Ce couvre-feu est mis en place pour des raisons de sécurité, afin d’éviter les pillages, à un moment où Mayotte, département le plus pauvre de France, doit affronter des pénuries d’eau et de nourriture après le passage du cyclone.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé l’arrivée « dans les prochains jours » de 400 gendarmes supplémentaires pour prêter main-forte aux 1.600 gendarmes et policiers présents sur l’archipel, tout en précisant qu’il n’y avait « pas eu vraiment de pillage ».
Risque d’une « crise sanitaire »
Trois jours après la catastrophe, la priorité est d’assurer les « besoins vitaux » des habitants en eau et en nourriture, a insisté Bruno Retailleau.
« On commence à manquer d’eau. Il nous reste quelques bouteilles mais il n’y a quasiment plus de stocks dans les magasins », s’inquiète auprès de l’AFP Antoy Abdallah, 34 ans, habitant de Tsoundzou. « On risque une crise sanitaire », a alerté Ben Issa Ousseni, le président du Conseil départemental sur la chaîne Mayotte la 1ère.
Source :huffingtonpost.fr