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Date de création : 04.09.2016
Dernière mise à jour : 20.07.2022
89 articles


LA JUSTICE, LE DROIT, LA FORCE.

 

 

LA JUSTICE, LE DROIT, LA FORCE...

 

A) La justice

I) Le besoin de justice

On éprouve la justice, surtout quand on en manque, c'est ce qu'Etienne de Greff appelle le sentiment d'injustice subi, le plus insupportable selon lui de tous.
On le voit à la violence des réactions qu'il déclenche à l'origine des grandes révoltes historiques.
Exemples :Contre l'esclavage, contre l'oppression économique (Socialistes) , contre l'inégalité politique (contrat social de Rousseau, contre les tyrannies politiques.

 

II) La justice et l'histoire

La justice a évolué dans le sens d'égalité.

On peut distinguer deux époques :

De Platon à Rousseau : 

C'était la justice statutaire, c'est à dire liée au rang social : les droits venaient de la naissance et de l'appartenance à une classe.

 Rousseau et la révolution

La justice est devenue égalitaire, c'est à dire liée non pas à la naissance mais au pacte des individus considérés comme égaux et libres par leur naissance, de telle sorte qu'en se liant aux autres, chacun n'obéit pourtant qu'à lui même.
En parti, le pacte est le sufrage qui crée la loi, la légitimité et il suffit qu'il soit majoritaire pour obliger tout le monde parce que la majorité ne se trompe pas, parce que les hommes sont bons.

La loi, parce qu'elle est vraie, par sa majorité est vraie.

En réalité, ce n'est pas forcément le sufrage du plus grand nombre qui fait la justice .
L'homme peut avoir le sentiment de la justice contre le plus grand nombre.
Le sentiment de la justice est naturel avant d'être légal.

III) Les obstacles contre la justice égalitaire

 Les tentations de la volonté de puissance

♣ Difficulté d'inventer des régimes sociaux conformes à l'égalité.

Sur le plan politique : Le sufrage universel a été retenu comme le moyen le moins mauvais sinon le meilleur pour l'égalité.
Mais ils soumet toujours la minorité à la majorité.

 Sur le plan économique: Ici, les moyens demeurent les moins faciles à inventer, c'est pourquoi l'égalité économique demeure la moins achevée et la cause des plus grands conflits.

 

IV) Les formes de la Justice

 

La Justice idéale :

C'est une valeur, c'est l'égal respect de toutes les personnes.

La Justice positive :

Ce sont les lois établies, justifiées mais pas forcément justes.
Elles ne sont justes qu'en progressant toujours vers la justice idéale.

L'évidence qu'une loi est injuste et qu'elle se ferme à toute réforme autorise la révolte à condition qu'il n'en résulte pas de plus grands maux dans la société.

La justice commutative :

Règle les échanges, (c'est la justice des comptes) sans tenir compte des échanges.
Exige seulement que ce qui est reçu, équivalent à ce qui est donné : justice mathématique.

La justice distributive

Elle tient compte des différences entre personnes,de différences naturelles qui excluent les differences artificielles (argent).

Elle attribue les fonctions aux plus aptes et avantage les plus méritants : égalité des proportions.

 

B) Le droit

 

1) Définition :

C'est la règle des libertés faute de quoi il resterait plus que la force pour assurer leur compatibilité.
Tandis que la force ne connait personne (aveugle), le propre du droit comme règle, c'est que l'homme soit reconnu.

On appelle droit toute limitation réciproque des libertés.
Le droit est d'autant plus nécessaire que l'homme est déclaré libre.
L'histoire montre que les révolutions en déclarant l'homme libre ont dû aussi déclarer les droits de l'homme.


II) Le droit, les fait, la force, le devoir.

 

1)Le droit et lfait

Le fait se constate, le droit se juge

Exemple : Hitler envahie la Tchécoslovaquie : c'est un fait.
On juge qu'il n'en a pas le droit.
Il arrive qu'un fait après quelques temps devienne un droit.

2) La force

 

C'est un fait.
Elle cesse en perdant ses moyens alors que le droit, même privé de ses moyens demeure.
Exemple : L'homme injustement enchaîné garde le droit à la liberté.

3) Le droit et le devoir

Ils appartiennent tous les deux à la sphère morale, mais le devoir m'oblige, le droit m'autorise seulement.
Il existe des cas où le droit crée le devoir de le revendiquer.
Exemple : La liberté est un droit et j'ai le devoir de l'exercer.
Donc, il y a deux sortes de droits.
→ Le droit au sens large : c'est tout ce que je peux faire sans y être obligé.
Le droit au sens strict : qui m'oblige parce qu'il m'est essentiel.

Selon Auguste Comte le droit est toujours de sens égoïste, on le réclame pour soi, tandis que le devoir est généreux et altruiste .
Il faudrait donc ne  parler aux gens que du devoir pour éviter les risques de l'égoïsme social.
Si chacun faisait son devoir, le droit de tous serait assuré par surcroît.
La théorie vaudrait pour un monde idéal où tout le monde ferait son devoir, mais en fait la société est souvent injuste et il faut réclamer son droit.

 

III) Théorie du droit

 Ces théories essayent de réduire le droit à quelques notions connues.

♣ La force
♣ Le besoin
♣ L'intérêt
♣ La raison

Les individualistes :

Ils sont deux catégories : 

→ L'individualisme de la force 8 à chacun selon sa force.
("Calliclès" " de Platon, Spinoza, Max Stirner, Hegel)

Selon Hegel, Dieu est dans l'histoire, il n'y a pas de hasard.
Tout arrive à point nommé comme étant le meilleur y compris la domination du plus fort qui est toujours juste.
À chaque époque un peuple domine.
La domination était prévue donc juste.

 L'individualisme non plus de la force mais du besoin.
À chacun selon ses besoins.
Les besoins étant contradictoires ils se font toujours la guerre : la paix a comme prix que le plus fort domine et le mieux placé c'est l'état. Il faut que la puissance d'état soit sans appel, c'est à dire tout puissant.
Théorie de Hobbes qui nomme "Leviathan" le monstre tout puissant.

"Le Léviathan, ou Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile, est une œuvre écrite par Thomas Hobbes, publiée en 1651, qui constitue un des livres de philosophie politique les plus célèbres. Il tire son titre du monstre biblique."

Les Humanistes

Leur théorie reproche aux théories individualistes de fonder le droit sur des principes de division et de concurrence, et de préparer ainsi la domination du plus fort.
La raison seule peut fonder le droit car elle est le seul principe d'unité et d'égalité.

L'égalité demandée par la raison n'est pas le nivellement entre les hommes.
La raison ne demande pas le renouvellement entre les hommes, mais l'équité, c'est à dire l'égalité des chances données à tous  au départ. 

 

Poème à connaître 

L'injustice

 

Qui découvre le qui je suis découvrira le qui tu es.

Et le comment, et le où ça.

Je touchai soudain toute l’injustice.

La faim n’était plus seulement la faim

mais bien la mesure de l’homme.

Le froid, le vent étaient aussi mesures.

L’homme debout eut cent fois faim et il tomba.

A l’âge de cent froids on enterra Pedro.

La pauvre maison a duré l’espace d’un seul vent.

Je sus bientôt que le centimètre et le gramme,

La cuiller et la lieue mesuraient la cupidité,

Et que l’homme assiégé s’abattait dans un trou

Brusquement, et que là il ne savait plus rien.

Plus rien, et c’était là l’endroit,

Le don princier, la lumière, la vie,

Et cela signifiait souffrir de froid, souffrir de faim,

Ne pas avoir de souliers et trembler

Devant le juge, devant l’autre,

L' autre avec son épée ou bien son encrier,

Et ainsi, bousculé, creusant, coupant,

Cousant, faisant le pain, semant le blé,

Martelant chaque clou qui demandait du bois,

S’enfonçant dans le sol comme en un intestin

Pour extraire, à tâtons, le charbon crépitant

Et plus encore, remontant des fleuves et des cordillères,

Courant sur des chevaux, conduisant des embarcations,

Cuisant la tuile, soufflant le verre, lavant le linge,

Tant et si bien que tout cela pouvait paraître

Royaume fraîchement construit,

Raisin qui, sur la grappe resplendit,

Alors que l’homme avait décidé d’être heureux,

Mais ce n’était pas vrai. Je découvris

La loi de l’infortune,

Le trône d’or sanglant,

La liberté entremetteuse,

La patrie sans abri,

Le cœur blessé et fatigué,

Une rumeur de morts sans larmes,

Secs, comme des pierres qui tombent.

Et je cessai alors d’être un enfant :

J’avais compris

Qu’on ne permettait pas à mon peuple de vivre

Et qu’on lui refusait la sépulture.

 Pablo Neruda

 

 

Quelques citations

 J’ai dit précédemment que commettre l’injustice
était un plus grand mal que la subir »

Platon

 

« La justice n’existe que quand les hommes
sont aussi liés par la loi »
Aristote 

 

« … jamais les lois ne furent plus multipliées
que quand l’Etat fut le plus corrompu » 

Tacite

 

« Souviens-toi que tout ce qui arrive, arrive justement » 

Marc-Aurele

 

« La justice en soi, naturelle et universelle, est autrement réglée, et plus noblement, que n’est cette autre justice spéciale, nationale, contraintes aux besoins de nos polices (sociétés) » 

Montaigne

 

 (…) il y a autant de liberté et d’étendue à l’interprétation des lois qu’à leur formulation »

Montaigne

 

 

« Ceux-là sont égaux, qui peuvent choses égales.
Or ceux qui peuvent ce qu’il y a de plus grand et de pire,
à savoir ôter la vie, peuvent choses égales.
Tous les hommes sont donc naturellement égaux »
Hobbes

 

« L’amour de la justice n’est, en la plupart des hommes, que la crainte de souffrir l’injustice »
La Rochefoucauld

 

 

« La justice n’est qu’une vive appréhension qu’on ne nous ôte ce qui nous appartient ; de là vient cette considération et ce respect pour tous les intérêts du prochain, et cette scrupuleuse application à ne lui faire aucun préjudice.
Cette crainte retient l’homme dans les bornes des biens que la naissance ou la fortune lui ont donnés ; et sans cette crainte, il ferait des courses continuelles sur les autres »

La Rochefoucauld

 

 

« (…) le droit a ses époques (…)
Plaisante justice qu’une rivière borne !
Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà.
Ils confessent que la justice n’est pas dans ses coutumes, mais qu’elle réside dans les lois naturelles,
connues de tout pays » 
Pascal

 

« Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste »
Pascal

 

 « Les Etats périraient, si on ne faisait ployer plus souvent les lois à la nécessité »
Pascal

 

 

« (…) tout être dans la nature tient de la nature autant de droit qu’il a de puissance pour exister et agir » Spinoza

 

« La justice est un rapport de convenance qui se trouve réellement entre deux choses (…) Il est vrai que les hommes ne voient pas toujours les rapports (…)
La justice élève sa voix ; mais elle a peine à se faire entendre dans le tumulte des passions »
Montesquieu

 

« Un ancien a comparé les lois à ces toiles d’araignées qui, n’ayant pas la force d’arrêter les mouches, sont rompues par les oiseaux »
Montesquieu

 

« (…) je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,
mais je me battrais pour que vous puissiez le dire » Voltaire

 

 

« (…) le plus fort n’est jamais assez fort pour rester le maître s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir »
Rousseau

 

 Toute justice vient de Dieu, lui seul en est la source ; mais si nous savions la recevoir de si haut,
nous n’aurions besoin ni de gouvernement ni de lois.
Sans doute il est une justice universelle émanée de la raison seule ;
mais cette justice, pour être admise par tous,
doit être réciproque »
Rousseau

 

 

« C’est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l’égalité,
que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir »
Rousseau

 

« Sous les mauvais gouvernements cette égalité n’est qu’apparente et illusoire, elle ne sert qu’à maintenir le pauvre dans sa misère et le riche dans son usurpation. Dans le fait les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien.
D’où il suit que l’état social n’est avantageux aux hommes qu’autant qu’ils ont tous quelque chose et qu’aucun d’eux n’a rien de trop »
Rousseau

 

« Partout où l’on est moins soumis aux lois qu’aux hommes, on doit savoir endurer l’injustice »
Rousseau

 

« Après le bonheur de commander aux hommes, le plus grand honneur, monsieur, n’est-il pas de les juger ? » 
Beaumarchais

 

 (…) dans presque tous les gouvernements, toutes les lois, incohérentes entre elles, semblent être l’ouvrage du pur hasard »
Helvetius

 

« Pour que tous les citoyens d’un Etat fussent égaux,
il faudrait qu’ils fussent également utiles à l’Etat »

Holbach

 

« (…) dans un bois aussi courbe que celui dont est fait l’homme,
rien ne peut être taillé qui soit tout à fait droit »

Kant

 

« Entre le fort et le faible,
entre le riche et le pauvre,
entre le maître et le serviteur,
c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit »
Lacordaire

 

« La justice (…) est le respect, spontanément éprouvé et réciproquement garanti,
de la dignité humaine, en quelque personne et dans quelque circonstance qu’elle se trouve compromise et à quelque risque que nous expose sa défense »
Proudhon

 

« Toutes les notions morales se compénètrent,
mais il n’en est pas de plus instructive que celle de justice (…) parce qu’elle englobe la plupart des autres (…) et surtout parce qu’on y voit s’emboîter l’une dans l’autre les deux formes de l’obligation.
La justice a toujours évoqué des idées d’égalité, de proportion, de compensation »
Bergson

 

 

« Quelle étonnante ambigüité dans la notion de
la Justice. 
Cela vient sans doute principalement de ce que le même mot s’emploie pour désigner la Justice Distributive
et 
la Justice Mutuelle.
Or ces deux fonctions se ressemblent si peu, que la première enferme l’inégalité, et la seconde l’égalité » Alain

 

 

« (…) un droit n’est jamais que l’autre aspect d’un devoir »
Sartre

 

« (…) le plus haut des tourments humains est d’être jugé sans loi. » 
Camus

 

« (…) c’est précisément parce que les êtres humains sont différents que l’égalité a dû être inventée »
François Jacob

 

 

« La dénonciation perpétuelle de la loi relève d’un sentiment typiquement moderne,
c’est-à-dire d’un ressac du désir qui se heurte non à la loi, comme il le prétend, mais au modèle-obstacle dont le sujet ne veut pas reconnaître la position dominante »
René Girard

 

« (…) on pourra parler de loi à une condition :
que la nécessité qu’elle énonce fasse ses preuves en résistant à toute transgression, qu’elle ne soit donc jamais aussi manifeste que dans l’acte de la franchir » Vincent Descombes

 

« La loi (…) ne résulte pas de l’accord ou du pacte par lequel plusieurs s’imposent à eux-mêmes certaines obligations ;
Elle est plutôt l’obligation à laquelle ils ont dû satisfaire pour se mettre d’accord »
Vincent Descombes

 

« (…) l’exigence d’égalité ne cesse de s’étendre, elle ne se rapporte plus seulement à l’égalité de tous devant la loi, au suffrage universel,
à l’égalité des libertés publiques,
mais à l’ »égalité des moyens » (…) et même à l’ »égalité des résultats »
Gilles Lipovetsky

 

 « Tandis que nos sociétés occidentales n’ont jamais été aussi égalitaires, le sentiment d’inégalité grandit »
Jean-Marie Albertini

 

Il n'y a pas d'ordre véritable sans la justice.

Martin du Gard

 

Est juste toute action ou toute maxime qui permet à la libre volonté de chacun 
de coexister avec la liberté de tout autre
suivant une loi universelle.

Kant

 

Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi.
Mais elle doit être loi parce qu'elle est juste.

Montesquieu

 

Que ceux qui ont faim aient du pain !
Que ceux qui ont du pain 
aient faim de justice et d'amour !

Abbé Pierre

 

Nous n'avons pas besoin de votre charité,
nous voulons la justice.

Pierre Joseph Proudhon

 

Il ne faut pas se représenter la justice et la charité comme deux courants d'origine différente.

La justice est l'ensemble des règles que la charité a inventées  pour s'assurer et s'établir parmi les hommes.

Madinier

 

La justice est une gigantesque toile d'araignée qui attrape  la petite mouche et laisse passer guêpes et frelons.

Rousseau

 

Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté,

alors il échoue à tout.

Albert Camus

 

Notre principe sera de substituer partout, dans nos rapports avec les hommes, 

la charité à la justice, ou plutôt de faire de la justice l'occasion de la charité.

J. Lagneau

 

La générosité commence où finit la justice.

Édouard Herriot

 

L’homme juste agit d'une façon juste parce qu’il porte la justice en lui.

Alain

 

L'exigence de la justice a sa racine dans l'affirmation radicale que l'autre 

vaut en face de moi, que ses besoins valent comme les miens.

Ricoeur

 

La justice est l'inhibition des valeurs biologiques par la raison.

Madinier

 

Malheureusement, il y a des moments où la violence est la seule façon 

dont on puisse assurer la justice sociale.

Thomas Stearns Eliot

 

La justice est le droit du plus faible.

Joseph Joubert

 

La vengeance est une justice sauvage.

Bacon

 

Entendre les plaideurs et rendre la justice, je le puis tout comme un autre.

L'important serait de faire qu'il n'y eût plus de plaideurs.

Confucius

 

Ce que je peux faire, ce n'est pas ce que me dit un homme de loi, 

mais ce que l'humanité, la raison et la justice me disent que je devrais faire.

Edmund Burke

 

Quiconque agit louablement en vue du bien commun,

exerce, en ce moment-là même une vertu qui peut s'appeler justice sociale,

en tant qu'elle fait partie de cet ensemble qui rend un 

homme juste au regard de la société.

Vermeersch

 

 

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