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Fréjus, Var, France
Je suis un curieux de naissance, un autodidacte. J'aime découvrir et pourquoi pas faire découvrir la photo, l'histoire, la science, la technique et surtout tous les ARTS. Si les sujets vous intéressent merci de me laisser un petit commentaire.Je peux faire des erreurs aussi il est évident que les critiques sont les bienvenues.

lundi 24 juin 2013

Un petit coin d'histoire

Il y a 3 an invité par un ami hélas disparu j'ai découvert un lieu très peu connu et qui pourtant à réglé le sort de notre pays.
Ce sont les collines boisées de Spicheren entre Forbach et Sarrebruck. Ici a eu lieu la première bataille (déroute) de la guerre de 1870 qui a opposé la Prusse de Bismarck et la France de Napoléon III et Mac Mahon. C'est le départ de la capitulation de Sedan.

Voici donc le déroulement de cette bataille et tout d'abord le bilan :
Forces en présence : 30000 français contre 45000 allemands
Morts et blessés : 1982 français et 4491 allemands
Disparus : 1096 français et 372 allemands
La bataille de Forbach-Spicheren s'est déroulé le 6 août 1870 à quelques kilomètre au sud de Sarrebruck. Cette bataille est assez méconnue principalement parce que les grandes batailles ultérieures l'ont quelque peu relégué dans l'ombre. Pourtant l'invasion allemande en découle directement


Le 2 août 1870, le 2ème corps d'armée de Lorraine commandé par le général Frossard passe la frontière pour se rendre à Sarrebruck. Les Prussiens se sont retirés de la ville peu de temps avant, seuls quelques détachements d'avant-garde y patrouillent. Cette opération mineure est transformée en victoire française. Mais les Allemands lancent une offensive quelques jours après et remportent de nombreux combats les 5 et 6 août.

Général Frossard

En quittant Sarrebruck, Frossard fait de nombreuses et graves erreurs stratégiques. Il néglige en effet de détruire les ponts sur la Sarre, le télégraphe et la voie ferrée de Neunkirchen, laissant des moyens précieux aux Allemands.


La bataille de Forbach-Spicheren débute le 6 août au matin. Frossard a établi ses 25 000 hommes sur les hauteurs de Spicheren et en avant des villages de Stiring et de Schoeneck. Son poste de commandement est installé dans la maison du maire de Forbach, d'où il est en liaison directe avec le maréchal Bazaine, alors à Saint Avold.

Les hauteurs de Spicheren

Dans la matinée du 6 août, la 14ème division d'infanterie du général Kameke passe à l'offensive à Schoeneck et à la Brème d'Or


Les Allemands possèdent un avantage important avec leur artillerie. Elle est en effet composée de canons Krupp en acier, relativement précis. Malgré cela, les Français résistent et repoussent leurs assaillants, parfois à la baïonnette, en leurs infligeant de lourdes pertes.


Les Prussiens s'emparent de la Brème d'Or et vers 16 heures, ils reçoivent de nombreux renforts. Au cours de la soirée ils s'emparent du Rote Berg (berg signifie montagne en allemand) et à installer des avants postes sur le Forbacher Berg. Dans la forêt de Gifertwald, des combats au corps à corps se poursuivent jusqu'à la nuit.
Plus bas, dans la vallée, Frossard, dépourvu de réserves et de renforts, malgré des demandes répétées auprès de Bazaine, est menacé d'encerclement. Il décide donc l'évacuation de Stiring et la retraite vers Sarreguemines. Quelques violents combats à l'arme blanche se poursuivent dans les villages, où des isolés n'ont pas eu connaissance de l'ordre de retraite.


75 ans plus tard Spichren est aussi une des dernières batailles livrées début 1945 par les Américains contre l'armée allemande du IIIème Reich les amenant à Bastogne. Un tank et un cimetière commémore cet événement.



jeudi 20 juin 2013

Des nèfles

Dans le langage familier, « Des nèfles ! » est une expression qui s'emploie pour signifier « quelque chose de faible valeur » ou pour exprimer une dénégation ou un refus.
Pour ma part les nèfles.....J'adore !!!


Mais attention il ne s'agit pas du fruit du néflier commun que l'on trouve un peu partout mais du néflier du Japon qui nous vient des pays chauds et que l'on trouve dans ma région.


C'est un fruit charnu de taille moyenne, de 3 à 7 cm de long, de forme générale ovoïde, à peau lisse, légèrement duvetée, un peu résistante, de couleur jaune orangé à maturité. La chair est très juteuse, fraîche, de saveur légèrement acidulée et de couleur variant du blanc à l'orangé. Sur le plan botanique c'est une baie. Il contient des noyaux, en réalité des pépins assez volumineux, au nombre de 4 à 5, parfois moins du fait de l'avortement de certains ovules.
Attention : les noyaux sont toxiques et seuls ceux qui sont frais peuvent servir pour la plantation. Certaines préparations de rhum arrangé utilisent ces noyaux.


Ces fruits au gout très raffiné ont quelques inconvénients : en premier ils sont si fragiles qu'ils noircissent le plus souvent avant de mûrir, les noyaux prennent plus de place que la "chair" et surtout, une fois cueilli on ne peut absolument pas les garder aussi vous n'en trouverez sans doute pas sur les étals de marchand de 4 saisons

dimanche 9 juin 2013

Vieille voiture

C'est en regardant de vieilles photos que me revient à l'esprit la voiture de mon père.
C'est en 1946 que mon père, hôtelier à Saint Raphaël, a acquit cette voiture d'un client parisien. J'avais, alors 5 ans, c'était un prototype unique ayant participé aux 24h du Mans.


Elle était constituée d'un châssis "Borgward", d'un moteur Mercedes et d'une carrosserie originale. Je me rappelle de sa couleur bleue ciel et de sa tête d'indien comme bouchon (fictif) de radiateur. Cette voiture pouvait rouler à plus de 200 k/h ce qui, à l'époque était extraordinaire car les meilleures voitures de série ne dépassaient pas les 150 k/h comme la Citroën 15 légère.


A la fenêtre arrière mon frère et moi

Mais cela avait deux conséquences : La première est qu'elle consommait près de 40 litres aux 100km (à l'époque l'essence ne coûtait rien) et la deuxième dont je me souviens parfaitement est que étant conçue pour le circuit du Mans à grande vitesse elle ne tenait pas bien le ralentit, ce qui avait pour conséquence dans les virages en épingle à cheveux de nos petites route de montagne, le moteur calait et pour le remettre en route, à cause du flux d'essence important le moteur se noyait et il fallait attendre que le surplus d'essence s'évapore pour repartir



Combien de fois avec ma mère,et mon frère on a aidé mon père à pousser la voiture pour la faire démarrer. Il n'y avait pas de clé ni pour les portes ni pour le moteur. Il y avait deux boutons à tirage, un pour mettre le contact et l'autre avec un gros D qui en tirant faisait office de démarreur
La photo ci dessus date de 1953


Mon père l'a gardé 6 ou 7 ans et l'a revendu à un collectionneur.

mardi 4 juin 2013

SOTO

 Lors de mon dernier passage à Paris mon frère m’amène à "Pompidou" et là je suis étonné puis ébloui par une exposition de  Soto.


Jésus Rafael Soto (1923-2005) né au Vénézuela arrive à Paris en 1950 et il expose rapidement dans le monde entier.




Très admiratif et influancé par Mondrian dont voila quelques exemples 



puis 





Il veut, alors sortir de ces représentations figées et crée l'art cinétique



Le tableau alors figé est dès que l'on remue le corps ou les yeux devient animé avec des couleurs changeantes. Il est fait de plusieurs étagesEn 1955 Soto crée ses premières œuvres en volume sur plexiglas : un motif peint est répété sur un cadre en bois et sur plexiglas transparent placé en avant du premier. Les deux motifs se superposent dans un jeu avec l'ombre. Les formes semblent vibrer et bouger.

L'oeuvre dépend désormais du spectateur, elle est conditionnée par sa présence et le lieu ou il se tient



Tout au long de l'exposition on va jouer avec des tableaux interactifs. Les rotations de 1952, les spirales 1955, le premier carré vibrant 1958 et enfin les extraordinaires volumes suspendus 1996
Dans les années 1980, Soto crée un nouveau type de mouvement avec la série "Ambivalences". Cette fois-ci, ce n’est pas le visiteur qui crée la vibration en bougeant, c’est l’œuvre qui vibre toute seule. Des carrés, formes chères à Mondrian, de couleurs et de tailles différentes, sont placés devant le cadre. Bien que situés dans le même plan, ils semblent flotter à des distances différentes dans l’espace, dans une "danse de rentrées ou de saillies imprévisible", selon les mots de l’artiste.



L’œuvre qui frappera le plus le visiteur sera bien sûr le grand "Cube pénétrable" créé pour l’exposition Soto de 1997 au Jeu de Paume. Avec elle, on n’est plus seulement dans la sensation optique. La vibration se fait tactile, la sensation est jubilatoire et saisit le visiteur tout entier, qui pénètre dans une jungle mouvante de tiges suspendues au plafond on ne sait plus ou on est et c'est extraordinaire

PS. Comment montrer ces œuvres virtuelles, changeantes en photos car les photos représentées ici ne reflètent en rien les sensations éprouvées





samedi 20 avril 2013

Les impressionnistes slovaques


Au musée des beaux-arts de Paris une exposition jusqu’au 13 juillet m’a beaucoup intéressé. 




Rihard Jakopic, Matija Jama, Ivan Grohar et Matej Sternen.  Ce sont quatre grands peintres du courant impressionniste slovène de la fin des années 1880





Le Petit Palais rend hommage à ces géants de la peinture en Slovénie, à travers une exposition haute en couleurs : « Les impressionnistes  slovènes et leur temps 1890-1920″.





Dans leurs toiles, on y retrouve les traits de Monet, le coup de pinceau de Van Gogh… une influence européenne accentuée par le sentiment d’identité nationale omniprésent de l’époque dans ce pays.






Arc en ciel

De l'appartement de mes enfants au Mont Valérien on domine Paris. Mais, malheureusement, ayant oublié mon appareil photo j'ai du me contenter d'un appareil de fortune.


La semaine dernière une succession d'arc en ciel illuminait le ciel de Paris


Au dessus de la Défense


Une voûte complète


Les tours enrubannées 


La Tour Eiffel envoie des signaux


Et un double arc en ciel

Une petite folie

Chaque fois à mon retour de Paris je prend le train à la gares de Lyon et me rappelle le fameux "Train Bleu" qui ralliait la "Côte" en moins de 10 heures. 



Dans cette gare un restaurant mythique : le train bleu réservé aux gens fortunés de la haute aristocratie. 

  
Pour la première fois je franchis la porte tournante et là.... Émerveillement !!!


La gare de Lyon fait partie de l'urbanisme qui a accompagné l'exposition de 1900 comme, entre autres, le Grand Palais, le Petit Palais, le pont Alexandre III etc. Si, à l'extérieur elle est une évocation assez discrète de la "Belle Epoque" c'est à l'intérieur, dans le restaurant que subsiste le témoignage le plus intact  du style 1900.


Mais au-delà des moulures et dorures ce qui m'a frappé ce sont les tableaux aux plafonds et aux murs.
Ils retracent les paysages qu'empruntent le train pour rejoindre la Méditerranée 


Tous ces tableaux sont signés des grands peintres de l'époque : René BILLOTTE, François FLAMENG dont je connaissait les nombreuses  illustrations de guerre dans ma collection du journal "L'illustration" de la guerre de 14.


Il y a aussi OLIVE un peintre que les provençaux connaissent bien car ce marseillais à illustré son pays de Saint Honorât à Marseille.
Bref. Ce restaurant est un musée à lui tout seul.


Ce qui ne gâche rien on y mange divinement bien.


Menu Réjane 

Saucisson pistaché à la Lyonnaise, écrasée de pommes de terre et ciboulette, jus moutardé


Saumon d’Ecosse rôti, polenta au parmesan, jus de veau aux girolles

Baba au Rhum

Le tout arrosé d'une Côtes de Bourg Laroche Joubert et suivi d'un café serré très bon





jeudi 4 avril 2013

Où va le monde ?

En jouant avec les mots je me suis amusé à dénoncer la gangrène de notre monde par les acariens de la politique


Que ne peut-on faire
Dans ce monde d’affaires,
De gens qui s’affairent
A tout défaire

Quand va-t-on comprendre
Qu’à tout prendre
Il vaut mieux s’entendre
S’aider, se surprendre

Nos affaires sont mitées.
Nos placards, oubliés
Sont tous contaminés
Et les bas de laine troués

Seuls bénéficiaires ces mites
Nous faisant croire au mythe
Du pauvre émérite
Condamné à leurs rites

La prolifération d’insectes
De plus en plus abjects
Dans leurs noirs intellects
Et leur plus profond irrespect

Gangrène profonde
De notre monde
Ou les chefs n’ont pas honte
De détruire leur monde

Quelle mite va-t-on suivre ?
N’écoutons pas leurs délires
Perdu dans leur salive
Pour se faire élire

Des mots, des mots
Rutilants et beaux
Cachant des faits
Où rien ne se fait

Que peut-on faire
Pour les défaire
Quel interprète 
Les fera disparaître.

                                                                     Caphadock


Pinocchio


J'avais écrit il y a deux ou trois ans le petit mot qui va suivre et qui est parfaitement adapté à ce que je vois et entend aux informations.
 

Les hommes politiques dans le bain
Résonnent et parlent comme des pantins
Ils gesticulent, crient et brassent l’air
Devant la foule à leur pied… parterre.

Ces pantins ne sont pas faits par Gepetto
Marionnettiste de Pinocchio
Dommage car nous assisterions médusé
A une floraison équatoriale de nez

Certains seraient obligés pour leur appendice
De l’équiper de roulettes
Ou de pousser une brouette
Et jusqu’à la lie ils boiraient le calice

Edmond Rostand devrait revoir sa copie
Cyrano et son nez entrant dans l’oubli
Et surtout comment pourrions-nous marcher
Au milieu de ces nez sans les écraser

Les hommes politiques et leurs programmes
Austères, insipides, techniques et infâmes
Nous amèneraient comme toujours à la crise
Mais dans une certaine allégresse qui serait de mise

Les victimes de leur politique
Au moins pourraient rires
En attendant qu’ils trouvent emploi
Pour la parfumerie, cela va de soi.

                                                                             Caphadock