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Date de création : 16.09.2009
Dernière mise à jour : 04.03.2020
247 articles


Tout savoir sur la BD indé!

Productivité chez les indés?

Publié le 10/11/2009 à 20:05 par francoispincemi Tags : Pincemi Trondheim Sfar Larcenet

Trondheim, Sfar et Larcenet sont les chefs de file créatifs et quantitatifs du mouvement indé, avec une moyenne de 4 à 5 bouquins par an (si on a une accalmie du coté de Sfar, c'est uniquement grace à son film sur Gainsbourg).

 D'ailleurs les deux premiers sont directeurs de collection, ce qui leur permet de publier (sans prendre trop de risques financiers) les bouquins de leurs copains de l'Association de Menu chez Delcourt ou Gallimard. Larcenet n'est pas en reste, il a créé sa propre maison d'édition (les grèveurs du rhume ou les creveurs de rhume, je crois, où il publie notamment les livres de ses amis Carlos Nine et Casanavet.


Il est vrai qu'il est plus économique de collectionner Bourgeon, Jacobs, Bilal ou Hislaire, auteurs plus lents (ou soigneux, ou appliqués, ou exigeants, je vous laisse deviner l'adjectif qui convient le mieux!°).



Ricci: un artiste moderne perdu dans la BD?

Publié le 24/10/2009 à 23:37 par francoispincemi Tags : inde bd pincemi
Ricci: un artiste moderne perdu dans la BD?

Il ya une expo Ricci (pas Nina, hélas!) à la librairie-galerie Brüsel de Bruxelles.

Sans être expert de cet auteur (italien, je crois), il me sert à préciser ma position une bonne fois, n'en déplaise aux esprits chagrins.

J’ai découvert Barbier dans Charlie-mensuel au cours des années 80, avec notamment les superbes récits qui furent repris dans l’album Lycaons : couleurs directes resplendissantes, scénario au cutter, ambiance fantasmée, lendemain pâteux de cuite ou d’extase hallucinogène, je place ces histoires avec les travaux de Bazooka dans ce que la BD peut avoir de plus moderne et efficace à la fois.

Car s’il y eut ensuite des oeuvres encore plus modernes,je n’arrive plus à y adhérer, il me semble que maintenant, il s’agit de suites de dessins ou peintures parfois beaux, sans aucun support narratif. Pas d’humour, pas d’action, à la limite une réflexion artistico-esthétique... Brrrrr ! Tout cela reste assez froid et peut sans doute avoir sa place aux murs du musée Pompidou ou dans les galeries d’art branché du Marais parisien, mais dans une collection de BD ? Cela me fait penser aux travaux des étudiants (et étudiantes !°) des écoles des beaux-arts...

Je précise aux débutants que quand je dis Brrrr!, il s'agit d'une astuce: Frémok vient de l'union de deux éditeurs indés Amok et Fréon (courez voir à quoi sert le fréon!!).

C'est exactement le cas avec Ricci  qui me semble plus avoir sa place à la FIAC que dans une librairie de BD. Il ne s'agit que de ma simple opinion personnelle qui n'engage que moi. Je ne cherche pas à peiner l'auteur ou à le chagriner.



La grande misère de la BD indé branchée

Publié le 23/10/2009 à 19:26 par francoispincemi Tags : inde
La grande misère de la BD indé branchée

Beaucoup trop de BD de ce type en France et en Belgique.

Il convient de se pencher sur l'origine de ce phénomène.

Aprés l'ouverture sur le public adulte (l'echo, Métal, Fluide, (A SUIVRE), je ne cite que les plus connus, la BD a connu un certain laisser-aller, marqué notamment par la prédominance du beau dessin sur l'histoire. Donc pleins d'albums beaux et chers, agréables à feuilletter, mais sans veritable histoire!

Retour de baton attendu: vers 1988, la plupart des mensuels BD disparurent.

Confrontés aux refus de publication des grands éditeurs, Menu et ses amis fondèrent l'Association qui édita la série des Lapin.

Les débuts furent fastidieux. Certains fondateurs ont quitté le navire, d'autres ont le même public qu'au début. Mais certains auteurs se sont fait remarquer par l'innovation de leurs publications: Trondheim (humour drole), David B. (onirisme), Sfar (mélange de dessin spontané et de discours philosophique), ils ont commencé à récolter des prix et ont influencé des dizaines de jeunes auteurs. La période "années 90" correspond à l'émergence et à la reconnaissance de la BD indé. Cantonnée à trois toutes petites maisons (L'Association et Cornélius, principalement, mais aussi les Requins-Marteaux), plus quelques associations périphériques, elle proposait une production limitée et de qualité, sans équivalent chez la concurrence.

Le problème est venu de l'engouement du public pour ce genre de publication. Les éditeurs de BD traditionnels ont essayé de les imiter par l'ouvertures de nouvelles collections. Et les éditeurs généralistes (Hachette, Gallimard, Denoel, Seuil, Actes Sud) qui jusqu'ici donnaient l'impression de mépriser la BD ont essayé de prendre le train en marche.

Du coup, l'amateur du genre a l'impression d'etre noyé sous une avalanche de publications parfois similaires.