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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 30.01.2025
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La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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LA TERRE ..NOTRE MERE.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

J'ai été africain.

Publié le 30/08/2022 à 15:27 par horobindo Tags : pouvoir france dieu mort belle monde moi roman png texte image sur base vie infos chez homme enfants société histoire fille nature

J'ai été africain.

J'ai été sumérien.

J'ai été égyptien.

J'ai été juif.

Je suis Homère le poète inconnu, peut être aveugle peut être légendaire ,  mais en tout cas génial dit t'on ,  source d'un pan de l'histoire universelle.

D'Eschyle et de Platon à Ronsard et à Jean Anouilh; toute la littérature occidentale est la fille de l'Iliade et de l'Odyssée.

Chez D'Ormesson Homère et l'Iliade sont des piliers qui mènent  à l'humanité .

L’Iliade et l’Odyssée
« Apothéose d’Homère »
« Apothéose d’Homère »

 

L’Iliade et l’Odyssée sont à la base de notre culture occidentale. Les deux grands poèmes épiques d’Homère ont joué un rôle capital dans l’histoire de la littérature et des arts. Ils ont encore aujourd’hui une influence incontestable, et font toujours l’objet d’études et d’éditions.

Comment ces épopées sont-elles parvenues jusqu’à nous ? Sous quelle forme se présentaient-elles à l’origine ? Comment ont-elles pu traverser quelque 2 800 ans ? Quelle société décrivent-elles ? Les deux poèmes, de thèmes différents, sont-ils du même auteur ? Toutes ces questions et bien d’autres se posent depuis fort longtemps. De nombreuses hypothèses ont été avancées, infirmées, contredites ou validées.

On a abouti à quelques certitudes. Cependant, la « question homérique » ne sera peut-être jamais vraiment résolue, mais cela n’empêche pas de se pencher sur le texte lui-même et d’en goûter la beauté spécifique et l’humanité profonde, aux frontières mêmes du surnaturel et du merveilleux.

 

Apollon et muse Apollon et muse | 

 

Guerriers grecs jouant aux dés Guerriers grecs jouant aux dés | 

 


 
 
 

Le poème

 
 

 

Les deux épopées homériques

L’unité de l’Iliade et de l’Odyssée apparaît largement problématique : l’une et l’autre épopée sont certes divisées en vingt-quatre chants, mais cette division est vraisemblablement tardive, même si elle correspond réellement à un rythme intérieur du récit. Beaucoup plus nombreuses en revanche sont les raisons d’opposer ces deux textes : à l’univers de fureur guerrière dominée par le bruit des batailles, le fracas des armes et la bouillante figure d’Achille combattant sous la bannière d’Athéna semble s’opposer radicalement l’atmosphère maritime de l’épopée d’Ulysse construisant par la ruse les instruments de son retour à Ithaque avec l’aide d’Athéna et d’Hermès.
À travers l’opposition Achille-Ulysse se joue l’affrontement de deux modèles héroïques et de deux manières d’accéder à la gloire.

Ulysse, homme en errance évoluant au fil de ses rencontres avec des monstres ou autres créatures fantasmagoriques, n’est plus confronté à ses semblables, mais aux limites de l’humain, à ses propres frontières. Pour autant, l’un et l’autre texte participent à leur manière d’une humanité profonde : que l’on songe par exemple dans l’Iliade aux adieux déchirants d’Hector à Andromaque et à son fils.

Ulysse et son pilos Ulysse et son pilos | 

 

Ulysse chez les Phéaciens Ulysse chez les Phéaciens | 

 


 
La tradition orale

Il est communément admis aujourd’hui que les poèmes homériques ont leur origine dans la tradition orale. L’Odyssée elle-même témoigne de l’existence d’une poésie orale en Grèce antique : deux aèdes, Phémios à Ithaque et Démodocos chez les Phéaciens, chantent la geste des héros au cours de banquets. Des traces de cette poésie orale ont été mises en évidence dans le texte d’Homère. Les plus saisissantes sont la répétition de « formules » attachées à la description d’un événement ou d’un personnage ; ainsi, pour le lever du jour, dans l’Odyssée : « lorsque parut la fille du matin, l’aube aux doigts roses » ; dans l’Iliade, après le discours d’un héros : « il dit et stimule la fougue et l’ardeur de tous », lorsqu’un héros est touché par l’ennemi, il « tombe avec fracas », « ses armes sonnent », « l’ombre couvre ses yeux », etc. Dans les deux poèmes, le nom des héros et des dieux est très souvent suivi par une « épithète de nature » : les « Achéens chevelus » ou « aux bonnes jambières », les « Troyens dompteurs de cavales », « Achille aux pieds rapides » ou « aux pieds infatigables », « le divin Achille », « l’industrieux Ulysse », « Ulysse aux mille ruses », « Hector au casque étincelant », « Nestor, le vieux meneur de chars », « Diomède au puissant cri de guerre », « Zeus, l’assembleur de nuées », « Zeus porte-égide », « Héra, la déesse aux bras blancs », « Arès fléau des mortels », « Athéna aux yeux pers », « Poséidon, l’Ébranleur du sol ». Les travaux de Milman Parry (L’Épithète traditionnelle chez Homère, 1928), philologue américain d’expression française, tendent à démontrer que ces formules constituent une sorte de catalogue qui fournit des hémistiches tout faits, facilitant l’improvisation et la mémorisation – des sortes de moyens mnémotechniques. Parry et son collègue Albert Lord enregistrèrent en Yougoslavie un grand nombre de longs poèmes récités par des chanteurs populaires, souvent analphabètes, et observèrent, à plusieurs années d’intervalle, le même recours aux formules, et, autour, un texte variant quelque peu.

 
Démodocos, l’aède des Phéaciens, chante la gloire des héros Démodocos, l’aède des Phéaciens, chante la gloire des héros | 

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De la parole aux écrits

Les plus anciens manuscrits qui nous ont transmis le texte grec de l’Iliade et de l’Odyssée – texte à la base des traductions que nous lisons aujourd’hui – remontent au 9e siècle après J.-C. On a retrouvé aussi de nombreux papyrus, dont les plus anciens sont du 3e siècle avant J.-C., mais les textes en sont très fragmentaires. En l’état actuel, on sait peu de choses sur l’histoire de la transmission entre ces papyrus et les manuscrits médiévaux.

L’écriture des chants épiques oraux a été mise en rapport avec le développement de l’écriture alphabétique grecque. Avant le Moyen Âge, c’est à Alexandrie aux 3e et 2e siècles avant J.-C. que se situe la première étape importante dans l’histoire de la transmission du texte. La « vulgate alexandrine » a probablement pour source l’édition établie à Athènes, selon la tradition antique, sous les Pisistratides, au vie siècle avant J.-C.

Muse lisant un volumen

 

L’une des plus anciennes éditions de l’Odyssée L’une des plus anciennes éditions de l’Odyssée | 

© Institut de papyrologie


 

Les modalités de cette « fixation » à Athènes et les hypothèses sur les étapes qui l’ont précédée restent des plus controversées. Selon le dialogue pseudo-platonicien Hipparque (4e siècle avant J.-C.), le fils de Pisistrate, Hipparque, en aurait ordonné la récitation aux rhapsodes chaque année à la fête des Panathénées. Ceux-ci devaient les réciter « les uns après les autres, sans interruption ». Cicéron lui-même rappelle cette tradition et insiste sur le rôle de Pisistrate comme premier rassembleur des textes homériques.

Une autre hypothèse est avancée : les Homérides de Chios, une communauté de rhapsodes qui chantaient Homère et prétendaient descendre du poète, auraient conservé un texte de référence dont ils auraient remis une copie aux Athéniens.
Homère est l’éducateur des Grecs. Les petits Grecs apprennent à lire dans ses poèmes ; l’Iliade et l’Odyssée faisant partie de la culture de base, on se préoccupe de s’assurer de l’authenticité du texte. Les premiers à travailler sur le texte lui-même sont les Alexandrins. Au début du 3e siècle avant J.-C., Zénodote d’Éphèse, poète épique et grammairien, premier bibliothécaire d’Alexandrie et précepteur des enfants de Ptolémée Ier, est l’auteur de la première édition critique des poèmes homériques. Cette édition nous est connue par les commentaires d’Aristarque de Samothrace (début du 2e siècle avant J.-C.).

La bibliothèque d’Alexandrie avait recueilli de nombreuses copies du texte homérique provenant de régions variées, dont Athènes. On suppose que Zénodote a choisi une version de référence qu’il aurait corrigée par des emprunts à d’autres manuscrits. Les philologues modernes pensent que le texte de référence est l’édition établie sous Pisistrate. On a longtemps pensé que la division en vingt-quatre chants datait de cette époque, mais il semblerait qu’elle soit plus ancienne. C’est ce que tendent à montrer l’étude des transitions d’un chant à l’autre, qui présentent une grande cohérence, ainsi que le témoignage de deux des plus anciens papyrus d’Homère. L’un de ces papyrus, conservé à la Sorbonne, paraît confirmer, par un signe dans la marge, l’antériorité de cette division.

 
L’Odyssée