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18 oct. 2023

Le Daron du blues roannais : Pacôme Rotondo, Mardis du Grand Marais, 17 octobre 2023, Riorges.

Hier au soir, belle soirée Blues Rock and funk aux MGM, en partenariat avec le Roanne Blues festival ; première pour  Patrick Vidil, son président (ci-dessus), heureux de pouvoir compter sur un lieu bien connu, fréquenté et efficace, pour annoncer en avant première la prochaine édition de ce qu'il faut bien convenir d'appeler désormais : un évènement musical incontournable du Roannais.

En "apéritif", à la place des DJs habituels : The Juke Joint Man. David Thomas, bien connu des habitants de l'agglomération et musicien pratiquant depuis le début des années 80 dans diverses formations, joue seul depuis maintenant une petite dizaine d'années, dans la grande tradition des chanteurs guitaristes du delta. Dobro, harmonica, voix rocailleuse et les deux pieds aux "manettes" d'une caisse en bois et d'un tambourin, gère son show et surtout les bonnes vibrations. Pas de fausses notes pour des classiques de blues Swampy à souhait interprétés avec toute la révérence, le feeling et la passion que cela nécessite.

En ouverture sur la grande scène, à ma surprise : Lakeetra Knowles & Music Train. Ce combo americano italien de blues-Funk (la chanteuse vient d'Arkansas) constitué du classique basse guitare, batterie, piano électrique, délivre un répertoire carré et bien joué. Le guitariste très doué a ouvert le set avec un titre chanté par ses soins, étonnant par la qualité de son interprétation. Ensuite, le répertoire, constitué de compositions et d'une paire de reprises (le fameux It Ain't Easy de Bowie, entre autre, très TinaTurnerien pour le coup, sûrement un des clous de la soirée), oscilla entre  show agréable à l'américaine, comme souvent dans ce genre de formation, et rares moments un peu plus intimistes. Tout cela manquait néanmoins quelque peu de frissons en direction du public, le jeu de scène minimal de la leadeur n'étant de plus pas des plus entrainant. Les amateurs de Soul-Funk retiendront surtout un organiste au son 60's-70's particulièrement charmeur et une certaine fraîcheur. 

 
 
 

 Après un changement de plateau rapide, le local de la soirée : Pacôme Rotondo - dont le premier album auto produit "World of Confusion" enregistré sur la côte Roannaise par Pascal Coquart vient de paraitre - monte sur scène accompagné par deux amis nancéens : à la basse Nathan Bechet et à la batterie Sacha Fuhrmann. Avec son trio, Pacôme, à la voix caverneuse d'un homme de soixante ans, (il n'en a que vingt-deux) et sapé à la mode des années avant-guerre américaines, typique du sud, va dès le premier morceau mélancolique à la Dobro embarquer le public, venu essentiellement pour lui, semble t'il et resté assez nombreux à ce moment-là. Le réel talent de ce jeune homme, en dehors de son chant très original et peu commun, et sa dextérité à la guitare indiscutable, réside dans le fait qu'il ne se contente pas d'un genre en particulier - celui très marqué par Rory Gallagher et Johnny Winter entre autre - mais que sa formation musicale et sa passion l'amènent à mixer techniques et sensations, donc différents genres. Pour cela il utilise environ quatre guitares. Passant du Blues Folk ou de la ballade acoustique à des blues rock plus ou moins énergiques, il arrive aussi à retranscrire ses influences plus Hard et Métal dans son répertoire, l'air de rien. Si on a tous été scotché entre autre par sa reprise du Mistreated de Deep Purple (1974), Red House de Jimi Hendrix était aussi magistralement interprété (Foxy Lady sera joué  à la toute fin). Le plus étonnant résidant sans doute dans des compositions de grande qualité. "I'm a Liar, Love Means Life, All My Mistakes..." Les deux autres collègues le soutenant impeccablement. Il soufflait un air de vrai amour du blues (A Love of Confusion !?) ce soir-là grâce à cette passion bien retranscrite. Bravo. Ne changez rien les gars ! 


Festival Roanne Blues #5
Les 15 et 16 mars 2024 à la salle Fontalon.

Article et photos  © FG

Extraits live :

 

23 juin 2019

Vaudou Game : c'est l'anniversaire, à Riorges !

Ce vendredi 21 juin, pour la traditionnelle fête de la musique, l'équipe culturelle de Riorges avait invité Vaudou Game. Groupe mené par le malicieux Peter Solo, originaire du Togo.

La bonne ambiance africaine, teintée de Funk qu'à installé le groupe, a aussi été rendu possible grâce au contact établit par le chanteur avec le public. Explications en français, et avec humour, de la signification du "Vaudou", le faite d'être relié à la terre, suppliques pour bouger son corps, ou plutôt  : "mélanger son Chanel ou son Gucci", par la danse, et textes parlés-chantés aux thèmes humanistes et écologiques.



Peter Solo a débarqué en 2008 avec un premier album réalisé avec le groupe Kakarako ("Miadome", La Cerise sur le Gateau). Après un second album, il monte Vaudou game, orientant son nouveau combo dans une direction plus festive et au Gimmick bien rodé (orchestre cuivré et aux style très seventies Funk orienté pourrait-on dire, et très "James Brownien" par moments.) A ce titre, chapeau bas au bassiste. Les ritournelles lancinantes que nous propose Vaudou game, en plus d'être très communicatives en terme de rythme et de sensations positives, sont augmentées par les textes drôles et bien sentis, d'un leader auteur compositeur interprète producteur que l'on sent bien décidé à ne pas renier ses racines. Le répertoire, fort de trois albums aujourd'hui, a permis de profiter de "L'anniversaire" (de belle maman), "La vie c'est bon", "Locataire" (très teinté Ethiopian style), et tous les classiques de ce combo rafraichissant.

Immersion réussie et aux petits oignons ce vendredi soir, jusqu'à ce que la pluie, en toute fin de set, disperse la foule pourtant motivée.

La vie, c'est bon, bon, bon !

FG





27 janv. 2013

Malted milk : biscuit savoureux (Live Roanne 2013)


Malted milk au TMR le 26 Janvier était annoncé par deux albums funk soul de qualité, (2010 et 2012), quoi qu'un peu trop produits à mon goût. Du coup, j'y allais avec ma famille un peu septique et m'attendant à davantage de sonorités Jazz que ..Funk.

Et encore, en amateur de blues Soul plus que de Funk (ce dernier mot, comme l'autre d'ailleurs a été galvaudé depuis pas mal d'années), je n'étais pas rassuré.
...Mes doutes se sont éteints cependant très rapidement.

Malted milk rentre en scène façon show US classique, c'est à dire avec un instrumental introduisant le chanteur : Arnaud Fradin.
Puis le petit bonhomme avec casquette prend sa place. Son jeu de guitare  produit des sonorités Petersonniennes (on y reconnait l'influence de Lucky Peterson ou leur ainé à tous les deux : Albert Collins). Arnaud communique avec le public, de toute son âme, ce qui fait de son groupe un vrai Soul band, bien au delà de ce que d'autres prétendent être.

Mais Arnaud a aussi le sens du blues, et sa reprise de Skip James "Hard time killin' floor blues" est en ce sens exceptionellle. Seul face à la poursuite, et à son micro, qu'il se permet de distancer à un moment, Arnaud la joue blues folk (avec une électrique !), et tient son pari : mettre du caramel dans le lait de sa funk Soul.

Arnaud pas avare de dédicaces
Car si Malted milk vient d'une chanson d'un autre grand bluesman : Robert Johnson, son groupe diffuse la Soul et la Funk New orleans de la manière la plus cool qui soit : c'est à dire avec foi. La Funk des Meters par exemple dont ils reprennent le "Do the dirt", et de quelle manière !

Et c'est ainsi que Malted milk réussi à faire lever le public roannais, assis sur les beaux fauteuils du théâtre. Public qui ne se rassira pas, sauf éventuellement durant un bel hommage reggae en solo.

Si la plaisanterie de la danse "à l'italienne" lancée en direction du même public (peu amène à se lever) a plu à toute l'assistance, le pari a été tenu : Malted milk a su faire apprécier son subtil mélange de Soul, blues et Funk, et ça, ça n'était pas gagné.
 Ecoutez la face B de leur single vinyle Nola dance (Blues production) :
Sweet Baby

Et Goûtez leur version live de "Hard time killing floor "(inédit, Live "pirate" TMR 26-01-2013. ) :
Malted milk : biscuit unique et savoureux.

20 nov. 2011

Eric McFadden : Did you hear his sound ?


Live report from the Papillon bleu "Nuit du blues",
Roanne (France) 19/11/2011

...Une grande partie des spectateurs venue Samedi 19 Novembre assister à la Nuit du blues, au Théâtre de Roanne n'a pas du être déçue.
Au moins les spectateurs ont ils été certainement surpris par la différence des deux parties proposées, et de leur qualité intrinsèque.

D'un côté, une ouverture par le quatuor de Roland Tchakounté. (indiqué par erreur "Trio" sur la plaquette).
Ce grand et costaud camerounais affable et prolixe, au chant et à la guitare électro-acoustique, accompagné par contrebasse, guitare et batterie a su imposer un univers personnel emprunt de poésie, mais non dénué d'énergie. Ambiances africaines et blues finalement assez peu communes.

Le style du groupe s'étoffe la plupart du temps autour de mélodies plutôt world au départ, (Roland Tchakounté chante dans sa langue d'origine, le Bamiléké) mais épaulées par un jeu typique blues banc à la guitare Gibson solo, dans une dextérité et une finesse qui doivent énormément à Peter Green (Fleetwood Mac), autant dans ses notes cristallines que dans ses envolées puissantes à chaque fin de morceau.
Un mélange qui fonctionne. Du grand art et une personnalité à retenir.
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Eric Mcfadden au "Papillon bleu",
comme noté sur ses dates de tournée !
© Hectorvadair
Des sonorités accrocheuses
(© Hectorvadair)
Après une transition rapide de plateau, la tête d'affiche : Eric Mc Fadden,
grand métis aux dreadlocks cachant presque son visage, apparaît sur scène. L'air sérieux, peut-être un peu inquiété du succès de son prédécesseur, poussant les cables et pédales qui traînent à ses pieds, comme légèrement stréssé.
Un mot rapide au micro, et après quelques hésitations et exercices d'échauffement sur le manche de sa belle Epiphone noire, l'explosion peut commencer.
Ceux qui s'attendaient à une star capricieuse, vue son entrée et sa notoriété; ceux qui attendaient un blues jazz professionnel mais commun (quelle idée ? se serait-on trompé sur le nom ?) découvrent un artiste habité, au style et à la personnalité très marqués, et au talent immense...

6 août 2010

Swamp dogg repost : uncut and classified 1A

Once again, for your pleasure (and a limited downloads/time) :
this complete amazing album by Swamp Dogg.

See previous note for infos

Link in comments.

30 juin 2009

Jackson is dead, vive Wonder !



Ok, je le reconnais, ce titre est quelque peu provocateur.
Mais, comment ne pas réagir lorsque l'on prétend qu'"avant Michael Jackson, il n'y avait rien !" ... Qu'il doit tout à James Brown ! (?)

Et Stevie Wonder ?? Je ne sais vous, mais moi lorsque j'écoute Michael et surtout les titres 70's... cela est frappant.

Ok, pour la danse, je peux comprendre. Mais, dés les early 60's aussi il y a eu un jeune black, certe aveugle, mais qui chantait aussi très bien, jouait de l'harmonica et faisait de la super zique.

Dont acte. Il ne faudrait quand même pas trop délirer. Mais les vrais amateurs le savent bien.
Ecoutez le superbe morceau qu'il a joué pour MJ lors de la cérémonie d'enterrement.

Never dreamed you'd leave in summer (from "Where I'm coming from", 1971)





Cependant comme il y quand même de belles pépites des Jackson 5 à Michael en passant par les Jacksons, voilà une petite sélection, toute simple, pour se faire plaisir. (Cliquez içi pour jouer la Playlist Deezer.)

Et un lien ci-dessous plutôt sympa, que je vous invite à visiter :

(Et on reparlera de Stevie la prochaine fois, pour sûr !) Non mais !


19 mai 2007

For sale ! (Total destruction once again ?)

I'm not selling out , I'm buying in!
(Tacoma lp 1981)

I continue the posting of my Swamp Dogg collection as announced somewhere on this blog. I found this copy at Black & white shop, Nice, France , the day of my wedding trip in the summer of 1999.

"After years of keeping a low profile, Dogg emerged from out of nowhere with this fine record. Instead of streamlined hard soul, this record carries a rock & roll clout that keeps even its most banal moments ("Wine, Women and Rock 'n' Roll") from terminal tedium. Song title highlight: Dogg's duet with Esther Phillips, "The Love We Got Ain't Worth Two Dead Flies." Kind of says it all, doesn't it." (John Dougan, Allmusic.com)

"(...) Dogg’s distinctive mix of Blues, Funk, social awareness, and general kookiness was lost on black and white audiences alike, and most of his albums have never been in print on disc. 1981’s I’m Not Selling Out was worth the ten bucks I paid for it (on LP) if only for the cover shot of Dogg dancing on a corporate boardroom table in white top hat and tails. But the music is even better - ‘Wine Women & Rock ‘N’ Roll’ gets things off to a rollicking start, ‘Dead Flies’ is a killer duet with Esther Phillips, ‘California Is Drowning And I Live Down By The River’ is a hilarious and heartbreaking look at the perils of life in the Golden State, and ‘A Hundred And’ sounds a lot like the music Al Green would have made if he hadn’t gone away from secular music right at the advent of disco. With lots of great guitar licks, and lyrical cream puffs like ‘We’ve got to make some jobs/And make ‘em fast/That’s the only way to get the poor folks/Off their ass’ this is an amazing album that has fallen through the cracks of popular culture." (from Endtroducing… dk presents
The Most Overlooked Albums Of All-Time")

Track listing :

Swamping salutations/Wine, Women and Rock & Roll
It's Just a Little Time Left
The Love We Got Ain't Worth Two Dead Flies
Low Friends in High Places
A Hundred And
Total Destruction to Your Mind
California Is Drowning and I Live Down by the River
Sexy, Sexy, Sexy #3

excerpt form the back cover (with notes from Swamp Dogg) :
...Not the best album of Swamp Dogg, too jazzy... but it contains always some killer titles, and it remains a bit rare.

Listen to : "The love we got ain't worth two dead flies" (with Ester Philips)










24 avr. 2007

I love this doctoress !

MILLIE JACKSON
Hurts so good/Love doctor
(Spring Records 1973)


Seventh single for Millie, and sixth for Spring Records, this A side Hurt so good is taken from the Cleopatra Jones soundtrack, and it's a great but vicious (so, so funky !) ballad. Millie knows how to make understand what she's thinking about... and it's gooood!


The album It Hurts so good has just been reissued some months ago with bonus, so let have a trip on dustygroove or elsewhere to buy it.

Hurt so good :




18 avr. 2007

Squeeeeeeeeze me !!

THE DYNAMIC 7
Squeeze me
part 1 & 2
(Monument 680018. French ed. 1967 ? 68 ?)


Again a rarity. No infos on this great funkgroovers in 2 parts, except these lines :
"A division of Nashville’s Monument label, Sound Stage 7 was managed by the late John Richbourg, who was also a popular disc jockey on WLAC, the Nashville radio station that brought Rhythm and Blues to the masses during the ‘50s. If he thought they had potential, Richbourg would often pick up masters from smaller labels and independent producers. This locally-recorded, horn-fed jam was just such a recording and the fact that it’s still pretty easy to pick up is evidence that it sold in good numbers. Originally in two parts, this is the uncut mix. "
(from
Superfly Soul: Return Of The Hustlers /Subtitle : Super-Bad Ghetto Funk From Across The Tracks ) (Various Artists, double CD Cat. No.: METRDCD527)
CD available via Unionsquaremusic

*More infos on the Monument Label (albums only) at : bsnpubs.com

Squeeze me (Part 1) :






Download Squeeze me part 1 &2







13 nov. 2006

Uncut and classified 1A


That's what Swamp Dogg called himself his music in this superb compilation of unreleased wild material from 1981.
After Total destruction to your mind, enjoy this second bullet !

Listen to Forever hold your peace




Uncut and Classified 1A (Charly, 1981)

Line up :
Swamp Dogg : vocals, piano and rapping (not in this present version.)
Jesse Pete Carb : guitar
with two or three additions of The Swamp Dogg Band.

01 Buzzard luck/Don't you try to be my man.
02 Forever hold your peace
03 Creeping away/Remember I said tomorrow
04 Mama's baby, daddy's maybe
06 Ebony and Jet/ God Bless America for what?
08 Lucille and her man
14 Synthetic world


Now, listen to wild R&B :
http://rapidshare.com/files/5657132/00021sw206.rar.html

15 juil. 2006

Total destruction to your mind, mind, mind !...

"Easily on my Top Ten list of long-out-of-print records that deserve a CD reissue. The title track is a slam-bangin' chunk of rock and funk that's pushed by a great session band including guitarist Jesse Carr and drummer Johnny Sandlin, and is easily Dogg's finest moment on record. But the rest of this is great too, ranging from the consumer nightmare "Synthetic World" to the paternity blues of "Mama's Baby, Daddy's Maybe." Plus, Dogg is a great singer, and his dizzying range gets a workout on these songs. Good luck finding a copy." (AMG, by John Dougan)

That's because I love this album that I put it today on action-time. This uploading is made from my own ancient french edition vinyl copy, (Disques Vogue), that implies some desagreements for all of you that are Hifi addicteds.
But You"ll understand that at this point, that's not the principal. Caus all the music is here, and it's soooo great !

Listen to Redneck






ps : Thank you brother MadGloo for this one, I can't remember where you find it, but this was the big deal !

Tracklisting :
1. Total Destruction To Your Mind
2. Synthetic World
3. Dust Your Head Color Red
4. Redneck
5. If I Die Tomorrow (I've Lived Tonight)
6. I Was Born Blue
7. Sal-A-Faster
8. The World Beyond
9. These Are Not My People
10. Everything You'll Ever Need
11. The Baby Is Mine
12. Mama's Baby, Daddy's Maybe



Oh, yes, some links : one for the super bio and disco of Swamp Dogg on :
brinkster.com
(no covers, but you surely can find it elsewhere)

the second for a fun site listing all the worst album covers ever, (and two of Swamp Dogg) :
rateyourmusic.com

and to finish, for the french readers, Hector wrote a cool paper in the zine “Here“, in the 90's which was a special Swamp Dogg. So if you're interested, I can perhaps propose a PDF file of this one.



Oh, yes, the file :
http://rapidshare.de/files/25952042/0005swd06.rar.html
pw, of course is wtai