Jeudi 13 février 2025

L'histoire est peuplée d'occasions manquées.

On l'a déjà vu et vécu avec les disparition des romanis et des sintis en Europe, les deux grands peuples roms d'Europe, issus d'horizons un peu différents et de vagues migratoires distinctes, un peu comme pour les juifs ashkénazes et séfarades. Du moins ceux dont les vagues d'immigration furent les plus conséquentes sur le continent. Les régimes totalitaires ont finit par détruire ces peuples jadis très importants en Europe.

Les empires centraux, vacillants et chancelants n'ont pas su protéger leurs populations civiles, et assurer la protection de ces peuples. Ils ont à l'époque volé en éclat, depuis Port-Arthur et l'annexion de la moitié de l'Europe par un japon doté d'une très nette avance technologique sur les empires centraux, et sur l'adversaire russe à l'époque.

Aujourd'hui en terre sainte et en Palestine, pour 1 israëlien tué, on tue au bas mot 1 000 palestiniens. Israël a depuis toujours une réaction totalement disproportionnée vis à vis des palestiniens, auxquels Israël ne veut pas rendre leur terre.

Aujourd'hui, les noirs et les arabes se montrent solidaires, et ils le sont partout. Notamment dans les entreprises, ou encore sur le plan social et politique.

La cause arabe vaut la peine d'être défendue, car c'est une cause inestimable.

Le problème majeur de civilisation que pose l'état hébreu, à savoir Israël, c'est qu'Israël n'a jamais vraiment reconnu la Palestine, alors que le peuple palestinien veut juste qu'on lui rende ses terres, et rien d'autre.

De leur coté, beaucoup de pays arabes ne reconnaissent pas Israël non plus, et ce depuis la création de cet état, qui pour le peuple arabe est le démon.

Depuis la guerre des 6 jours et la défaite de la coalition arabe, la région est devenue explosive, proche-orient, Syrie plus récemment, partout les grandes puissances que sont la Russie et les Etats-Unis jettent de l'huile sur le feu. On arme, on s'oriente vers la guerre. La tutelle des super-puissance est aussi un échec géopolitique pour cette région du monde.

Ben Gourion est le seul dirigeant juif a avoir démarqué Israël de ses voisins. La création d'Israël fut d'ailleurs ressentie comme une catastrophe par ses voisins arabes. Aujourd'hui l'état juif est en partie le vassal de l'Amérique, son soutien inconditionnel.

L'islam est une grande religion, les arabes ont le droit de se montrer méfiants. La poudrière que les super-puissances ont laissé dans cette région du monde, est due aussi au manque de pourparlers et de relations diplomatiques sérieuses avec les pays arabes.

Ces pays sont très très pauvres, et assurent nos besoins en matières premières fossiles et en énergie. Mais il ne leur reste à peine de quoi vivre. Le prix des aliments est très cher dans les pays arabes, et même dans tout le maghreb.

La prospérité de ses pays n'est pas assurée, en dépit des tentatives des gouvernements locaux pour pallier à l'extrême pauvreté des populations.

Pourtant répétons-le, les noirs et les arabes se montrent très solidaires, et se connaissent bien.

La recrudescence des thèses et des partis d'extrême droite en Europe est un mauvais indicateur géopolitique. Elle fait de nous des nains politiques.

Seules les multinationales du secteur de l'énergie possèdent de gros intérêts en Afrique, qui a vu la Russie revenir au premier plan, tant elle a soutenu de putschs en Afrique noire.

Le continent connaît une grande corruption économique et militaire. Les compagnies et les exploitants y sont agressifs également.

Si l'on veut vraiment une normalisation dans la crise palestinienne, il faut un nouveau sommet arabe, et un plan d'aide économique qui fasse réellement reculer la guerre.

La Syrie a été un désastre, oû les russes ont frappé à l'aveuglette, oû les populations civiles ont payé le prix fort comme en Palestine.

Seule un paix durable en Ukraine, une normalisation des relations internationales, et une paix générale au proche-orient est de nature à ramener la paix.

Le problème du terrorisme n'a pas pour autant disparu, le risque est aujourd'hui international, mais si personne ne fait rien, tout deviendra encore pire au fil des décennies. La guerre reste la pire des solutions. C'est bien elle qu'il convient d'éradiquer. Elle n'est jamais une solution.

Israël liquide les populations civiles palestiniennes, avec des armes ultramodernes. Il faut en prendre conscience, c'est illégal, contraire au droit international.

Aujourd'hui, les bourreaux sont israéliens, on a changé d'époque, le nazisme est bien loin. Les choses ont changé. Du reste, les idées de gauche, les partis de gauche, ont disparu progressivement du panorama politique israélien. Comme en Europe ou ailleurs dans le monde.

Les ultras n'ont plus de frontière, les extrêmes sont partout et de tous les cotés.

La cause arabe vaut bien mieux que ça.

En France, on le distingue, le président de la république se cache derrière ses alliés, et fait profil bas devant les puissants. No comment. Il laisse faire.

C'est tout le problème du libéralisme et du réalisme électoral et politique. Il subsiste un déni de la démocratie et du droit, y compris du droit constitutionnel. Peu de juristes mettent l'accent sur cet aspect des choses, mais tout le monde sait.

Macron craint Poutine, Olaf Scholz fait plus pour l'Ukraine, mais sans illusions excessives non plus.

Si Poutine accepte de retirer ses troupes, s'il accepte de stopper l'invasion et d'arrêter les bombardements, il faudra être là, mettre tout le monde autour de la même table une fois de plus. Mais le pire jusqu'à présent n'a pu être évité.

Il faut une Europe forte, prête à discuter pour arrêter ce bain de sang fratricide et inutile.

Sans doute qu'une commission parlementaire ferait ou rendrait un meilleur travail, plus efficace. C'est aux députés, c'est à l'assemblée de se saisir de cette question.

L'Egypte est aujourd'hui un des rares pays a pouvoir faire quelque chose pour les palestiniens et pour les aider à sortir de cette poudrière, ou Israël à son tour bombarde méthodiquement les populations civiles et détruit tout.

Il faut bien le dire, Israël est en train de commettre un génocide dans la bande de Gaza, et personne ne s'insurge, les super-puissances ferment les yeux devant ce massacre inconditionnel de civils, de femmes et d'enfants. Le drame palestinien ne cesse de se poursuivre.

Aujourd'hui les grandes idées humanistes ne mobilisent plus les foules, c'est un constat d'échec. Ce sont les armes qui parlent, et non les hommes. Tout le problème est là.

Pourtant, noirs et arabes sont socialement soudés, économiquement aussi, leurs relations sont presque séculières. Les mentalités s'expriment.

Il faut remettre en cause cet équilibre des forces avant qu'il ne soit trop tard. Les peuples doivent se mobiliser de façon concertée. Israël n'est pas dans son droit dans cette affaire.

La Dragados a foré le sahara espagnol durant un quart de siècle. On n'a trouvé ni pétrole ni gaz, juste un peu de bauxite, deux ou trois mines. Il y a peut-être un peu de gaz sur la façade maritime, mais probablement pas de l'ordre de ce qui a été trouvé dans la baie d'Alger. On est encore très loin des gisements de pétrole du Nigéria voisin, à quelques centaines de kilomètres seulement. Finalement le sahara espagnol a été sondé. On a cherché, on n'a pas trouvé. Il a été en définitive rendu aux saharaouis.

. Aujourd'hui, les nationalismes arabes ont à nouveau les yeux tournés vers le sahara, et d'autres puissances aussi. Dans les faits l'Afrique du Nord a été totalement décolonisée dès les années 90.

Mais le drame palestinien revient comme un serpent de mer dans la cause arabe. On ne peut pas mettre le proche ou le moyen-orient sous tutelle; ça n'a jamais marché non plus.

En vérité, la cause arabe vaut d'être défendue. Et puis l'islam est une religion sans figuration, libérale, qui progresse et repousse sans cesse les barrières

Heureusement, les russes sont moins présents en Syrie aujourd'hui. Ce fut l'hécatombe, des combats peuplés de massacres, comme en Ukraine.

L'Europe a un rôle à jouer pour la paix.

A suivre.

Christian Diez Axnick.