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Date de création : 20.04.2018
Dernière mise à jour :
04.11.2024
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« LA SÈVE VERTE » issue du poème ci-dessous : « SEULE EN FORËT »
Seule en forêt, sans yeux pour profaner les transes
Du mystère, je veux le plus beau des étés.
Je serai couronnée, à travers les essences,
De chèvrefeuille en fleurs et de cheveux nattés.
Je suis un petit faune ivre de sève verte.
Évohé ! Évohé ! Les chênes sont humains !
Pour découvrir en eux l’hamadryade offerte,
À tous j’écarterai l’écorce avec mes mains.
J’aime ! J’aime ! Et l’amour des êtres m’effarouche…
Mais, depuis tant de nuits que je t’ai dans le sang,
Nature ! reçois donc, dans ce cri de ma bouche,
Mon désir, mon respect, mon cœur d’adolescent !
Ce poème de Lucie Delarue-Mardrus (1874/1945) intitulé « Seule en forêt »a engendré une peinture sur toile intitulée : « La sève verte », de 80/80cm.
J’ai ensuite transposé « la sève verte » à un bronze fondu par Thiébaut frères : « FAUNE IVRE » de LOUIS-LÉON CUGNOT (1835/1894), Prix de Rome 1859, pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1860 à 1863. L’œuvre représente un jeune faune titubant au retour d’une fête de Bacchus accompagné par une panthère
« LA SÈVE VERTE »
« La sève verte » : gros plan sur les jambes d’une hamadryade : la nymphe des arbres. Les talons s’enracinent au sol, l’écorce recouvre la peau, la ronce fleurie colonise à l’envi. Entre les jambes, un petit faune ivre se fait voir parmi les fleurs… Plus loin d’autres hamadryades apparaissent…
Problématiques : la sève verte a coulé abondamment sur le bois dénudé, le petit faune s’en est rassasiée jusqu’à l’ivresse, les gouttes restantes du liquide verdâtre se sont figées.