La Poésie de Lauragaël
Je ne suis pas poète, juste... rimailleur.

Thèmes

annonce cadeau coeur enfant fantastique fleurs fond hiver jardin jeux moi nuit

Rechercher
Derniers commentaires

bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025

oui
Par Anonyme, le 26.04.2024

j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
Par Anonyme, le 29.12.2021

bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
Par Anonyme, le 27.09.2021

compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
Par Anonyme, le 05.03.2021

Voir plus

Articles les plus lus

· Pauvre pantin ....
· L'enfant silence
· MA POESIE
· Chassez la nostalgie
· Ma mère me disait

· L'oiseau blanc ...
· Arc en ciel bleu blanc rouge...
· Le parfum de ta peau ...
· Ça pleure pas, un homme ...
· Me connais-tu vraiment ...
· Masques et faux semblants ...
· Je ne suis pas poète ...
· Ca tient a rien
· Evasion ...
· Ni prolo ni bourgeois ..

Voir plus 

Blogs et sites préférés

· lucianoilpoeta
· poemespetitevero91
· isaacnaira
· penseraimer
· Youtube
· Photo libre
· TheBookEdition
· Photographies Gaëlle V.


Statistiques

Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


MA POESIE

Publié le 31/12/2021 à 00:45 par lauragael
         MA POESIE

Je ne me prétends pas poète; disons que "rimailleur" me satisfait tout à fait.


Dès lors, ne cherchez pas chez moi le strict respect de la prosodie classique et de ses règles, voire de la syntaxe avec laquelle, parfois, je prends quelques libertés.


J'écris mes textes comme on parle aujourd'hui.   Je les imagine plus en chansons,  sur des accords  de guitare, que  déclamés les yeux mi-clos dans quelque salon mondain.

Ces salons ne sont pas pour moi.

Les puristes n'apprécient pas mais, qu'importe !

Quant à savoir qui est Lauragaël, disons qu'il est un autre moi-même qui ose dire, lui, ce que je n'ose pas.

Mes dix recueils de poésie sont en vente chez TheBookEdition.com, à télécharger   aussi pour le dernier.

 

Concernant les quelques photos  signées  "GaëlleV ", elles sont l'oeuvre de ... ma fille,  tout simplement.

Vous qui passez par là, si vous aimez, ne serait-ce qu'un peu, dites-le moi et n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire.

Et si, par hasard, vous souhaitez utiliser un des mes poèmes pour quelque occasion que ce soit, simplement demandez-le moi .

Ma poésie est à tout le monde et mes textes ne sont donc pas... "protégés".

Merci et bonne lecture !

 

                                     Claude VERGNOL, "rimailleur"

                                                                                      

 

Quand je devrai partir...

Publié le 22/09/2021 à 14:18 par lauragael
Quand je devrai partir...
Quand je devrai partir que ce soit en automne
Comme feuille jaunie emportée par le vent
Qui voudrait vivre encore et toujours tourbillonne
Sans pouvoir résister aux caprices du temps.
 
Quand je devrai partir que ce soit en musique
Sur un ultime accord aux doigts des musiciens
Boléro de Ravel Symphonie fantastique
Rengaines à deux sous ou modestes refrains.
 
Quand je devrai partir que ce soit sans tristesse
Les pleurs n’ont jamais su ressusciter les morts
Si j’ai eu mon quota de rires de caresses
Qu’on vienne au dernier jour pour m’en offrir encor.
 
Quand je devrai partir que ce soit sans prières
J’en aurai fait beaucoup qui n’ont guère servi
Les Pater les Ave je ne saurai qu’en faire
Le diable et le bon dieu sont de trop bons amis.
 
Quand je devrai partir que ce soit en poèmes
Quelques vers de Musset ou de ce brave Hugo
Façon pour les amis de me dire je t’aime
Pour finir en beauté et m’en aller là-haut.

Belle inconnue ...

Publié le 22/09/2021 à 14:06 par lauragael
Belle inconnue ...
Vous la belle inconnue que j’ai croisée un soir
Etait-ce dans la vie était-ce dans un rêve
Vous la belle inconnue m’avez donné l’espoir
D’une vie toujours là lorsque la vie s’achève.
 
J’aurais voulu passer avec vous un moment
Et vous dire ces mots que je ne sais plus dire
Vous vous êtes enfuie dans quelque coup de vent
Les songes en sont pleins que l’on ne peut prédire.
 
Reste votre parfum qui me colle à la peau
Qui embaume mes draps de miel et de vanille
Si vous me lisez là ne m’en voulez pas trop
Et souffrez en ces vers que je vous déshabille.
 
Sachez que si je peux blesser votre pudeur
C’est qu’à l’imaginer votre corps me fascine
Mais je rêve sans doute et commet une erreur
En mauvaises pensées voilà que je chemine.
 
Aussi rassurez-vous nous n’irons pas plus loin
Depuis longtemps déjà vous n’êtes plus qu’une ombre
J’ai beau vous appeler, j’ai beau tendre la main
Sur l’écran de ma vie l’image se fait sombre.

Suggestions ...

Publié le 22/09/2021 à 14:03 par lauragael
Suggestions ...
Je ne vous dirai rien des rues de mon village
Des vallons, des forêts où s’engouffre le vent
Je ne vous dirai rien de tous ces paysages
Qui mériteraient bien qu’on en parle pourtant.
 
Je ne vous dirai rien des refrains que l’on chante
De ces vins de chez nous qu’on déguste entre amis
De ces lacs ces ruisseaux et de ces eaux dormantes
Qui aiment à rugir quand l’orage a sévi.
 
Je ne vous dirai rien des châteaux qui se dressent
Des grottes endormies en trésors souterrains
De ces hommes jadis pleins de force et d’adresse
Qui en ornaient les murs d’incroyables dessins.
 
Je ne vous dirai rien de notre langue étrange
Qu’on traite avec mépris de dialecte ou patois
Je rêve qu’elle lutte et puis qu’elle se venge
De ce maudit franglais qui veut prendre le pas.
 
Je ne vous dirai rien de tous ces gens que j’aime
Qu’ils soient riches marchands ou pauvres vignerons
Ou qu’ils soient de ceux-là qui en quelques poèmes
Chantent avec amour leur terre leur région.
 
Je ne vous dirai rien les mots ont leurs limites
Ils racontent beaucoup mais ça n’est pas assez
Ils sont comme un appel, ils sont comme une invite
A venir découvrir tout ce qu’ici je tais.

Le monde change ..

Publié le 22/09/2021 à 14:00 par lauragael
Le monde change ..
C’est le monde qui change ou c’est nous qui changeons
En prenant des années en avançant dans l’âge
En devenant ces fruits que l’on dit hors saison
Restés là par hasard au milieu des branchages.
 
On ne comprend plus rien de ce que l’on savait
Sans nul doute arrivés en bout de connaissances
S’exhibent tous ceux-là qu’on avait devancés
Ivres de proposer l’étendue de leur science.
 
On fait bonne figure on admire leur art
Tout en pensant tout bas qu’il ne vaut pas grand chose
Que ce que l’on faisait qu’on traite de ringard
Mérite bien toujours qu’on en plaide la cause.
 
On tente de parler sans plus trouver les mots
Ils se pressent nouveaux dans tous les dictionnaires
Issus d’on ne sait où, langage de robots
Ou dérivés hâtifs de langues étrangères.
 
On repense à l’amour celui des jours anciens
En lettres parfumées et lèvres qui se frôlent
Mais celui-là n’est plus que dans quelques refrains
Sur les dernières fleurs nul papillon ne vole.
 
Vrai que le monde change et nous que faisons-nous
Sinon le déplorer sans chercher à le suivre
Résignés, fatigués et dépourvus d’atouts
Face à ces nouveaux jeux qui nous restent à vivre

Idoles de papier ...

Publié le 22/09/2021 à 13:57 par lauragael
Idoles de papier ...
Que restera-t-il des idoles
Lorsque le temps aura passé
Emporté dans sa course folle
Les amours comme les regrets.
 
La gloire d’un jour s’évapore
Quand une autre arrive soudain
Quand à chaque nouvelle aurore
C’est comme un hier qui s’éteint.
 
Tous ces bravos, tous ces louanges
Ces autels bâtis de carton
Seraient-ils cette part des anges
Livrée au vent sans rémission.
 
Qui sait ce que dira l’histoire
Les noms qu’elle aura retenus
Les remarquables, les sans grades
Dans le même sac confondus.
 
De projecteurs en feu de paille
Chacun vit sa vie comme il peut
Chacun s’épuise en des batailles
Chacun s’y brûle un peu les yeux.
 
Les idoles de pacotille
Qu’on crée à la chaîne aujourd’hui
Sont souvent des astres qui brillent
Juste un moment juste une nuit.

Années folles ...

Publié le 22/09/2021 à 13:54 par lauragael
Années folles ...
Sur les chemins boueux on allait en sabots
Direction le marché ou la cour de l’école
Loin du douillet confort des bus ou des autos
C’était souvenez-vous le temps des années folles.
 
Folles elles l’étaient, difficiles surtout
Mais nul ne protestait et ne songeait à geindre
La guerre était passée et l’on acceptait tout
Même les pires maux et sans jamais se plaindre.
 
Trimaient les paysans, bossaient les ouvriers
Des heures de boulot à remplir la semaine
L’accident survenait et l’on courbait le dos
Pas de sécurité pour alléger les peines.
 
Quand dimanche venait on dressait le couvert
Un poulet, un agneau élevés sans hormones
Deux trois chansons hurlées juste après le dessert
Sans être dérangées par quelque téléphone.
 
Les hommes lentement redécouvraient l’amour
En lettres parfumées, douce correspondances
On se prenait la main, on se faisait la cour
Histoire d’oublier le trop plein d’abstinences.
 
Les cabarets les bars retrouvaient des couleurs
La danse y reprenait ses lettres de noblesse
Se réveillaient les corps, se réchauffaient les cœurs
Rien de tels pour cela que furtives caresses.
 
Et les jours s’écoulaient moins vite qu’aujourd’hui
Le bonheur retrouvé se moquait des pendules
Personne ne savait qui donc aurait prédit
Que reviendrait bientôt la haine majuscule.

Au delà des mers ...

Publié le 22/09/2021 à 13:52 par lauragael
Au delà des mers ...
Ils ont franchi des mers, bravé les océans
Ceux-là qui sont partis pour cueillir une étoile
Une qui brillait plus, faite d’or et d’argent
Pour oublier le gris de leur terre natale.
 
Ils n’avaient pour outils que leurs bras et leurs mains
Et leur cœur enrichi de folles espérances
Sans trop savoir pourtant ce que serait demain
Tant il est incertain le fléau des balances.
 
Sur une terre hostile il se sont faits colons
Lassés de l’être eux même ils ont eu des esclaves
De ceux qui ahanaient dans les champs de coton
Le fouet sur leur dos nu plus ardent que la lave.
 
Leur chemin fut baigné de haine de combats
Ont-ils jamais compris quelle en était la cause
Sans plus d’autres procès ils dictèrent leurs lois
La corde du gibet plus forte que la rose.
 
Peut-être que parfois dans quelque souvenir
Ils revoyaient les toits de leur petit village
Ou les pleurs de ceux-là qui les virent partir
Craignant que ce ne soit leur ultime voyage.
 
C’était il y a longtemps beaucoup ont oublié
Curieuse expédition au nord des Amériques
Un petit bout de France un jour abandonné
La faute à quelque roi et à la politique.

Dernières volontés ...

Publié le 22/09/2021 à 13:51 par lauragael
Dernières volontés ...
Je ne veux pas finir mes jours
Sur un talus contre un platane
J’aimerais mieux mourir d’amour
Dans les bras d’une courtisane.
 
C’est vrai je ne suis pas un roi
La Pompadour s’est fait la malle
Ce sera pour une autre fois
Inutile que je m’emballe.
 
Je ne veux pas un soir crever
Perdu dans les eaux de Dordogne
Je préfèrerais me noyer
Dans quelque bon vin de Gascogne.
 
Mais c’est vrai c’est pas ma région
Moi j’ai fait mon nid en Guyenne
D’Artagnan comme compagnon
Laissez tomber c’est pas la peine.
 
Je ne veux pas non plus finir
Banalement en anonyme
Il faut qu’à mon dernier soupir
La presse me loue, unanime.
 
Mais c’est vrai je suis inconnu
Pas dans le vent, pas très célèbre
Je passerai inaperçu
Dans le royaume des ténèbres.
 
Sachez que s’il en est ainsi
Si rien n’est à ma convenance
Je demanderai un sursis
Je différerai... mon absence.

Etre roi ...

Publié le 22/09/2021 à 13:49 par lauragael
Etre roi ...
J’aimerais être roi, de quoi je n’en sais rien
Roi de n’importe roi mais roi de quelque chose
Des cons diront les uns qui me connaissent bien
Des sots diront ceux-là que mes vers indisposent.
 
Je m’imagine ainsi le front ceint de lauriers
Un sceptre dans la main, la mine fort altière
Posant pour des photos et la postérité
Face à des fans conquis m’abreuvant de prières.
 
Des aussi cons que moi des peut-être aussi fous
Nous sommes si nombreux à errer dans ce monde
A se croire normaux à dire qu’on s’en fout
De marcher à coté, de pas suivre la ronde.
 
Je me constituerais lentement une cour
J’abuserais bien sûr de quelques courtisanes
Pour ne pas oublier que quand même l’amour
Est remède plus sûr que potions et tisanes.
 
Comme tous les puissants j’aurais des ennemis
Des gens intelligents et pétris de culture
De tous ces bien pensants de tous ce érudits
Maîtres en faux-semblants, champions de l’imposture.
 
Et puis j’en finirais dans un dernier combat
Il faut bien quelque part que la gloire s’achève
Ëtre roi c’est risqué et mortel quelque fois
Mieux vaut rester quidam que se perdre en un rêve.
l