Yla , Eloa , Ygril , ymée ,

Ma dame d’Auvergne, mon Alphonsine est un personnage réel, qui connait notre histoire   sait que ces événements ont existé. Le combat des femmes d'aujourd’hui semble celui d’enfants gâtés ou plutôt celui de femmes   gâtées qui ont décidées de se venger " de ne pas être des hommes ? . Vous l’avez sans doute remarqué, on ne voit pas «  d’Alphonsine «  à  la une des journaux. Les vraies féministes savent que c’est  l’obscurantisme  la  principale cause,  ce n’est pas un combat  contre les hommes qu’il faut organiser, un homme n'est pas un harceleur à sa naissance , il le devient  si son entourage, son éducation en porte les gènes.

Mon fils que je n'ai pas voulu fut placé dans une famille de paysans du Pas De Calais  dés l'âge de huit ans, l'assistance Public de l'époque plaçait ses ouailles dans les colonies ou les fermes en manque de bras, ces enfants devenaient valet, commis etc. , rares sont ceux qui ont connu l'école à cette époque.

René était son prénom, il bégayait, sans doute les peurs de son enfance.

 ,

 C'était un  beau gars blond aux yeux bleus, les yeux de son grand père  quand il eu ses 30ans  il rencontra une jeune fille de son village, ils eurent 8 enfants.

A 40 ans sa femme mourut d'un cancer et tous les enfants  se retrouvèrent à l'assistance Public comme quoi l'histoire se répète allez savoir pourquoi.

René qu'on appelait aussi Néné est mort à l'âge de 80 ans, ses dernières années,  il les a passés dans une maison de retraite de troisième catégorie, il est mort  seul, indigent.

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Il fut jeté dans la fosse commune de son village d’adoption.

On lui a dit un jour peu avant sa mort qu'il avait une sœur qui s'appelait Andrée  et qu'il était d'origine Auvergnate, mais il n'en avait que faire, son nom était personne.

Mon village natal, l'Auvergne,

À plus de 1.400 mètres d’altitude sur  les crêtes des Monts du Forez, des pierres structurent l’espace parfois depuis des siècles. Malheur à celui qui ose les déplacer.

« La complainte de la borne déplacée »

« Vuon la plantarei  ? » 

Quelle est cette voix lugubre, quels sont ces cris lamentables, que, depuis le commencement de décembre jusqu'au mois de mars inclus, on a entendus plus d'une fois durant nos longues nuits d'hiver et qui se mêlent aux rafales du vent, et au bruit des cloches. C'est un malheureux trépassé qui traîne ses peines ?.

Paix à son âme.

Je suis l’Alphonsine, j'ai passée mes dernières années auprès de ma fille, et de mes petits enfants, souvent j'ai pensée au tilleul dans la cour, aux rêves que je faisais enfant,

Des rêves de prince charmant.

Je ne sais par quel hasard  se dessine  l'empreinte du  passé.

De l'ignorance à l'abandon , il n'y a qu'un pas , je l'ai franchi , j'ai regretté toute ma vie.

Séparés dés la naissance  ,  mes deux enfants ont donné , le même jour , la même année de 1946  la vie à deux enfants, un garçon et une fille , mes deux enfants ne se sont jamais rencontré et ont ignoré  jusqu'à l'aube de leur vie  que quelque part dans le monde vivait un frère , une sœur.

Des années plus tard  l'appel d'un trop grand silence est né dans le cœur d'un de leurs enfants qui après de longues recherches a retrouvé les traces d'Alphonsine  .

Il avait 17 ans , il était blond aux yeux bleus comme son grand père , ce soldat colonial  qui avait engrossé sa grand mère  un soir d'hiver. L'appel inconscient l'avait embarqué au mois de Septembre 1963 dans une aventure écrite en 1885 dans la grange de la ferme d'Anatole. Petit fils d'Alphonsine qui avait la mémoire des stigmates d'un amour  incompris gravé dans sa conscience .

Je suis l'Alphonsine , je vous raconte l'histoire , un peu de ma vie .

 Des braves gens , de par le monde,

Naissent à chaque seconde.

Chacun de nous porte en soi

Les louanges que les autres n'ont pas. 

Les défauts et les qualités

Font un cocktail à mélanger

pour obtenir ce petit gout

Celui qui n'appartient qu'à nous.

Les êtres humains sont si divers

Qu'il y aura toujours sur la terre

Quelqu'un qui trouvera en nous

Ce qui lui manque par dessus tout



Certains recherchent leurs contraires,

D'autres c'est leurs semblables qu'ils préfèrent

Mais l'important c'est d'arriver

A s'accepter tel que l'on est.



Et chercher à s'améliorer

n'est pas forcément tout changer

Quand on commence à s'apprécier,

L'entourage l'a vite remarqué.

 
Il essaie de savoir pourquoi

On est tellement sur de soi.



Et tous ces gens qu'on admirait,

Finissent par nous envier,

Car eux aussi ils cherchent ailleurs,

Ceux qu'ils possèdent à l'intérieur.

horobindo.

Paix à son âme.

Je suis l'Alphonsine , j'ai passée mes dernières années auprès de ma fille , et de mes petits enfants , souvent j'ai pensée au tilleul dans la cour , aux rêves que je faisais enfant,

des rêves de prince charmant.

Je repose à Levallois 25 juin 1959.

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