La hausse vient renforcer les inégalités pourtant déjà flagrantes au Québec. En effet, obnubilés par le mensonge de l'égalité déjà-là, nous semblons oublier que les femmes, à travail égal, gagnent toujours moins que les hommes. En 2008, les statistiques du gouvernement du Canada démontraient que les femmes gagnaient en moyenne 71% du salaire des hommes. Donc, puisque les femmes, dans la majorité des cas, ont un statut économique précaire, demander à la population étudiante de faire sa juste part se résume à demander aux femmes de s'appauvrir davantage.
Depuis 2010, les premiers Baby-boomers arrivent à leur retraite. En vagues massives, ceux-ci quitteront successivement le marché du travail jusqu'en 2025/2030. En 1975, on comptait 7 travailleurs pour 1 retraité. Actuellement, ce ratio est de 4 travailleurs pour 1 retraité et en 2030, cette proportion passera de 2 travailleurs pour 1 retraité. Les faibles taux de natalité des dernières décennies expliquent cette situation et comme l'indiquent les dernières données du recensement, aucune augmentation du taux de la natalité n'est prévue à moyen terme.
Contrairement à ce que voudraient le faire croire les intégristes religieux qui dominent aujourd'hui la politique américaine, la volonté des pères fondateurs n'était pas de faire des États-Unis une nation chrétienne. Il apparait clairement des écrits de Thomas Jefferson et James Madison que leur intention était au contraire de créer « un mur entre la religion et l'État », pour reprendre les termes du premier lorsqu'il écrivit en 1802 à des Baptiste de Dandury.
Beaucoup de citoyens et politiciens européens considèrent que l'Euro, par les déséquilibres croissants qu'elle a suscités au sein de la zone euro, est l'un des puissants facteurs de la crise actuelle. Certains militent même pour sa suppression. Cette approche paraît pourtant facile et simpliste. Ce n'est pas en supprimant les causes d'un tsunami qu'on répare les dégâts qu'il a causés
Je suis directrice-adjointe au service du marketing pour une chaîne de magasins. Ma patronne a récemment été promue au poste de vice-présidente et j'ai donc écopé d'un nouveau patron. Il travaillait pour notre plus grand compétiteur et a la réputation d'être un bon motivateur axé sur les résultats, mais il a certains manques au niveau de la créativité et de la planification. Ses faiblesses sont mes forces et ils les utilisent sans me donner le crédit mérité.
La semaine dernière, Stephen Harper montait au créneau pour imposer une loi spéciale aux employés d'Air Canada et empêcher un conflit de travail. La raison invoquée : sauvegarder notre économie. Lundi, ce même gouvernement refusait catégoriquement d'intervenir pour sauver les 2620 employés de la firme Aveos. Raison invoquée: Conflit privé. Ce que le monde peut changer en si peu de temps.
Cette logique élastique, les conservateurs nous la servent à toutes les sauces et selon ce qui fait leur affaire. Mais cette malhonnêteté intellectuelle ne me convaincra jamais, surtout quand il est question de bons emplois qui pourraient bien s'envoler vers le Salvador. Les travailleurs d'Aveos méritent mieux. Ils méritent que l'on se batte pour eux.
Ce fut une semaine d'une violence inouïe, de crime contre la République. L'armée, l'école, des soldats, des enfants, un professeur, des musulmans, des juifs, un chrétien sous les balles d'un tueur. Une semaine de tension, le regard braqué sur un effrayant jeune homme.
Comment on dit déjà? Trop, c'est comme pas assez? J'ai beau être apparentée à la famille des intellectuels de gauche et comprendre qu'il est politiquement correct de tirer sur Richard Martineau, je-ne-suis-plus-ca-pa-ble de lire les topos, opinions, tweets, commentaires, billets, blogues, moqueries et remontrances le concernant.
Avec la probabilité d'une élection provinciale imminente, il y aura des débats et des décisions d'importance capitale et si la population peut s'intéresser avec autant de vigueur aux enjeux beaucoup plus graves, ce sera bénéfique pour tous. Cela dit, je crois que le mouvement de protestation des étudiants devrait plutôt être dirigé vers quelque chose de réellement inquiétant pour l'avenir, par exemple notre dette record qui va coûter bien plus cher aux étudiants que la hausse elle-même.
Il est stupéfiant de réaliser que l'oppression chinoise au Tibet, dénoncée de façon répétée par l'ONU, les organisations de défense des droits humains et de nombreux gouvernements, puisse s'empirer. Il est aussi étonnant de remarquer à quel point les nouvelles représailles, ainsi que la vague d'immolations qui les a provoquées, ne suscitent pas de réaction de la part du gouvernement canadien. Comme si, étant donné que le Canada demeure le plus gros investisseur étranger au Tibet, les intérêts économiques primaient devant le respect des droits humains...Sinon, comment justifier ce lourd silence?
Ce billet est dédié à toutes les personnes qui sont parties en échange étudiant et pour qui, le cœur est resté accroché quelque part...à l'autre bout du monde! Alors que le programme d'échange étudiant européen Erasmus célébrait vendredi dernier ses 25 ans d'existence, l'idée m'est venue de mettre sur papier quelques mots sur l'esprit de cette aventure estudiantine, qui pour certains, se veut la révélation de leur être, la redéfinition de leur personnalité ou encore, la découverte d'une passion pour le monde.
Bien qu'il y ait eu un consensus à condamner ce coup d'état, je trouve que certaines réactions ont été très complaisantes dont celle de l'ONU qui s'est contentée de demander le retour de la démocratie. Mais comment et quels sont les moyens qui peuvent être mis en oeuvre pour rétablir la légitimité constitutionnelle de ce pays?
Depuis que Richard Martineau s'est permis de critiquer des étudiants qui ont osé déguster un verre de sangria à la lumière du jour, la question sur les dépenses des étudiants semble s'être multipliée. Martineau n'est certainement pas le seul à avoir utilisé cette tactique pour faire valoir son opinion, car on peut l'observer dans de nombreux débats sur la question de la hausse. L'argument suit toujours la même formule pathétiquement prévisible: «Les étudiants ont juste à se priver de leur (insérer objet de valeur) et ils pourront couvrir la hausse».
Chers étudiants en boycott, (et pas en grève), je vous aime. Mais nous ne sommes pas d'accord sur la hausse des frais de scolarité à l'université. Et sur la gratuité. Parce qu'à certains moments, je ne sais plus trop ce que vous revendiquez. Ce qui ne coûte rien, en général ne vaut pas grand-chose. À part le soleil, la mer, les papillons, etc. C'est vrai jusque dans l'inconscient.
Ma collègue et amie Antonia Maioni, de McGill, avait tout expliqué dans son texte du Globe and Mail de vendredi intitulé: The NDP's question is the Québec question. La question du NPD est la question du Québec. En effet, il n'existait, et n'existe, qu'un parcours crédible vers le maintien du NPD en position durable d'opposition officielle et de prétendant au pouvoir: il passe par la consolidation de ses gains québécois du 2 mai dernier.
Mon coeur est fébrile ce matin, après la revue de presse. J'ai l'humanisme sensible en ce dimanche d'automne de mars. Je pense à Richard Martineau. J'aurais envie de lui donner un câlin, un hug ... J'en ai parlé à ma blonde, elle est fâchée après moi.
- Tu me niaises ?
Emilie Beauchesne, 27.03.2012