( je voulais appeler ce post Métaphysique de la science )

Nous nous souvenons peut-être des premiers troubles que nous ont fait connaître les affirmations de la science .

- Que 1 " est "  ; que un = un  ; que 1 est différent de 2  ; ...  etc  . la mise en ordre des quantités : 1 , 2 , 3 , 4 , ... etc  .

Nous avons peut-être aussi conscience des limites de la science . Limites qu ' elle reconnaît en général elle-m^me  ; c ' est tout à son honneur .

Souvent nous ne nous rendons pas compte de la grandeur de ses métaphysiques  :

il s ' agit des milliers d ' hypothèses qu ' elle lance en l ' air , au gré du vent  ; des bouteilles à la mer de l ' irrationnel et de la poésie - parfois m^me peut-être sans aucune prétention scientifique ...

Les premières affirmations dont je parle au début de ce texte ne sont-elles pas + des audaces de recherche de consensus humain que des véritables " preuves " ?

De la poésie , en quelque sorte .

Beaucoup de scientifiques sont de grands amoureux de l ' art .

Je n ' oublie jamais un de mes amis de jeunesse , qui est maintenant un chercheur en médecine , et qui m ' a fait découvrir un nombre incalculable de merveilles de l ' art  .

Albert Ayler :  Heart Love ( une merveille ! )