LiveJournal for marianne.
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Sunday, January 27th, 2002 |
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j'étais déçue d'avoir attrapé un chupa chups au choco-vanille. mais, comme souvent, en s'habituant, on apprécie la particularité de la chose. ... véro m'a offert l'amour pour la musique de jacques brel en cadeau. quelle bénédiction. merci mille fois! ... j'emmerde mon horaire pour m'empêcher d'être d'un semblant d'utilité. people are sad. people are depressed. i don't give a damn if you want to buy mots cachés or player's light. i could not care less. |
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Saturday, January 26th, 2002 |
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je levai les yeux vers le tournoiement de la neige qui s'illuminait grâce au jet de lumière du réverbère. spontanément, j'aurais ouvert la bouche, tiré la langue et avalé un de ces flocons, comme une enfant. mais comme une adulte, je me suis contentée de n'ouvrir la bouche que sur le cancer, me disant que la neige était peut-être trompeuse par sa pureté blanche, et l'hypocrite renfermait surement bien de la nocivité. -- hier, je me suis rappellée élisabeth, alors que j'étais assise à l'arrière du cours de géographie, comme je le suis depuis trois sessions. elle était assise à droite de moi. nous ne nous connaissions pas. elle me posait des questions sur la matière, je lui prêtais mes documents. elle croyait que je la trouvais déplaisante, car je détournais son regard, et je répondais d'une voix timide. mal interprétée, oui, je le fus, car, au contraire, ces geste ne démontraient que de la gêne et de la nervosité qu'elle suscitait chez moi, et malgré mes intentions. si elle savait. non, je ne sauterai pas à l'extrême en termes de sentiments, mais j'avoue mon trouble vague. je lui prêtais des crayons de bois rouges et orangés, afin qu'elle garnisse de ces couleurs les continents. elle me disait que je ressemblais à la fille dans american beauty. je ne suis pas de cet avis, mais me rappelle encore de cette comparaison. et du collier qu'elle trouva un soir, aux foufs, et qu'elle m'offrit en classe, mais qu'elle omit de m'apporter. «elle ne me l'a pas amené...» dis-je. il ria de cette futilité, mais ne comprenait pas. le geste importait plus que l'objet. même si je ne m'attendais à rien d'elle, oh, absolument rien. elle avait de longs cils, des yeux qui furent probablement les instigateurs de mes émotions. à l'examen, je ne lui ai pas adressé mot. je me résignai à la saluer si jamais son siège se trouvait à mes côtés. élisabeth, je ne l'ai jamais revue. mais la cherche un peu encore, lorsque je crois l'apercevoir dans les corridors, pour ensuite me méprendre avec erreur sur la personne. |
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Monday, January 21st, 2002 |
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un salon de thé... avec UNE sorte de thé? avec des ordinateurs pour accès à internet? (et des tams tams & sheeshas juste à côté!) how weird is that? |
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je suis quelque peu exténuée. du moins, je crois que c'est ce que traduit mon impatience avec les gens moindrement agressants aujourd'hui, et ma hâte pour me synchroniser avec le transport en commun pour éviter de marcher. tsk tsk tsk! il est mauvais de tester son nouveau jouet jusqu'à 4h du matin passé. i'm such a nerd. tout de même, j'anticipe la journée de demain, qui en théorie est aujourd'hui. je ne passerai non pas cette dernière à flâner, comme toute fin de vacances qui se respecte. michèle et moi devons nous voir, et rien n'est prévu, ce qui est encore plus emballant! nous ne nous voyons presque plus, ce pourquoi cette rencontre est des plus bienvenues! je m'ennuie des gens en ce moment. d'une nostalgie non pas emplie de regrets, mais d'une détermination profonde à pallier à ce vide. de plus, ce début de session est également un événement qui suscite grandement mon enthousiasme! je ne fais que m'adapter à la vie collégiale, alors que, dans quelques mois, je devrai quitter l'établissement pour m'insérer dans un autre plus spacieux et déconcertant. je ne suis pas une plante que vous pouvez changer de pot comme bon vous semble. ooh que non. manque d'assurance? probablement. c'est pourquoi je dois être arrosée à chaque jour. |
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Monday, January 14th, 2002 |
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c'est demain que noémie passe me chercher pour que nous nous dirigions vers un petit chalet dans un bled perdu des laurentides dont le nom ne me revient pas à l'esprit. cela suscite grandement mon enthousiasme, de plus que ça mettra un terme à mon emmerdement mêlé de déprime totale des derniers jours. j'ai hâte de manquer de sommeil [comme si ce n'était pas le cas quotidiennement!], de dire des stupidités, de m'enivrer jusqu'à ne plus suivre le cours du temps... oui! ma peau est un de ces nuages qui se pointe devant mes trops rares soleils ces derniers temps. je n'ai jamais eu de crises dermatologiques aussi poussées, d'après moi! c'est terrible, ça m'empêche même de dormir. sans compter que, côté esthétique, c'est pas la joie. argh! rien que d'en parler, ça me démange. ensuite, faut pas se demander pourquoi ce traumatisme [honnêtement, ça finit par poser des complexes et des gênes] m'a poussée à tenter de gifler ma soeur lorsqu'elle a méchamment tenté d'utiliser ce point faible comme cible d'insultes. --- et, pour votre plus pur divertissement, voici un autre épisode de la comédie clients du couche-tard. «client d'environ 45 ans: excuse, c'est gênant de te demander ça... fumes-tu? m: euuh oui. c: c'est que j'aurais besoin d'une cigarette pour me rouler un p'tit joint... m'en vendrais tu une? m: j'ai pas le droit monsieur, je suis désolée!» «petit jeune chill: hey, j'ai pas dix huit ans, me vendrais tu un paq de smokes, j'te l'dis là... m: écoute, tu viens de me dire que t'as pas 18 ans, j'ai pas le droit de faire ça! pjc: pis si j'va demander à quelqu'un dehors? m: ben je vais le savoir...!» «son copain à tuque: hey yo yo yo, on as tu assez de 40 piastres pour se rendre à brossard, yo? m: d'après moi oui c à t: hey yo, ca va m'couter 25, yo. le taxi est la, yo.» «gars qui vient 3 fois dans la soirée: ehh sais tu où je pourrais trouver autre chose que du pot à chambly? m: euuh, je l'sais vraiment pas!» «gars de 28 ans qui veut toujours qu'on sorte: pis, c'est quand qu'on va prendre une bière? m: euuh j'ai vraiment pas l'temps!» «client bizarre qui parle fort: S'CUSE! t'as tu ça des capotes icitte? m: euuh oui. cb: sont tu lubrifiées? yé tu marqué lubrifiées? j'espères qu'elles sont lubrifiées!» aie aie aie. c'est le côté perturbant des emplois comme le mien! |
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Sunday, January 13th, 2002 |
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que font 3 jeunes filles le samedi soir? elles vont s'emplir les poumons de narghilé, perpétuellement, pour être fidèle à leurs redondantes habitudes. c'est également très sournois d'aborder pendant ladite soirée l'unique sujet de conversation qu'est le [manque de] sexe. on déconne, on rigole, mais après, nous n'avons que cette carence saillante devant les yeux et cette seule idée en tête. sacrée obsédée. il te l'avait dit. [je vais commencer à penser que je suis comme david lahaye dans l'enfant d'eau, qui n'utilise pas le 'je' mais uniquement le 'tu'. magnifique film, soit dit en passant.] jusqu'à ce qu'un inconnu dans l'autobus prenne mon siège. enfin, techniquement, il n'est pas le mien. c'est que dans un autobus désert [i.e. chamblyen], j'apprécie grandement qu'on me laisse m'asseoir de façon plus ou moins favorable au maintien de ma colonne vertébrale. et ce, seule, s'il vous plaît. les transports en commun sont un endroit pour regarder, observer, épier, dans mon cas. ce qui explique mon baladeur et les journaux que j'y traîne. enfin, bref. il débute par me parler des horaires, je lui tends le mien, et, en bout de ligne, il se l'accapare en croyant que je suis une âme charitable qui tient en poche 26 horaires du genre. il le garde. il écrit dessus. il ne comprend rien. je lui explique tout comment se rendre et quel bus prendre le lendemain. yadda yadda. inévitablement, ça aboutit à un 'j'aime beaucoup ton style, ca te va très bien, blah blah'. pardonnez ma mauvaise foi, mais considérant que j'avais plus de la moitié des cuisses nues pour cause de kilt un peu trop court, j'ai plus ou moins apprécié la remarque. et mes préjugés me font penser qu'un pseudo-rapper-chill à habillement à marques variées et bijoux dignes d'une quincaillerie grande surface se serait bien tapé une p'tite salope en bas résille en mon genre. surtout avec les gants en cuir pour lui indiquer les heures. ça, c'est mon côté parano, aussi connu sous le nom de «je crois qu'un maniaque peut sortir à tout coup de n'importe où pour me violer de façon sauvage». hurray. merci maman de cet héritage précieux. maintenant, grâce à toi et à la généreuse collaboration du journal de montréal et de photo police, je prête de mauvaises intentions à tout homme à l'air louche! faut pas s'en faire. de toute façon l'état mental précédemment mentionné est vite de retour. chassez le naturel et il revient au galop. |
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Friday, January 11th, 2002 |
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ah! j'avais presque oublié de me pavaner, vous savez? même s'il est affiché sur le frigo pour tenter de recueillir un peu de reconnaissance parentale,... voici une autre entrée livejournalistique non-constructive pour vos yeux agacés! initiation à la méthodologie des sciences humaines: 85 (moy. 77) l'espace urbain (géographie): 82 (moy. 69) histoire de la civilisation occidentale: 87 (moy. 60) économie globale: 76 (moy. 66) actualité politique internationale: 97 (moy. 70) voici mon argument pour mon choix de programme d'université :) défis sociaux et transformations des sociétés (sociologie): 82 (moy. 69) littérature québécoise: 89 (moy. 69) je vais cesser de me re-re-recomparer et je vais être contente une bonne fois pour toute. c'est mon gros possible, et voilà! |
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Wednesday, January 9th, 2002 |
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ma première journée des vacances, où je ne suis pas sortie de la maison, où je n'ai rien fait de constructif. la première journée également, que j'ai passée à me morfondre et à répondre d'un ton sec à tout le monde. hourra pour la stabilité émotionnelle. j'ai voulu profiter de cette journée de repos en rattrapant mon retard sur des choses que je prévoyais faire depuis longtemps. mais cet accablement me fit abandonner la photographie des items dont j'espérais retirer un certain profit sur les enchères. trop difficile, me suis-je dit. trop compliqué. j'irai à la friperie, plutôt. plus simple. le pire dans tout cela, c'est que je ne suis tout simplement pas en mesure de prendre mes propres initiatives pour modifier le cours des choses. un film? boaf. c'est plus simple de s'affaiser sur un divan en appuyant inlassablement sur les boutons d'une télécommande qui ne cherche qu'à demander grâce. c'est tout simple, je dois occuper mes journées ad nauseam pour qu'elles paraissent valables à mes yeux. je dois me poser du stress, qui me fera ensuite implorer pour la salut de la nicotine. mais... je me répète. tout cela a déjà été dit. posé. divisé. conclu. je crois que je vais tout simplement attendre demain. paralysez-moi, anesthésiez cet renflement de réalité qui sévit dans ma gorge. et excusez moi d'être retournée sur terre, l'instant d'une claque au visage. |
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Sunday, January 6th, 2002 |
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j'ai perdu mon foutu chèque de paye. je ne le trouve plus. c'est vraiment irresponsable de ma part... maudit. |
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Saturday, January 5th, 2002 |
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Tuesday, January 1st, 2002 |
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bonne et heureuse année 2002 à tous =) aller poster vos souhaits pour vous-mêmes dans la petite boîte magique du nouvel an. je crois qu'on peut tous prendre quelques secondes afin d'améliorer notre 'nous', et ça ne ferait pas de tort... enfin! gros baisers et d'énormes calins =) |
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Monday, December 31st, 2001 |
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ces effondrements me donnent encore des frissons chaque fois que je les vois, et ma mâchoire se détend en une expression d'incrédulité. c'est bien pour dire. ça prend bien quelqu'un qui a le sens du tragique! |
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je crois n'avoir qu'une chose à dire: véronique s'en vient...! 3 dodos... et j'ai tant de choses à faire avant cela! ménage, ménage, coupe de cheveux, ménage,... ai-je mentionné le ménage? ma chambre est un vrai fort-boyard-look-alike. excepté qu'il n'y a pas de petite animatrice qui crie "prends ton temps mais fais ça vite!" à l'extérieur. wahhh. je délire. eric propose de me kidnapper le soir du 31 [i.e. ce soir!] pour que je puisse finalement aller au saphir. n'est-ce pas gentil? je souhaite presque qu'il soit sérieux! =P au moins, cette année, je ne serai pas assise devant la télé à minuit, en train de me morfondre sur l'année qui vient de passer. celle que je laisserai derrière dans moins d'une journée, je l'accepte, avec ses torts, ses hystéries, ses pleurs, ses paranoïas et ses craintes. voilà. et, ce soir, il n'y aura pas de céline braillarde pour faire ses adieux. fiouf. j'ai envie de porter mes bas aux genous rayés noirs et rouges demain. voilà ce que ça fait que de porter toujours une affreuse chemise trois fois trop grande... on finit par essayer de transgresser malencontreusement le code vestimentaire de l'établissement. on porte des p'tites ailes en plumes à noël et on se fait dire à outrance "ouiiii mon ange". oh well. *hausse les épaules* |
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Saturday, December 29th, 2001 |
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Take the What Should Your New Year's Resolution Be? Quiz |
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Thursday, December 27th, 2001 |
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vous l'avez vu au téléjournal? l'endroit où je passait le plus clair de mes samedis en secondaire 4 a presque totalement été détruit par les flammes la nuit dernière... il faut être réellement un enculé pour mettre feu à un centre de bénévolat, et ce, deux jours après noël. je me fous de tout la merde qui entoure noël, mais, dans ce cas là, c'est une des seules occasions ou certains enfants recevront des cadeaux. quand votre copain vous dit qu'une femme lui a presque pleuré dans le visage quand il lui a apporté une dinde, d'après moi, ce n'est pas de la frime. bordel. faudrait avoir un peu plus de conscience, non? lemme move outta here. |
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j'ai encore fait ce rêve. encore. ça devient réellement perturbant, considérant que ces manifestations nocturnes me trottent dans la tête une bonne partie de la journée. je ne sais pas ce que je faisais là... 'ne lui dites pas que j'étais ici, ce n'est pas de sa faute, s'il vous plaît...' et le manque de cohérence total dans les séquences de ce rêve me mystifient tout autant... morale de cette histoire? peut-être qu'il ne faut pas manger des nachos avant de dormir, les enfants... |
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je me fais du mauvais sang. pourtant, je ne devrais pas, car je connais son attitude, sans toutefois pouvoir la prédire (oh, ça, non!), ni pouvoir la soulager. je voudrais bien être la sainte salvatrice de tous les maux, mais non, ce n'est pas le cas. d'un coup de baguette magique, je ne parviendrai pas à alléger tes souffrances. j'ai tendu la perche "appelle moi, si tu veux" mais j'insistais mentalement sur la dernière séquence de ce message, car je savais que l'appel ne serait pas retourné. c'était plutôt une réponse à son cri d'alerte mêlé d'une manifestation d'indépendance incertaine, un 'je suis là, ne l'oublie pas', même si je serais portée à croire parfois que le contraire serait plus enclin à arriver. enfin. je vais prier de mon coeur d'amie pour son soulagement. l'autre coeur, je me plais à le croire, se dirige soit vers les rebuts ou le recyclage. je me complais dans mon image d'athée, mais il arrive qu'en situation de peur vis à vis des autres, que je joigne mes doigts pour implorer ne serais-ce que quelque chose (ladite chose est totalement imprécise et inconnue à mes yeux), qui pourrait modifier ce que j'appréhende. je me rappelle avoir fait cela au secondaire, pour une fille qui reposait entre la vie et la mort à l'hôpital, après s'être jetée devant le métro. c'est un miracle qu'elle aie survécu, bien que je n'associe pas cela à mes implorations, qui, au fond, peuvent bien rester vaines si le cours des choses le décide ainsi... |
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Monday, December 24th, 2001 |
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-- note à moi-même: garder ce qui reste de piles pour des trucs plus utiles. |
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Sunday, December 23rd, 2001 |
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Friday, December 21st, 2001 |
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il y a des effluves de volaille qui cuit, quand on entre dans la maison. j'ai bien tenté de lire, et de lire, dans l'autobus, mais dernièrement, le trajet longueuil-chambly s'est avéré à être une expérience soporifique. le confort discutable des sièges me fait me recroqueviller et cogner des clous. c'est inévitable. j'ai tout de même réussi à saisir et relire cette phrase touchante du bouquin (voyage au bout de la nuit de céline) que julie m'a gentiment offert: «si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs.» eric est également une autre de ces âmes généreuses qui m'a envoyé une de ses compilations exclusives. ca semble être du bonbon pour les oreilles! ma main est encore estampée du mot "urgent". le jeudi des démones aux foufounes électriques ne ressemblent en rien à ce que j'avais apprécié la dernière fois, mais tout de même. j'aime parfois oublier complètement ce que je suis et changer totalement d'attitude, pour me marrer avec beaucoup de dérision sur ce qui m'amène beaucoup de réticences habituellement. ça fait du bien, vous savez. c'était drôle, il faisait chaud, c'était assourdissant. mais à redescendre au rez de chaussée, se remplir l'estomac de substances alcoolisées et aboutir inévitablement au même sujet [i.e. sexe =P], ca allège l'atmosphère. sur ce, bonne fête, chère noémie! j'ai foutu mon chapeau noir sur ma tête, puisque c'est quand même plus pratique quand vous vous levez exténuée et que vous êtes un peu careless. mais, ct oblige, je dois aller remédier à cette paresse à coups de peignes. |
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LiveJournal for marianne.
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