Montaigne 2011-2012

Bleu

L’œuvre est bleue comme la mer

Bleue comme le ciel

Bleue comme l’encre de ma plume

Bleue comme tes yeux

Bleue comme la Terre

Bleue comme la toile

Titanic Céline Dion

Quand tout est dans l’obscurité

Il n’a qu’à se lever

Pour tout illuminer

Quand tout va mal

Il n’y a qu’à le regarder

Pour nous remonter le moral

Sydney Parkinson, Portrait of son of Maori chief. Circa 1768-1780 (during Captain Cook's voyage). British Library, London.

Dans tes yeux couleur de miel

se reflète un arc en ciel

quand je suis dans le néant

je n’ai qu’à les regarder

pour être à nouveau élégant

rien quand qu’ en les regardant

je pourrais me perdre dedans.

Bébé qui rigole

Bébé tout drôle

Comment faites vous pour faire du roller

Bébé imaginaire

Bébé sur vos rollers

Bébé stylé

Je marche seule

Dans la savane qui se donne

Et les lions me pardonnent

Je marche seule

Sans lionceaux sans personne

Que mes pas qui résonnent

Je marche seule

Passé le jour voilà la nuit

La lune éclaire ta silhouette,

Ton pelage aussi profond qu’un puits

Passée la nuit voilà le jour

Le soleil éclaire les ruines de la ville

Toi, tu attends ta nouvelle nuit

Passé le temps voilà l’avenir

Au détour d'une forêt,

Une jeune fille me contemplait

 Son regard pénétra mon coeur

Pendant des heures

Au dessus d'elle

Des papillons l'appellent

J'étais dans un pays féérique

Dans un monde unique

Sur des rives tranquilles

Une femme noire

Jouant de la flute

Envoutait les serpents

Il y a de beaux roseaux

Sur des rives tranquilles

Parmi les fougères

Et parmi les roseaux,

Une femme noire

Jouait de la flute

Envoutant les serpents

Parmi les fougères

Et parmi les roseaux

Des rives envoutantes,

Une femme tranquille

Jouait de la flute

Pour des serpents noirs

Une femme envoutante

Une femme noire

Jouait de la flute,

Et l'eau serpentait

Parmi les fougères

Et parmi les roseaux

ou

Sur des rives noires

Une femme envoutante

Jouait de la flute,

Et l'eau serpentait

Parmi les fougères

Et parmi les roseaux

GALATEE AUX SPHERES

Avec ses formes sphériques

Et ses paupières angéliques

Elle est comme magnifique

De multiples boules forment son visage

Jaunes, noires, blanches est-ce un nuage ?

En suivant le contour des boules

Les détails apparaissent en foules

Avec des dégradés

Il a peigné

Cette belle déesse

Avec ces fines tresses

Dans ses multiples couleurs

On devine une chaleur

Malgré sa pâleur

A la limite de son buste

Les bulles s’arrêtent tout juste

Dans le tableau d’un bleu clair

Le point de fuite et le repère

Avec un nombre incalculable

Les sphères sont innombrables

Si certaines boules sont en aspiration

D’autre sont en déflagration

Avec les cheveux dans le vent

Elle a peut être des idées couleurs zan

D’autres s’envolent, forment une image

On dirait un mirage

Les yeux plein de mystères

Les joues telles des sphères

La bouche pleine de colère

Révèle un visage austère

Dans la transparence de son être

On dirait qu’elle va disparaître

Dans ces multiples courbes féminines

Elle se révèle être intime

Et dans un effort ultime

Elle nous plonge dans l’abime.