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jeudi 18 avril 2013

Le ciel est vert

Je ne suis pas catholique, je ne suis même pas spécialement protestante (quoique parfois un peu contestataire) et pourtant je suppose que mon éducation m'a laissé quelques traces de chrétienté, car je trouve que Monseigneur Dédé 23 a absolument raison quand il dit que le fait de passer en force la loi sur le mariage pour tous n'est pas une bonne chose. 

(Je dirais peut-être la même chose même si je venais d'une autre confession, car finalement celle-ci n'a rien à voir avec ce que dit l'archevêque, ni avec ce que j'en pense.)

J'ai été choquée de voir comment les opposants à cette loi ont été traités. Cela m'a donné l'impression que les gouvernants essaient par tout moyen d'interdire toute forme d'expression d'une opinion qui n'est pas la leur. Cela me rappelle George Orwell que j'ai lu quand je n'étais qu'une petite fille qui ne pouvait pas  comprendre toute la portée de ses œuvres. Ils m'ont pourtant laissé quelques traces.

(Il faudrait absolument que je relise 1984 et La Ferme des Animaux,  afin de mieux comprendre comment le peuple est traité aujourd'hui.)

Monseigneur Dédé 23 prétend qu'une société de violence se prépare. Peut il en être autrement, quand au lieu de discuter des choses, d'écouter toutes les opinions, même quand on n'est pas d'accord avec celles-ci (ou peut-être justement à ce moment-là) on décide de façon arbitraire que c'est ainsi et pas autrement! Les autres n'ont qu'à se taire, s'ils souhaitent ne pas être traînés dans la boue, enfermés.

Aujourd'hui le mariage pour tous afin de satisfaire une minorité de demandeurs (puisque se pacser ne suffit plus), demain ....l'achat d'enfants au supermarché du coin? 

***

Il faut toujours parler des choses, écouter les autres et essayer de comprendre le pourquoi de leur opinion. Peut-être avons nous raison, peut-être pas. Ce n'est qu'en parlant, en décortiquant les choses que nous pouvons amener quelqu'un à penser comme nous (à moins que ce ne soit le contraire). Ce n'est pas en imposant une idée, que l'idée est bonne (ou mauvaise). Si je suis décideur, en position de force, et que je dis que le ciel est vert, l'est-il pour autant? (Il promet d'être bleu aujourd'hui.)

mardi 6 novembre 2012

A l'abandon

Il m'arrive assez fréquemment de prendre le virage qui précède, ou qui suit le passage à niveaux sur la RD 53 et de voir la maison qui s'y trouve,  chaque fois plus abandonné. 

Vide, je pense qu'elle l'est,  car qui voudrait vivre sous ce toit qui laisse passer la pluie, derrière ces fenêtres qui sont une invitation aux courants d'air? Quelques araignées, peut-être. Ou une famille de souris.

Et pourtant, elle ne se dégrade pas autant qu'on pourrait supposer. Je l'ai déjà montré en 2008, et je trouve qu'elle est restée la même, contrairement à la végétation qui va finir par l'envahir.

Peut-être est-elle comme une autre ruine que je vois depuis des année, et qui petit à petit, très lentement, se transforme en maison habitable avec des nouvelles fenêtres, et même de la lumière derrière les rideaux. (Non, je ne parle pas de la mienne...)

Il ne faut pas désespérer!

jeudi 20 mai 2010

Impression électrique

Le dieu Thor, de mauvaise humeur, hurlait après ses serviteurs.
Les fils tremblaient, laissant s'échapper toujours plus d'électricité,
pour que Thor en fasse un grandiose orage et redevienne de bonne humeur.

mardi 22 janvier 2008

Le couvreur




Il y a de nombreuses années déjà, un ami mien s'est lancé dans la couverture. Comme au départ il n'était pas très connu, il a travaillé en soustraitance pour une entreprise plus importante.

Un jour il y avait la tempête, un peu comme il y a quelques jours. Ca soufflait fort et il n'avait pas tellement envie de monter sur le toit, mais on l'a aidé à prendre la bonne décision.

Que s'est-il passé alors? C'était à prévoir! Il tombe du toit, et ne peut plus se relever.

Sa mère, même avant d'aller le voir à l'hôpital prévient le client. "Mais ça ne vas pas, comment allons-nous finir le chantier dans les temps?" lui répond-on.

Quelques années plus tard, s'étant remis de l'accident et ayant monté une petite affaire qui marchait bien il est tombe par hasard sur son ancien client.

"Vous devriez nous être reconnaissant, car sans nous, aujourd'hui vous ne seriez pas là où vous êtes maintenant!"

Et finalement, c'est peut-être vrai, car sans ce qui lui est arrivé il y a longtemps, il serait peut-être encore en train de se laisser marcher sur les pieds.