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Nom du blog :
ephelide
Description du blog :
Poésie moderne, vers dégagés de toute règle préconçue. Textes littéraires courts.
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
24.10.2009
Dernière mise à jour :
16.10.2010

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merci pour ce beau complimenthttp ://ephelide.ce nterblog.net
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j'aime beaucoup ce style épuré à l'extrême... et qui pourtant dit tant de choses un peu comme la poésie japona
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Le Grand Chapiteau

Publié le 15/06/2010 à 09:14 par ephelide Tags : belle animal bonjour art musique enfants cheval chiens chevaux

 

Le Grand Chapiteau

Dans le salon, installés sur le divan ou en tailleur sur le tapis, nous ne manquions pas de regarder chaque mercredi soir notre émission télévisée: - La piste aux étoiles, pour nous les enfants c’était toujours de grands moments d’excitations.

Le chapiteau était plongé dans la pénombre, des ombres cherchaient leurs sièges, un léger brouhaha régnait, plusieurs halos de lumière balayaient l’espace puis peu à peu le bruit s’estompait et bientôt le silence se faisait…, alors les cuivres jouaient le morceau connu de tous, préambule aux festivités. L’entrée de la piste sur les coulisses était séparée par le rideau rouge qui soudain s’écartait et Roger Lanzac alias Monsieur Loyal, en habit de cérémonie, veste à queue-de-pie, en haut-de-forme et bottes, apparaissait et avançait, le micro à la main, dans un halo lumineux.

Il avait l’élégance naturelle, souriait, commençait par saluer les spectateurs et téléspectateurs et continuait en ces termes d’une voix distincte et solennelle :

- « … vous allez assister ce soir, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, à des numéros époustouflants exécutés par des artistes arrivés au sommet de leur art :

- Dans le respect que l’on doit à l’espèce animal, notre dompteur a dressé des fauves d’Afrique et d’Asie, vous verrez des lions, des lionnes, des tigres et des panthères… ,

- mieux qu’un numéro, un spectacle à lui tout seul, le ballet des chevaux en liberté, des acrobaties équestres de haute voltige et vous apprécierez la belle complicité qu'il y a entre un cavalier et son cheval par la perfection des figures exécutées… ,

- le funambule en équilibre sur une corde pour une traversée du vide en aveugle ! à plusieurs mètres du sol… ,

- beaucoup plus haut, à la rencontre des étoiles, sur cordes, anneaux et balançoires, nos téméraires trapézistes défient les cimes !... ,

- si je vous dis, c’est un animal de poids, spectaculaire par sa taille et sa force d’une très grande mémoire, il peut jouer d’un instrument de musique et qu’il vaut mieux ne pas l'emmener dans un magasin de porcelaine, alors vous me dîtes… (Mr Loyal tend son micro vers le public, la réponse est immédiate et fuse…) l’éléphant !... ,

- passons du plus grand au plus petit, un numéro de chiens savants… , la petite gardeuse d’oies… , les perruches bavardes…,

- de l’insolite avec ses tours de prestidigitations, notre magicien et ses colombes… ,

- Ils jouent et jettent en l’air la vaisselle à maman, cela nécessite vitesse, souplesse et adresse, je vous présente les jongleurs !...

- « … Non, non, non, vous ne pouvez pas entrer comme ça, sans y être invité… >>

Voici qu’apparaît l’Auguste suivi de près par le clown blanc Alex qui essaie de le retenir par les bretelles afin de le ramener vers les coulisses.

Monsieur Loyal est interrompu dans son élan et se mêle aux clowns qui se retrouvent sous les projecteurs.

- « … Que se passe-t-il ? feint d’ignorer Mr Loyal >>

sans se préoccuper des deux autres, Achille Zavatta alias Auguste (nez rouge, perruque sous son chapeau et ses chaussures immenses) s’adresse directement au public :

- « … bonjour les petits enfants, comment ça va ? >>

++++

Flip - Flop

Publié le 09/06/2010 à 09:05 par ephelide Tags : jardin

 

 

Flip – Flop

la tartine qui s’égoutte

dans le café…

Flip – Flop

la pluie sur le dos de l'escargot…

Flip – Flop

les pieds dans le bac à douche…


Flip – Flop,    Flip – Flop,   Flip – Flop,

de grosses gouttes rondes

s’écrasent sur les dalles…

les feuilles rafraîchies baignent

dans la chlorophylle...

la terre se gorge et gonfle...,

ce matin, le jardin a un teint de rose… Flop !


Juin

Publié le 08/06/2010 à 15:34 par ephelide
Juin

 

Juin

 

Le ciel secoue ses draps

l’air est chaud sans vent

le soleil joue aux fléchettes

 

La rue est estivale

les passants habillés d’été

ne sont pas pressés

 

Un cabas surchargé déborde,

des têtes d’artichauts violets

s’agitent au train d’une ménagère

 

Les cerisiers ont changé,

des petits fruits se forment parmi

les beaux feuillages verts

 

Les roses de juin exhalent,

balcons et terrasses sont fleuris

d’une bien jolie manière

 

Café serré

Publié le 02/06/2010 à 11:27 par ephelide

 

 

Café serré


Quand les idées se perdent

dans les méandres du cerveau

et deviennent stériles


Quand survient le cafard

qui tourne en rond et

che-mine la pensée


Quand la lassitude d’un jour

ressemble à une nuit blanche

à n’en plus finir…………………………………………….


Quand le doute s’installe

et ronronne à l’oreille

que le monde est laid


Quand l’esprit capricieux

n’en fait qu’à sa tête et

ne regarde que d’un côté


Alors là, …


Retour vers le futur

Publié le 31/05/2010 à 14:52 par ephelide
Retour vers le futur

 

 

Retour vers le futur



Paris, la ville de ma petite enfance, le quartier de la Butte Montmartre, un pâté de maisons, rue Nicolet, rue Bachelet, rue Labat, rue Lambert.


Ma mère nous donnait quelques pièces pour acheter notre goûter en haut de l’impasse de la rue Nicolet, l’odeur gourmande et ronde de la brioche guidait nos pas sur les pavés disjoints où nous nous  tordions les pieds. Les jours d’été, les grandes portes du fournil restaient ouvertes et nous apercevions les ouvriers pâtissiers enfarinés en marcel et calot blanc.

Dans le fond de notre cour d’immeubles il y avait un atelier de maroquinerie, j’aimais bien regarder les artisans couper le cuir, ourler et coller les plis des portefeuilles, ici l’odeur de la colle et du cuir envahissait l’espace étroit de leur poste de travail. Il y avait dans le quartier beaucoup d’ateliers artisanaux installés au rez-de-chaussée des cours d’immeubles. Sur le pas de la porte d’entrée commune à notre habitation, se tenait assise La vieille avec son châle gris, ses bas de laine gris qui plissaient aux chevilles dans des charentaises usagées, elle nous observait toujours d’un sale œil et nous faisait peur, elle sortait son siège sur le trottoir et râlait de nos allées et venues, nous passions vite fait devant elle, la tête baissée.

L’une de nos occupations de gamins était de repérer l’heure de passage du balayeur, nous attendions qu’il ouvre l’arrivée d’eau en haut de la rue afin de voir notre boite d’allumettes franchir les obstacles que nous disposions le long du caniveau. Nous avions pour habitude d’investir les trottoirs, vaste terrain de jeux, de glisser sur les rampes des escaliers et dévaler à se rompre le cou les pentes du Sacré Cœur.


Le samedi, nous faisions les courses en famille rue de Clignancourt et nous nous baladions sur les boulevards, nos parents nous pesaient tous les trois, chacun notre tour sur la balance devant la pharmacie, nous réclamions les tickets à collectionner. Ils nous achetaient des babioles chez les marchands de couleurs, pistolets à eau, flacons d’eau savonneuse, cordes à sauter… confiseries et cornets de marrons chauds l’hiver, en fait, plutôt sympas les parents…


Des moments ordinaires qui m’apparaissent précieux aujourd’hui, ils remontent comme des yeux sur un bouillon. Je ne cherche pas à les écumer, je les laisse venir et les regarde buller à feu doux à la surface de la marmite…


ZEN

Publié le 30/05/2010 à 10:08 par ephelide
ZEN

 

Sérénité d'un dimanche matin, parc paysager de Toulouse.

En deux mots 11/12

Publié le 28/05/2010 à 09:52 par ephelide

 

 

Selon moi… et vous ?



- Lâcher prise (dans le cas d’agression verbale)


  Être conscient d’une situation conflictuelle qui pourrait impliquer un danger physique. Prendre la décision frustrante de ‘’laisser tomber’’.


- Lâcheté


  Faire preuve d’un manque de courage.



Un individu qui refuse l’agression en laissant le champ libre à l’adversaire a le sentiment d’avoir agi par lâcheté et se sent humilié.

 


Devant plus fort que soi, sans aucune possibilité d’établir le dialogue, il n’y a pas grand chose à faire sinon battre en retraite et c’est faire preuve de lucidité et non de lâcheté, plus simplement, laisser agir l’instinct de survie sans plus de questions.

 


Doux matin...

Publié le 26/05/2010 à 10:17 par ephelide

 

 

Doux matin…


Les voilages au vent,

pieds nus sur le parquet,

un ressac de fraîcheur

courant sur les jambes…


Quiétude d’un jour ordinaire,

les volets entrouverts

la ville peu à peu s’étire,

léger remue-ménage.


Coups de hache sur un billot,

la boucherie ouvre ses portes…

le quartier dans les starting-blocks

commence à vrombir.


Sur le chemin de l’école

des cris stridents s’élèvent,

pétarades d’un deux roues,

un bus sonne du clairon.


Dans les jardins, seuls

les arbres semblent immuables,

sous le ciel couvert et lourd

les oiseaux eux-même piaillent ! 


Histoire d'en rire

Publié le 25/05/2010 à 09:11 par ephelide

 

 

Histoire d’en rire


crustacés -


Dans son assiette de bulots cuits

une grosse coquille vide…


voyant sa mine interrogative :


« - Il ne devait pas être assez cuit,

il s’est barré ! »


+++


... et vous trouvez ça drôle ?


+++

Bzzz Bzzz

Publié le 23/05/2010 à 17:28 par ephelide
Bzzz Bzzz

Des ruches sur les Champs-Elysées

 

 

Bzzz Bzzz


La p’tite abeille et ses copines

sur les toits de la Capitale

font miel de la moindre fleurette


elles ont déserté les champs

préfèrent butiner en ville

y’a mille fleurs moins de risques


les citadins ont la main verte

experts de la culture en pots et

trouvent de l’intérêt au BIO


les jardiniers du dimanche

font des merveilles sur les balcons

transforment une cour en oasis


c’est tant mieux pour nos besogneuses

qui passeront et puis repasseront par là

chargées de poudre d’or et de nectar


la Reine gère en banquière sa ruche

gelée royale bourrée de vitamines

lingots en barres pour ses larvons


rayons gorgés de miel doré

une sucrière millénaire

à deux infusions de se dissoudre