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Date de création : 13.06.2012
Dernière mise à jour :
19.05.2013
284 articles
Opération Riyali Un an et sept mois après : le silence !
Un an et sept mois après le lancement de l’Opération Riyali, aucun projet n’a été financé. En septembre dernier, les principales ONG et la première Dame avaient déclaré que les 98 millions collectés à Ngazidja et à Mohéli n’avaient pas été utilisés et que les premiers financements allaient intervenir vers le mois de novembre 2012. Depuis c’est le silence total.
C’est le 19 novembre 2011 que l’opération Riyali a été lancée, disait-on, pour soutenir la lutte contre la maltraitance des enfants et accompagner les populations vulnérables, notamment les femmes et les handicapés. Mais un an et sept mois après, aucun projet n’a encore été financé. Dans la rue chacun y va de son commentaire. On indexe ici et là la première Dame de l’Union, le Réseau Amani, l’Ascobef, l’association des médias audiovisuels, l’Unicef et le mouvement Ngo’shawo, qui avaient conduit ce projet d’envergure, d’entretenir le flou sur l’usage des 98,564 millions de francs collectés à Ngazidja et à Mohéli. Les 53 millions annoncés à Anjouan n’ont jamais été versés au comité de pilotage qui a initié ce programme.
« Y’arait-il un désaccord entre les parties prenantes ? Où est passé l’argent ? Il nous faut des explications. C’est toute la population qui a contribué dans cet élan de solidarité. On s’attendait à une gestion saine et transparente de ces fonds. Nous sommes déçus », a regretté Loukman Mouktar, un jeune étudiant de l’université rencontré par La Gazette des Comores vers l’IUT.
A en croire un notable de Mkazi, « Même les cellules d’écoute des enfants victimes d’abus et de maltraitance, annoncées comme étant les principales bénéficiaires, n’ont toujours pas perçu leur part », ajoutera-t-il, amer.
En septembre 2011, les membres du comité de pilotage ayant conduit cette opération, avaient essayé de rassurer l’opinion en déclarant qu’aucun mouvement de sortie n’a été effectué sur ce compte. Devant la presse, ils avaient même assuré que les premiers projets allaient être financés à partir de novembre 2012. Depuis, silence radio !
« Les structures censées valider les projets et suivre leur exécution ne sont toujours pas en place », a indiqué un leader de l’une des associations ayant participé à ce projet. Un discours déjà tenu il y a 8 mois.
Depuis la fin de l’opération, les principaux leaders se seraient penchés sur la création d’une « organisation », d’un « bureau » et d’un « conseil d’administration ». Jusqu’ici, il semblerait que « l’approche acceptable » souhaitée, en vue de retenir les projets en accord avec toutes les structures impliquées dans cette opération, n’a pas encore été ficelée.
Al-hamdi Abdillah
Quand le président Ikililou '' succombe'' aux injonctions du Groupe Ngs Petrolium
Photo: Mahamoud Ahmed Abdallah
Les autorités comoriennes ont déjoué une tentative de coup d’Etat qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril. Une quinzaine de personnes, parmi lesquelles d’anciens militaires de l’armée comorienne ainsi que des mercenaires congolais et tchadiens, ont été arrêtées dans un village situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Moroni. Ces personnes, soupçonnées de vouloir prendre le pouvoir, seraient gardées dans le camp des forces comoriennes de défense de Kandaani.
On pensait que le temps des coups d’Etat aux Comores était révolu mais l'archipel semble renouer avec ses vieux démons. En effet, ce complot - déjoué - intervient alors que le pays a retrouvé sa stabilité depuis le putsch de 1999, conduit par le colonel Azali Assoumani. Le pays a aussi renoué avec la démocratie à travers une élection présidentielle tournante entre ses îles.
Le ministre comorien de l’Intérieur, Hamada Abdallah, a confirmé cette tentative de renversement du pouvoir sans donner plus de précisions, en assurant, toutefois, que « le pays est en sécurité». Selon plusieurs sources, les forces armées comoriennes « auraient procédé aux arrestations dans une villa qui se trouve en bord de mer » et où venait d’atterrir « un hélicoptère piloté par un blanc avec à bord des assaillants ». Ces assaillants – environ une quinzaine – seraient des mercenaires africains, parmi lesquels des Congolais et des Tchadiens.
Outre ces mercenaires, d'anciens hommes de rang de l'armée comorienne de développement (AND) auraient également été arrêtés et seraient gardés dans le camp des forces comoriennes de défense de Kandaani. Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président comorien Ahmed Abdallah Abderemane, ainsi que son beau-frère, Taïb Marouf – un homme d’affaires, gérant d’une société de sécurité – et un ancien bras droit du défunt président, Mohamed Taki, ont éaglement été arrêtés.
Pour l'heure, aucune information ne filtre, ni des rangs du gouvernement ni des autorités militaires. Dans la capitale, la situation demeure floue et les interpellations se poursuivent.
« Des aventuriers nostalgiques »
Joint par RFI, Fahmi Saïd Ibrahim, ancien ministre comorien des Affaires étrangères, a fermement condamné ces faits. « Ce sont des aventuriers nostalgiques qui ont tenté de déstabiliser le président Ikililou Dhoinine qui, je le rappelle, a été élu le plus légalement du monde», a déclaré l’ancien ministre.
Selon lui, les Comores ne sont pas en train de renouer avec les vieux démons, à savoir la trentaine de coups d’Etat qui ont marqué le pays : « Il n’y a aucune raison de penser que nous allons renouer avec le passé malheureux. Je réitère la condamnation ferme à l’égard des gens qui jouent avec la crédibilité de notre pays. On ne peut pas l’accepter », a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Et Fahmi Saïd Ibrahim, faisant allusion à l’arrestation de Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président Ahmed Abdallah Abderemane, a ajouté : « Il faut dire que parmi les personnes arrêtées, il y en a une qui a connu des faits similaires, il y a une vingtaine d’années. Donc, voyez-vous, ce n’est pas sérieux», a-t-il conclu.
Source : RFI
Mohamed Bacar attendu à Anjouan le 26 avril prochain
Des sources concordantes annoncent le retour de l’ancien chef séparatiste Mohamed Bacar, dans l’île d’Anjouan dans les prochains jours. Ses partisans organiseraient régulièrement des réunions pour préparer un retour triomphal pour l’ex-colonel rebelle.
Mohamed Bacar (photo France24)
Après une réunion tenue à Mutsamudu ce mardi à 10h, La Gazette des Comores est informée ce jeudi que le Colonel Mohamed Bacar sera de retour dans l’île la semaine prochaine. Ancien homme fort de l’Ile de Ndzouani, il sera accueilli en grande pompe par les siens le 26 avril. Cette rumeur court à grande vitesse dans l’Ile depuis deux semaines. Mais aucun média n’a diffusé la nouvelle.
Plusieurs Anjouanais se montrent favorables à ce retour. « La réunion qui est tenue aujourd’hui a été restreinte. Mais comme la nouvelle est rendue publique, on n’a pas le choix. On a parlé de deux choses : c’est une rencontre d’amitié, et de préparation », chuchote un partisan de Mohamed Bacar sans donner beaucoup de détails. Et un autre de lancer que «Mohamed Bacar est un Anjouanais comme les autres…»
Et d’après nos sources, il transitera par Mayotte, le 25 avril avant d’atterrir à Ouani, le lendemain jour. Des sources qui témoignent partout, qu’il passe à Mayotte pour juste se faire accompagner par son proche collaborateur, M’madi Madi.
Cette information anime les places publiques à Anjouan. Avant trois mois, cette même nouvelle faisait la Une des journaux locaux de l’Ile. Et puis rien. Une nouvelle qui arrive deux mois après l’arrivée dans l’île de son ancien ministre de l’Intérieur, Djaffar Salim, alias Sarkozy. L’on se demande maintenant avec quel statut, il va retourner dans l’île, lui qui a été poursuivi par la justice comorienne après sa fuite vers Mayotte avant de s’exiler au Bénin depuis 2008.
Nabil Jaffar
Le vice président en charge des finances s’en prend au ‘’ laboratoire’’ du chef de l’Etat
A l’heure qu’il est un bras de fer oppose la vice-présidence en charge des finances et le directeur de cabinet du chef de l’Etat, en même temps, chef du ‘’ laboratoire’’ de l’action politique’’ du Dr Ikililou Dhoinine. Les services de l’immobilier de l’Etat sous les ordres du vice-président Mamadou viennent de procéder à un inventaire des logements administratifs attribués aux hauts fonctionnaires de l’Etat ainsi que les logements privés loués à de hautes autorités de l’Etat. Le vice-président qui voulait atteindre le cabinet du chef de l’Etat, a mis la main sur la non existence d’un logement administratif que le directeur du cabinet, aurait déclaré en sa possession. Or, selon des informations dignes de l’entourage du vice-président Mamadou l’argent versé par l’Etat pour ce logement qui n’a pas de trace serait utilisé pour construire un palais de Mr Le Directeur de cabinet situé au quartier Malouzini.
A la vice-présidence en charge de finances on fait croire qu’on étouffe le dossier mais en réalité, mais en vérité, tous les éléments sont rendus public, une façon pour Mamadou de répondre aux donneurs de leçons qu’il n’est pas le seul à détourner l’argent de l’Etat. Cette affaire fait verser de l’encre et attendons la suite. Vive la lutte anti-corruption.
Source : Blog Mlimadji
Convention pour le Renouveau des Comores
Conférence de presse du 2 avril 2013
Depuis un long moment, à travers ses diverses interventions publiques, la CRC a maintes fois attiré l’attention des autorités et de l’opinion sur la vertigineuse multiplication des cas de détournement des deniers publics, de corruption et d’impunité. La CRC a constamment dénoncé ces pratiques devenues monnaie courantes sous le régime actuel comme sous celui qui l’a précédé.
Et d’ailleurs, ces derniers jours, des évènements révélateurs viennent conforter les positions prises par notre parti. En effet, la dernière livraison d’Al-Watwan-Magazine et les déclarations du vice-président de la Commission Nationale de lutte contre la corruption et du représentant du FMI aux Comores sur la gestion opaque des fonds de la citoyenneté économique, révoltent l’opinion publique.
Et pourtant, la lutte contre les détournements des deniers publics et la corruption semblent constituer la priorité du président de l’Union.
Quand Al-Watwan -Magazine’ ’démonte les mécanismes véreux d’attribution des marchés publics.
Quand la Commission anti-corruption déplore l’inaction de la justice et le laxisme des autorités, en l’occurrence les Ministères des Finances, de la Justice et de l’Intérieur ;
Quand le FMI dénonce le manque de transparence dans la gestion des finances publiques, notamment les fonds de la citoyenneté ;
Quand la Cour des Comptes met en doute « les comptes des comptables principaux et ceux de l’ordonnateur principal du budget » ;
Quand le Président de l’Union laisse le Gouverneur de Ngazidja installer des ‘’délégations spéciales’’ illégales et illégitimes en lieu et place des élections communales annoncées et prévues au cours du premier semestre 2013 ;
Les Comoriennes et les Comoriens étaient en droit d’attendre spontanément la réaction du Chef de l’Etat. En vain !
Dès lors, la CRC exprime sa profonde inquiétude quant à la dégénérescence de l’Etat, accentuée d’ailleurs par la spectaculaire déclaration du Vice-président Fouad Mohadji.
Profondément préoccupée, la CRC réitère son appel au Président de la République de prendre enfin ses responsabilités :
- En engageant des enquêtes sur l’attribution de certains marchés publics ayant défrayé la chronique ;
- En s’assurant de l’instruction et du jugement des affaires de détournement des deniers publics et de corruption de ces dernières années, notamment le projet habitat, la destruction du Galawa, la taxe unique sur les hydrocarbures et le contrat NGS, les surfacturations à Comores Télécom, etc. ;
- En rendant public la gestion des fonds de la citoyenneté depuis septembre 2008, sachant que l’Etat devait percevoir 97 milliards de Fc alors qu’il n’a encaissé que 40 milliards. Et la différence ?
- En mettant en œuvre les recommandations de la Cour des Comptes par l’ouverture d’enquêtes sur l’exécution du budget général (Etat et entités insulaires) et des budgets des sociétés et établissements publics ;
- En faisant respecter les lois sur l’organisation territoriale et les communes par la tenue des élections communales d’ici au plus tard la fin de l’année pour mettre fin à l’anarchie orchestrée par le Gouverneur de Nagazidja,
- En prenant toutes les dispositions utiles pour la tenue des élections des Conseillers et des députés dans les délais.
La CRC appelle enfin à l’éveil de la conscience citoyenne pour la mise en place d’un véritable Etat de droit et de la bonne gouvernance.
Fait à Moroni, le 30/03/2013.
Le Secrétariat National
Constitution bafouée : Ikililou plonge les comoriens dans une incompréhension totale !
On le soupçonnait ‘’ têtu’’,‘’ arrogant’’, ‘’suffisant’’, ‘’impatient’’, mais le comportement du président de la République, garant de la Constitution et qui, aujourd’hui, bafoue la loi au mépris du peuple comorien, nous conduit à donner raison au vice-président Fouad Mohadji, qui a déclaré haut et fort que la Constitution est violée par celui qui devrait la respecter et l’appliquer. Toutes nos soupçons à son égard sont fausses et pleurons ensemble notre sort.
L’accueil en fanfare par le président de la République du Bureau national de son parti, l’Union des Comores (UDC) sur le perron de Beit-Salam alors que l’article 15 de la Constitution lui interdit d’adhérer à un parti politique, prouve encore une fois qu’il ne respecte pas son rôle d’arbitre entant que président de tous les comoriens. Il a manqué à ses devoirs au regard d’une éthique républicaine dont il doit s’imposer, en laissant un directeur général d’une société d’Etat accusé de malversations financières occuper les fonctions de chargé des finances de son parti. La présence dans ce bureau national du Secrétaire général du gouvernement Mr Said Mohamed Ali Said comme chargé des relations avec le gouvernement et avec les institutions des îles, indique que le président agit en contradiction avec la morale républicaine dont il est censé être le garant. Le président est prié de veiller au respect de la constitution. Il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat sans impartialité. Mais Ikililou s’en fout et s’en moque de tout. Les citoyens s’estiment lésés par ces manquements commis par le chef de l’Etat dont personne dans son entourage n’ose l’interpeller y compris son vrai conseiller juridique ; oui, le vrai parce que celui qui est nommé officiellement pour occuper cette fonction, ne perçoit que le salaire, mais le vrai est son ami d’enfance à ses côtés tous les jours entant que premier collaborateur.
Dans le tourbillon où notre pays est plongé par Ikililou car il est le seul responsable de notre destin, un vent de révolte citoyenne gagne les esprits et il ne faut pas négliger cette force qui se construit petit à petit pour s’attaquer au mal. Certes, les comoriens ont mis du temps pour se réveiller mais ce qui se passe à travers le monde contre l’injustice et les abus répétitifs des gouvernants, a réveillé les esprits des comoriens et on s’achemine vers la création d’un Etat de droit dirigé par des hommes de bonne foi loin des esprits tordus qui s’accaparent de nos biens communs tous les jours sans aucune voix ne se lève pour dire, ça suffit.
Il est de notre devoir aujourd’hui d’inventer une société nouvelle, loin des turpitudes de cette poignée de névrosés qui nous gouvernent. Que faire aujourd’hui, nous qu’avons élu un président de la République dont son seul et unique carnet de bord est cette Constitution qu’il trahit alors que ça émane de la volonté du peuple qui s’exprime par référendum ? Pratiquer la désobéissance civile ? Une grève perlée ?
La grande machine mise en place par le chef de l’Etat et son entourage pour dépouiller le citoyen de tous ses droits est déclenché et nous ne disposons aucune alternative que de lui arracher notre confiance par tous les moyens si nous voulons vraiment sauver notre dignité. De ce dysfonctionnement, aucune leçon de sagesse n’a été tirée lorsqu’on sait que d’autres chefs d’Etat ont essayé à leur tour torpiller la Constitution et ont payé cher devant l’histoire. Que faire réellement ? Puisque on sait tous qu’à l’allure où va le président de la République c’est de se servir de l’autorité que cette Constitution à nous lui a conférée pour imposer son égo, pourquoi ne pas s’y opposer et lui prouver que le peuple est souverain et il est capable de lui dépouiller tout et le faire devenir un citoyen ordinaire pour pouvoir répondre à cette trahison ?
Soyons tous vigilants pour dénoncer et refuser la loi du silence qui nous est imposée parce que celui ou ceux qui nous détruisent par tous les moyens, vont recourir à des moyens forts et musclés pour nous mater. On en appelle donc à toutes les révoltes républicaines. Notre destin ne peut pas se résumer à une poignée de quelques individus avec au premier rang le Dr Ikililou névrosés par le pouvoir. C’est un devoir républicain que de le refuser.
H. A. Rahim
Ce 25 mars 2013, cela fera cinq ans jour pour jour depuis que l’AND et les troupes de l'Union africaine ont débarqué á Anjouan pour chasser le colonel Mohamed Bacar, Président autoproclamé de l’île et restaurer l’autorité du Gouvernement l’Union au niveau de l’île.
La commémoration de cet anniversaire a été célébrée à Mutsamudu avec quelques jours d’avance, ce jeudi 21 mars 2013, en présence du Chef de l’Etat qui s’est rendu à Anjouan à la tête d’une importante délégation composée de plusieurs ministres, du Gouverneur de Ngazidja, de membres du Cabinet, d’Officiers de l’Armée Nationale de Développement. Au cours de son allocution, le Chef de l’Etat a rendu hommage à son prédécesseur, l’ancien Président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI, qui « prit la décision d’engager nos forces armées dans l’opération « Démocraties aux Comores ».
A titre de rappel, le débarquement militaire a débuté le 25 mars tôt le matin. Les premiers tirs à l'arme lourde ont été entendus vers 4 h00 du matin et très vite les villes principales d’Anjouan Ouani, Mutsamudu et Domoni tombèrent aux mains de l’AND ce 25 mars 2008. Ce débarquement militaire baptisé « Démocratie aux Comores » fait suite au feu vert donné la veille par le président de l’Union des Comores. Dans un discours radio télévisé, il expliqua les motivations de ce débarquement
C'est l'épilogue d'une longue crise, qui a démarré avec la réélection de Mohamed Bacar à la présidence de l'île d'Anjouan le 10 juin 2007. L'élection a été rejetée par le gouvernement de l’Union, selon qui ce scrutin s'est tenu dans l'illégalité totale. Il faut dire que, les relations entre l’exécutif de l’île Autonome d’Anjouan et le Gouvernement de l’Union se sont dégradées à la suite de l’échec des négociations des transferts de compétences à la fin de l’année 2006, de la destitution du Président de la Cour Constitutionnelle le 9 mars 2007 par ses pairs pour faute grave, de la fin des mandats des présidents des îles autonomes constatées par la Cour constitutionnelle en avril et mai 2007, de la saisie des armes destinées au commandement régional de l’ Armée Nationale pour le Développement (AND) par la Force de la Gendarmerie d’ Anjouan (FGA), du conflit armé qui a opposé le 2 mai 2007 l’ AND et la FGA à Mutsamudu à la suite de la nomination par le Président de l’Union d’un Président intérimaire et du refoulement à Ouani de l’ avion transportant le Président de la République le 5 juin 2007.
A la suite des affrontements entre l’AND et la FGA, l’Union Africaine a décidé l’envoi d’une mission d’assistance électorale et sécuritaire aux Comores (MAES). Le Conseil de Paix et de sécurité (CPS) de l’UA a décidé le 9 mai 2007à Durban (Afrique du Sud) l’envoi de cette mission qui devra assister les forces comoriennes de sécurité en vue de créer un environnement sécurité et stable permettant d’élections libres, justes et transparentes pour les présidents des îles. La mission devra aussi faciliter la restauration effective de l’autorité du Gouvernement central de l’Union au niveau d’Anjouan. La MAES a commencé à se déployer au mois de mai et le 18 mai 2007, le volet formation des militaires comorien a été lancé officiellement à Moroni, par les instructeurs sud-africains, en présence du Président de la République.
Le 11 mai 2007, un accord fixant les dispositions transitoires relatives à la fin du mandat du Président de l’île autonome d’Anjouan et valable jusqu’á la prise de fonction du nouveau Président élu, a été conclu entre l’UA, la ligue arabe, le Gouvernement de l’Union et l’autorité d’Anjouan. Cet accord de 10 articles, dispose que le Colonel Bacar accepte la décision de la Cour constitutionnelle du 26 avril 2007 constatant la fin de son mandat de Président de l’Ile autonome d’Anjouan. Il stipule également que le Président chargé de la transition sera désigné le 10 mai 2007 en conseil des Ministres de l’île autonome d’Anjouan parmi les ministres de ce Gouvernement. Par conséquent, un Président intérimaire a été choisi conformément aux stipulations de cet accord et a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle le 11 mai 2007. Dans les îles de Ngazidja et de Mwali, conformément aux constitutions de ces deux îles, la Cour constitutionnelle a procédé à la nomination des Présidents des assemblées des îles pour assurer l’intérim des exécutifs.
A la suite du refoulement à Ouani de l’avion transportant le Président de la République, dans une requête en date du 6 juin 2007 destinée à la Cour Constitutionnelle, cinq (5) des six (6) candidats à la présidence de l’Ile autonome d’Anjouan ont demandé le report du scrutin, l’annulation de la candidature de Mohamed Bacar et la dissolution de la commission insulaire des élections.
Après une série de consultation entre le Gouvernement, d’ une part, et la communauté internationale, la Cour Constitutionnelle et l’ensemble des candidats, d’autre part, le Président de la République a publié un décret le 7 juin 2007 reportant d’une semaine le 1er tour de l’élection présidentielle de l’île autonome d’ Anjouan. Cette décision a été rejetée par le Président intérimaire d’Anjouan qui a maintenu la date du 10 juin 2007 pour l’élection du 1er tour de l’élection présidentielle dans cette île. Cette élection présidentielle non reconnue a été remporté par le Colonel Mohamed Bacar. Très vite, le gouvernement fédéral comorien envisage la possibilité d'une option militaire pour rétablir l’autorité de l’Etat. Les médiations engagées par la communauté internationale échouent et le 20 février dernier, l'Union africaine décide donc qu'elle apportera son soutien militaire et logistique à la future opération. Les premiers militaires africains ont commencé à se baser au mois de février 2008 sur l'île de Mohéli dans l'attente de l'attaque sur Anjouan. Et l’attaque fut lancée le 25 mars 2008.
Le débarquement qui s’est déroulé par miracle sans effusion de sang, provoqua la chute du Mohamed Bacar, sa fuite avec ses proches vers Mayotte. La France refusa d’expulser Mohamed Bacar et ses amis vers Moroni en dépit de l’existence de l’accord signé au mois de novembre á Dzaoudzi entre la France, l'Union africaine et l'Union des Comores su mois de novembre 2007 à résoudre la crise politique aux Comores. Cet accord avait arrêté les modalités de reconduite à la frontière des ressortissants comoriens ne disposant pas de papier français á Mayotte. Finalement Mohamed Bacar a trouvé asile au Benin après un long séjour dans l’île de la Réunion. Certains compagnons d’infortune de Mohamed Bacar continuent de séjourner en toute quiétude à Mayotte et dans l’île de la Réunion. D’autres ont préféré rejoindre leur ile de naissance, à l’instar de Djaanfar Salim, alias Sarkozy qui est palace sous contrôle judiciaire à Mutsamudu. Le Gouverneur de l’ile autonome d’Anjouan plaide pour pardon et pour une réflexion sur une réintégration efficace et durable des séparatistes.
Source: Comoresdroit
Voici, en substance, ce qui ressort de mille et une déclarations du journaliste Hakim Ali Said, candidat malheureux à la députation française de 2012 et fils « d’un serre-la main » sur sa pseudo-candidature aux présidentielles de 2016 depuis le 11 février 2013.
La principale motivation de sa pseudo-candidature est de permettre « le rayonnement de Mayotte dans le monde et dans la région de l’Océan indien ». Et s’il devient président, il proposera un moratoire sur la revendication comorienne sur Mayotte afin de laisser la population de Mayotte tranquille. Face à « l’échec des comoriens », il se sent investi d’une obligation d’aller aider, car « de l’autre coté » « tout s’est écroulé », « tout est tombé ». Et cette situation économique catastrophique constitue « un boulet pour Mayotte ». Il a le devoir « d’aider les comoriens à rester chez eux ». Il ne pense pas que « c’est le seul immigré qui vole » la télé ou l’ordinateur dans les maisons mahoraises, mais il faut que Mayotte retrouve sa paix. Selon lui, les Comores sont « un frein » pour Mayotte et s’il n’aide pas les comoriens à rester chez eux, ils vont amener cette misère à Mayotte. Sa solution pour les clandestins, « il faut continuer à expulser ».
Il ne pense pas que les dirigeants comoriens vont accepter sa candidature vu leur soif de pouvoir. Pourtant, c’est « leur constitution » qui a institué la tournante.
Pour les velléités comoriennes sur Mayotte, le débat est clos avec l’acquisition de Mayotte du statut de département français d’outre-mer depuis mars 2009. D’ailleurs, selon lui, « la question n’est pas l’avenir statutaire de Mayotte, mais la présidence des Comores ». De toute façon, « Mayotte est plus française et plus européenne qu’elle ne l’était il y a trente huit ans ».
Pour ceux nombreux, y compris dans les rangs des politiques et des journalistes, qui se déclarent favorables à sa candidature, mais qui s’interrogent sur l’impossibilité pratique d’organiser des primaires à Mayotte, il répond que les mahorais ne font pas parti du corps électoral comorien et qu’ils n’ont rien à voir avec les élections comoriennes.
Personne n’a autant, en si peu de temps, insulté les comoriens et leur dirigeants.
Que Mayotte prétende à la tournante, au même titre que les îles sœurs, rien de plus légitime. Qu’un comorien originaire de Mayotte veuille briguer la magistrature suprême, c’est très souhaitable. Mais qu’un mahorais insulte la République, malmène nos dirigeants, méprise ceux qui ont lutté pour l’indépendance du pays et se moque d’une manière éhontée de la population comorienne, c’est inadmissible. C’est même très condamnable.
C’est très dommage que tous nos dirigeants politiques, y compris les autorités gouvernementales, aient cru bon de dire que cette pseudo-candidature est une bonne chose sans répondre d’abord aux insultes, au dedain et aux multiples ambiguïtés qui entourent les propos de ce journaliste mahorais. C’est encore plus dommage pour nos journalistes qui se sont précipités pour faire des beaux éditoriaux et autres opinions sur le sujet sans chercher à informer les comoriens d’abord sur ce qui ressort des propos de M. Hakim Ali Said.
Ce n’est pas parce qu’il s’agit de Mayotte qu’on doit perdre tout discernement, tout sens de critique et tout recule possible devant nous permettre d’apprécier les choses à leur juste valeur. Ce n’est pas parce qu’il s’agit de Mayotte qu’on doit demeurer autiste à ces insultes gratuites.
La réalité, et ce sont les propos M. Hakim Ali said, il n’est pas question de qui veut que Mayotte revienne et de qui n’en veut pas. Il s’agit de la question de savoir si Mayotte, en tant qu’entité, peut prétendre, au même titre que les autres entités constituant l’Union des Comores, à la présidence tournante ? La réponse est non. Et il n’y a aucune d’ambiguïté. Ni dans la réalité. Ni dans les textes juridiques. C’est la constitution elle-même,(M. Hakim Ali Said, lui, parle de « leur constitution », qui le dit en des termes limpides dans ses dispositions de l’article 44 : « Les institutions de Maoré (Mayotte) seront mises en place dans un délai n’excédant pas six mois à compter du jour où prendra fin la situation qui empêche cette île de rejoindre effectivement l’Union des Comores. La présente Constitution sera révisée afin de tirer les conséquences institutionnelles du retour de Maoré (Mayotte) au sein de l’Union ». Tous les comoriens attendent ce moment depuis 38 ans et espèrent qu’un jour Mayotte réintégrera son juron naturel.
En attendant ce moment historique, tout comoriens, y compris s’il est originaire de Mayotte, peut prétendre à la présidence comorienne. C’est un poste de responsabilité qui se mérite et ceux qui y prétendent doivent faire leur preuve pour avoir la confiance de la population comorienne. Ce n’est pas parce qu’on est mahorais et que les comoriens souhaitent unanimement le retour de Mayotte, qu’on viendra brader la République, piétiner la constitution et ses principes fondamentaux, désacraliser la fonction présidentielle et cracher sur nos fondements républicains.
Il y a beaucoup à faire avant que Mayotte, en tant qu’entité, prétende à la présidence tournante. Commençons par les plus simples : nommons des ministres d’origine mahoraise comme ce fut le cas sous les régimes des présidents Ahmed Abdallah et Said Mohamed Djohar, réservons des postes décisionnels dans l’administration et dans les sociétés d’Etat à des mahorais, désignons des représentants mahorais(en attendant le jour où on peut les élir) pour siéger au sein de l’Assemblée de l’union etc.
En attendant, répondons aux insultes et aux moqueries de certains mahorais.
Pour ce qui est de ma part, sans connaitre votre véritable intention, je vous dis, M. Hakim Ali Said, que vous feriez un mauvais dirigeant et jamais je ne voterais pour vous. Je vous demande de cesser vos mépris et de garder pour vous votre « humanisme » et autres « amabilités ». Commencez d’abord par défendre le respect des droits humains à Mayotte et militez pour que vos congénères, musulmans de surcroit, n’empêchent d’enterrer des morts de Kwassa.
ABDOU ELWAHAB MSA BACAR