Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.
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Abonnement au blog· Le secret se trouve dans vos plantes de pieds.
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magnifique http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 22.12.2024
petit coucou du jour.amitiés http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 03.12.2024
les jeunes enfants ne se préoccupent pas de la couleur parce que leur nez est court et ainsi ils elles ne voie
Par Anonyme, le 19.11.2024
merci
Par Anonyme, le 25.02.2024
c
Par Anonyme, le 27.08.2023
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On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.
Les gens du village craignaient le curé le bon Dieu les saints et l’enfer, je n'étais plus la gentille gamine partie à Paris chercher fortune et un prince charmant, j'étais moi l'Alphonsine une pécheresse qui ramenait au village la honte et le péché. Ces gens savaient pourtant que trop souvent les bonnes à tout faire étaient engrossées de force par leurs patrons
et parfois par " le curé " . ( Le droit de cuissage " des seigneurs " dans les années 1900 était toujours présent dans la conscience des tout puissants ; pensez y à l'heure de faire votre généalogie.
Maman avait 43 ans , elle faisait déjà vieille femme , il faut dire qu'a la campagne les gens s'habillent de noir après 40 ans , même bien avant le vent , le froid et le soleil avait froissé son visage , les grandes fatigues et les soucis aussi. Ma mère travaillait toujours chez le docteur, et il fallut s'arranger avec la voisine pour alterner la garde de mon enfant, il me faudrait envoyer chaque mois 20 francs, un tiers de mon salaire.
Je l'avais su peu avant mon départ, la famille Couturier à Levallois me prenait à leurs services. Une autre vie allait commencer.
Après15 jours d'air pure et de gazouillement de ma fille Andrée, je reprenais le train qui m'avait conduit vers ma première expérience parisienne, nous allions connaître le printemps de 1905, les arbres avait un manteau vert. Le village de Levallois était récent, quelques riches familles s'y étaient installées, elles laisseraient leurs noms aux rues et à la postérité, comme quoi l'argent et facteur de reconnaissance.
En tout cas je n'ai pas à m'en plaindre, les Couturiers ont toujours été juste avec moi. Madame m'a prise sous son aile, elle me donnait ses " vieilles robes " j'avais fière allure
Même à la mort de monsieur, marchand de tableaux (entre-autres) madame m'avait laissée mon emploi, je suis devenue une levalloisienne et j'ai pu payer la pension de ma fille.
C'était un autre monde ,
un monde feutré ou il y avait les bonnes manières, aux halles je n'avais connue que vulgarités et saletés*, partout ça sentait mauvais et c'était du chacun pour soi.
Un monde de brutes impitoyables.
J'étais la bonne à tous faire , c'était éreintant , 10 heures de ménage par jours , madame voulait encore que j'aide au service , je faisais facilement 62 heures de travail par semaine mais j'avais un bon salaire , madame m'avait trouvée une chambre de service , prés de la mairie , enfin j'existais.
Le boulot ne me faisait pas peur.
Je me suis fais des amis , l'usine Eiffel était proche de la rue Jean Jaurès et le soir nous allions en bande nous promener au parc de la planchette , j'ai sans doute passée les meilleurs moments de ma vie à cet endroit , ce parc était magique avec son plan d'eau à l'automne 1905 , j'ai follement aimé un ouvrier métallo de l'usine Eiffel , j'avais 19 ans et lui 25 , un jour , il m'a emmenée au bord de la Marne , un dimanche soir , nous avions mangé et dansé jusqu'à tard dans la nuit , nous étions rentré en vélo , puis je me suis donnée à Raymond c'était son prénom, je l'aimais.