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Jan 1, 2021

Le clan Bumueli

LES RÉCITS MIGRATOIRES DES CLANS BUMWELI ET
 1.1 Les récits du clan Bumweli

1.1.1 Le clan Bumueli 

 L'ancêtre fondateur du clan BUMUELI est MUELI MILENZI. En réalité MUELI est un Roi ayant régné sur plusieurs sous-clans issus de ses conquêtes et mariages. En effet MUELI fut aussi un chef guerrier. L'on comprend aisément qu'il ait eu une grande emprise sur d'autres clans. MUELl portait aussi le pseudonyme de «BIALE» qui veut dire Roi. C'est ainsi que l'on parle de MUELI BIALE O BIRUGU BUANGUE. BIRUGU-BUANGA est le nom du territoire où MUELl fut désigné comme Roi. Mais avant de parler des lignages et des sous-clans issus du clan BUMUELl, il convient de s'apesantir sur le personnage de MUELI. Après la traversée du fleuve Zaïre lorsque le groupe BADJAG du Gabon pénétra dans la forêt en direction de la République Populaire du Congo, tous les clans désignèrent MUELl-MILENZI comme leur chef suprême et notamment sur le plan de la guerre. La tradition orale raconte que MUELI avait deux chefs adjoints à savoir NZAMBE-BIALE du clan NDINGUI et MULUNGUI MUTU-MALONGU du clan BUDJALA. Signalons qu'il existe une controverse au sujet du nombre exact des «MUELI». A en croire la tradition orale, il a existé deux «MUELl». Le grand fondateur du clan qu'on appelle MUELI-MILENZI DINGUNDU TADJI BANA SUNGU MANGUALA MUBONGU LELE BIKUTA.
On l'appelle aussi MUSSODJI-URU-NGUIDJI. NGUIDJI est certainement le nom du territoire d'origine de MUELI. La tradition orale parle aussi que MUELI vient des territoires appelés SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI. Ces deux territoires sont situés certainement vers le Zaïre. Le deuxième MUELI c'est MUELI NGUELI, fils de NGUELI ILAHU. D'ailleurs on dit aussi que NGUELI ILAHU est du clan BUMUELI. Notons que le premier chef du clan BUMUELI arrivé dans la région de Tchibanga avant la pénétration européenne s'appelle N'GUIMBI-MAPINDI. On dit aussi que ce dernier. ( 791) s'était installé vers l'actuel aéroport de Tchibanga près du bosquet dénommé ITUGHE I  MURU MUTU. Je ne tenninerai pas l'histoire du clan BUMUELI sans parler de NGUIMBI-MUBUKAGHE MASSI. En effet NGUIMBI est un pygmée du clan BUMUELI ayant découvert le premier la mer de Mayumba. C'est pour cette raison que le clan BUMUELI notamment son sOUls-clan IMONDU commande l'embouchure de la lagune Banio.
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Ce texte est extrait du livret de Biwawou bi Koumba Muetse intitulé Ethnologie, clans et histoire des peuples de la Ngounié - Nyanga - Ogooué - Lolo.

Apr 20, 2019

Quelques Notes sur la royauté punu






L'organisation sociale punu était bipolaire, on trouvait d'une part des hommes libres ba-fumu et les hommes captifs bavige (sing-muvige). Au sein des hommes libres , on distinguait les autochtones placés au sommet de l’échelle sociale, et les étrangers. Enfin les captifs placés en bas de cette échelle.

Les Biale: Rois

Les bandumbe : les riches faisaient parties de cette catégorie sociales: les chefs de villages et de lignages d'une manière générale, le commerce étant organisé à partir des terres de ce dernier. Il leur revenait le contrôle des échanges, sources d'accumulations de leurs fortunes.

Les forgerons, les tisserands et parfois les étrangers pouvaient devenir Bandumbe

Bijage: ils étaient ces fumu qui avaient pour se distinguer leurs naissances libres.

Les bavige dans la société punu on devenait captif soit par la naissance, lorsque la mère elle même était captive. soit en compensation d'un tiers à un membre de lignage, don ce fait à son lignage. Lorsqu'un individu etait reconnu responsable ou coupable d'un fait jugé grave : crime, adultère, vol.....Les auteurs de ces délits le vol et l’adultère surtout était réduits en servitude soient au sein de leur dibure s'il avaient connus cet acte au sein de leur dibure, soit d'un autre dibure victime que le leur.

Les captifs prévenaient aussi des prises de guerres entre ethnies: les prisonniers étaient introduit s dans les familles des victimes afin de remplacer les morts.

Les captifs domestiques provenaient soient des échanges entres ethnies, soit au sein de la société punu elle même. Ils faisaient partie de la famille des maîtres et travaillaient comme tous les autres les maîtres les considéraient comme leurs propres enfants et avaient des obligations vis a vis des enfants. Après deux ou trois générations ils pouvaient fonder leurs propres village.

Benyi : les étrangers ils devaient verser une offrande au roi.


Dans le code culturel punu la royauté est une institution très importante, la royauté était dévolue au clan Bumweli dont le totem est l'aigle blanc.

 L'ancêtre fondateur du clan BUMUELI est MUELI MILENZI. En réalité MUELI est un Roi ayant régné sur plusieurs sous-clans issus de ses conquêtes et mariages. En effet MUELI fut aussi un chef guerrier. L'on comprend aisément qu'il ait eu une grande emprise sur d'autres clans. MUELl portait aussi le pseudonyme de «BIALE» qui veut dire Roi. C'est ainsi que l'on parle de MUELI BIALE O BIRUGU BUANGUE. BIRUGU-BUANGA est le nom du territoire où MUELl fut désigné comme Roi. Mais avant de parler des lignages et des sous-clans issus du clan BUMUELl, il convient de s'apesantir sur le personnage de MUELI. Après la traversée du fleuve Zaïre lorsque le groupe BADJAG du Gabon pénétra dans la forêt en direction de la République Populaire du Congo, tous les clans désignèrent MUELl-MILENZI comme leur chef suprême et notamment sur le plan de la guerre. La tradition orale raconte que MUELI avait deux chefs adjoints à savoir NZAMBE-BIALE du clan NDINGUI et MULUNGUI MUTU-MALONGU du clan BUDJALA. Signalons qu'il existe une controverse au sujet du nombre exact des «MUELI». A en croire la tradition orale, il a existé deux «MUELl». Le grand fondateur du clan qu'on appelle MUELI-MILENZI DINGUNDU TADJI BANA SUNGU MANGUALA MUBONGU LELE BIKUTA.
On l'appelle aussi MUSSODJI-URU-NGUIDJI. NGUIDJI est certainement le nom du territoire d'origine de MUELI. La tradition orale parle aussi que MUELI vient des territoires appelés SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI. Ces deux territoires sont situés certainement vers le Zaïre. Le deuxième MUELI c'est MUELI NGUELI, fils de NGUELI ILAHU. D'ailleurs on dit aussi que NGUELI ILAHU est du clan BUMUELI. Notons que le premier chef du clan BUMUELI arrivé dans la région de Tchibanga avant la pénétration européenne s'appelle N'GUIMBI-MAPINDI. On dit aussi que ce dernier. ( 791) s'était installé vers l'actuel aéroport de Tchibanga près du bosquet dénommé ITUGHE I  MURU MUTU. Je ne tenninerai pas l'histoire du clan BUMUELI sans parler de NGUIMBI-MUBUKAGHE MASSI. En effet NGUIMBI est un pygmée du clan BUMUELI ayant découvert le premier la mer de Mayumba. C'est pour cette raison que le clan BUMUELI notamment son sOUls-clan IMONDU commande l'embouchure de la lagune Banio.
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Ce texte est extrait du livret de Biwawou bi Koumba Muetse intitulé Ethnologie, clans et histoire des peuples de la Ngounié - Nyanga - Ogooué - Lolo.

Yinga est l’ancêtre des Bumwele..





Dans la Nyanga, dans la région Chilongo le clan royal chez les Lumbu est Imondu. Il y a  quatre principaux clans qui se  trouvent dans la carte du sud ouest de la région du Chilongo, du royaume de Loango le clan royal était Imondo dont le totem est le léopard .



Les trois autres  clans  de la royauté de Maloango sont Ukonge le totem  est la perdrix qui représente la première femme position; Bayengi dont le totem est le perroquet représente la seconde femme et Badumbi qui représente  le jeune frère et dont le totem est le colibris.

A l'intérieur du pays punu. 
On trouve le clan royal Bumweli dont le dernier roi connu en 1860s est Mayenge Numbu. L'aigle pêcheur est le symbole du clan royal Bumweli. Un autre roi punu Chiengain en 1864 rencontra du Chaillu.

Mar 7, 2015

Style de maison Minzumba





Nov 30, 2013

LES RÉCITS MIGRATOIRES DES CLANS BUMWELI ET NDINGI

LES RÉCITS MIGRATOIRES DES CLANS
BUMWELI ET NDINGI
L'ancêtre fondateur du clan BUMUELI est MUELI MILENZI. En réalité MUELI est un Roi ayant régné sur plusieurs sous-clans issus de ses conquêtes et mariages. En effet MUELI fut aussi un chef guerrier. L'on comprend aisément qu'il ait eu une grande emprise sur d'autres clans. MUELl portait aussi le pseudonyme de «BIALE» qui veut dire Roi. C'est ainsi que l'on parle de MUELI BIALE 0 BIRUGU BUANGUE. BIRUGU-BUANGA est le nom du territoire où MUELl fut désigné comme Roi. Mais avant de parler des lignages et des sous-clans issus du clan BUMUELl, il convient de s'apesantir sur le personnage de MUELI. Après la traversée du fleuve Zaïre lorsque le groupe BADJAG du Gabon pénétra dans la forêt en direction de la République Populaire du Congo, tous les clans désignèrent MUELl-MILENZI comme leur chef suprême et notamment sur le plan de la guerre. La tradition orale raconte que MUELI avait deux chefs adjoints à savoir NZAMBE-BIALE du clan NDINGUI et MULUNGUI MUTU-MALONGU du clan BUDJALA.

Signalons qu'il existe une controverse au sujet du nombre exact des «MUELI». A en croire la tradition orale, il a existé deux «MUELl». Le grand fondateur du clan qu'on appelle MUELI-MILENZI DINGUNDU TADJI BANA SUNGU MANGUALA MUBONGU LELE BIKlITA. On l'appelle aussi MUSSODJI-URU-NGUIDJI. NGUIDJI est certainement le nom du territoire d'origine de MUELI. La tradition orale parle aussi que MUELI vient des territoires appelés SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI. Ces deux territoires sont situés certainement vers le Zaïre. Le deuxième MUELI c'est MUELI NGUELI, fils de NGUELI ILAHU. D'ailleurs on dit aussi que NGUELI ILAHU est du clan BUMUELI. Notons que le premier chef du clan BUMUELI arrivé dans la région de Tchibanga avant la pénétration européenne s'appelle N'GUIMBI-MAPINDI. On dit aussi que ce dernier
 s'était installé vers l'actuel aéroport de Tchibanga près du bosquet dénommé I11JGHE MURUMUTU.
Je ne tenninerai pas l'histoire du clan BUMUELI sans parler de NGUIMBI-MUBUKAGHE MASSI. En effet NGUIMBI est un pygmée du clan BUMUELI ayant découvert le premier la mer de Mayumba. C'est pour cette raison que le clan BUMUELI notamment son sOUls-clan IMONDU commande l'embouchure de la lagune Banio.
1.1.2. La migration Bumweli
C'est à Mangeli et Ilohu que MUELI-BIALA, fondateur, héros et grand guide du clan, aidé des Babongu, principalement de SUMa -NA-MANGUALA décidèrent d'aller à la recherche de SIMBU (qui pour certains de nos informateurs est sa soeur et pour d'autres sa nièce) partie en mariage avec NDOMBI du clan Dibamb~-Kadi. La tradition rapporte que SIMBU était partie avec son mari NDOMBI qui n'avait pas versé de dot à la famille de celle-ci mais l'enleva pour l'emmener sur un territoire où l'attendaient les membres de son clan. Il réussit à l'emmener en lui faisant la promesse de lui donner des terres que les membres de son clan avaient découvertes. Aussi, MUELI dont la soeur et plus vraisemblablement la nièce était partie, décida-t-il d'aller à sa recherche. Avec les membres de son clan, ils quittèrent Mangeli et Ilohu, parcoururent la savane se trouvant au nord de Ilohu et atteignirent deux villages: Ngali et Itug~ habités par les membres du clan Dibamb~-Kadi. ils s'arrêtèrent pour demander des nouvelles de NDOMBI et de SIMBU et s'assurer de la direction qu'ils avaient prise. Après quoi, ils reprirent leur chemin, pour ne s'arrêter qu'au-delà de la Ngongu sur un site que MUELI jugea favorable. Là, il fonda un village qu'il baptisa : Dusal~ et qu'il attribua à une branche de son clan: Cungi. Continuant sa progression vers le Nord, il parvint sur une colline non loin de laquelle coulait un ruisseau: le Muboti affluent de la Ngongu et là, trouva Nyali-matu. Il y laissa là certains membres de la branche de Mbancel~ ainsi que quelques membres du clan de l'une de ses' femmes: Jungu-pasi. Il apparaît dans les textes que les Dibamb~-Kadi et les Bumueli se disputent les territoires de Nyali-matu et de Mujombi-Kambil, que nous verrons par ailleurs. Etant donné que les Dibamba Kadi avaient été les premiers arrivés à Nyali-matu et qu'encore de nos jours, la zone du village qui se trouve être en plein territoire Dibamb~-Kadi est reconnue être la propriété de ce dernier clan, ce qui n'est pas le cas de Mujombi, il semble que ce premier village  (Nyali) appartenait aux Dibamb~ et le second aux Bumueli. Ainsi, de Nyali-matu, MUELI qui, à Dibendu (un autre village Dibamb~-Kadi) n'avait pas pu retrouver SIMBU, renonça à la poursuite de celle-ci et décida d'aller à la découverte des terres sur lesquelles il devait placer les siens. Ainsi parvient-il sur le territoire Bujal~ situé entre le Durembu et son affluent le Duvolu. Il traverse ce territoire et au-delà de celui-ci, fit bâtir des villages: Dubanyi-du-Ndolu, Mujombi-Kamb~l~ et Suangi, parvenant ainsi sur le Durembu. La tradition dit qu'il ordonna à ses Babongu de construire un radeau sur lequel il franchit le fleuve accompagné uniquement de ses éclaireurs. Ils explorèrent les environs occupés par une forêt épaisse, et n'appréciant pas ce milieu, ils revinrent sur leurs pas jusqu'aux derniers villages fondés. Là, ils retrouvèrent leurs compagnons, et ensemble, ils parcoururent une zone de savane dans laquelle Ngosi fut créé. De ce village, disent les traditionnistes, MUELI entreprit de nouveau de suivre les traces de SIMBU. Il franchit la Irungu et déboucha sur un site qu'il apprécia particulièrement. A cet endroit, il décida de faire une pause et ordonna, une fois de plus, à ses Babongu de bâtir des cases, un grand village vit le jour, c'est : Bond~. Ce fut, selon nos informateurs, le second grand village après Dusal~. MUELI et les autres membres de son clan s'y fixèrent pendant bien longtemps jusqu'à ce que le chef de file, MUELI donc, animé par le désir de retrouver SIMBU décide de repartir, cette fois accompagné uniquement de ses Babongu. Mais avant de quitter le village, il en envoya quelques-uns en éclaireurs. Ceux-ci après avoir parcouru une étendue de savane où coulait le Durembu arrivèrent une fois de plus à ce même fleuve mais, cette fois, plus en aval. Ils le franchirent et, sur la rive droite, construisirent un campement. Ensuite, ils revinrent au village annoncer la bonne nouvelle à leur maître. Heureux, celui-ci quitta Bond~ y laissant toute sa famille, pour se rendre dans le «no man's land» situé sur la rive droite du Durembu. Selon certains informateurs, c'est non loin de leur campement qu'ils dénommèrent: Mukurn~ que MUEL! retrouva finalement SIMBU qui s'était imposée à ses beaux-parents en s'accaparant le territoire sur lequel son mari l'avait amenée. Ses retrouvailles mirent fm à la pérégrination de MUEL! qui retourna à Bond~, laissant ses Babongu au bon soin de celle qui devait plus tard poursuivre l'oeuvre de découverte et d'occupation de l'espace pour le clan.
1. Ce texte est extrait du livret de Biwawou bi Koumba Muetse intitulé Ethnologie, clans et histoire des
peuples de la Ngounié - Nyanga - Ogooué - Lolo.
2. Babongu ou barimb3. SUM~-NA-MANGUAL~ étant le premier entré en contact avec le clan Burnueli.
792

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Le récit migratoire du clan Ndingi

Le récit migratoire du clan Ndingi
Comme pour un grand nombre de clans (Bujala, Mincumba, Badumbi, Dijala, etc ... ), le courant migratoire Ndingi avait suivi plus ou moins le cours du Nyanget de ses affluents. Ainsi, partis du côté de Cangi vers le mont Mabanda, les Ndingi traversèrent la  plaine de Mabanda ainsi que toute la région coma prise entre le Dugenyi et la Duinyi, pour aller s'installer dans la plaine draînée par la BandobaIls créèrent les villages : Dibumba, Muhuma et Poru. Progressant vers le nord, ils se heurtèrent aux Vungu vers la niboce. Ceux-ci leur barrèrent le chemin, ce qui entraîna un conflit. Ils s'affrontèrent près d'un étang qui, aujourd'hui encore, doit son nom à cette sanglante bataille: «Diangal-di malungû» (l'étang du sang) en souvenir du sang versé en ce lieu. Après quoi, les Ndingi rebroussèrent chemin devant la menace Vungu ; se contentant du territoire sur lequel ils avaient fondé les trois villages.

Sep 21, 2012

Une nouvelle version des origines punu.

Ce peuple très important occupe, au Gabon, la plus grande partie des quatre districts de Mouila, Ndendé, Moabi et Tchibanga; on le trouve, au Congo, dans les districts de Divénié et de Mossendjo ainsi que près de Kibangou, au nord de la boucle du Niari.

Parentés
1) d'origine ou d'alliance matrimoniales: avec les peuples de Divénié (Kougni, Tsangui, Bouissi) et les Loumbou.
2) linguistique : avec les Loumbou, Eshira, Voungou, Sangou, et avec les voisins appartenant au groupe linguistique Bacongo ; Vili, Kougni, Yombé. Pas d'interprètes entre eux.


Origines et histoire
Venus du sud (tous d'accord) ; du Congo en traversant le Niari (tradition de Mouila); du Niari, de Loango et de Mossendjo (tradition Ndendé), de Bibaka aux sources de la Nyanga (trad. Tchibanga). Guidés par les Pygmées (Babongo) qui « faisaient la boussole» vers « le bon pays», ils ont suivi les savanes de la Ngounié. Ne connaissaient pas le taro et vivaient d'ignames et de bananes. La tradition de Ndendé est celle qui remonte le plus loin: Minga et sa femme, Buanga sont les ancêtres des Bapounou. Leurs descendants habitèrent Niali, sur la Nyanga; à Kouango, au bord de la Ngounié, eut lieu la séparation. Le clan dominant, les Bou-Mouélé, passa la rivière. Les BouDiala restèrent en deçà, pour conserver leur indépendance.
La tradition de Mouila célèbre les Boumouélé. Ce clan descend d'une femme, Simbou, et de son fils Mouélé,
fameux magicien. Celui-ci, pour traverser la Ngounié, se frotte a la cheville de terre blanche et put envoyer de l'autre côté de la rivière sa jambe sur laquelle passa toute le peuple.
Son neveu, Nzamba Simbou, fit aussi de nombreux miracles . Le pays avait déjà son aspect actuel: savanes et bouquets forestiers. Seuls s'y trouvaient des Babongo (pygmées) et des Bavoungou (il y a contestation sur ce point). Les Eshira, race mélangée, sont arrivés après. Les différents clans s'installèrent
dans la plaine. C'est plus tard que les Bapounou s' étendiren t dans la région montagneuse et boisée de l'ouest (Mayombe des Bapounou) et dans la partie nord de la savane de Tchibanga (en réalité Ibanga : en haut) où ils ne trouvèrent que des Babongo. Les militaires français, venus par Nyanga, occupèrent
Tchibanga; d'autres venus par le nord, occupèrent la Ngounié. Le principal événement notable fut la révolte de Moukabou, dans la région de Moabi, avant 1914, où se signala le Sénégalais Boubakar et Mavurulu Nyonda Makita..

Chronologie
Tradition Ndendé : il y aurait eu dix générations depuis l'établissement des Boudiala dans le pays.
Tradition Mouila : il y aurait eu neuf générations depuis Simbou.

Guerres
Les conflits se sont produits fréquemment entre les clans, notamment entre Boudiala et Boumouélé, voire même entre familles, pour des questions de femmes (enlèvement, adultère) ou des meurtres (surtout des empoisonnements dont les voisins étaient rendus responsables). Les intermariages, amenant des alliances de clans et de familles, étendaient les hostilités.
Le chef de la famille outragée envoyait des messages à ses alliés. On demandait à l'ennemi une compensation pour l'outrage (un esclave ou une terre). En cas de refus on se préparait à. la guerre : les guerriers recevaient des cicatrices sur le corps pour se reconnaître, puis on priait les ancêtres après avoir placé, dans une marmite, de la terre blanche, des herbes et de l'eau. On se servait de lances, de longs gourdins de bois, de matchettes, de haches. L'attaque du village ennemi avait lieu au petit jour.Société Famille matrilinéaire, mais patrilocale. Quand le père meurt, les enfants retournent à la famille maternelle dont le chef est l'oncle (Katsi). Depuis dix ans il y a une évolution dans le système paternel. La dot est payée au père qui partage avec l'oncle maternel. Le lévirat et le sororat étaient obligatoires, ainsi que l'exogamie de clan.
Les clans étaient nombreux; les clans Simbou et Boumouélé semblent avoir eu un rôle prépondérant (certains le contestent). Le chef de clan ou « roi » (moundoumba) réglait les palabres en tenant, comme chasse-mouches, une queue de bume ou une palme, qui avait alors un caractère sacré; ilétait assisté d'un orateur, pris parmi ses parent.s. Quand le roi mourait, sa famille (y compris les femmes) choisissait
le successeur. Des conseils de chefs de clans pouvaientrégler les palabres entre eux ou les affaires d'intérêt
commun. Chaque clan, bien que dispersé, avait ses territoires, sur lesquels d'autres pouvaient s'installer avec son autorisation, généralement obtenue par des alliances matrimoniales.

Jun 10, 2011

fumu

La branche de l’institution royale formée au Gabon est Tchilongo qui est une province de Maloango, et serait formé par un membre de la tribu guerrière buvandji, (buvandji correspondent aux avandji) chez les myéné avec 27 tribus vili. Mais les Buvandji céderont la place aux Imondo suite au manque de successeur de ce dernier. Les Imondo seraient les Bumweli chez les punu. Il y avait quatre clans principaux dans Selon le prêtre Meyer, ses quatre clans avaient accès à "la terre" dans la région de la Nyanga.

L’appellation d'origine était le clan Imondo dont le totem est le léopard et désigne la position du roi dans le royaume Maloango.

Le clan Ukongu (mitsumbou) dont le symbole est la perdrix représente la position de la "première femme". Le bayengi dont le totem est le perroquet, représente la "seconde femme". Le badumbi dont le totem est le colibri, représente le "jeune frère".
Le roi Imondo porte toujours un bonnet en fibre d’ananas avec trois pompons, la première et la deuxième femme quatre pompons.

Le roi
Le roi devait être beau, éloigné du monde, noble et sage. Il portait des bracelets, bonnets et sceptres. Le roi porte le bonnet princier en fils d'ananas, un grand manteau, de beau drap noir son jeté sur son pagne blanc brodé de rouge, lui même serré sur une peau de panthère avec des gros anneaux d'argents sur ses chevilles.

La devise royale
"Lika: da likoko lisimba Mbota sambwali"

La situation Géographique
Tchiloango qui separe le Mampili du Makanku qui comprend lui même Mayoumba.

L’organisation sociale
Le mamboma Premier ministre assistant du roi
Le mafouque Ministre de l’économie
Le mankhaka sorte de ministre de ka guerre
Le Bunzi prêtre

Quelques rois célèbres
Le roi de Mayombe Ignoundrou
Goufilla Ngoma qui commandait aux vili de Mayoumba
Zambe pungu : titre du roi

Le leadership

Les chefs de clans portent trois pompons sur leurs bonnets tissées en lianes. Le triangle le signe de l'homme et le carré le signe de la femme. Bumwele sont les imondo, l’un des sous clan de Bumouélé est les Bagambu equi fournissaientt les conseillers aux rois. La terre baloumbou est commandée par les Imondo ainsi que les embouchures de la Nyanga et de la lagune Banio. Sur la rive droite de la Nyanga le Mayumbe pres de Tchibanga est commande par mitsumba en terre punu. La terre villi et la presqu’île sont commandées par les bayengi
C'est Muyungu qui commandait Moabi maintenant le commandement est passé au Badumbi. C’est Bayengi Passi pili qui commande les Bayengi les hommes de la vipère.

Chez les Gisir

La terre tandou est imondo, l'ancien chef habitait à Mboukou, le nouveau Idouma
La terre danda est Ukongou
La terre de la dubanga est bayengi
La terre de Nandji est badumbi

Le sujet est ouvert et demande plus de recherches car les récits qu'on a, sont pour la plus part des sources venant des européens, les chercheurs gabonais eux-même ne s'intéressent pas à leur histoire.

Nov 30, 2009

Les origines punu

Ndinge, Ilahu et Ngeli sont tous des hommes et se trouvent êtres les ascendants des punu.

Les origines des punu sont assez controversées, mais nous pouvons retenir que les punu viendraient de Bunguri Kassai suite à des guerres , par la suite ils ont fondé Ndunde, puis ils arriverent a Divenié au XV e siècle et de Divinié ils se sont séparés avec les quatres clans en prenant des trajets différents. Ils ont cohabité avec les lumbu et les vili. Ils trouvèrent les Lumbu sur cette région. Les vilis vinrent par la suite trouver les lumbu et les punu installés sur cette partie, region du mont fuari.

Les lumbu et les vili dirent au Bujala:
" partez mais sachez que nous avons la grand mère Kakamueka. Kakmueka désigne le lieu actuel de séparation entre les vili et les lumbu."

Kaka Moueka serait actuellement le lieu de separation des Bujale et les villi et lumbu. Il se situe sur la rive droite de la riviere Kouillou.
Selon Mbumb Bwass les punu sont assimiles aux intrepides Kagas, Ces Bajags, nous dit-il : Issus de :

"La race nilotique Kwafi- Massai du haut Zambeze." Thèse qui reste à confirmer. Selon Mbum Bwass les jagas sweaient les ancetres des Bavili, bayombe , Bakunyi, Bavarama, Batsangui, banzebi, Massangu, Bapunu, Balumbu, Gisir rt Bavungu, Bayaka de Sibiti komono.''


Ils auraient migré par Kembele, Dungila, Ilumbu, Uga-i-muru-mutu, Kande, Nguengé, Il seraient sortie sur la plaine du Gabon par le mont fuari. Certains punu longèrent la cote et d'autres pris la direction de la plaine de la Ngounié et de la Nyanga.

Les ancêtre des punu étaient Bouanga et Ndinga, ils engendraient Ilahu, Ilahu engendra Ngéli, Ngéli Ilhau aurait été poursuivi pour avoir commis des assassinats. Dans sa fuite il serait réfugié dans le creux d’un énorme arbre appelé Ilunga-I-Murumba, Ngheli auraient engendres neufs filles qui seraient les ancetres des clans matrilenaires: ce sont les clans
Dikanda, Micimba, Bujala, Bumueli,Micumba, Dijaba, Dibamba di Kadi,Mululu et Ndingi.

Ils sont à l'origine au nombre de neuf , mais pour diverses raisons (recherche d'un parent, fuite devant un danger, conflits, incestes, décès..).

Makame-Ma -Ngéli ancêtre Dikande
Ilebu-I-Ngéli ancêtre Bujale, est la seule fille.
Bundu-Bu-Ngéli ancêtre Micimba
Mueli-Ngéli ancêtre du clan Bumueli
Munciegu-Ngéli ancêtre Dijaba
Mumbice-Ngéli ancêtre Micumbe
Ubindu-U-Ngéli ancêtre du clan Dibambe Kadi
Murali(Ncambe-Ngeli) ancêtre Ndingi

Cette liste demeure incomplète car il n'y a pas l'ancêtre des Badoumbi.
Les premiers villages de la région du mont Fuari sont Ilumbe-i-murumbe, muvanga, Mube et Dibendu.

Le groupe qui 'set installes aupres des courants d'eaux au sortir de la region de Diveni, pres du mont fouari sont les micumba ,les Dikanda, les Dingi, les Badumbi, les Budjala, les Bayambu, les Micimba, les Dibamba-Kadi et les Bumuéli.

Les Micumba à leurs arrives ont occupés deux espaces en terres gabonaises . L'un situé a les de la foret ( Il s'agit des Jungu Pasi)et l'autre( Ilabu, MIcumba Etubangi) a l'ouest de la region draine par la Dunyeni et Muyutsi, tous deux affluents de la Nyanga.

Les autres ont parcouru la zone entre le Mukalaba Duhungu et la Duiyni et sont venus à la savane de diboca. Ce sont les Mubanda Yangu, et sont parvenus dans la savane où coule la Diboca : ce sont les Mubanda-Yangu, les Babaci (ou Fumu-ci-Mbaci), les Mombi et les Musanda.

Les Dikanda et les Ndingi qui ont constitué les dernières vagues de cette première occupation territoriale ont longé la dugnenyi pour s'installer en ce qui concerne les premiers pour s'installer dans la région de Mukalba-Ganci. Les seconds ont traverse la régions compris entre la Duyenyi et la Duyini pour construire leur village dans la savane arrosée par la Babonda et la Dibotsa.

Quant aux Badoumbi ils ont suivi la Nyanga pour s'implanter dans la savane de Mongu, au delà de la Mohutsi ainsi que vers les confluents des deux Mukalba, en direction de la Duami.

Les groupes d'émigrants qui ont suivi la Ngounie et ses affluents sont membres des clans Bujala, micimba, Dibamba Kadi,Bayambu et Bumueli. Quant aux Micimba et aux Dibamba Kadi, ils parcoururent la région de savanes par la Dubolu. Les Mitsimba s'installèrent non loin des Bujala, alors que les Dibamba-Kadi occupèrent l'espace situe entre la Bipungi et la Dola.

Parmi les deux vagues de migrations au compte du clan Budjala ( l'un des premiers arrives en terre gabonaise ), l'une s'engagea dans la plaine Nyanga -Uvembi, son avancée dans cette région produit son établissement entre la Dubeci et la Yaga. A l'opposite l'autre s'avança dans les abords de la Dola ainsi que dans les savanes arrosées par la Ubolu, tous les affluents de la Ngounié.

Comme les Bujala les Bayambu prirent deux directions entre. La première conduisit dans les plaines côtières de Mubu-Nguimbi(océan Atlantique) eau contact des Varama et des Lumbu ou ils s'implantèrent la seconde les achemina du cote de la rive gauche de Ngongu affluent de la Ngounié ou ils établirent leurs villages.

Quant au Micimba et aux Dibamba -Kadi , ila parcoururent la regiond e savane baignee par la dubolu.Les Micimba s'installeresnt pas loin des Bujala alors que les dibamba Kadi occuperent l'espace situe entre La Bipungi et la Dola.

Enfin les Bumweli partis de Mangeli, et Ilohu, arrivèrent d'une part sur la Ngounié et d'autres part sur la Nyanga.Ceux qui suivaient la vallée de la Ngounié partagèrent avec les Bujala et dibamba-kadi ainsi qu'avec les ethnies Tsogho, les terres de la rive droite de ces rivières et ses affluents (la Muboti, la Rembu).


"Bujaja ufuna na teri", : les Bujala sont aussi nombreux que les graines de courges. C'est egalement le cas des Jungu Passi , issus du clan micumba qui possedaient des nombreux pygmés.

Selon certain clans, notamment les Junga Passi, les Bujala, les Dikanda, les Micumba, les Ndingi, ce peuple qui leur a servi de guide de compagnons au cours de leurs migrations leurs est rattachés par des liens de servitude.




Source: Koumba-Manfoumbi.

Oct 16, 2009

Origines Bujal, Bujala

( Mulungi-Mutu-Malongu)est le maitre des bujal, l'ainée des bujal , je ne sais pas si c'était le neveux Ilebu celle qui est l'ancêtre Ilebu, Celle qui est l'ancêtre du monde. L'ancêtre de tous les Bujale. Mulungi est partie de Muvanga et de mugontsi. C;est lui qui guidait tout le clan. Ils allaient a la recherche des terres et des forets , pour les cultures, les gibiers et le poisson. Parti de Muvanga et de Ngontsi, Mulongui-Mutu-Malongu est arrivé sur le territoire NGusu-Bujale, ensuite il est arrivé,à mahunge Ndebe, De là il atteint la rivière Ndola ; il a traversée et est venu s'arrête là . Mulungi en progressant de ce cote ci il a construit de nombreux villages lemba, MBuda, Mussambu et Divevi. Dans ses villages ils dposaint ses hommes . La bà en aval un peu de Ndola, il a mis le lignage Masunga. Ceux du lignage Labu il les a déposée là-bas à Guenda en amont de la Ndola. De ce meme cote les Bumueli ont fondes leurs villages. Et ceux de Igaka, les Bagambu sont venu s'inserer, C'est alors qu'ils ont tous traverse Ndola....et nous sommes tous de ce cotes -ci u mouloungui nous avaient donnes les terres. L'origine de Mbengi c'est Muvenga la-bàs au Congo. C'est là-bas que vient le nom de mbengi. Ensuite, nous sommes arrivees jusqu'ici. On voulait nous deposer chez les Bavungu on a refusé, et on nous a appelé DIKUKU, le lignage Labu (ulabu).Nous avons fondé ce village avec les Ibungu, nous ne nous sommes jamais séparés....: