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Pour se rendre au centre de Bilbao par métro, après avoir emprunté la jetée, suivre le bord de mer sur la droite.

Arrivé à la place Marina de Castilla , continuer sur une cinquantaine de mètres avant de prendre sur la gauche la rue Cervantès.

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De là vous apercevez la voie aérienne du métro

, que vous longez sur la droite et arrivez à lastation Gobela.

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A la station , borne automatique ( pièces, billets, cb) pour le billet 1€6O.

Métro tous les 10mn. .

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Cliquer pour agrandir .

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Place Maya

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Le Musée Guggenheim* de Bilbao, œuvre de l' américain Frank O. Gehry, constitue un magnifique exemple d'architecture d'avant-garde de la fin du XXe siècle.

* DeSolomon R. Guggenheim industriel , mécène, et collectionneur suisse allemand, puis américain.

Avec ses 24.000 m2,dont 11.000 destinés aux expositions, il s'érige en un véritable événement architectural,grâce à sa configuration audacieuse et à son design innovateur, qui forment une séduisante structure pour l'art qui y est exposé.

Façade nord du musée, le long de la ria de Bilbao.

L'édifice se caractérise par ses formes brisées et curvilignes et se compose d'une série de volumes interconnectés,les uns ,de forme orthogonale recouverts de pierres calcaire

et d'autres, tout en volume, tel des organes, revêtus d'un film métallique en titane.

Volumes reliés par des murs de verre donnant de la transparence à tout l'édifice.

En raison de leur complexité spatiale , les sinueuses courbes de pierre, de verre et de titane furent modélisées par ordinateur* *. La pierre calcaire fut choisie, entre autres critères , pour sa couleur , se fondant parfaitement avec le fond de la façade en grès de l'Université de Deusto.

Les murs en verre sont réalisés et montés sur une structure métallique complexe, et ce, grâce aux nouveaux progrès technologiques.

Les panneaux de titane d'un demi millimètre d'épaisseur recouvrent quant à eux, tels des « écailles de poisson », les grandes surfaces de l'édifice.

**Le choix du titane, ainsi que la création d’une structure aux formes fluides, a été possible grâce à unlogiciel informatique moderne de dessin tridimensionnel dénommé Catia de Dassault , conçu à l’origine pour l’industrie aérospatiale pour la projection de surfaces courbes avec commande numérique finie

. Catia permet de se lancer dans l'’exploration sculpturale tout en gardant le contrôle de la géométrie et de la constructibilité,chose jusqu’à présent impossible avec les programmes conventionnels en deux dimensions.

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Le verre utilisé dans le Musée Guggenheim Bilbao est traité de telle sorte que, tout en étant parfaitement translucide, il protège l'intérieur de la chaleur et des radiations solaires.

L' authentique coeur du Musée est constitué par l'Atrium central. D'une hauteur de plus de 50 mètres et inondé de lumière provenant des grandes baies vitrées, il est pour le visiteur un point d'arrivée, d'orientation et de détente.

L'étang du musée et les ouvertures d´où les fontaines de feu d´Yves Klein sont

Photo du site officiel du musée.

allumées pendant la nuit

Bien que les escaliers descendants ne soient pas fréquents dans les constructions institutionnelles – les escaliers ascendants conférant habituellement plus de solennité –, ils résolvent dans ce cas avec bonheur la différence entre la cote de la ria et celle de l’Ensanche, rendant possible un édifice spectaculaire qui néanmoins ne dépasse pas la hauteur des constructions voisines.

Le Pont des Princes d'Espagne(1972, Juan Batanero) , mieux connu sous le nom dePont de La Salve*enjambe le fleuve ( ria )Nervion .

*Quand les bateaux arrivaient du port de Bilbao le long de la rivière, à la hauteur du pont, c'était le premier endroit où les marins pouvaient voir la Basilique de la Vierge de Begoña et ils chantaient le Salve Regina .

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.Vers les versants du mont Artxanda.

.Le Zubizuri (" pont blanc ") est un pont qui relie le champ Volantín (rive droite) avec Uribarte (rive gauche). Cette finesse est due à l'architecte valencien Santiago Calatrava  dont la renommée est telle que le pont est surnommé  " pont Calatrava ".

Le Zubizuri a été inauguré en 1997 , à la même époque que le Guggenheim et est rapidement devenu un point d'intérêt dans la ville de Bilbao  avec son plancher en verre cintrée qui ne laissent pas indifférents ceux qui traversent le ria

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L'Arc Rouge.

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.L'Arc Rouge (2007)  est une œuvre de Daniel Buren sur le Pont de La Salve .

Suite à un concours pour commémorer le 10er anniversaire du Musée Guggenheim Bilbao, pour remplacer l'ancien portique

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Du pont , on peut descendre sur la rive droite par un escalier qui entoure un pilier dans lequel se trouve un ascenseur qui assure la même fonction.

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La Tour Iberdrola à Bilbao est un gratte-ciel de 165 mètres qui abrite les bureaux d' Iberdrola .

Elle est due à l'architecte argentin César Pelli.

.Le bâtiment se compose d'un total de 41 étages , qui occupe une superficie de 50.000 mètres carrés et 4.800 m2 de verre pour couvrir la Tour Iberdrola

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La Tour Iberdrola a un Héliport et un service d'incendie en raison de la taille du bâtiment.

.Elle a été achevée en 2012.

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Son châssis 12 mètres de haut est recouvert d'une mosaïque lumineuse de 70 000 fleurs naturelles  (bégonias, géraniums et  pétunias.) Elles sont remplacées 2 fois par an.

Cadre en bois, acier, argile et système d'irrigation. D'abord prévu pour une exposition temporaire, Puppy de l' américain Jeff Koons, suite à une pétition des enfants des écoles locales , a fait de Bilbao sa résidence permanente.

On m'a attaché au lampadaire ! depuis 2000 pour garder le Musée Guggenheim.

Ce chien de 15 tonnes est, vous l'aviez deviné, un West Highland terrier.

.Tulips

Tulips , est un bouquet de tulipes multicolores, ballons gonflés en proportions démesurées (plus de 2 mètres de haut et 5 mètres de large), qui appartient à l'ambitieuse série  Célébration , initiée par Koons en 1994.

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Maman, de près de 9 mètres de hauteur, est l'une des sculptures les plus ambitieuses de Louise Bourgeois ( 1910 2000); elle appartient à une série qui s'inspire de l'araignée, un motif qui apparut pour la première fois dans plusieurs dessins réalisés par l'artiste dans les années 1940 et qui occupa une place centrale dans son œuvre dans les années 1990. Les araignées, que Bourgeois présente comme un hommage à sa mère, qui était tisseuse, mettent en évidence la duplicité de la maternité : la mère est à la fois protectrice et déprédatrice. ( texte du site du musée)

.L'araignée utilise la soie pour fabriquer le cocon mais aussi pour capturer sa proie ; la maternité incarne ainsi force et fragilité. Ces ambigüités se reflètent avec intensité dans cette Mamangigantesque , abominablement soutenue par des pattes évoquant des arcs gothiques et fonctionnant en même temps comme une cage, un terrier protégeant un sac rempli d'œufs adhérant dangereusement à son abdomen. L'araignée provoque peur et panique mais sa hauteur imposante, en équilibre surprenant sur des pattes légères, transmet une vulnérabilité presque émouvante. ( texte du site du musée)

J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,

Parce qu’on les hait ;

Et que rien n’exauce et que tout châtie

Leur morne souhait ;

Parce qu’elles sont maudites, chétives,

Noirs êtres rampants ;

Parce qu’elles sont les tristes captives

De leur guet-apens ;

Parce qu’elles sont prises dans leur œuvre ;

Ô sort ! fatals nœuds !

Parce que l’ortie est une couleuvre,

L’araignée un gueux ;

Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,

Parce qu’on les fuit,

Parce qu’elles sont toutes deux victimes

De la sombre nuit.

Passants, faites grâce à la plante obscure,

Au pauvre animal.

Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,

Oh ! plaignez le mal !

Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;

Tout veut un baiser.

Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie

De les écraser,

Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe,

Tout bas, loin du jour,

La vilaine bête et la mauvaise herbe

Murmurent : Amour !

Juillet 1842. V. H.

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