OTO
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Date de création : 14.05.2011
Dernière mise à jour :
02.05.2018
36 articles
Pour les deux lecteurs anonymes:
Quelques digressions sur la fameuse affaire du grêlé.
Un faux polar même refusé par les pourris du compte d'auteur.
Quant aux petits éditeurs ( petit budget mais grandes ambitions litteraires pures), bien sûr, ils ont dit niet.
On le trouve sur Amazon.
J’ai contacté un éditeur, ça n’a rien donné. Pas deux, je me suis démerdé tout seul sur Amazon, au moins ça donne « l’impression » de ne pas gratter que pour son tiroir. Mes nouvelles ne changent pas, toujours des perdants, des qui plaisent pas aux gens. Le zizi avait attiré douze lecteurs, pas de quoi se prendre pour un jésus, ce gros saucisson lyonnais. Et avec ce nouveau Far West, je ne pense pas dépasser le précédent record d’autant qu’ayant bazardé la revue l’Autobus , le côté lecteur des écrivants ira encore diminuant. Sur ce blog endormi, personne n’est supposé avoir connaissance de cette publication, c’est d’ailleurs pour les fantômes que j’écris mes livres. À toi l’égaré ici-bas !
Finalement, après l’intervention sympathique d’une dame de la BNF, la situation s’est arrangée, et il est possible que l’Autobus reprenne un jour du service, avec une nouvelle plaque d’immatriculation. On verra.
En attendant les jours meilleurs, voici un topos sur les cocottes en papier ( qui font voyager nos cœurs qui s’ennuient….).
Les comptes d’apothicaires
Dans la bataille du livre papier contre le livre numérique, les vainqueurs seront ceux qui ne lisent pas.
Les livres gratuits, à lire en ligne sur Internet, rassemblent en moyenne mille fois plus de lecteurs que leurs frangines en papier.( J’ai lu ça quelque part).
Il faudrait donc miser sur le numérique. Seulement voilà, il faut pousser plus loin les comparaisons, y a ceux qui dépassent largement le nombre des lecteurs en ligne, c’est ceux qui ne lisent pas ! Du coup, et toujours dans la logique des chiffres, autant bazarder le livre numérique, hop ! à la poubelle où là encore il marquera un avantage, puisque dans le sac à ordures il prend moins de place que le livre papier, tout en étant plus facilement recyclable.
Ceux qui s’accrochent au livre numérique en clamant que l’important c’est de faire vivre la littérature, devraient plutôt aller à la pêche à la ligne, pourquoi pas dans le Montana (j’ai reçu une lettre de protestation signée par un banc de farios) . Le plus important, dans n’importe quelles activités humaines, c’est avant tout qu’elles fassent vivre les hommes qui les exercent, en attendant la fin du monde. Ce d’autant que la littérature ne survivra pas davantage que les autres affaires à la fin de l’humanité. Après la très grande catastrophe, il ne devrait demeurer que quelques créatures, scorpions et compagnie, qui n’ont jamais ouvert un seul livre de leur vie et qui auront d’autres soucis que d’apprendre à lire. Voilà pourquoi je déplore que la littérature, en général, se porte mieux que tous les auteurs obligés d’exercer un vrai faux métier pour survivre. Surtout, comme disait l’autre, qu’un auteur digne de ce nom, doit avoir horreur de tous les métiers !
L’Autobus termine son parcours avec le numéro 27.
L’Autobus c'est fini, merci à tous.
FM
L’Autobus fumera en juin. Sur la couverture, une bouteille de vin avec sur l’étiquette une photo de Georges Brassens - c’est donc du vin de Sète pour ce numéro 27!
Et dans la bouteille, pour s’enivrer de poésie en conduisant l’Autobus :
Marie AMBRODY
Line SZOLLOZI
Jean-Pierre PARRA
Sandrine DAVIN
Josiane GELOT
Une nouvelle revue en ligne, LICHEN, d’Élisée Bec., au prix d’un mot. En plus, vous pouvez proposer vos poèmes. Lisez l’éditorial pour en savoir plus, c’est ici :
http://lichen-poesie.blogspot.fr/
Pour Avril: quand Léonard devint scie (pour 26) fallait oser, ça peut faire sourire aussi.
Nicolas GRENIER
Guillaume DECOURT
Marc BONETTO
Colette DAVILES-ESTINES
et avec trois dessins (formats réduits par rapport aux originaux, en pages intérieures) de :
Patrick BOUTIN
Sous la menace de mon Glock 17, j’ai obligé Etienne RUHAUD à tirer le portrait de l’Autobus. J’attends les retombées, et je ne relâcherai Etienne qu’au premier million d’abonnés, je précise que la revue ne prévoit pas de formule d’abonnement. En entendant, si vous voulez des nouvelles du disparu, sa tête est mise à prix sur:
https://www.youtube.com/watch?v=SnwnPFi79GU
Et le Blogorama (tiens, un hommage à Denise Glaser ?) pour l’Autobus, ici :
https://pagepaysage.wordpress.com/2016/02/10/blogorama-21-lautobus-de-fabrice-marzuolo/
AUTOBUS NUMERO 25
Il arrivera quand il arrivera, avec :
Sandrine DAVIN
Patrick BOUTIN
Sammy SAPIN
Patrick BEAUCAMPS
plus bibi et des masques.
Étiquettes, parce que le 25, c’est aussi la 25e heure, un bouquin de Virgile Gheorghiu, et que, grosso modo, dans ce livre il est question des apparences, on juge des étiquettes en somme ! OK, c’est tiré par la couverture, et c’est fait pour.
Les masques sont d’Ensor. Pour les illustrations j’ai x fois contacté certains artistes, un peu moins connus, et à priori encore vivants, comment en être certain, ils ne m’ont jamais répondu, mais plutôt que le trépas je crois que c’est leurs culs qui posent problème, ils n’entrent pas dans une revue si modeste du format et de l’agrafe !
Tant que j’y suis-je m’en vais blablater un peu, et bin oui et alors, ce n’est pas parce que trop souvent les gens qui écrivent n’ont pas plus à écrire que ceux qui n’écrivent pas que je vais me priver d’écrire !
Y a des poètes qui chiassent tous les jours ! Ils vous crottent un petit poème par jour ! Je ne sais pas qui les sort au quotidien pour la commission, enfin, comme ils ne sont pas des poètes méchants, ils se tiennent en laisse tout seuls. Ils en sont fiers, ils trottinent avec le collier entre leurs crocs ; ils sont les fameux poètes en meute individuelle, les rebelles domptés, ils aboient la voix du maître. Ils ne sont pas salis du tout, au contraire, ils se portent bien sur les chars des vainqueurs - la lie sous les chenilles ! qu’ils crient.
Et ils ont leurs fans, ces poètes oui-oui, comme moi, poète paysan, j’ai mes détracteurs. Attention, pas paysan, au sens noble hein, je préfère le préciser vite fait, poète paysan dans la mesure où à côté des semelles de vent, je chausse du sabot crotté, beurk, bien lourd. Ça déplait à la finesse. Mais bon, les détracteurs qui me labourent sont silencieux, ils savent que le plus efficace pour flinguer celui qui écrit, c’est le silence, le silence, ça rend toutes les pages blanches !
La poésie que je n’aime pas, c’est celle qui cause de la nature, des petits oiseaux, comme s’il n’y avait jamais eu de marées noires ;-sous la plume de ces poètes, un oiseau mazouté se réduit à une image outrée ! Autrement dit, du bricolage de vocabulaire, il mouille l’œil sec ! Comme si les nuages de Tchernobyl s’étaient arrêtés pile à la couture de leur pantalon ! Va donc ! Et cette poésie aussi qui se pose comme une réclame de l’homme, elle le voit innocent ce boucher, blanc comme son tablier avant la boucherie ! Connerie oui ! Sur cette planète, un être qui survit plus d’une semaine, n’est déjà plus un innocent! À part les fous, peut-être. Tous ceux qui tiennent debout sur le plancher des vaches, ont forcément un jour dit oui quand il aurait fallu dire non, ont bradé un peu de leur humanité. Une part entière d’humanité n’est pas viable dans cette société. Pour rester vivant, il faut à tout prix se caller un ver dans le fruit ! La poésie qui tait cela, ne m’intéresse pas.
Bon ce sera tout pour 2016.