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je trouve que ce poeme est très beau
Par Anonyme, le 05.02.2025
elle coure vite ça se voit sur la photo hihi
magnifiq ue avec ces beaux paysages
pleins de câlins venus et
Par Anonyme, le 04.02.2025
coucou vénus
ho lala que tu es jolie et tu t en donnes à coeur joie calinous
Par Anonyme, le 04.02.2025
ccou brigitte
encore une année de plus et des beaux souvenirs toujours avec des loulous
je t envoie pleins
Par Anonyme, le 04.02.2025
oui c est vrai je me souviens de tous les animaux de ma famille....
b onne soiree de mardi
bisous http://les
Par lescockersdemaryse, le 04.02.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
06.02.2025
11536 articles
L'auteur :
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago, Illinois , le 23/03/1950
Biographie :
Né d'une mère française et d'un père américain, Jim Fergus, chasseur, pêcheur, et cuisinier hors pair, est chroniqueur dans de nombreux journaux américains.
Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado ou il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980.
Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux.
Son premier livre, A Hunter's Road (Espaces sauvages), mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.
Son premier roman, One Thousand White Women (Mille femmes blanches), l'histoire de femmes blanches livrées aux indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès.
Il a sillonné seul avec ses chiens le Middle West, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre.
Son second roman The Wild Girl (La Fille sauvage), paraît en 2005, celui-ci raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.
Il a ensuite publié Marie Blanche en 2011, l'histoire de sa propre famille à travers celles de sa mère et de sa grand-mère et en 2013 "Chrysis", l'histoire (authentique) d'une jeune peintre Gabrielle Jungbluth dans le Montparnasse des années vingt.
En 2016, il publie "La vengeance des mères".
site officiel:
http://www.jimfergus.com/
"Je suis un écrivain complètement inconnu aux Etats-Unis", reconnait le romancier américain Jim Fergus qui publie, après 16 ans d'attente, la suite de "Mille femmes blanches", phénomène d'édition en France.
"En Europe, en France en particulier, c'est comme si je vivais la vie de quelqu'un d'autre", s'amuse l'écrivain au cours d'un entretien avec un journaliste de l'AFP.
Pour jauger la popularité de Jim Fergus en France, il suffit d'examiner le planning de sa tournée de présentation de "La vengeance des mères", publié jeudi prochain par le Cherche-Midi. Le romancier va enchaîner les rencontres avec ses milliers de lecteurs francophones jusqu'au 19 novembre. "Je suis assez content pour ma tranquillité d'être inconnu aux Etats-Unis mais j'aime bien l'accueil que me réservent les Français. C'est agréable", savoure l'écrivain.
Jim Fergus, 66 ans, n'est pas le seul écrivain américain à rencontrer plus de succès en France qu'aux Etats-Unis (même si là-bas, "grâce au bouche-à-oreille", son livre "Mille femmes blanches" s'est écoulé à "presque un million d'exemplaires" toutes éditions confondues).
L'auteur de best-sellers Douglas Kennedy, l'écrivain James Ellroy qui reconnait "vendre six fois plus de livres en France qu'aux Etats-Unis" ou encore Jim Harrison, décédé en mars dernier, sont dans la même situation.
Jim Fergus, grand ami et voisin de Jim Harrison en Arizona, se souvient de sa venue en France, en 2000, pour présenter "Mille femmes blanches". L'auteur de "Dalva" l'accompagnait. "Je connaissais alors Jim depuis 20 ans mais je ne me doutais pas de ce qui m'attendait en France avec lui. C'est comme si j'étais avec Mick Jagger", dit en riant, dans son français parfait, Jim Fergus.
"La vengeance des mères" (qui ne sortira aux Etats-Unis qu'au printemps prochain) reprend l'histoire là où s'achevait "Mille femmes blanches".
L'histoire
- Une histoire de survivantes -
En 1875, dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Ulysses Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et des femmes, recrutées pour l'essentiel dans les prisons ou les asiles du pays, sont envoyées dans les territoires indiens, dans les contrées reculées du Nebraska.
Dans "Mille femmes blanches", on suivait cette histoire (basée sur des faits réels) via les carnets (imaginaires) d'une de ces jeunes femmes, May Dodd. A la fin de "Mille femmes blanches", en dépit de tous les traités, l'armée américaine, peu respectueuse des promesses faites aux Cheyennes, massacrait la tribu de Little Wolf y compris "les femmes blanches" et leurs enfants.
Seule une poignée de femmes échappaient à la tuerie.
"La vengeance des mères" est l'histoire de ces survivantes.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la "civilisation".
Après avoir trouvé refuge dans la tribue de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de mille femmes blanches".
Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
"La plupart des Américains ne connaissent rien à la vie des Indiens. Ils ne savent pas comment a été bâti leur pays, ils n'ont aucune idée du massacre des Indiens", déplore Jim Fergus, "fasciné par les histoires d'Indiens" depuis son enfance.
Avec son père, il a tôt sillonné l'Ouest américain. "J'ai grandi près de Chicago et on faisait des balades en voiture chaque été. Nouveau Mexique, Colorado, Wyoming, Montana... Nous passions par les réserves indiennes".
"+La vengeance des mères+ est une oeuvre de fiction mais j'ai essayé d'être le plus près possible de la réalité historique", explique Jim Fergus.
Formidable plaidoyer pour la culture indienne, le roman est aussi un grand roman féministe où l'on entend des femmes -nous sommes en 1876!- parler librement "sans éprouver ni gêne, ni honte" du plaisir physique. Plein d'empathie pour ses personnages, Jim Fergus ne se montre jamais manichéen. Les Cheyennes peuvent être aussi cruels. "Ce sont des humains comme tout le monde", se justifie le romancier.
Le sort des Indiens d'aujourd'hui le préoccupe.
"Grâce aux casinos, il y a aujourd'hui des tribus très riches, notamment en Californie. Ce n'est pas le cas des Apaches en Arizona ou des Cheyennes".
Il se réjouit de l'actuelle mobilisation des Sioux et d'une centaines d'autres tribus contre un projet d'oléoduc dans le Dakota du Nord. "Finalement, les tribus vont se faire entendre".
Critiques :
"Un chef d'oeuvre de la même veine qu'"Autant en emporte le vent."
Françoise Xenakis
"Splendide"
Jim Harrison
"Un roman magnifique"
Gérard Depardieu
Un roman palpitant, très fouillé.
LeJournaldeQuebec
Il avait osé dans le premier, il récidive dans le second.
LeFigaro
Avec la suite de Mille femmes blanches, formidable hymne aux Indiens et au sexe dit faible, Jim Fergus force le respect.
Lexpress
Extraits :
"Je croyais naïvement que j'en avait le droit,comme tout citoyen ou toute autre femme.Tôt un matin,je n'étais pas encore levée quand le diacre est arrivé chez nous ,accompagné par le shérif et deux médecins souvent présents lors de nos lectures de Bible.J'ai à peine eu le temps d'enfiler une robe de chambre!
En présence de ces messieurs,le bon pasteur m'a expliqué que,selon les lois de l'Illinois ,tout mari avait le droit d'envoyer son épouse à l'asile.Il avait rempli les papiers nécessaires ,la chose etait parfaitement légale .Il semble qu'on m'ait déclarée folle parce que j'avais perdu la foi....
J'ai été arrachée à mon domicile sans même qu'on m'autorise à dire au revoir à mes trois enfants.Après quoi j'ai passé deux ans dans cette affreuse institution. "
"Si tous les hommes sont des guerriers à qui on enseigne dès l'enfance qu'il n'est pas de mort plus noble et plus glorieuse que sur le champ de bataille, alors leurs femmes ne sont que des ventres, destinés à mettre au monde de nouvelles troupes de guerriers qui grandiront pour tuer et se faire tuer, génération après génération. Pour simple qu'il paraît, le court récit de Pretty Nose résume l'histoire entière de la race humaine?
"Avec Pretty Nose, elles nous montrent comment pousser des cris qui terrorisent nos ennemis, elles veulent qu'on sache comment nous habiller et nous couvrir de peintures de guerre pour que les petits soldats bleus fassent dans leur froc quand ils nous verront. Bien sûr, les femmes savent bien ce que c'est, les costumes de guerre, elles harnachent leurs bonhommes depuis toujours, et personne ne peut vous fiche la frousse autant qu'un guerrier cheyenne paré pour le combat, avec sa coiffe de plumes d'aigle qui descend jusqu'au sol.
Mais on s'amuse quand même de les voir hésiter à s'attifer comme ça... Elles pensent que ça fait pas bien élevé pour une femme, et elles ont jamais appris à pousser des cris de guerre. C'est tout l'inverse de ce qu'on leur a enseigné dans leur vie... Préparer les repas, coudre et broder, monter les tipis, équarrir les bêtes, tanner les peaux, faire sécher la viande, chercher de l'eau, des tubercules et ramasser du bois... Faire le ménage dans les tipis et élever les enfants, tout ce travail de chaque jour quand on vit dans la nature, un travail qu'elles font avec des vêtements simples et sobres, pas comme les gars qui paradent comme des paons avant d'aller à la bagarre."
"Frère Anthony est venu aujourd'hui dans notre tipi. Il nous a fait de beaux discours, il voulait nous ramener dans "les bras du Seigneur qui nous aime et nous protège".
- Ah ouais, frangin ? lui a dit Susie. S'il nous aime et s'il nous protège tant que ça, pourquoi il nous a pris nos petits bébés ? Qu'est-ce qu'elles lui ont fait pour mériter ça ? Maudit soit-il, ton Dieu, pour toute cette cruauté, cette brutalité... Ce salaud d'hypocrite qui reproche aux gens d'être mauvais, alors qu'il les a créés à son image. "
"Les femmes ont beaucoup d'influence dans la tribu... En fait ce sont elles qui tirent les ficelles, mais elles n'ont pas le droit de participer aux conseils. D'ailleurs, c'ets la même chose chez les Blancs. Vous avez vu des femmes au gouvernement? On n'a même pas le droit de voter. Et, à votre avis, pourquoi des sociétés très différentes ont ce point-là en commun? Je vais vous le dire, pourquoi. Parce que les vieux bonhommes qui prennent les décisions à la place de tout le monde n'ont pas beaucoup de sang dans les veines, ça n'est plus qu'un souvenir pour eux ce temps, ce temps-là, alors ils se font remplacer par des plus jeunes qui en ont encore dans la culotte. Seulement, les mères ne veulent pas envoyer leurs enfants se faire tuer et les vieux savent que, si elles pouvaient donner leur avis, elles diraient non à chaque nouvelle guerre qu'ils veulent faire. C'est aussi simple que ça."
"Un mot à propos du vent... constamment présent dans ces terres, sujet à de nombreuses sautes d'humeur. Ce n'est parfois qu'une douce brise de printemps qui vous caresse avec légèreté, mais s'emporte soudain, soulève le sable en hurlant, et ses furieux tourbillons vous piquent les yeux et le visage. D'autres fois, c'est un vent grincheux qui gémit en brèves rafales, puis se calme et s'endort, comme un vieil homme acariâtre met fin à ses reproches. Il sait aussi gronder, lourd et menaçant. Nous l'entendons pousser de gros nuages noirs à l'horizon lointain, et nous savons alors qu'ils se dirigent vers nous avec leur chargement de pluie ou de neige, souvent fondue. Il semble en outre doté de pouvoirs corrosifs. N'est-ce pas lui qui préside au découpage des terrains, qui modèle les plaines à son image, tel le peintre avec sa brosse, ou le sculpteur ciselant la pierre avec son marteau et son burin ? Quand il souffle fort, il n'y a pour s'en préserver que les ravins, les canyons, les ruisseaux, ou ces étroites vallées encaissées au-dessus desquelles il file comme une nuée d'oiseaux. Et pourtant là encore, on ne peut toujours lui échapper. On se croit à l'abri, mais il vous traque comme un voleur obstiné, roule par-dessus les collines et s'abat sur votre refuge où il s'introduit de force. "
"La marque d'un fer rouge. On m'a marqué au fer les initiales de l'homme blanc auquel j'appartenais quand j'étais esclave. J'avais huit ans et il n'allait pas tarder à me faire venir la nuit dans son lit. La colère donne des pouvoirs, comprenez-vous? J'ai porté cette marque la plus grande partie de ma vie et je la garderai jusqu'à ma mort. C'est elle qui fait de moi une guerrière."
"Je devinais qu'il s'était réveillé, mais je n'avais pas idée de ce qu'il avait entendu ou même compris de mon récit. Que pouvait-il savoir de la vie à New York, des taudis, des orphelins livrés à la rue, des sociétés philanthropiques, du système judiciaire américain...de Sing Sing, des pères alcooliques qui battent leurs enfants à mort? De telles choses n'existent pas dans son monde. Comme nous l'avons appris, les Cheyennes n'infligent pas de punitions corporelles à leurs enfants. Il n'y a ici ni fouet ni fessée. Ils préfèrent leur enseigner la bonne attitude par le conseil et l'exemple. Alors je ne peux qu'imaginer ce qu'il a pensé de mon affreuse histoire, une histoire qui lui est difficile d'interpréter. Il était pourtant nécessaire que je la lui raconte, je le lui devais et, bien que vela fût douloureux, j'ai éprouvé un léger soulagement après avoir brisé le mur de silence derrière lequel j'étais enfermée depuis de longs mois."
"Le peuple s'entretue lui-même. En ville, les bandes rivales de dealers se tirent dessus. Ces choses là n'existaient pas, dans le temps, vous en êtes bien conscient. Et regardez ce que vous infligez à la nature avec votre mode de vie. La vie sauvage et les milieux naturels se sont appauvris de cinquante pour cent depuis 1970. De mille pour cent depuis 1770. Vous polluez les océans avec vos plastiques et votre pétrole. La pêche est en danger à cause de votre cupidité, de la surconsommation, de la surpopulation. Vous rechauffez le climat au point que d'autres espèces disparaissent, des sociétés humaines s'effondrent, des millions de gens doivent quitter leur foyer sans savoir où aller. Des régions entières, y compris dans les Etats de l'Ouest, sont frappées par la secheresse et les incendies. Les récifs coralliens sont en train de mourir. Des tornades, des typhons, des ouragans, des raz-de -marée détruisent tout sur leur passage. Inondations, épidémies, tueries, guerres de religions, attentats, des enfants massacrés dans leur école, dans leur cour de récréation, en colonie de vacances, dans leur propre maison. Et vous osez nous traiter de "sauvages"?
Mon humble avis :
Un livre qu'on ne lâche pas...Depuis le temps que j'attendais cette suite...J'ai retrouvé avec bonheur l'écriture de Jim Fergus, les grands espaces, le temps des bisons et du respect de la nature, des personnages attachants . ...Un merveilleux livre mais qui décrit une époque affreuse où tout un peuple a été décimé de façon horrible...Pour ne pas oublier...
Quel dommage! les hommes ne tireront jamais leçon des drames et des horreurs passés...
L'histoire ne sert hélas pas de réflexion pour un monde meilleur puisque les hommes sont de plus en plus ambitieux, cupides, violents...
J'ai aimé partager le quotidien des dernières tribus par la magie des mots d'un excellent écrivain, car c'est magie de nous le faire vivre comme si on y était ...comme si ces cahiers existaient réellement...
Brigitisis
Ces romans historiques nous permettent de mieux comprendre les actions des hommes de façon plus douce qu'un livre d'histoire.
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