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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 21.09.2024
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La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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LA TERRE ..NOTRE MERE.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

ALPHONSINE.7.

Publié le 23/09/2019 à 15:21 par horobindo Tags : hiver image centerblog sur cheval bonne roman vie moi place google saint argent coup homme travail maison cadre enfant pouvoir
 

ALPHONSINE .6.

 

 

 

Parisien 1901 bruissait encore de multiples grands travaux. L’haussmannisation de Paris devait durer jusqu'en 1914.

Enfin on avait pris conscience de l'insalubrité du cœur de la capitale, on EN faisait un quartier de bourgeois, le peuple continuerait à prendre des pots de chambre sur la tète.

Les rues continueraient à être des coupe -gorges, l'église Eustache au milieu des halles Baltard  servait de point de rendez vous aux voleurs et aux amoureux.

Appelé dorénavant halles de Paris,

on avait en 1900 construit huit pavillons,  deux autres seront construit plus tard, il s'agissait de pouvoir mieux circuler et donner à l'étendue une meilleure organisation, le nom de l'architecte est resté un certain temps ,  puis on appela les halles à nouveau halles de Paris  ,

C’est là, sur dix hectares que depuis 1130 se faisait le commerce de ce qui faisait vivre les parisiens, Fruits, légumes, viandes de toutes sortes. Auguste transfèrera  le grand marché de la place de Grève à la périphérie du Paris de l’époque, il achètera  une léproserie ; les pavillons sont à cet emplacement, non loin de là,  il y a la rue Saint  Denis, puis le cimetière des innocents. La rue de l'Arbre sec donnait carrément vers le pavillon des bouchers, c’est comme ça que nous disions, ce quartier fut le mien pendant trois ans. Le frère de maman  avait un commerce de charbon au numéro 54, il vendait du bois également, devant la porte cochère il y avait sa charrette à cheval et son ouvrier en bourgeron noir. George mon oncle était derrière le zinc, il servait du vin à un homme noir, j'entrais et je vis que cet homme était noir de charbon, J’étais terrifiée et fascinée à sa vue,  il  était sale des pieds à la tète, on ne voyait que le blanc des yeux. La moitié des clients étaient dans cet état, les autres; des bouchers de la halle à viande étaient penchés sur un verre  qu'ils tenaient de peur qu'on le vole. Heureusement j'aimais  ce quartier, à coté, au 52 de la rue , il y avait la famille Harel , ils fabriquaient  des fourneaux et des fours portatifs , au 50 , se trouvait un chef-d'œuvre de balustrade , deux étages durant. C'est l'ancien hôtel saint -Roman du page de Charles X, il y a habité un palais ultra royaliste, au 50 , il y avait l'établissement de monsieur Mahé marchand de vin , cette maison débite le même liquide depuis un siècle , dans cette immeuble y habitaient les frères Chériot  , fabricants de tabac , avant l'établissement du monopole.
Martin , père de madame Daigremont , conseiller à la table de marbre , habitait le 35 avant 1789 et cet immeuble est encore la propriété de monsieur Daigremont , un grand amateur de tableaux , plus en avant se trouvait la rue de Rivoli , au 22 , il y avait l'établissement d'un étuviste , ses chambres à laver étaient pourvues de baignoire de  bois.  Je pourrais vous parler des jours entiers de mon quartier, c'est lui qui m'a fait continuer. Mon oncle donnait un peu d'argent à ma mère , quant à moi , c'était 10 francs par mois , c'était peu et je n'ai jamais réussit a mettre le moindre sou de coté , ne travaillez jamais pour votre famille , c'est un conseil d'une bonne à tout faire , trois années entières , il a profité de ma candeur .

 

 Je suis L’Alphonsine,  je vous raconte un peu de ma vie.

 

..

 

 

 

Les halles de Paris en 1900

 

Je suis L’Alphonsine, je suis née le premier jeudi du mois de mars 1886  en terre d'Auvergne, l'hiver avait été rude, un vent froid et glacial soufflait dans le village.

 

 

 

J’arrivais de ma campagne, deux choses me frappèrent, la première, c'était le manque d’air, sans doute, les poussières qui embrassaient l’air.
La seconde, l'odeur acre, et déplaisante, ça sentait la sueur, un peu le pourrit, l’urine,

 

Image du Blog horobindo.centerblog.net

 

 

une odeur tenace et quelques jours plus tard, moi aussi je portais cette odeur sur mes vêtements, je mis du temps à oublier que je ne sentais plus très bon.

 J'ai su très vite, pourquoi mon frère m'avait demandé.

Mon travail consistait à faire ce que la serveuse et lui ne faisait pas.

Je vous parle un  peu de ma vie, de ces trois ans, tristes et terriblement pénibles, une vie de bonne à tout faire dans toutes ses expressions dont j'aurais honte à vous raconter.

 

Le charbon est peut-être à l'origine  " des auvergnats de Paris «, le  charbon de Brassac-les-Mines qui arrivait par voie fluviale.

Mariniers sur  l'Allier et le canal de Briare ouvert en 1644, voit un  nombre importants  de jeunes d’Auvergne  quitter leur région, ils   arrivent à Paris sur  les sapinières, grands bateaux de bois, chargées du charbon de Brassac. Les sapinières passent de la Loire vers la Seine, et de là remontent sur Paris avec leur cargaison. Arrivés à bon port et la sapinière amarrée sur les quais de la Seine, dès les marchandises écoulées les sapinières sont démantelées, débitées en planches et vendues comme bois de chauffage ou bois de charpente. Puis, les mariniers rentrent à pied à Brassac-les-Mines, avec l'argent cousu dans la doublure de leur blouse. Une fois rentrés, ils construisent un autre bateau, le chargent de nouveau puis repartent vers Paris.

Image associée

 

Certains de ces mariniers charbonniers restent et s’installent à Paris. Ils y exercent toutes sortes de métiers parmi les plus durs : ferrailleurs, frotteurs de parquets, laitiers, porteurs d'eau. Très pauvres, ils sont reconnaissables par leur costume étrange : large chapeau de cuir à bords roulés, costume fait de velours ou de gros drap paysan, ample blouse et sabots aux pieds, ainsi que l’écharpe rouge  enroulée autour des reins pour les soutenir, cadre  de bois et seaux de cuivre pour le porteur d’eau, un morceau de toile de jute pour se protéger la tête et sa charrette à bras où sont serrés les sacs de charbon pour le charbonnier. L'apogée des bougnats se situe dans la première moitié du XXe siècle. Durs au travail et formant une communauté très soudée, beaucoup d'entre eux connaîtront de belles réussites.

 

 

Ma mémoire est chargée des senteurs et des bruits de ce quartier des halles, j’ai vécue aux milieux, des Charbonniers, des Porteurs qui  avaient un statut moins privilégié que les Forts des halles, en ces années on comptera plus de 12 000 porteurs  .Ces porteurs donnaient régulièrement ou occasionnellement, un coup de main aux activités de déchargement des marchandises. Souvent dans ma vie, j’ai repensée à ces moments de vie.

 

 

C’était la marée, c’étaient les beurres, c’était la volaille, c’était la viande. Des volées de cloche passaient, secouant derrière elles le murmure des marchés qui s’ouvraient, autour de lui, le soleil enflammait les légumes. Il ne reconnaissait plus l’aquarelle tendre des pâleurs de l’aube, c'était mon quartier, nous étions au début des années 1900.