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Derniers commentaires RechercheArticle envoyé à la mairie
Ce texte est destiné à toutes les formations qui composent le conseil municipal de Vitry-sur-Seine, ainsi qu’aux autres citoyens ayant exercé des fonctions au sein de ce conseil, et aux citoyens eux-mêmes.
Et pourquoi cet écrit ? Parce que malgré certaines réussites, une majorité dominante empêche tout renouveau, satisfaite qu’elle est d’occuper la mairie depuis plus de quatre-vingts ans, soutenue aussi par le département. Cela est affaire de politique, mais les résultats de l’abstention dans les bureaux de vote vitriots, si l’on comptabilise les non-votants, les bulletins blancs, les nuls, les non-exprimés, font apparaître que seulement 25 % des inscrits ont donné un avis, ce qui prouve bien le désintérêt de nos concitoyens à tous les échelons, de la nation aux quartiers.
État des lieux et ressenti général pour un citoyen ordinaire…
On avait l’habitude de l’insipidité des éditos du mensuel de notre cité, que l’on soit situé politiquement d’un bord ou d’un autre ; pour ce numéro 142, étant donné que comme il se doit ledit périodique est préparé avant sa parution, le titre de cet édito est bien mal venu :" Vitry, la convivialité avant tout", suivi dans le texte de … "Vitry revient à la mode », Vitry ville chaleureuse où il fait bon vivre… La convivialité à coups de cocktails Molotov sur le commissariat ? Les voitures brûlées il y a quelques mois non loin dudit centre de police, sans compter les faits divers que peut rapporter "Le Parisien »? Comme les 144 attaques contre des personnes asiatiques par des mineurs connus ; 144, rien que ça. La colère exprimée au mois d’avril par les policiers du Val-de-Marne ? M. le Maire a déclaré ne pas être hostile à la vidéosurveillance, alors qu’attend-il ?
Si la sécurité incombe à l’État, la municipalité n’est pas sans moyens pour lutter contre ses problèmes récurrents et, compte tenu des impôts locaux payés, de leur constante augmentation après trois ans de hausse consécutive des taux en plus de la base, la commune doit à la population au minimum la sécurité et se doit de la protéger des incivilités, des attaques verbales ou physiques,. Nous ne parlerons pas des faits qui ne parviennent pas à notre connaissance. S’assurer aussi que la circulation automobile se fait dans le respect des lois du Code de la route. Sans parler des garages à ciel ouvert, des klaxons intempestifs qui abondent dans notre cité.
Pour ce trafic en ville, il faut signaler des infractions incessantes comme le non-respect des feux tricolores, notamment par les engins à deux roues qui, d’autre part, n’hésitent pas à emprunter les « accotements » réservés aux piétons pour circuler, au détriment de ces derniers, quand ce n’est pas pour voler le sac d’une personne qui est morte depuis. Certains lieux de la zone industrielle - où il est difficile à de gros camions de passer - sont accidentogènes, notamment en face du dépôt d‘essence depuis l’installation d’une casse ; j’ai moi-même été victime de deux accidents sans gravité en trois semaines dont je ne suis pas responsable. Il y serait nécessaire de réguler les sorties de véhicules, le stationnement sur les voies de circulation, et sur les emplacements publics où l’on vient démonter des pièces, ce qui laisse des carcasses du plus mauvais effet.
Revenons au budget de l’année dernière qui a dégagé un excédent, le taux de l’impôt local ayant cependant été élevé comme je l’ai signalé ci-dessus. Concernant les services rendus à la population, si l’on comprend qu’ils soient orientés vers les plus démunis, si l’on approuve la réurbanisation (ou rurbanisation) de certains quartiers, où les mêmes problèmes n’ont hélas pas disparu au dire de ceux qui y habitent, il serait bon de porter attention aux citoyens des zones pavillonnaires et surtout de ne pas déserter l’entretien de ces dernières dont l’état des voies communales est lamentable. Un exemple : depuis des années, l’attention du conseil de quartier a été attirée sur la rue Frédéric-Joliot-Curie dont la chaussée menace effondrement, alors même que le métro va passer non loin. On ne peut nettoyer les trottoirs (quarante centimètres) du côté des numéros impairs puisque le stationnement (alors qu’interdit) y est permanent le long des clôtures, celles-ci étant régulièrement dégradées par les véhicules. Certaines parties des trottoirs n’ont plus de goudron, notamment devant les entrées de propriété. À noter au passage qu’il serait bon de revoir la circulation, d’en faire une zone 30 ; de s’occuper aussi de la rue de Choisy entre la poste et le cimetière nouveau : régler le stationnement, refaire chaussée et trottoirs, agrémenter, reconstruire le foyer Lucien-Français.
Et que dire de l’entretien des autres voies de Vitry, un dépotoir, y compris sur la chaussée maintenant ; on a beau nous dire et nous distribuer un dépliant lors de réunions préparatoires au budget, qui explique le nombre d’interventions important, on l’admet, le coût qui en résulte, et malgré les cours qui sont donnés sur l’environnement dans nos écoles et dans les différents médias pour les moins jeunes, nous régressons. Nos quais de Seine ? Impensable d’Ivry à l’autoroute A86, ce ne sont que dépôts de matériaux, du bâtiment souvent, dernièrement deux mètres sur trois de pièces automobiles usagées (depuis enlevées), un scooter renversé, probablement volé, des chariots de supermarché, des vélibs abandonnés, etc. Quel contraste avec les quais côté Alfortville, de Chinagora à Choisy, propres, chaque arbre étant orné à son pied de rosiers, de gueules-de-loup, que sais-je encore ? Vitry capitale du « street art » ? Si l’on s’y déplace pour voir cet art urbain, on voit aussi les tags, et quelque phrase dont une par exemple constatée à côté d’un dessin sur un mur, rue du Maréchal-Foch, et qui stipulait : « ZAD, notre vie c’est l’émeute. À mort les flics."
Il existe dans notre commune des conseils de quartier, quelques-uns sont fréquentés, mais faut-il s’y rendre puisque les comptes rendus ne reflètent absolument pas ce qui s’y dit, pour le mien au moins, toute une partie des propos des intervenants n’étant pas rapportée, nombre de ces problèmes se retrouvant ici dans ce texte qui, s’il est d’ordre personnel, reflète les propos de la plupart de nos concitoyens ? Rappelons que l’ordre du jour jusqu’alors étant fixé par les référents, cela contrevient à la charte des conseils de quartier établie et qui devait évoluer. Le dernier conseil a fixé des thèmes. Il serait bon aussi que la loi du 27 février 2002, dite loi Vaillant, évolue car elle est très restrictive pour les participants indépendants. Il serait souhaitable que certaines questions soient inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal quand elles se posent dans plusieurs conseils.
Si la création en premier lieu des comités de quartier devenus conseils de quartier par obligation de la loi dans les villes de plus de 80 000 habitants fut une bonne chose, une réflexion est à mener sur le fait que nous sommes divisés en onze quartiers, parfois en microquartiers ; si cette division pourrait permettre le dialogue, ce qui n’est pas le cas, elle semble nuire à la cohésion de la commune, comme il en est de même au niveau de la nation.
Abordons un autre thème. Il sera bon aussi pour le budget prochain de prendre en compte ce qui va frapper, on s’y attendait depuis les propos anciens, les retraités, dont la CSG va amputer le pouvoir d’achat. Et les seuils fixés pour l’augmentation sont scandaleux. Ainsi un retraité veuf avait déjà perdu sa demi-part au début du quinquennat précédent ; il se voit passer de la CSG à taux réduit à 6,6 % lorsqu’il perd son épouse, son impôt sur le revenu restant le même - après un an de grâce - du fait de la perte d’une part, conséquence elle-même de l’augmentation de la contribution sociale. Pour l’avenir, avec ce qui est en préparation sous ce nouveau gouvernement, il y aura donc 1,7 % en plus. Le retraité qui touche une pension de 1200 euros par mois étant considéré comme « aisé » !
Quant à la suppression annoncée de la taxe d’habitation, qui coûtera vingt milliards aux communes, prétendument remboursés, pour 80 % des foyers, si c’est un impôt injuste, il ne l’est pas pour les 20 % qui restent, à moins qu’il ne soit amoindri. Gageons deux choses : ce seront en partie les mêmes qui paieront la « taxe injuste » et l’augmentation de la CSG ; secundo, il faudra s’attendre aux besoins financiers des communes, déjà amputés par l’État, des intercommunalités et des départements, fonds supplémentaires à trouver. Quid de l’impôt foncier ? Et métropole, région, département, intercommunalité, commune, beaucoup de strates dont les compétences se mélangent… et s’additionnent pour le contribuable.
Notons que les paroles réitérées sur l’aise financière des retraités trouvent leur écho chez certains, la situation économique n’étant pas favorable, et qu’elles ne font qu’augmenter la coupure entre les pensionnés et des populations plus jeunes ; on peut l’entendre en en discutant avec ces derniers.
Avec l’autosatisfecit permanent de la majorité du conseil relayé par le mensuel, on n’a pas l’impression que les élus vivent au milieu des Vitriots. À moins qu’il soit question d’idéologie. Le périodique porte des témoignages laudateurs, sans tenir compte de la réalité, n’aborde aucun des problèmes de notre ville. Seule ta tribune permet d’entendre d’autres voix. Il suffit d’être chaque jour en contact avec le public pour savoir comment certaines populations qui y sont anciennes, donc françaises quelles que soient leurs origines, se comportent. Qu’on interroge les guichetières, les hôtesses d’accueil, les caissières, les personnels des cliniques. Et surtout qu’on ait la décence de reconnaître que le climat n’est pas serein... quand nous avons déjà des inconvénients de circulation dus aux travaux (nécessaires) du tramway, du Grand Paris Express, et des nuits agitées par les travaux dans le quartier des Ardoines. Serein l’attaque d’une mosquée à Créteil, même si l’auteur de cet acte serait un schizophrène.
Concernant les travaux du secteur des Ardoines, il serait nécessaire d’apporter des précisions sur le rehaussement des chaussées de la rue Léon-Geffroy et de la rue du Bel-Air, notamment de l’emprise exacte.
Pour le mensuel dont il est parlé plus haut, on peut cependant rire gentiment. Qu’on fasse attention dans ces pages à notre langue car si des squelettes ont été "mis à jour », comme on met à jour des statistiques, on préfère "mis au jour", imaginant mal que des os soient « remis à jour ». Et puisque l’on parle culture, pour une ville dont la population dépasse les 96 000 habitants recensés en …., et malgré tous les soins apportés par la municipalité dans ce secteur, il n’y a plus aucune librairie générale… Internet et les sociétés de vente par ce moyen n’en sont cependant pas les seuls responsables. Comme les supermarchés ne sont pas la seule raison de la disparition des petits commerces. Une politique volontariste, à l’exemple d’autres villes de la région parisienne, qui situent les grandes enseignes en les mélangeant à d’autres petits commerces, principalement de bouche, dans des artères soit piétonnières, soit simplement en centre-ville, peut remédier par l’incitation au retour de ces derniers, à l’exemple de la poissonnerie qui s’est ouverte récemment...et fermée presque aussitôt.
Il serait aussi nécessaire de faire le point sur le nombre de logements en cours, car on n’y comprend plus rien avec les chiffres qui nous sont communiqués. On avait parlé de 13 000 logements sur la zone des Ardoines où on note toujours la présence du dépôt d’essence, classé Seveso 2 (des informations récentes faisant état à sa place d’une prison), des PLU précédents empêchant la construction de logements. Sur l’ensemble du territoire communal on nous donne dernièrement 20 000 logements en construction sans compter donc ceux déjà édifiés et occupés, tout en parlant toujours du même nombre de demandeurs de logements. Je demande donc une information plus exhaustive, celle que j’apporte pouvant de ce fait comporter des erreurs.
Ce qui nous amène à parler « de notre sommeil », puisque c’est bien à une ville-dortoir à laquelle nous avons affaire, alors que les chiffres du chômage sur notre département sont en progression : de 106 380 en avril dernier (contre 106 190 en mars), le chômage a concerné 107 300 personnes en mai 2017, soit une augmentation de 0,9 % sur un mois, 1,8 % sur un an. Ce qui n’est pas étonnant, compte tenu du manque d’emplois, principalement dans notre agglomération. Ce déséquilibre en habitat et travail est préjudiciable à la vie citadine vitriote. Il faut là aussi inciter les entreprises à s’installer, puisque sans elles, pas ou peu d’emplois.
Alors, ces questions affrontées si ce n’est résolues, - il faut du temps après tant d’années à fermer les yeux tout en bombant le torse -, nous parlerons de convivialité. Cela concerne aussi le département quand on sait ce qui se passe à Villejuif, Champigny, Ivry, Villeneuve-Saint-Georges.
Et si ce texte est aussi long, c’est que votre interlocuteur n’a pas trouvé dans l’oralité des rapports avec les conseillers municipaux des réponses à toutes les questions qu’il se pose et que certains d'entre eux se posent aussi, et il terminera par signaler quelle va être la vie des Vitriots coincés entre l’A86, le nouveau pont sur la Seine, le pont du Port-à-l’Anglais, le pont qui franchira les voies du RER C, et sous leurs pieds le métro… Ville-dortoir est-il dit ci-avant, bon sommeil à mes compatriotes et aux membres municipaux !
Comme je l'ai dit ce texte est un ressenti général, il s'adresse à la commune, même si certaines questions soulevées ne sont pas de sa compétence, mais les élus ou qui l'ont été doivent savoir ne pas se limiter à ce qui les concerne, ils ne peuvent ignorer, sur tous les thèmes, ce que leurs administrés pensent.