L'HYPERACOUSIE ET LES ACOUPHÈNES
Expériences sur l'hyperacousie et les acouphènes
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Date de création : 13.06.2012
Dernière mise à jour :
10.03.2021
1957 articles
Essai
Ségur de la santé : des mesures jugées « très décevantes » Le gouvernement a dévoilé mardi 21 juillet une série de mesures pour "accélérer la transformation du système" de soins. Ces annonces sont loin de faire l’unanimité parmi les soignants.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP
Rédigé le21/07/2020
Les soignants attendaient beaucoup plus de créations de lits.
« Nous attendions des mesures fortes et inédites et on a des mesurettes. Ces annonces sont très en deçà de ce que nous attendions » regrette le Dr Christophe Prudhomme, médecin urgentiste du Samu 93 et délégué CGT santé.
En clôture du « Ségur de la santé » lancé à la suite de la crise sanitaire, le gouvernement a dévoilé mardi 21 juillet une série de mesures pour "accélérer la transformation du système" de soins. Parmi les principales mesures : la création de 4.000 lits "à la demande" pour "s'adapter à la suractivité saisonnière ou épidémique".
"4 700 lits supprimés"
« Le gouvernement a annoncé la création de 4 000 lits, mais 4 700 lits ont été supprimés sous la présidence d’Emmanuel Macron ! Et rien ne précise si ces créations de lits sont temporaires ou permanentes » s’insurge Dr Christophe Prudhomme, le président de l’association des médecins urgentistes de France. « C’est un vrai problème ! J’étais de garde le week-end du 14 juillet. Il n’y avait pas assez de médecins dans les Ehpad : on a été obligé d’hospitaliser de nombreux résidents. Aux urgences, on manque de lits, les patients sont de nouveau dans les couloirs. En psychiatrie, le manque de lits est aussi catastrophique : de nombreux patients ont décompensé pendant la crise sanitaire. »
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé une réduction de la part de la tarification à l'activité (T2A) dans le financement des hôpitaux.
"On sort d'une logique purement comptable"
« On semble sortir d'une logique purement comptable, aussi bien dans la gestion des lits que dans la gestion des établissements, la gestion des hommes et des femmes qui font l'hôpital, pour aller vers une approche beaucoup plus pragmatique", s'est réjoui Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France (hôpitaux publics). Les propositions sont "de nature à faire bouger les lignes d'un système de santé qui aujourd'hui est traversé par de nombreux dysfonctionnements", a-t-il estimé.
Une position qui n’est pas partagée par le médecin CGT.
"Aucun chiffre avancé pour la création d'emplois"
« Cela fait deux ans qu’on parle de la baisse de la T2A, mais on n’en voit pas le bout » estime quant à lui le Dr Christophe Prudhomme. « A l’occasion de la crise sanitaire, on a bien constaté qu’elle était toujours appliquée. On reste bel et bien dans une logique comptable » regrette le médecin CGT.
Concernant, la création d’emploi, Dr Christophe Prudhomme est également très déçu. Quinze mille embauches ont été promises à l'hôpital lors du Ségur de la santé 1 (à l’occasion duquel le gouvernement s’est engagé à revaloriser le salaires), mais « aucun chiffre de création d’emploi n’a été annoncé » lors de ce Ségur de la santé 2 déplore Christophe Prudhomme.
Le médecin CGT Santé critique aussi la communication du gouvernement. « On nous présente cet accord comme « historique », comme une « avancée démocratique » alors que seule la moitié des représentations syndicales l’ont signé. Cela pose un problème de représentativité » estime Christophe Prudhomme.
Sommaire :
Face à l’épidémie de Covid-19 qui sévit en France et au nombre croissant de personnes infectées, la lutte contre le virus se ré-organise. Actuellement, plus de 12 000 tests biologiques (PCR) sont réalisés chaque jour, uniquement sur prescription médicale. Les personnes présentant des symptômes potentiels du Covid-19 ne sont plus systématiquement soumises au dépistage.
Par ailleurs, la stratégie du gouvernement est en constante évolution. "Durant les semaines à venir, les tests de dépistage seront accessibles aux seniors, aux plus fragiles et aux soignants", a indiqué Emmanuel Macron lundi 13 avril.
DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS
Covid-19 : le virus pourrait continuer à circuler cet automne
Nous allons devoir apprendre à vivre avec la Covid-19. D’après Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et membre du Conseil scientifique, le virus ne devrait vraisemblablement pas disparaître. Interrogé par France Info, il estime toutefois peu probable qu’une deuxième vague touche le pays rapidement. Il souligne que depuis le mois de février la situation s’est améliorée.
“Il faut bien comprendre que toutes les investigations que l'on peut faire sur les foyers qui sont identifiés montrent que le système de surveillance est a priori efficace, qu'il nous permet de trouver ces cas et surtout, de les maîtriser du mieux possible”, a-t-il déclaré. Depuis le 11 mai, le dispositif “Contact Covid” a été mis en place, il consiste à isoler les malades et les personnes ayant été en contact avec eux pour réduire au maximum la transmission du virus. Le médecin traitant et des équipes de l’Assurance maladie travaillent à l’identification des “cas contacts”. Ce dispositif, ainsi que les gestes barrières et les mesures d’hygiène sont essentiels pour canaliser la propagation du virus d’après le spécialiste. “Il faut rester très vigilant parce qu'effectivement, si jamais on lève trop vite l'ensemble de ces barrières, on risque d'avoir de mauvaises surprises. Le port du masque est encore très important, bien évidemment, ainsi que les mesures d’hygiène.”
Cette prudence doit rester la norme selon lui, car il est “très peu probable” que le virus disparaisse. “Il faut s'attendre à ce que, potentiellement, dans l'hiver ou dans l'automne, on puisse avoir affaire à une nouvelle circulation du virus”, ajoute-t-il. Si les mesures de protection perdurent, les conséquences pourraient rester limitées. “Si en plus on protège nos plus fragiles, les services sanitaires, les hôpitaux, le nombre de cas est suffisamment bien géré pour que cette épidémie se déroule un peu comme une épidémie de grippe où on ne confine personne et où on prend juste des mesures de prévention.”
En France, le nombre de clusters a légèrement augmenté ces derniers jours. Santé Publique France indique toutefois qu’il n’y a pas de “signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie”. Le virus a fait plus de 29 000 morts dans le pays, et près de 10 000 personnes sont toujours hospitalisées. Dans le monde, le nouveau coronavirus a provoqué près de 460 000 morts et plus de 8,6 millions de personnes ont été contaminées.
Limonade, thé, soda… En période de forte chaleur, s'hydrater est essentiel. Mais que doit-on réellement boire ? Y a-t-il des boissons à éviter ? Quelles sont celles qui déshydratent ? Le point avec Laurent Journaux, médecin généraliste chez S.O.S Médecins.
Canicule : les boissons qui déshydratent
Vos deux alliés pour tenir la journée au bureau - c'est-à-dire le café et le thé - sont à éviter en cas de forte chaleur.
“Boire plusieurs cafés ou plusieurs thés lorsqu'il fait chaud n’est pas la meilleure chose à faire. Ces boissons diurétiques font davantage uriner et perdre de l’eau”, met en garde Laurent Journaux.
Essayez donc plutôt trouver des alternatives pour ne pas boire vos 3 expressos quotidiens. En grande quantité, ils peuvent légèrement vous déshydrater... à part si vous compensez avec beaucoup d'eau.
Attention ! Les boissons énergisantes ne sont pas des boissons de réhydratation, mais des boissons très sucrées qui risquent d’entraîner d’éventuels soucis de santé en période caniculaire.
“Lorsqu’il fait chaud, les boissons énergisantes peuvent provoquer un coup de chaleur. Elles apportent en effet des éléments dont ne le corps n’a pas besoin (substances excitantes, sucre…) et ne vous permettent pas d’être correctement hydratés, en particulier lorsque l’on ne boit que ça.”
C’est bien connu, l’alcool a tendance à déshydrater notre corps et ce toute l’année. Mais en période de forte chaleur, il faut redoubler d’attention : “L’alcool est une boisson diurétique. C’est-à-dire qu’en buvant plusieurs verres de rosé vous allez davantage aller aux toilettes, et donc vous déshydrater plus vite”, signale Laurent Journaux. Boire du vin ou de la bière en grande quantité est donc fortement déconseillé.
La bonne astuce si vous avez tout de même un dîner arrosé ? Alterner un verre d’eau et un verre d’alcool, pour compenser la perte d’eau et ainsi éviter la déshydratation.
Cette gourmandise prise à l’heure du goûter n’est pas mauvaise pour l’organisme, comme le rappelle Laurent Journaux : “Il y a une quantité assez importante d’eau dans la glace pilée, c’est pourquoi elle n’est pas à bannir. Toutefois, le sirop qu’elle contient est très sucré et elle ne remplace en aucun cas l’eau naturelle”.
Bon à savoir : Les personnes atteintes de diabète, et plus particulièrement celles qui ne savent pas encore qu'elles sont diabétique s, ont un risque accru de déshydratation. En effet, lorsque le niveau de sucre dans le sang est trop élevé, le corps tente de se débarrasser de cet excès de glucose en augmentant la production d'urine.
La maladie de Basedow est une maladie auto-immune se manifestant par une hyperthyroïdie. Elle est due à une surproduction d'anticorps antirécepteurs de la TSH (thyroid-stimulating hormone), qui stimulent la thyroïde en permanence conduisant à la production excessive d'hormones T3 et T4.
Ces anticorps peuvent également avoir pour cible les muscles oculomoteurs, ce qui provoque leur inflammation et l’exophtalmie (yeux exorbités) caractéristique de la maladie. La maladie de Basedow est 5 à 10 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, et survient plus fréquemment entre 40 et 60 ans.
Les symptômes de la maladie de Basedow sont liés à l'hyperthyroïdie :
À un stade plus avancé, la maladie entraîne une amyotrophie avec faiblesse musculaire. Les complications sont essentiellement cardiaques (insuffisance cardiaque, fibrillation).
Maladie de Basedow : quel traitement ?
Pour l'heure, il n'existe aucun traitement de la cause de la maladie de Basedow, qui reste encore bien mystérieuse. La prise en charge vise donc à bloquer la production d’hormones thyroïdiennes grâce à des médicaments antithyroïdiens, à détruire des cellules thyroïdiennes au moyen d’iode radioactif ou encore à retirer chirurgicalement la thyroïde (thyroïdectomie).
En cas d'échec, ce traitement est reconduit pendant la même durée. Là encore, il va guérir environ la moitié des patients.
D'efficacité assez relative, ces médicaments s'accompagnent d'effets secondaires mineurs : chez 10 à 20 % des patients, ils entraînent des atteintes dermatologiques et des allergies. Leur principal inconvénient est qu'ils ne peuvent pas être prescrits pendant la grossesse "ce qui amène un certain nombre de femmes, en âge de procréer, à préférer sacrifier leur thyroïde pour mener à bien une grossesse", relève le Pr Brunaud.
"La maladie de Basedow est une vraie maladie à faire prendre en charge par un endocrinologue", prévient le Pr Brunaud, mettant en garde contre la tendance, chez une minorité de patientes, à s'automédiquer. "On observe pas mal d'automédication dans cette pathologie, liée à la perte de poids qu'elle entraîne. Pour continuer à maigrir, certaines jeunes femmes décident de ne pas suivre leur traitement. Or l'hypothyroïdie, à long terme, peut entraîner une insuffisance cardiaque."
Coronavirus : les autorités chinoises ont-elles commis des erreurs ?
De nouvelles informations remettent en cause la transparence avec laquelle la Chine aurait communiqué depuis l'apparition des premiers malades du coronavirus.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 04/02/2020
La politique de dissimulation de la Chine, envers la population comme envers l’Organisation mondiale de la santé, aurait favorisé la propagation du virus. Les explications de notre journaliste Géraldine Zamansky spécialiste de la santé à l'étranger
Le dr Li Wuliang, ophtalmologiste hospitalier de Wuhan a été alerté dès le 30 décembre en voyant qu’un patient avait été testé positif au coronavirus SRAS. Il a donc appelé à la vigilance ses anciens camarades de fac de médecine sur leur groupe «Weibo », un réseau social. Son message a été très vite extrêmement repris. Il a été peu après convoqué par la police.
Ce médecin est retourné travailler à l’hôpital et a même fait partie des premières victimes. Il a contracté le virus et déclaré des symptômes le 10 janvier. Il a depuis donné de ses nouvelles lorsqu’il était en soins intensif. Ses parents ont eux aussi été hospitalisés.
Cette transmission d’homme à homme, entre patients et soignants et au sein d’une famille, les autorités chinoises l’ont totalement dissimulée jusqu’au 20 janvier. Pourtant, il est aujourd’hui prouvé que plusieurs cas précoces leur permettaient de l’établir. Et cela dès le 11 janvier et le premier décès officiel d’un homme de 61 ans. Son épouse a été atteinte alors que lui seul se rendait sur le fameux marché alimentaire.
C’est ce que déduisent les lecteurs avertis d’une publication des équipes hospitalières de Wuhan sur leurs premiers patients. Leurs dates et leurs parcours de contamination illustrent la présence du virus dès le mois de novembre et sans aucun lien avec le marché.
Les auteurs d’une synthèse publiée dans Science, retiennent une hypothèse différente de celle communiquée par les autorités chinoises. Selon eux, le marché de Wuhan ne serait qu’un « relais » et non pas la véritable origine de l’épidémie. D’ailleurs dans mes recherches, je ne suis parvenue à trouver aucune réponses récentes et précises issues de la Chine sur les prélèvements réalisés dans la marché. Nous savons seulement que la présence du virus y a été détectée mais rien d’autre…
À lire aussi : "Une carte pour comprendre l'épidémie de coronavirus dans le monde"
C’est comme s’ils avaient essayé de jouer la carte de l’origine animale pour dissimuler le plus longtemps possible la transmission interhumaine. Peut-être qu’ils pensaient gagner du temps avant de prendre les mesures de confinement qui s’imposaient. Peut-être cultivaient-ils l’espoir que la contagion serait moins forte et que l’épidémie serait dissimulée par la grippe et les autres virus saisonniers.
À lire aussi :"La course contre la montre des chercheurs contre le coronavirus"
Rien à voir avec les obstacles rencontrés par nos confrères sur place pour aller dans les hôpitaux ces dernières semaines… Le monde entier, a vu les images de cet incroyable chantier.
Des établissements construits à partir d’éléments préfabriqués en moins de deux semaines, avec un système d’aération adapté et des chambres désormais prêtes pour accueillir les premiers. De multiples témoignages racontent le terrible parcours des malades ces derniers jours à Wuhan. La situation s’est encore aggravée en une semaine. Même des malades diagnostiqués positivement au coronavirus 2019 ncov pouvaient être renvoyés chez eux faute de lits disponibles. Certains seraient ainsi décédés sans soins… La liste d’attente pour les ambulances étant trop longue. »
À lire aussi : "Cas de coronavirus en France : Comment les autorités mènent l'enquête ?"
En finir avec l'apnée du sommeil
C'est dans un état de constante fatigue que les personnes souffrant d'apnée du sommeil se réveillent... À cause d'un arrêt de la respiration, la nuit est entrecoupée d'efforts importants pour reprendre son souffle. Mais comment peut-on arrêter de respirer en dormant ?
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 18/12/2008, mis à jour le 07/03/2019 à 18:31
En finir avec l'apnée du sommeil
Des arrêts respiratoires momentanés pendant le sommeil, qui durent entre 10 et 30 secondes et se répètent plusieurs fois par nuit... C'est ce qu'on appelle l'apnée du sommeil. Plus de 5% des adultes en souffriraient. En majorité des hommes, à partir d'une trentaine d'années.
Il existe plusieurs formes d'apnée du sommeil. La plus fréquente est l'apnée obstructive du sommeil. L'air ne peut plus pénétrer dans les poumons car les voies aériennes supérieures se bloquent.
L'air circule dans les voies aériennes, il entre par la bouche, continue vers le pharynx, puis descend vers le larynx, pour aller jusqu'aux poumons. Le blocage de l'air a lieu pendant le sommeil. Le plus souvent, ce sont les tissus mous, comme la langue ou la luette au fond de la gorge, qui en sont responsables.
Pendant la nuit, lorsque le patient s'endort, la langue et la luette se relâchent ainsi que les muscles de la gorge. Le passage devient de plus en plus étroit, l'air a du mal à passer. Quand le passage se ferme, les parois se collent entre elles, la personne ne peut alors plus respirer, c'est l'apnée. Une situation aggravée par l'excès de poids car la graisse s'installe aussi dans la gorge et la langue.
Il existe une autre forme d'apnée, plus rare : l'apnée centrale. Dans ce cas, c'est le cerveau qui provoque l'arrêt respiratoire. Enfin, il y a des cas d'apnée dite mixte quand il y a à la fois un blocage des voies aériennes et une commande du cerveau.
Dans tous les cas, les symptômes provoqués sont les mêmes : des ronflements puissants, des pauses respiratoires ! Mais au-delà de l'état de fatigue, de la somnolence et du manque de concentration qu'elle entraîne, l'apnée du sommeil peut également avoir des conséquences graves sur la santé, notamment au niveau cardiaque et cérébral.
La fatigue est également une constante, toute la journée ou le matin au réveil. Le sommeil est en effet fragmenté de réveils très courts, il n'est pas réparateur, donc le malade somnole souvent dans la journée. Il peut même s'endormir à n'importe quel moment, parfois dans des circonstances dangereuses, comme au volant d'une voiture. L'apnée du sommeil multiplie ainsi par six le risque d'accident de la circulation.
Le malade n'a pas forcément conscience de ses troubles et c'est souvent l'entourage qui se rend compte de l'apnée du sommeil. Un examen approfondi du sommeil, avec analyse des apnées (polysomnographie), permet de poser le diagnostic.
Diagnostiquer et adapter les traitements à chaque patient c'est le rôle des centres de sommeil. Les patients dorment à l'hôpital, pour que leur sommeil et leurs ronflements soient étudiés.
Si l'apnée du sommeil est plus importante, plusieurs choix sont possibles : des dispositifs dentaires permettent d'élargir les voies aériennes durant la nuit. Ce sont des orthèses moulées à la taille de la bouche, qui maintiennent la mâchoire du bas ouverte et la langue en avant.
Mais actuellement, le traitement de référence est la ventilation spontanée en pression positive continue. Cette technique maintient la gorge ouverte en délivrant une pression assez forte pour empêcher que les voies aériennes se ferment. Elle empêche donc le ronflement et l'apnée.
Ce système est très efficace mais n'est pas facile à utiliser, puisqu'il faut fixer sur son visage un masque relié au système de pression, ce qui provoque des sécheresses du nez et des marques rouges autour du nez. Pour apprendre à bien l'utiliser, des séances d'éducation thérapeutique sont proposées à l'hôpital.
Lors de ces séances, l'infirmière fait répéter au patient les principaux gestes pour bien utiliser la machine. "Les principales difficultés que rencontrent les patients sont essentiellement l'adhésion au masque. Porter un masque, régler un masque... est difficile, il faut être aidé, corrigé les signes d'inconfort liés à la sécheresse de l'air. L'air délivré par la machine étant plus sec que l'air que nous respirons", explique Anne Campana, infirmière au centre du sommeil de l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
Il existe un autre type de traitement plus récent : les radiofréquences. Cette technique rétrécit le tissu dans la gorge ou la langue, en chauffant l'intérieur des tissus. Le but est de faire plus d'espace dans la gorge.
Enfin, dernier traitement possible : la chirurgie pour apnée du sommeil. Elle enlève ou réduit les obstacles dans la voie aérienne. Mais si cet acte opératoire est efficace pour les ronflements, il l'est beaucoup moins pour les apnées.
Quand ils ne supportent pas l'appareil de pression positive continue, et que leur dentition le permet, les patients souffrant d'apnée du sommeil peuvent bénéficier d'une orthèse d'avancée mandibulaire. Un nouveau type d'orthèse est testé actuellement à l'hôpital St Antoine.
Une matière thermoformable qui ramollit sous l'effet de la chaleur, c'est l'intérêt de ce nouveau dispositif. Contrairement aux orthèses traditionnelles, pas de prise d'empreintes, tout est fait en un seul rendez-vous.
En quelques minutes l'orthèse est prête. C'est certes rapide mais les effets secondaires restent les mêmes. Si ce nouveau type d'orthèse a une durée de vie plus courte que les modèles classiques, il constitue une bonne alternative dans certains cas comme l'explique le Dr Maguy Levy, chirurgien dentiste : "Certains patients sont extrêmement angoissés à l'idée de porter une orthèse. Mais tester ce nouveau dispositif leur permet de prendre confiance et de mettre ensuite l'orthèse plus confortable sur mesure".
Ce nouveau type d'orthèse, disponible chez les dentistes, stomatologues et ORL, coûte environ 200 euros, non remboursés par la Sécurité sociale.