“Sans vision le peuple dépérit.” Pr 29. 18

La vie est un long chemin : nous arrivons toujours quelque part. Mais quelques uns d’entre nous atteignent leur but parce qu’ils ont vécu leur vie par la force de leur vision. Le désir de réaliser votre vision, allié au courage d’aller de l’avant, coûte que coûte, est essentiel si vous voulez arriver au bout de votre vie satisfait de votre passage sur cette terre, capable de dire : “J’ai achevé ma course, j’ai combattu le bon combat, ma vie a eu de l’importance, j’ai créé une certaine différence.” Mais si votre vie n’est pas dirigée par une vision claire et forte, vous risquez de finir votre vie en vous demandant quelle était la raison de votre existence. Une vision est nécessaire pour donner une raison d’être à tant d’événements apparemment insignifiants. Soyons honnêtes avec nous-mêmes : nous accomplissons beaucoup de choses qui nous semblent sans importance, à moins de les considérer avec un certain recul. Mais prenez ces détails sans importance, placez-les dans la grande marmite de la vision que Dieu vous a donnée, mélangez bien tous les ingrédients et vous découvrirez soudain le dessein qui sous-tend le moindre des événements de votre vie ! Ce dessein redonnera de l’adrénaline à votre cœur. La vision du résultat final fait la différence entre remplir de sable des sacs de jute et construire une digue pour protéger un village de l’inondation. Remplir les sacs n’apparaît pas très excitant, mais la vision du village sauvé donne un sens à la fatigue et à la monotonie du labeur. Telle est la valeur que prend toute vision dans le cœur de l’homme. Trop souvent la routine de la vie quotidienne ressemble à ce travail de remplissage de sacs de sable, mais si nous considérons ce labeur ingrat à travers l’objectif de la vision divine pour notre vie, soudain tout apparaît sous un jour nettement plus enrichissant. Notre monde prend des couleurs différentes, pleines de promesses. Au lieu d’avancer à travers un brouillard diffus et incompréhensible, nous commençons à voir le dessein de Dieu derrière chacun de nos gestes. Le chaos et le désordre prennent un sens ! Notre vue se précise, tout devient net. Demandez vous aujourd’hui : “Ai-je une vision claire de la direction où va ma vie ?

“Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.” 1 Co 9. 22

S’imaginer que sa propre opinion est la seule valable est une erreur grave. Paul a dit qu’il souhaitait se faire tout à tous. Vous aussi devez apprendre à apprécier la diversité. Après tout, un régime varié, équilibré est indispensable si l’on veut jouir d’une bonne santé. Ne manger, toute sa vie qu’une seule nourriture, serait plutôt ridicule, n’est-ce-pas ? Si l’on respecte votre individualité, vous aurez alors la possibilité d’influencer, de manière bénéfique, votre entourage et d’encourager les autres à s’améliorer. La Bible affirme : “Vous êtes tous égaux en Jésus-Christ” (Ga 3. 28). Réfléchissez un peu : le jour où tous les rachetés seront rassemblés devant le trône de Dieu pour chanter Ses louanges et L’exalter, non seulement toutes les races et cultures seront représentées mais aussi toutes les époques de l’Histoire. Certains des premiers temps de l’église et d’autres de l’époque de la recherche spatiale, tous réunis dans la louange. A quel concert incroyable assisterons-nous alors. Mais vous serez incapable de l’apprécier si vous ne connaissez et n’appréciez qu’un seul chant alors qu’ils sont en train d’en chanter d’autres ! La plupart des personnages de la Bible que Dieu affectionnait étaient des gens issus de cultures diverses, voire opposées. Moïse, par exemple, était un Israélite, élevé au sein d’une famille égyptienne que Dieu avait ainsi préparé à la mission qu’Il lui confierait plus tard et qui exigerait beaucoup de doigté et de tact. Pierre, quant à lui, était naturellement rempli de préjugés à l’encontre des non-juifs jusqu’au jour où Dieu lui fit comprendre combien il avait tort : “Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne va pas le déclarer impur !” (Ac 10.15). Et les autres disciples venaient de bords bien différents. Jésus a prié “qu’ils soient tous un… afin que le monde croie…” (Jn 17. 21). En effet Dieu sait que l’ennemi ne peut supporter l’unité des croyants autour de la personne de Christ, car elle seule transcende la diversité humaine.

“Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’Esprit est esprit.” Jn 3. 6

Si vous voulez que les promesses de Dieu pour votre vie se réalisent, ne vous pressez pas et ne prenez pas de décision hâtive. Sinon vous risquez de donner naissance à un autre Ismaël ! Ismaël naquit parce que Sara essaya d’arranger les événements afin de se passer de l’intervention divine. Et le monde en subit les conséquences encore aujourd’hui ! Assurez-vous d’abord que vos plans sont nés dans l’Esprit de Dieu. N’essayez jamais de sauvegarder quelque chose qui est né dans votre chair. Dieu a dit : “J’établirai Mon alliance avec Isaac” (Gn 17. 21). Isaac était le fruit de la volonté de Dieu, né au moment choisi par Dieu, de la manière choisie par Dieu. Jésus a dit : “La chair donne naissance à la chair, tandis que l’Esprit donne naissance à l’Esprit.” Tout ce qui naît en vous est conçu soit dans votre chair, soit dans votre esprit. Toutes sortes de gens essayeront de vous convaincre qu’ils peuvent vous aider dans l’accomplissement de votre destinée, mais Dieu n’a pas besoin d’eux pour vous bénir. Il peut très bien le faire tout seul. Lorsque Satan vous attaque, rappelez-lui votre naissance spirituelle et dites-lui que ce n’est pas vous qui avez commencé cette œuvre en vous et que, par conséquent, vous n’avez pas à la finir. Ce que Dieu a prévu de faire, Il l’achève à la perfection ! Aujourd’hui, si Dieu veut vous libérer de vos appétits charnels, de votre orgueil ou de tout autre obstacle sur votre chemin, ne Lui bloquez pas le passage. De même qu’il est impossible de sauver de la noyade un homme en train de se débattre violemment, de même Dieu ne peut rien faire pour vous si vous essayez de vous en sortir par vos propres moyens. Renoncez donc. Faite-Lui davantage confiance. La Bible affirme : “Celui qui a commencé cette bonne œuvre, la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ” (Ph 1. 6). Alors détendez-vous et n’essayez pas d’entraver les plans et l’œuvre de Dieu dans votre vie !

“Jésus leur dit : Veillez à vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens.” Mt 16. 6

Ce ne seront pas les pharisiens ni les saducéens dont vous aurez à vous méfier mais de tous ces gens dont l’influence risque de vous être toxique au point de vous éloigner de Dieu. En novembre 2006, Alexander Litvinenko ex-officier des services secrets russes, réfugié en Angleterre, tomba soudain malade et fut hospitalisé. Les médecins firent tout leur possible pour identifier le poison dont il était victime. Ils découvrirent qu’il avait été empoisonné par une substance hautement toxique, le polonium-210 et il mourut dans de grandes souffrances. A la télévision britannique on se souvient d’avoir vu le visage émacié de cet homme étendu sur son lit d’hôpital avec sa femme à ses côtés, la médecine incapable de trouver un remède à cette substance. On découvrit plus tard que deux de ses anciens collègues étaient venus lui rendre visite et qu’il avait pris une tasse de thé avec eux. Le poison avait été ajouté à son thé. Il y a peu de risques que vous subissiez son sort, néanmoins parmi vos “amis” ou collègues vous trouverez des gens prêts à faire couler du poison dans vos oreilles, à saper votre foi, à vous pousser à faire des compromis avec votre conscience et votre moralité. Comment gérer ce genre d’attaques ? 1- en vous éloignant autant que possible de leur présence pernicieuse. Plus vous passerez du temps en leur compagnie, plus leur influence risquera de s’accroître. 2- en étant vous-mêmes. N’entrez pas dans leur jeu. Vous ne gagnerez jamais contre leur influence. 3- en établissanr des barrières. Lorsque vous vous sentez poussé à compromettre vos convictions, dites “cela suffit. Je ne veux pas vous suivre sur ce chemin”. Vous risquez de perdre des “amis” mais c’est le prix à payer pour demeurer fidèle à la vérité du Seigneur. La seule personne qui compte, c’est Lui. Rick Warren a dit “Vivez pour le public d’une seule personne !” Veillez à vous garder de l’influence de ces gens “toxiques” et vous demeurerez en bonne santé mentale et spirituelle et faites confiance à Dieu pour qu’Il vous donne de la sagesse.

“Souvenez-vous de la femme de Lot” Lc 17. 32

La femme de Lot n’apparaît que dans un passage très bref de la Bible, alors pourquoi Jésus nous dit-Il de nous souvenir de cette femme? Pour deux raisons : 1- Elle avait misé toute sa vie sur un avenir sans issue. Jean a écrit : “Ce monde est en train de disparaître, avec toutes les convoitises qu’il engendre, mais si vous faites la volonté de Dieu vous vivrez éternellement” (1 Jn 2. 17) Dieu essaya de faire sortir la femme de Lot de Sodome, mais le problème était qu’elle avait Sodome dans la peau, et ne pouvait s’en débarrasser. Au moment de quitter la ville, elle ne put s’empêcher de penser à ce qu’elle abandonnait et se retourna pour un dernier coup d’œil. Elle se changea en un monument d’insensibilité et de froideur. Quand Dieu vous intime l’ordre de quitter votre confort, n’hésitez pas ! N’imitez pas ces chrétiens qui jadis marchaient de concert avec Lui, témoignaient de leur foi autour d’eux, brillaient comme des flambeaux au sein de leur communauté avant de se refroidir et de perdre toute leur sensibilité et leur enthousiasme. 2- Les décisions que vous prenez dans la vie ont toujours quelques conséquences. Si la femme de Lot avait continué sa marche sans se retourner, elle aurait été en compagnie de ses filles quand celles-ci se retrouvèrent au fond de la caverne. Elle les aurait protégées et leur aurait évité l’humiliation et la souffrance de l’inceste. Au lieu de détruire l’âme de vos enfants, d’empoisonner à jamais votre mariage ou de dévaster votre vie et votre avenir simplement parce que vous refusez de vous libérer de votre passé, “souvenez-vous de la femme de Lot”. Elle ne put échapper à son triste destin, mais son exemple dans les Ecritures nous avertit de trois dangers à éviter: 1- Ne vous laissez pas aller à être trop content de vous-même au point d’oublier d’écouter la voix de Dieu. 2- Ne vous impliquez pas dans des situations dangereuses 3- Ne partagez pas votre cœur entre Dieu et une attirance quelconque.

“Le peuple se mit à se plaindre et cela déplut à Dieu.” Nb 11. 1

Ecoutez: “Le peuple se mit à se plaindre et cela déplut à Dieu… Lorsqu’Il l’entendit, Sa colère s’enflamma ; le feu de Dieu s’alluma parmi eux et dévora les abords du camp.” (Nb 11. 1-2). Si vous n’êtes pas encore convaincu des sentiments de Dieu vis-à-vis de ceux qui se plaignent sans cesse, rien alors ne vous convaincra ! “Mais qui pâtit vraiment de mes jérémiades ?” demanderez-vous. 1- Vous-même en premier ! Si vous ne cessez de vous plaindre vous devenez amer, coléreux et déprimé de jour en jour. Or Dieu vous aime et Il ne tient pas à ce que vous vous détruisiez ainsi vous-même. 2- Dieu en-suite ! Vos plaintes rejaillissent sur Lui. Vous Lui dites en fait : “Tu n’as pas été capable de me soutenir comme Tu aurais dû le faire et voilà le résultat.” 3- Votre entourage ! Personne n’apprécie la compagnie de ceux qui se plaignent sans cesse ! Vos plaintes finissent par les déprimer. Tant de gens se plaignent de tout et de rien et les choses changent-elles pour autant ? Se plaindre est une preuve d’égoïsme. Mais un échappatoire existe ! Si le peuple se mit à se plaindre c’est parce qu’il développa peu à peu une manière de voir les choses sous un aspect négatif. S’il est possible de développer en soi un tel esprit, il est possible également de développer en soi une attitude de gratitude envers Dieu. C’est un choix à faire, pas une émotion à suivre. Certes les difficultés de la vie ne sont pas toujours faciles à assumer, mais comprenez cette vérité essentielle : si vous vous plaignez de ces difficultés à Dieu, vous rejetez la mesure de grâce qu’Il était sur le point de vous accorder, précisément pour les surmonter. En Lui seul vous pouvez puiser la joie et la force de leur faire face, mais si vous choisissez de vous en plaindre auprès de Lui, comme s’Il devait vous offrir une vie facile et idyllique, vous refusez en même temps cette joie et cette force qu’Il aurait voulu vous accorder. Si vous voulez vraiment changer d’attitude, commencez par prier : “Seigneur, je voudrais changer ma perspective des choses. Je voudrais que ma vie change de cap afin d’éprouver la joie intense de ceux qui ont quitté pour toujours le désert de l’ingratitude pour entrer dans la Terre Promise où tout devient sujet d’actions de grâce.”

“Un homme comme moi prendre la fuite ?” Ne 6. 11

Si vous souhaitez vraiment réussir dans la vie, commencez par étudier la vie de Néhémie. Jérusalem est en ruines quand il arrive sur la scène. Il rassemble et organise ce qu’il reste du peuple et galvanise son ardeur. Cinquante deux jours plus tard les ouvriers lavent leurs truelles, rangent leurs affaires et rentrent chez eux, la muraille terminée ! Comment a-t-il réussi un tel miracle ? 1- Une passion l’animait. L’ampleur de la tâche à accomplir et la recherche des solutions l’empêchaient de dormir la nuit (Ne 1. 3-5). Un cœur qui brûle au dedans de vous est essentiel pour réussir ! 2- Il savait embraser l’enthousiasme des autres ! A quoi sa vision aurait-elle servi si personne ne l’avait suivi dans sa mission ? (Ne 4. 17). 3- Il faisait confiance à Dieu ! Il doutait peut-être de ses propres forces, mais jamais de la puissance divine. Son livre est rempli de prières à Dieu : des prières silencieuses, des prières très courtes, des prières précises (Ne 4. 4). 4- Il refusa de se rendre. Dès l’instant où il commença à faire du mortier jusqu’au jour où il mit la dernière porte en place, les critiques ne cessèrent de l’accompagner. Mais il supporta tout : les railleries, les menaces, les soupçons, mais sans jamais se laisser abattre (Ne 6. 11). 5- Il était réaliste. Une partie des ouvriers reconstruisait les murs tandis que l’autre montait la garde pour repousser toute attaque impromptue (Ne 4. 16). Il savait agir sans exagération; et se montrer magnanime sans se laisser marcher dessus. Etre spirituel ne veut pas dire que vous devez flotter par- dessus les questions pratiques. 6- Il était discipliné et déterminé à achever sa mission. Les gens qui réussissent sont ceux qui n’abandonnent pas leur tâche à mi-chemin (Ne 6. 15). Quand la mission perd de son charme et que le travail devient ingrat, ils ne partent pas chercher fortune ailleurs : ils s’attellent à leur tâche coûte que coûte, malgré les difficultés. Voulez-vous vraiment réussir ? Imitez les traits de caractère de cet homme dans votre vie quotidienne !

“Vous serez Mes témoins…” Ac 1. 8

Dans un tribunal on ne demande pas à un témoin de plaider le procès ou de demander une condamnation: c’est le rôle de l’avocat. Les témoins doivent seulement raconter ce qu’ils ont vu et entendu. Et Jésus nous a dit : “Vous serez mes témoins.” Votre témoignage est unique, votre histoire à nulle autre semblable. Vous êtes le seul à pouvoir la raconter et si vous ne le faites pas, elle sera perdue à jamais. Vous n’êtes peut-être pas un grand spécialiste de la Bible, mais vous êtes compétent en ce qui concerne votre propre vie, n’est-ce pas ? De toutes façons votre témoignage a davantage de poids qu’un grand sermon : les gens considèrent les pasteurs comme des vendeurs spécialisés, alors que vous, vous représentez le client satisfait ! Ils cessent d’être intéressés lorsque vous vous mettez à citer des théologiens célèbres, mais ils sont attirés naturellement par les expériences qu’ils n’ont jamais vécues eux-mêmes. Aussi devez-vous utiliser l’histoire de votre vie afin de construire un pont que Jésus pourra franchir pour atteindre leur cœur. Le témoignage de votre vie dépasse leurs défenses intellectuelles. Bien des gens qui n’acceptent pas l’autorité des Ecritures respecteront votre expérience personnelle. Voilà pourquoi Paul, à six reprises s’est servi de l’histoire de sa vie pour annoncer l’Evangile. Pierre a écrit : “Soyez toujours prêts à vous défendre devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous” (1 P 3. 15). Remarquez les mots : soyez prêts. Pour être sûr d’être prêt écrivez votre témoignage et apprenez par cœur les points principaux. “Lesquels” demanderez-vous. 1- Ce qu’était votre vie avant de connaître Christ. 2- Le moment où vous vous êtes rendu compte que vous aviez besoin de Jésus. 3- Comment vous avez décidé de consacrer votre vie à Jésus. 4- Le changement que Sa présence a opéré dans votre vie. Maintenant allez partager votre témoignage avec les autres !

“Telle est ma conviction : Celui qui a commencé en vous une œuvre excellente en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus Christ.” Ph 1. 6

Si vous regardez une carte de la Turquie et de la Grèce, vous pouvez suivre les voyages de l’apôtre Paul et vous comprendrez vite que de tels voyages, au premier siècle après Jésus-Christ étaient difficiles et semés d’embûches, surtout sur les distances couvertes par l’apôtre. Durant son troisième voyage il écrivit de Grèce une lettre destinée aux chrétiens de Rome et qu’une compagne de Paul, Phoebé, dont il parle en termes élogieux à la fin de la lettre aux Romains, doit leur apporter. Le livre aux Romains est le livre le plus puissant écrit par Paul pour exposer la foi chrétienne. La vie de Paul n’avait pas été facile : détesté par les juifs qui le considéraient comme un traître à leur foi, et persécuté par ceux qui ne voulaient pas accepter les changements que l’Evangile prêché par Paul devaient apporter dans leur vie, battu et jeté en prison ou expulsé de certaines cités, néanmoins Paul déclare : “Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire ce qui est bien devant tous. S’il est possible, pour autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tous. Ne vous faites pas justice vous-mêmes… car il est écrit : C’est Moi qui fais justice ! C’est Moi qui paierai de retour, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des braises que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.” (Rm 12. 17-21). Comment Paul pouvait-il écrire cela après tout ce qu’il avait enduré ? Parce qu’il était confiant dans sa relation avec Dieu. Il écrit aussi : “Car je suis persuadé que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni présent, ni avenir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur.” (Rm 8. 38). Pouvons-nous jouir de la même confiance ? Assurément car Dieu ne fait acception de personne. Il traite tous Ses enfants de manière égale. Pourquoi ne pas lire la lettre aux Romains d’une traite. A peine une heure suffit et de grandes leçons s’en dégagent !

“Le roi David alla se présenter devant Dieu…” 2 S 7. 18

Les trois erreurs suivantes vous empêcheront d’entendre la voix de Dieu quand Il s’adresse à vous : 1- Vous ne savez pas comment réagir face au silence de Dieu. Quand Il demeure silencieux, vous vous dites : “Ai-je mal prié, demandé la chose qu’il ne fallait pas demander ? Suis-je un fou de m’attendre à une réponse ?” Ne soyez pas contrarié : Dieu est un être vivant, pas un répondeur automatique. Il parle quand Il a quelque chose à vous dire. 2- Vous n’essayez pas d’écouter Sa voix. Non seulement vous devez Lui consacrer du temps de votre vie, mais vous devez aussi accoutumer chaque jour votre oreille à Sa voix. Quelqu’un a dit : “Je connais un chef d’entreprise qui se déplace toujours en voiture avec la radio allumée, un lecteur de CD en marche et son téléphone portable à portée de mains. Même quand quelqu’un l’accompagne, la musique continue à remplir la voiture. Parfois il attrape son téléphone et engage une conversation, alors que son accompagnateur n’a même pas entendu le portable sonner à travers tout le bruit et la musique qui prévalent autour d’eux. Mais il est habitué à cette ambiance au point de pouvoir discuter avec la personne à ses côtés, écouter la musique et répondre au téléphone dès qu’un appel arrive !” Ne pourrait-on pas développer la sensibilité de nos oreilles afin d’entendre la voix de Dieu malgré les bruits du monde et la musique de notre société ? 3- Vous ne faites aucun effort pour répondre à Sa voix. Quand Dieu parle vous écoutez, vous hochez la tête, comme pour dire : “fascinant !”, puis vous passez outre ! Si vous n’écoutez pas Ses conseils, pourquoi voulez-vous qu’Il ait une raison de continuer à vous parler ? Quand Il parle à l’un de Ses enfants, c’est en général pour lui demander d’obéir !jour que Dieu vous donne ! Car “que tout respire loue le Seigneur !”