Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.
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Abonnement au blog· Le secret se trouve dans vos plantes de pieds.
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magnifique http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 22.12.2024
petit coucou du jour.amitiés http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 03.12.2024
les jeunes enfants ne se préoccupent pas de la couleur parce que leur nez est court et ainsi ils elles ne voie
Par Anonyme, le 19.11.2024
merci
Par Anonyme, le 25.02.2024
c
Par Anonyme, le 27.08.2023
%3Cp%3E%3Cem%3EUn%20terrible%20hiver%20glacial%20long%20de%20dizaines%20de%20millions%20d%27ann%E9es%20prenait%20fin%20%2C%20un%20hiver%20provoqu%E9%20par%20le%20cycle%20de%20%22%20n%E9cessit%E9%22%20et%20un%20volcanisme%20effr%E9n%E9%20avait%20vol%E9%20le%20ciel%20%2C%20la%20nuit%20s%27%E9tait%20mari%E9e%20avec%20le%20jour...%29%20%3C/em%3E%3C/p%3E
On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.
J’aimais ce quartier, à coté, au 52 de la rue de L'Arbre Sec , il y avait la famille Harel , ils fabriquaient des fourneaux et des fours portatifs , au 50 , se trouvait un chef-d'œuvre de balustrade sur deux étages . C'est l'ancien hôtel Saint -Roman du page de Charles X, il y a habité un palais ultra royaliste, au 50 , il y avait l'établissement de monsieur Mahé marchand de vin , cette maison débite le même liquide depuis un siècle , dans cette immeuble y habitaient les frères Chériot , fabricants de tabac , avant l'établissement du monopole.
Martin père de madame Daigremont conseiller à la table de marbre habitait le 35 avant 1789 et cet immeuble est encore la propriété de monsieur Daigremont un grand amateur de tableaux , plus en avant se trouvait la rue de Rivoli au 22 il y avait l'établissement d'un étuviste , ses chambres à laver étaient pourvues de baignoire de bois.
Je pourrais vous parler des jours entiers de mon quartier, c'est lui qui m'a fait continuer. Mon oncle donnait un peu d'argent à ma mère , c'était 10 francs par mois c'était peu et je n'ai jamais réussit a mettre le moindre sou de coté , ne travaillez jamais pour votre famille c'est un conseil d'une bonne à tout faire , trois années entières il a profité de ma candeur pour ne pas oser dire du reste.
En 1903 les foudres de la vie se sont acharnées sur moi , j'ai cédée aux avances d'un charbonnier , et je suis tombée enceinte , la pire des catastrophes , le monde de l'époque vivait encore sous le joug des interdits et des préjugés , la religion était partout , les bonnes sœurs , les curés tout le monde forniquent , mais quand une jeune fille tombe enceinte elle est mise au bancs de la société , on lui promet l'enfer .
Même les clients qui m'aimaient bien se détournèrent de moi, et pourtant tout ce joli monde avait les mains baladeuses, combien de fois , j'ai du fuir sous leurs avances grossières et dégoûtantes.
Le monde est injuste.
Paris 1er" /> la rue de l'Arbre Sec vers 1900 ( une rue des souvenirs.
Le charbon est peut-être à l'origine " des auvergnats de Paris «, le charbon de Brassac-les-Mines qui arrivait par voie fluviale.
Mariniers sur l'Allier et le canal de Briare ouvert en 1644, voit un nombre importants de jeunes d’Auvergne quitter leur région, ils arrivent à Paris sur les sapinières, grands bateaux de bois, chargées du charbon de Brassac. Les sapinières passent de la Loire vers la Seine, et de là remontent sur Paris avec leur cargaison. Arrivés à bon port et la sapinière amarrée sur les quais de la Seine, dès les marchandises écoulées les sapinières sont démantelées, débitées en planches et vendues comme bois de chauffage ou bois de charpente. Puis, les mariniers rentrent à pied à Brassac-les-Mines, avec l'argent cousu dans la doublure de leur blouse. Une fois rentrés, ils construisent un autre bateau, le chargent de nouveau puis repartent vers Paris .
Certains de ces mariniers charbonniers restent et s’installent à Paris Ils y exercent toutes sortes de métiers parmi les plus durs : ferrailleurs, frotteurs de parquets, laitiers, porteurs d'eau. Très pauvres, ils sont reconnaissables par leur costume étrange : large chapeau de cuir à bords roulés, costume fait de velours ou de gros drap paysan, ample blouse et sabots aux pieds, ainsi que l’écharpe rouge enroulée autour des reins pour les soutenir, cadre de bois et seaux de cuivre pour le porteur d’eau, un morceau de toile de jute pour se protéger la tête et sa charrette à bras où sont serrés les sacs de charbon pour le charbonnier. L'apogée des bougnats se situe dans la première moitié du XXe siècle. Durs au travail et formant une communauté très soudée, beaucoup d'entre eux connaîtront de belles réussites.
Ma mémoire est chargée des senteurs et des bruits de ce quartier des halles, j’ai vécue aux milieux, des Charbonniers, des Porteurs qui avaient un statut moins privilégié que les Forts des halles, en ces années on comptera plus de 12 000 porteurs .Ces porteurs donnaient régulièrement ou occasionnellement, un coup de main aux activités de déchargement des marchandises. Souvent dans ma vie, j’ai repensée à ces moments de vie.
C’était la marée, c’étaient les beurres, c’était la volaille, c’était la viande. Des volées de cloche passaient, secouant derrière elles le murmure des marchés qui s’ouvraient, autour de lui, le soleil enflammait les légumes. Il ne reconnaissait plus l’aquarelle tendre des pâleurs de l’aube.
Les cœurs élargis des salades brûlaient, la gamme du vert éclatait en vigueurs superbes, les carottes saignaient, les navets devenaient incandescents, dans ce brasier triomphal, des tombereaux de choux s’éboulaient encore. Au loin, des camions, des charrettes qui débouchaient toujours de la rue Turbigo.
La mer continuait à monter, du poisson aux moules, la mer des senteurs , des cris, mes souvenirs venaient. Ils envahissaient mes chevilles, puis mon ventre. Aveuglée, noyée, les oreilles sonnantes, l’estomac, devinant de nouvelles et incessantes profondeurs de nourriture. De grosses larmes chaudes jaillirent de mes yeux .
Il y avait dans ce quartier les filles de joie, j'ai connue des filles, elles m'ont racontée " leurs détresses.
Les étals de marchandises qui s’y déversent depuis des siècles ont valu au quartier des Halles les surnoms de « poumon » ou de « ventre de Paris ».
Mais derrière la ruche se cache un tout autre visage, une réputation sulfureuse à laquelle ont contribué les nombreuses maisons de plaisirs qui y ont ouvert boutique depuis le XVIIe siècle.
Et que les asphalteuses ont entériné depuis.
Tantôt « clitoris de Paris »,
tantôt « Champs-Elysées du sexe »,
les Halles réunissent à toute heure du jour et de la nuit, tapineuses, travailleurs et riverains, maquereaux et clients habitués.
Focus sur les rues du cœur de Paris .
Le ventre de Paris était aussi un peu son bas-ventre
J'ai quittée le quartier des halles, le ventre gros d'un enfant
et le cœur déchiré.
J'ai longuement pleurée submergée de détresse.
Le frère de ma mère était un rustre, il a profité de moi, j'étais ignorante, j'étais en extrême difficulté, il m'a jetée à la rue avec un bébé dans le ventre.
Le charbonnier amant d'un jour à disparu du quartier, je ne l'ai jamais revu.
Le 28 Octobre 1904, je mettais au monde une petite fille.
J'ai accouchée en 1904 à l'hôpital Beaujon qui se trouvait boulevard Saint Honoré à l'époque, c'était les sœurs de la charité qui faisaient les soins, les accouchements et les lois,
Que n'ai-je entendue, je devais mourir dans les flammes, 'l'enfer m'était promis.
Mon enfant s'appellerait Andrée.
Je quittais les halles, l'hôpital et m'installais au village de Levallois chez une amie .
Il me fallait confier ma fille à ma mère,
partie rencontrer mon prince charmant j'ose vous dire que mon retour au village fut terriblement traumatisant.
J'appréhendais ce moment et les on-dit des gens du village de mon enfance , je n'avais que 18 ans .
(Si le parfum d'une vie se résumait au
sentiments alors ils iraient selon leurs envies
et par conséquent seraient des voyageurs sans chemin)
des traces , des traces de vie , une vie au siècle dernier.