Nom du blog :
mackysall
Description du blog :
Ce blog est dédié au Président MACKY SALL et aux républicains
Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
23.11.2007
Dernière mise à jour :
26.11.2018
Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or mackysall
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !
· Macky Sall pour un dialogue entre
· VIVE LE SENEGAL
· Sénégalais, sénégalaises
· Salam patriote
· La lutte est neuve !!!
· Pourquoi?
· Macky Sall vous parle
· Nous disons non au cynisme!
· Si nous voulons faire avancer ce pays !!!!
· Honneur
macky macky sall benno bok yakaar dakar senegal elections
Derniers commentairesje voulais dire que ne pas regader faisez votre travail,moi sane je vous dire encore ,vous aurez le deuxième m
Par sane, le 20.05.2015
voici une belle opportunité pour immigrer. génial pour obtenir le visa dans un record de temps.
**rés idez, é
Par visabureau, le 29.03.2012
félicitations à macky sall,
son courage de faire face il y a qq temps à l'ncien président wade,
lui donnes d
Par vanbraekel , le 27.03.2012
le seul president qui peux changer le senegal c macky sall
Par bathie keita, le 12.07.2011
c'est triste quand on perd de vue la personnalité et la vraie naturte de l'homme .si les sénégalais et les fat
Par M.A.F, le 03.02.2011
Un mauvais vent souffle sur le Sénégal. Faire ce constat n’a rien d’alarmiste, au regard de certaines déclarations d’hommes et de femmes politiques, après les résultats du premier tour qui ont vu Macky Sall contraindre le président Wade à un second tour. Après que l’ancien Premier ministre eut battu son ex-mentor à Pikine, la responsable libérale de cette localité et néanmoins ministre de la République, avec tout le fiel qu’elle était capable de sécréter, a expliqué la défaite de la coalition Fal 2012par un « vote ethnique » en faveur de Macky Sall. Elle faisait ainsi écho au chef de l’Etat qui lui-même, au cours de la campagne, face à la démonstration de force de son ancien collaborateur, a commis une embardée verbale qui fait froid dans le dos : «Si j’avais demandé aux Wolofs de voter pour moi, uniquement pour moi et que les Diolas en fassent de même, où est-ce que cela nous mènerait? C’est irresponsable. Ce genre de discours ethniciste ne doit pas passer car pour gagner une présidentielle, il faut avoir un programme».
Qu’un président de la République, censé incarner l’unité de la nation, puisse soutenir de telles calembredaines, en toute impunité, renseigne sur la régression mentale qui s’est emparée de certains de nos dirigeants. Une parole de haine, longtemps enfouie, s’est subitement libérée, et on assiste à une sorte de compétition de la part d’apprentis sorciers : c’est à qui sortira la petite phrase la plus nauséabonde sur la communauté Hal pulaar. Par désir de ne pas répondre à une provocation malsaine et refusant le piège des « identités meurtrières », pour reprendre Amine Maalouf, les intellectuels issus de cette communauté ont jusque-là évité de polémiquer avec des idéologues de sous-préfecture. Mais l’on aurait tort de prendre leur silence assourdissant pour de la faiblesse. Au nom de quoi se permet-on de stigmatiser toute une ethnie, là où l’on rampe à plat ventre devant d’autres communautés ? Quand Idrissa Seck gagne à Thiès, Abdoulaye Wade à Kébémer et Moustapha Niasse à Kaolack, c’est « normal». Mais il suffit que Macky Sall gagne au Fouta, même en perdant symboliquement à Nguidjilone, d’où est originaire sa mère, pour qu’on entende des cris d’orfraie et qu’on agite l’épouvantail du« péril peul » avec une fixation malsaine et incompréhensible sur cette ethnie. Que l’on nous comprenne bien : prétendant à la magistrature suprême, Macky Sall s’expose naturellement, de la part de ses compatriotes, à des critiques légitimes, y compris sur sa capacité à prendre en charge les destinées du Sénégal. C’est un exercice salutaire pour la démocratie. Mais les suspicions et les sommations interpellatives sur son appartenance communautaire sont inacceptables. Au nom de quoi un Joola, un Hal pulaar, un Soninké ou un Badiaranké, devraient-ils donner des gages pour occuper le palais de Roume ? Comme si le fait d’appartenir à ces communautés était un vice rédhibitoire incompatible avec les charges de la République ! A notre humble avis, qu’un « allochtone » comme le candidat Sall puisse faire ses plus gros scores chez ses cousins à plaisanterie Sérères devrait réjouir et rassurer tous les républicains de ce pays. Comme c’était l’honneur du Sénégal de voir le musulman Foutanké Seydou Nourou Tall, l’un des marabouts les plus influents de son époque, choisir le camp du catholique Sérère Senghor contre le « Toucouleur » Mamadou Dia pendant les évènements de 1962. Passe encore que des politiciens irresponsables entrent dans ce genre de considérations honteuses et franchement rétrogrades. Mais qu’un intellectuel de haute facture comme Babacar Justin Ndiaye, dans une émission télévisée, puisse évoquer les dangers d’une « république toucouleur » (sic), et ratiociner, au moyen d’une prospective fantaisiste, sur un soutien automatique aux Flam mauritaniens, en victoire de Macky Sall, est profondément déplorable. Curieusement, on n’a pas souvenance d’avoir entendu notre ami Justin évoquer une« république Wolof » dans un pays où le président de la République, le Président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le président du Conseil économique et social, le médiateur de la République, le chef d’Etat-major général des armées, sont tous issus de cette communauté. Par peur de réveiller les vieux démons, personne ne s’est offusqué de ce déséquilibre pourtant patent à la tête de la quasi totalité des institutions du Sénégal. Pis, l’éminent politologue, ne craignant pas des raccourcis non seulement erronés mais dangereux, a longuement insisté sur le cas de la Guinée. Pays où effectivement, pour barrer la route au candidat Cellou Dalein Diallo arrivé premier au premier tour de la présidentielle, les partisans d’Alpha Condé avaient agité la menace du « péril peul » avec une trouvaille qui fait frémir: l’ « ethno-stratégie », autrement dit l’instrumentalisation de l’ethnie à des fins politiciennes. Dans son admirable pièce « La Résistible Ascension d'Arturo Ui », tirant les leçons du cauchemar nazi, Bertolt Brecht, avertisseur d’incendie incomparable, avait lancé la mise en garde suivante: « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Nos politiciens devraient se garder d’ouvrir une boite de Pandore aux conséquences incalculables.
Barka Ba directeur de l’information Tfm