J'ai regardé la Bhagavad-Gita lu et ( tenté d'apprécier ) apprécié ses poèmes ( chants épiques d'une époque ou la violence pouvait exprimer le meilleur dans l'humanité d'une époque. ) peut être antérieur aux poèmes d'Homère ;
**je ne suis pas là pour copier ou aimer ce que d'autres aiment ou glorifient. A dire vrai ça fait longtemps que je tente d'aimer Homère : Patoche est tué par Hector , ami de cœur d'Achille et Achille le héros des Grecs est tué à son tour par vengeance avant d'être " trucidé " par le frère d'Hector , une mer de sang qu'on retrouve dans la bible , la Bhagavad- Gita et tant d'autres œuvres du passé qui semble montrer que la violence est une vertu qui pourrait être la signature de notre " magnifique humanité.
J'ai été africain.
J'ai été sumérien.
J'ai été égyptien.
J'ai été juif.
Je suis Homère le poète inconnu, peut être aveugle peut être légendaire ,
Dans l’Occident latin, l’aristocratie romaine adopta l’éducation grecque, et les écoles romaines imitaient les écoles hellénistiques. Homère fut donc étudié dans le texte original jusqu’à la disparition de l’usage du grec, progressive à partir du 3e siècle après J.-C. Le Moyen Âge occidental connut Homère par des textes latins, comme l’Ilias latina, sorte de résumé en vers composé sous Néron (1er siècle), les Periochae, attribuées à Ausone (4e siècle), l’Éphéméride de la guerre de Troie, attribué à Dictys de Crète, l’Histoire de la destruction de Troie, attribuée à Darès de Phrygie (sans doute écrite au 5e ou 6e siècle). On ne sait s’il a existé des équivalents de l’Ilias latina pour l’Odyssée. Les récits de la guerre de Troie de Dictys et Darès suscitèrent de nombreuses chroniques et œuvres d’imagination. À la fin du 12e siècle, Benoît de Sainte-Maure s’en inspira pour écrire son poème Roman de Troie (plus de 30 000 vers), qui obtint un très gros succès en Europe, et même jusqu’en Grèce byzantine où pourtant s’était maintenue l’étude des textes homériques en langue originale. C’est le roman en vers le plus diffusé au 13e siècle. Il fut abondamment copié, remanié, transcrit en prose, présenté en mystères...
La Renaissance redécouvre Homère par des sources byzantines. Les premiers humanistes italiens reviennent aux sources. En 1353, l’ambassadeur de Byzance offre à Pétrarque un manuscrit grec des œuvres d’Homère, que le poète se désespère de ne pouvoir lire : « Ton Homère est muet pour moi, ou plutôt c’est moi qui suis sourd devant lui. Cependant, je me réjouis de sa seule vue et souvent, le serrant dans mes bras, je dis en soupirant : “Ô grand homme, avec quelle passion je t’écouterais ! ” » (Lettres familières, XVIII, 2). Pétrarque, aidé de Boccace, parvint à faire traduire l’Iliade par le moine calabrais Leonzio Pilato (1359). En 1366, la traduction de l’Iliade est terminée, celle de l’Odyssée ne le sera jamais.
« C’est moi le premier, qui, chez moi, ai entendu de la bouche de Léonce l’Iliade traduite en latin. C’est moi encore grâce à qui les livres d’Homère ont été lus en public », écrira Boccace, dans sa Généalogie des dieux païens, où il se vante d’avoir, à ses propres frais, fait « revenir en Étrurie les livres d’Homère et quelques autres livres grecs, qui depuis de longs siècles l’avaient quittée pour n’y plus revenir ».
D’autres traductions partielles d’Homère apparaissent au 15e siècle. En 1474 est imprimée une traduction latine des seize premiers chants de l’Iliade, effectuée en 1444 par Lorenzo Valla, d’après laquelle seront réalisées les premières traductions françaises.
La première édition en grec des œuvres d’Homère – édition princeps – est imprimée à Florence en 1488.
Pour les Anciens, l’existence d’Homère, vers le milieu du 8e siècle, ne faisait aucun doute. Plus tard, la disparité de ton et l’importance des ruptures entre les textes de l’Iliade et ceux de l’Odyssée ont conduit les philologues à douter d’un auteur unique. Les deux épopées sont en effet très différentes ; on y retrouve le même style et la même inspiration générale, mais les sujets ne se ressemblent pas. Le monde de l’Odyssée est rempli de monstres et de prodiges, la composition du poème est complexe, et de nouvelles valeurs y apparaissent.
La question se pose alors de savoir si l’auteur de l’Iliade a composé l’Odyssée après de longues années, ou bien s’il s’agit de l’oeuvre d’un autre poète, continuateur fidèle au sein d’une même école de poésie.
Le débat aujourd’hui est loin d’être tranché… Quoi qu’il en soit, légendaire ou non, il est généralement admis d’appeler « Homère » l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée et on considère que ce poète a utilisé des récits antérieurs de la tradition orale, d’origine et de dates diverses, expliquant les variations dans la narration.
Sept cités se disputent l’origine du poète : Chios, Colophon, Cumes, Smyrne, Pylos, Argos et Athènes. On lui voua un véritable culte à Chios, où les Homérides interprétaient ses œuvres mais racontaient aussi des épisodes de sa vie. Sa généalogie en fait un demi-dieu et il est parfois présenté comme le fils d’Apollon et de la Muse Calliope. Aristote lui-même semble croire à cette origine divine.
© Bibliothèque nationale de France
Les innombrables représentations qui fleurissent continûment à travers la statuaire et la gravure de la tradition occidentale attestent son incroyable fortune et son emprise sur l’imaginaire européen. Les Vies d’Homère publiées à l’époque impériale à partir du 2e siècle après J.-C. font, elles aussi, la part belle à l’extraordinaire dans le récit de sa naissance, de ses épreuves, de ses infirmités et de sa mort, sans pour autant remettre en cause son existence historique. Elles proposent à la cécité du poète plusieurs explications : Homère aurait été aveuglé par Hélène en guise de châtiment pour le rôle qu’il lui avait fait jouer dans l’Iliade, ou par l’éclat étincelant des armes d’Achille qu’il avait été voir combattre…
Aux fondements de notre pensée, l’Iliade et de l’Odyssée restent des œuvres qui aujourd’hui encore nous font rêver. horobindo