Being be-rewt

Grosse tête et connerie en proportion

Néo-cons ? Non, vu son âge et ses idées, on doit plutôt avoir à faire à un vieux-cons.

be-rewt à 10:09 - Haut - 3 commentaires

Mousse le retour

La MousseLorraine de juin, c'est dans deux jours. je devrais contacter plein de gens pour venir mais j'ai la flemme. Si t'es lorrain (ou pas), si tu peux passer à Metz vendredi soir, si tu as envie de boire un coup avec des gens égocentriques blogueurs, passe à l'irish pub dans la soirée. Comme d'habitude, toutes les infos et les pré-inscriptions non obligatoires sont là et je peux covoiturer depuis Nancy.

be-rewt à 10:34 - Haut - 0 commentaire

L'amical du jeu de mots

L'épisode 7 de reflet d'acide est sorti. Encore treize minutes de talent, un truc à vous rendre jaloux.

be-rewt à 12:29 - Haut - 0 commentaire

Formation, piège à con

Pour une fois j'avais une bonne excuse pour ne pas écrire. Trois jours de formation en bord de lac. Ouais, dit comme ça, ça semble pas vraiment sérieux. C'est bien le cas. Histoire d'être un minimum crédible, on avait quand même six heures par jour de formation. Sauf le jeudi après midi, laissé libre, où j'ai pu faire autant de sport que le reste de l'année. Tu ne peux pas savoir ce que vingt kilométres de marche peuvent parraîtrent longs. Enfin si, tu le sais peut-être mais moi je ne le savais pas. Un genou en vrac et une hange digne de celle en plastique de tante Cécile m'ont remis les pieds sur terre. Enfin, clou des expériences désastreuses de ces trois jours, les repas. J'ai appris plein de trucs. Tout d'abord, on peut rater du riz à la tomate. Sérieusement, même avec mon énorme malus en cuisine, j'y arrive. Pas eux. Quoi que... En fait, je suis méchant, le riz était moins mauvais que le reste. C'était immonde mais on avait vu pire. Le vraiment meilleur, comme ils disent sur la dernière compilation d'Hervé Vilard, c'était le vin. Un vin conditionné dans des bouteilles de kro, c'est déjà louche. Tu lui rajoutes une inscription en bien cachée indiquant mélange de vins de la communauté européenne, tu commences à sentir le piège. Là, dans un moment de folie, je me suis dis que j'allais tout de même le goûter. Et là, c'est Waterloo dans mon estomac, un truc à te faire voter De Villiers aux prochaines européennes. Une piquette bien acide, le raisin à du être cueilli fin juillet pour donner un tel breuvage. Bref, les repas, c'était pas ça.

À coté de ça, ce fut plus que sympa. Arosé, bien arosé, trop arosé et sympa. J'ai même découvert qu'il y avait des gens biens qui faisaient du droit, ça m'a fait un choc. Non vraiment, merci mesdames et messieurs pour ces bonnes soirées. Et, mon dieu ! si nos étudiants nous voyaient ! (ça confirmerait bien des doutes)

be-rewt à 12:11 - Haut - 4 commentaires

Verdict ?

Il parraît qu'ils étaient coupables, ils l'avaient dit aux informations. L'horreur, faire ça subir ça a des enfants.

...

Il parraît que presque tout était faux, que l'instruction a été mal menée. Ils l'ont dit aux informations. Ils étaient presque tous innocents. Plus de deux ans de prison, un suicide, tout ça pour rien. L'horreur, faire subir ça à des innocents.

...

En fait non, ils sont bien coupables il parraît. Elle avait menti. Quand ? On sait pas bien, on sait plus. Et puis il y a ce gamin, il ne peut pas mentir. Sauf que là, si, on dirait bien que si, il ment. Ils l'ont fait comprendre aux informations.

...

Tu doutes ?

Non, pas moi, je n'ai pas à juger, ça me semble si lointain. Je m'imagine juste un instant à leur place, à coté du juge. Entendre ces horreurs depuis des semaines, avoir la nausée. Entendre tout et son contraire et devoir juger. Là je douterais de tout. D'eux, de moi, de la Justice.

be-rewt à 13:54 - Haut - 1 commentaire

Roger, la même chose !

La vie ne tient qu'à un fil, le bonheur aussi. Soit heureux et tu ressembleras à une marionette.

On est seulement mardi et il serait déjà temps que la semaine se termine, j'écris des conneries.

be-rewt à 15:03 - Haut - 2 commentaires

Pendant mon silence

• Bienvenue dans le monde de la création web (où l'on apprend qu'il reste encore du chemin avant d'avoir des créateurs web respectueuxdes standards).
• La paix, c'est simple comme un coup de pine (via le Glazblog)...
• La frayeur faites par six apart et la bonne leçon a en tirer.
• Provoc'.
• Blog politique, le retour de l'événementiel et un début de discussion intéressant (mais trop court) chez Loïc.

be-rewt à 11:37 - Haut - 0 commentaire

Fluidifions les simili-tableaux

Je sais que beaucoup n'aimes pas la quête des mise en page à la tableau avec une conception par bloc. Cependant il est rageant de buter contre des problèmes simples quand on veut adapter ce type de mise en page. Je n'avais jamais reussi avant à faire un design fluide qui garde une apparence de tableau sauf dans des cas particuliers simple. J'ai enfin trouvé un peu mieux et je vous livre la solution dans le deuxième article de Being Be-Rewt. Les commentaires, ressource similaires (j'ai rein trouvé d'approchant en cherchant bien mais si ça existe, dites le moi) sont les bienvenues, comme d'habitude.

be-rewt à 16:49 - Haut - 4 commentaires

L'homme de gauche

Tiens, un commentaire de haute niveau chez Laurent. J'aime ces gens qui vous rendent la politique facile à vivre. Ceux qui pense que l'homme de gauche doit forcémment vivre dans un studio miteux, se nourrir de conserves à bas prix et porter des costumes élimés pour les grandes occasions (le marcel blanc auréolé d'une jolie tâche de graisse repésentant la région natale du sujet conviendra le reste du temps). L'homme de gauche doit porter la barbe en collier et être un syndicaliste de la fonction publique, avoir une vie terne et sans luxe. En gros l'homme de gauche est une caricature du fils caché d'Arlette Laguiller avec Robert Hue qui aurait été élevé par Bernard Thibaut.

J'aime bien et j'admire cette belle preuve d'intolérance dans cette frange masochiste de la gauche. Je m'amuse à imaginer leur réaction indignée s'ils rencontraient leurs homologues de droite. Ceux qui s'imaginent qu'être de droite c'est avant tout appartenir à une certaines bourgeoisie, avoir un certains statut social et une résidence secondaire pour emmener les enfants en week-end quand les scouts de France font relâche.

Être de gauche, c'est refuser le luxe, être de droite c'est considérer ce même luxe comme un besoin, c'est simple et con comme raisonnement.

be-rewt à 13:57 - Haut - 6 commentaires

Standards, Séparation fond / forme et accessibilité

Réveillé de ma léthargie bloguesque par le billet de Morgan sur l'accessibilité et la réaction de Iok' dans ses commentaires, voilà donc mon opinion sur le sujte brulant du respect des standards et de la conception par bloc dans le cadre de l'accessibilité. On peut peut-être aujourd'hui faire un site accessible avec des tableaux (voir des frames tant qu'on y est) et sans produire du code HTML valide, à vrai dire je m'en moque. Ce qui importe, c'est que cette solution n'est ni viable à long terme ni la plus facile.

Pas la plus viable car un code invalide est un code qui laisse plus de liberté d'interprétation au navigateur utilisé. On pourra rétorquer que les CSS sont eux aussi dépendantes aux (mauvaises) interprétations des navigateurs. Seulement on peut espérer sans trop s'avancer que les prochains navigateurs les supporteront efficacement et on peut tester le résultat avec un navigateur actuel. Qui sait ce qu'il adviendra d'un code invalide avec la prochaine génération de navigateurs ? Personne.

Pas plus facile car la séparation fond / forme vous mache le travail concernant l'accessibilité. Votre page avant application des feuilles de style est déjà lisible telle qu'elle apparaît dans un lecteur d'écran. Pas de tableau inutile, il vous suffit de remplacer les images par le texte alternatif et de lire votre page à haute voix pour savoir si le contenu est facilement quand on utilise un lecteur d'écran. La séparation fond / forme n'est pas indispensable mais elle est le moyen le plus simple de construire sa page en prenant en compte l'accessibilité dèsle début. Rajoutez un seul tableau de présentation et je vous assure que vous aurez immédiatement plus de mal à vérifier où vous devez placer vos liens de navigation par exemple.

Alors oui, on peut faire du développement accessible sans respecter les standards. On se complique la vie, on ne voit pas plus loin que le bout de son nez mais ça peut marcher. Oui, il est temps de sensibiliser le monde des défenceurs de l'accessibilité aux standards. Mais je ne pense pas que le bon arguement soit Ça ne respecte pas les standards donc ça n'est pas accessible. On a assez d'arguments valables pour éviter ce raccourci.

be-rewt à 12:27 - Haut - 0 commentaire

Fini de rire

Parce qu'ils partaient vraiment trop en sucette, les commentaires sont fermés sur le billet concernant les hamsters. La fin d'une époque, assurément.

be-rewt à 17:03 - Haut - 2 commentaires

Mes insomnies

Les mots coulent. La plume attaque nerveusement le papier, maltraitées par une main fébrile et décidémment trop lente. Le grand étalage est en route. Le corps fiévreux, le souffle court, le tri à bulle de mes pensées (complexité moyenne en O(n²)) semble enfin terminé. La grande purge redactionnelle est en marche. Tout parraît si clair maintenant, cruel, cynique et clair. Désabusé, désespéré... et clair. Les morceaux se sont emboités naturellement dans un ballet qui n'existe que dans l'agitation précédent le sommeil. C'est pour cela que je me suis relevé. Pour cela que je suis là, nerveux, à cracher le mots avant qu'ils partent, bien décidé à ne rien laisser passer.

Je sais bien qu'on n'a qu'une vie et que la nuit compte double trois fois. On l'a tellement appris qu'on ne connaît plus que ça. disait Miossec. Cette phrase me revient régulièrement à l'esprit, perturbant le flux. À force de réécrire le passé j'ai enfin réussi à clarifier le présent. Une nouvelle feuille est maintenant empreinte de conclusions solides. Je lui jette un coup d'œil satisfait et me jette sur la suivante.

Combien diable en faudra-t-il pour en venir à bout ? Peu importe, le tout est d'en venir à bout. Je frissonne. La plume continue sa course folle, maltraitant le papier. Enfin mon esprit se vide. La main se calme, la saignée verbale se termine, je retrouve peu à peu ma lucidité. Je m'arrête, regarde attristé la petite pile de papier désordonée à l'angle de mon bureau. Le plus naturellement du monde, je prends les feuilles une par une. Calmement, je les déchire. Méticuleusement.

Adrien refaisait son lit après le sommeil pour ne pas laisser de trace de sa petite mort. Moi je détruis les traces de mon insomnie. Je ne sais pas pourquoi mais les deux actes me semblent similaires.

be-rewt à 13:57 - Haut - 5 commentaires

Pas le temps ?

Pas le temps d'écrire, belle connerie oui. Une excuse facile pour dire qu'on a pas envie de le prendre le temps. Comme à chaque fois, l'abscence à casser les habitudes, je n'écris plus automatiquement, j'ai oublié l'envie de bloguer. Bloguer, c'est pas comme le vélo, ça s'oublie vite. On doit pouvoir s'y remettre facilement mais il faut retrouver l'envie. Ces derniers temps, je l'ai puisé chez les autres cette envie et depuis quelques jours je n'ai pas eu le minimum de courage nécessaire pour continuer. À la place je te livre ça.

Ce n'est pas mes doutes, ce n'est pas une remise en question. Non, juste un creux même pas plus conséquents que les précédents. J'ai déjà calé, aujourd'uhi je suis juste à très bas régime, comme quand tu roule à 50 km/h en cinquième et que tu te décides à raccélérer. Pour la première fois j'ai ralentit ma production sans vraiment appréhender la reprise. Le blog c'est pas comme le vélo, on oublie vite. Je vais pas remettre les petites roues, ça serait pire que tout.

be-rewt à 16:19 - Haut - 4 commentaires

Milky Branlou Questionnaire, deuxième

Mon dieu, il y en avait un deuxième caché pile le premier jour de ma longue abscence (oui, trop longue pour toi, lecteur chéri, je sais). Un deuxième quoi ? Un deuxième MBQ bien sûr !

Ça vient de la grandissime et talentueuse Milky, c'est... euh... décalé ? Et c'est maintenant.

Quel patronyme, appartenant à un personnage de fiction, auriez-vous aimé porter ?

Voilà, ça recommence fort. Hum, Gopher, le stewart de la croisière s'amuse, histoire de me dire que mon pseudo est moins ridicule que mon nom.

A quel(s) détail(s), à priori infime(s), vous apercevez-vous qu'une de vos fréquentations devient une vraie amitié ?

À la longueur du silence que j'arrive à partager avec elle.

Vous est-il déjà arrivé de trouver un livre/film vraiment super, et puis, en le relisant/revoyant quelques années plus tard, de vous rendre compte qu'en fait c'était vraiment pas terrible

Oui, pour beaucoup de films en fait, Peur Primale par exemple m'a fait l'effet d'une sombre daube très peu de temps après.

Vous restez combien de temps en apnée ?

Très peu de temps, je deteste avoir la tête sous l'eau.

Si vous touchiez une rente, à partir de quelle somme mensuelle vous arrèteriez-vous de travailler (dites c'est plus ou moins que ce avec quoi vous
vivez) ?

Surtout pas, quelque soit la somme, j'aime ce que je fais. JE crois qu'avec une rente de 1500 euros par mois j'aurais moins de pression et c'est plus que ce avec quoi je vis, mais c'est vraiment pas dur.

Ah, Un jour sans fin ; que c'était bien ce film... Et vous c'est quoi le jour de merde que vous aimeriez vivre et revivre jusqu'à le transformer en une journée formidable ?

Une seule, celle ou j'aurais pu prévenir les problèmes de santé d'un proche.

Vous connaissez combien de gauchers ?

Un, moi. Je ne fais pas attention à ça chez les autres

A la fin de chaque année (scolaire ou autre) on dit tout le temps que c'est passé super vite. Y a-t-il eu une année de votre vie qui soit passée super doucement ?

Mes plus jeunes années, celles où les deux mois de grandes vacances parraissaient encore durer longtemps.

Avez-vous une petite manie dont vous pensez, à tort ou à raison, qu'elle vous rend sympathique aux yeux de votre entourage ?

Oui, je suis moqueur et c'est ce qui me rend sympathique. C'est aussi ce qui me rend antipathique et c'est très bien ainsi.

be-rewt à 16:45 - Haut - 2 commentaires

Les dangers de la désintégration

Une semaine de retard dans mes lectures habituelles, du texte à dévorer, partout ou presque. Je passe d'abord chez ceux que j'apprécie le plus, j'arrive chez Morgan et je tombe sur une citation de Magyd Cherfi. Dans les premières phrases citées, il y a celle ci : Demandez donc à un quelconque quidam de couleur s'il se sent chez lui dans cet hexagone. Une phrase suffisante pour me mettre en rage. J'en ai assez de cette théorie sur l'incapacité française en matière d'intégration. Assez de lire que les personnes issues de l'immigration ne peuvent se sentir chez eux. Oui cette question je l'ai déjà abordé avec mes amis de couleur (terme à mon avis) et oui nombre d'entres eux se sentent intégrer. Tellement intégré qu'ils ont même pour certains d'excellentes connaissances racistes qui leur jouent le couplet du oui mais vous n'ètes pas comme les autres. Oui, ils sont intégrés au point de faire oublier à ces gens leurs à priori racistes, c'est certainement la plus grandes des preuves.

C'est d'ailleurs ce comportement à mon avis ce qui trompe Cherfi. Ce n'est pas parce qu'il existe une sale habitude qui consiste à rejeter en bloc une partie de la population tout en pensant que ceux qu'on apprécie sont des cas particuliers que l'intégration n'est pas une utopie basée sur des exemples marginaux. Oui, il y a une partie conséquente des immigrés ou des fils d'immigrés qui se sentent indésirés, mais l'autre partie de cette population n'est pas anecdotique.

be-rewt à 18:32 - Haut - 1 commentaire