tunique de Noël ?!

Coucou me revoilou ! Le printemps fut bien bien chargé, mais je n'ai pas cessé de coudre, peindre, modeler pour autant, alors je vais tâcher de reprendre le fil de ce journal de bord, même s'il est un peu décalé dans le temps !

Plusieurs de mes tuniques d'hiver étant au bout de leur brave et longue vie, j'ai pioché ces 2 micro coupons de tissus de Noël (achetés dans le bac à vrac de Mondial Tissus) pour en faire une tunique selon un patron déjà cousu 2 fois.

Mais comme je connais bien le patron, j'ai pu faire les modifications qui me convenaient : pas de col du tout, manches allongées et largeur de la pièce dos agrandie.

Les petits boutons sont en métal, une nouvelle fois issus d'un héritage de grands-mères !!

Modèle 26 tiré du livre japonais Elégance et sobriété

 

tunique Lylou

J'adore porter des tuniques en coton, plutôt que des tee-shirts toujours un peu plus moulants que je ne le souhaiterais - et ça ne date pas d'aujourd'hui ! Du coup, la dizaine de pièces cousues depuis 10-15 ans s'use peu à peu ... et même si je les fais durer au maximum, lorsque les coutures d'aisselle craquent et que la manche au niveau du coude devient transparente, il est temps de coudre leurs remplaçantes !

Voici donc l'une d'elles : la tunique Lylou de Quintessence, une marque qui propose du prêt-à-porter (très joli à mon goût d'ailleurs) mais aussi quelques patrons. J'avais profité d'une opération durant laquelle le patron était gratuit pour le télécharger (j'aurais hésité à acheter un tel basique, je l'avoue).

Je voulais justement tester si ce basique tenait ses promesses de potentiel patron de base à décliner en plein de variantes ... ma réponse est "pas vraiment", pour moi ... Je trouve les manches un poil trop larges (en particulier au niveau de l'aisselle) et du coup pas entièrement cohérentes avec le reste qui reste suffisamment près du corps. Ce n'est pas flagrant ci-dessous, mais sur la première photo, on voit que cette largeur génère quelques plis évitables.

Quoi qu'il en soit, le patron est impeccable, tout se raccorde bien, les longueurs sont bonnes (j'ai choisi de raccourcir les manches de 10cm car je les aime ainsi). 

Et pour les tissus, j'ai coupé dans un coton fleuri acheté par coupon de 3m à Paris il y a des lustres, avec une chute trouvée dans les restes chez Mondial Tissu (à paillettes !). Le tout a des couleurs un peu automnales mais finalement, en ce mois de novembril, ça ne jure pas trop !!!

chutes de luxe

On m'avait rapporté de Chine une série de foulards en soie, sachant que je pourrais coudre quelque chose avec. C'était ... il y a 15 ans environ !

Et il y a quelques mois, je suis enfin passée à la découpe des précieux foulards, avec beaucoup d'hésitations sur l'objet à coudre et sur sa portabilité (je déteste laver à la main - mais comme tout le monde je suppose !)

J'ai casé les divers motifs (pas tous tellement assortis malheureusement) sur une tunique très simple dans sa forme. Le patron est la robe à encolure bateau du livre Stylish Dress Book 2, alias Ma petite garde-robe.

L'esthétique est ... colorée, à défaut d'harmonieuse ou d'élégante !

Et petit avantage collatéral, cela fait un top plutôt chaud malgré les apparences, dû aux propriétés de la soie.

 

dans les robes de grand-mère #2

Nouveau recyclage-détournement d'une chemise de nuit de grand-mère. Et cette fois, je me note 20/20 !! Pour le look, pour la facilité à le porter et pour les détails techniques !

J'ai commencé par réduire la carrure en faisant plein de petits plis religieuse au milieu devant (et quelques uns au milieu dos aussi pour équilibrer). Ensuite, j'ai fixé ces plis à intervalles réguliers, de façon contrariée, pour créer des vagues (se voient peu, ci-dessous).

Enfin, j'ai ratiboisé la largeur, et bien sûr la longueur ... et je suis super contente !!

Le tissu froisse terriblement mais après tout, au moins c'est un froissage homogène, donc tant pis !

 

trio à bretelles

Alors même que l'automne approche, voici une série de hauts très estivaux cousus au début des chaleurs. L'idée était d'avoir plusieurs remplaçants pour les habituels tee-shirts des activités sportives, car en fin de compte je n'aime pas du tout les matières soi-disant respirantes des vêtements sportifs (je préfère une bonne vieille popeline qui ressort de la lessive sans garder le souvenir olfactif du sport pratiqué !!)

Pour le patron, j'ai repris et bien bidouillé une robe à bretelles que j'avais - ce qui explique aussi pourquoi 3 exemplaires : j'ai ajusté au fur et à mesure ! Le vert foncé est le n°1, puis j'ai cousu les fleurs, et enfin les rayures qui a la forme parfaite.

Les tissus sont des restes de coupons tout juste assez grands pour y mettre un petit vêtement ; les rayures marrons sont un voile de coton vraiment parfait pour l'usage.

Le top que je vous montre sous toutes les coutures n'est pas le plus réussi (j'ai ensuite un peu creusé l'encolure) mais illustre que je ne me suis pas trop embêtée avec un ajustement pointilleux du dos : ça plisse, et tant pis !

Ces 3 hauts ont été directement utilisés lors du stage de danse de 2 semaines que j'ai fait en début d'été (et je peux vous assurer que chaque haut ne faisait qu'un seul usage ; les 3 ont donc bien tourné !)

Puis ils ont bien servi aussi pour diverses tenues : c'est donc de la couture en série peu ambitieuse mais rentabilisée !

petit haut "grunge"

Je ne sais pas si le mot "grunge" (piqué à l'anglais et utilisé à la fin du siècle passé) parle encore aujourd'hui, mais c'est celui qui m'est venu en tête pour décrire ce tissu fort bizarre avec des fleurs recousues (de quelques points seulement, d'où leur aspect chiffonné) par-dessus un autre tissu !

Le coupon m'avait été donné il y a longtemps, je l'avais beaucoup trituré puisque j'avais d'abord cousu avec une robe-tablier, que je ne portais pas car d'une forme trop étrange à mon goût ; puis j'avais transformé la robe en simple jupe, mais CE tissu pour une jupe ne me convainquait pas du tout ...

Bref, le truc trainait sur ma table à couture depuis de longs mois, et j'ai enfin pris le temps de lui faire un sort. J'ai repris mon éternel patron japonais (la robe à encolure bateau du livre Stylish Dress Book 2 alias Ma petite garde-robe).

Mais le coupon restant était quand même vraiment petit, du coup même si j'aime bien le résultat, ça donne plutôt un "crop top" dans lequel je ne suis pas 100% à l'aise. Par contre, la grande miss l'a adopté et ça fait un tissu de moins dans mon stock !

 

tunique ethnique

Quel beau titre en -ic !

Ce petit haut sans prétention est issu d'un patron japonais (toujours le même : la robe à encolure bateau du livre japonais "Stylish Dress Book 2" alias "Ma petite garde-robe") et d'un micro-coupon de voile de coton qui m'avait tapé dans l'oeil à Mondial Tissus.

La réalisation a été évidemment ultra rapide, j'ai juste patiné pour les ourlets des manches : j'avais d'abord prévu une manche un peu plus longue, mais la longueur possible avec le petit coupon n'était pas harmonieuse, donc il a fallu découdre, recouper, refaire l'ourlet. Rien de méchant !

Et pour le look total (avec comme une jambe plus courte que l'autre, alors que pas du tout en vrai !!!) :

un pantalon cousu il y a des siècles qui mériterait des petits frères !

chemise bicolore du printemps

Parfaitement assortie aux fleurs de saison, ma nouvelle chemise !!

Alors, chemise, oui et non, car elle était nettement plus simple à réaliser qu'une vraie : pas de col, manches à même, peu de boutonnières ... Mais enfin, elle y ressemble un petit peu !

Il s'agit encore d'un patron japonais (j'ai décidé de beaucoup plus exploiter les livres achetés un peu compulsivement dans ma "jeunesse") : la chemise du livre Lisette. Je l'ai faite en taille S - le choix des tailles est toujours délicat car les mensurations données sont souvent larges, mais c'est la carrure qui est le plus étriquée, et pour cela peu d'indications sont données. Donc il faut un peu se lancer à l'aveuglette. En l'occurrence, ici j'ai de la place en largeur de buste, mais il aurait fallu la taille au-dessus pour les épaules.

Contrairement aux tissus choisis dans les livres japonais, je suis trrrrrrès loin des neutres noir-marron-vert-blanc ! Au contraire, j'en profite pour tirer parti des derniers petits coupons : le jaune était grand lorsque je l'ai reçu (une couturière qui ne voulait plus l'utiliser) mais je l'avais déjà bien exploité, et le violet était par contre tout petit, donc impossible d'y caser un vêtement entier. Bref, j'ai joué au puzzle pour couper les pièces jaunes, mais moyennant des restes de la taille d'un quart de mouchoir, j'ai réussi !

La couture est ultra simple, comme toujours avec les patrons japonais ; et ça me va très bien ! J'ai eu une époque où j'avais le temps et l'envie de me lancer dans des choses plus techniques, mais maintenant je sais que j'aime porter des vêtements confortables, et simples de forme, avant tout. Donc inutile de passer par des modèles à 17 pièces. J'ai même encore simplifié en n'entoilant pas les parementures ; à vrai dire le résultat est toujours trop cartonneux une fois entoilé, alors que ce coton jaune a déjà une belle tenue.

Comme d'habitude, j'ai par contre transpiré pour les boutonnières, c'est toujours un jeu de roulette russe pour arriver au bout sans encombre (c'est-à-dire qu'on risque le mâchouillage de tissu ou la largeur du trou insuffisante). Au final, le coton reste une valeur sûre pour cette étape et fait moins d'entourloupes que d'autres matières !

Les boutons sont du stock : j'aurais voulu des boutons violets sur la partie jaune, et jaunes sur la partie violette, mais je n'avais pas, et pas question d'attendre la prochaine virée en ville ! Et j'aime l'idée d'utiliser les boutons légués par les diverses grand-mères de la famille... Ceux-ci sont en jais, c'est discret mais ils sont précieux à leur façon !

Enfin quelques petites photos de la chemise portée, histoire de voir que les longueurs sont quand même un peu courtes de partout (et je mesure seulement 1,65m) ! J'ai bien suivi le patron, mais à refaire, j'ajouterais de la longueur surtout au buste (15cm, je pense).

On voit bien que les emmanchures ne sont pas en forme, et provoquent des plis, mais franchement je m'en fiche !

De dos, la raideur du tissu donne vite des lignes brisées visuelles, mais c'est aussi cette raideur qui structure le vêtement vu de profil de façon nette, et ça j'aime bien :

Et on finit avec le look d'ensemble : du noir pour le bas obligatoire pour éviter de faire trop clown !

tunique style batik

On continue le défilé des tuniques cousues pendant les vacances de février. Celle-ci a un petit côté improbable qui finalement passe pas si mal. 

En effet, le tissu est un immense coupon qui m'a été donné et que, d'abord, j'avais mis un peu au rebut pour faire des choses moches ! Mais quand j'ai cherché quel tissu mettre en face du patron (japonais = potentiellement très ample), j'ai pensé que quelque chose de fluide serait le mieux indiqué. Et je n'ai pas grand-chose de fluide en stock car souvent je n'aime pas travailler ces matières fuyantes.

Or, en y regardant à deux fois, ce tissu est plutôt agréable : il a l'air d'être en coton, il est lourd donc tombe bien, et il est doux. Quant à l'imprimé plutôt bizarre au premier abord, il a finalement un petit côté batik, vous ne trouvez pas ? En tout cas, un motif qui m'évoque des dessins traditionnels (mais de quelle culture, je ne saurais dire !)

Le patron est d'un livre japonais : Elégance et sobriété (tunique 21, taille M pour mon 38-40). J'ai même conservé les fronces sous l'empiècement devant, fronces dont je me méfie d'habitude comme de la peste dans ces patrons pour leur excès de tissu inutile !

Au final, si l'on fait abstraction du vent qui provoque sur les photos des ballonnements un peu mal placés, on voit que les fronces et l'abondance de tissu devant n'est pas visuellement gênante.

Et puis cette encolure avec une petite fente et un lien est chouette, je trouve (il faut juste faire attention quand on mange, avec les liens qui pendent dangereusement !).

Enfin, j'ai enlevé 10 cm de longueur au buste ; cette tunique devait être destinée à être portée en robe, ma parole !

Ce n'est toujours pas un haut que je porterai avec mes jupes bariolées pour les assagir (note à moi-même : chercher ENFIN un coupon uni, nom d'une pipe !), mais en mode décontracté je la trouve jolie. Les manches sont pile de la longueur qui m'est pratique au quotidien, et le tissu glisse suffisamment bien pour passer sous la veste.

la blouse paysanne en pilou

Jamais montrée ici, il y avait une robe cousue dans ce pilou très doux (un peu style pyjama de pépé avec ces carreaux !) ... un truc pas très réussi du fait des modifications dues à un manque de largeur du tissu. Je ne le portais pas. Je l'avais retouchée sous une autre forme. Toujours un échec qui restait au placard !

Il y a quelques temps, j'ai eu un regain d'énergie pour passer ma garde-robe au peigne fin et modifier ce qui n'était pas porté. Une veste a ainsi gagné des boutons au lieu de liens à nouer : après 10 ans d'oubli, je la porte enfin !

Cette robe-ci est devenue top : je l'ai coupée par tous les bouts ! Longueur de buste, longueur et forme des manches ... j'ai tout repris. Les manches étaient encore un peu bizarres.

Du coup, j'ai improvisé ce pli creux sur le dessus, qui évite la grosse manche trop large, et donne un effet qui me plait vraiment bien. Certes, cela fait des finitions un peu trop apparentes, mais cela ne me chagrine pas trop !

Les poches ne sont pas du tout raccord pour les carreaux (plus assez de tissu) et tout le monde n'aimera sans doute pas ce look un peu rustique des poches plaquées carrées, mais comme je trouve que ce top va très bien avec ce patalon large et fluide SANS poches, il en fallait bien quelque part !

Le moelleux du tissu en fait un haut idéal pour le printemps : pas trop léger mais avec des manches dégagées comme je les aime au quotidien en termes de praticité.

le tish tout simple

Parce qu'un jour, les cours de danse reprendront (je suis au bout de ma patience, là !!!!), j'ai cousu un tee-shirt à la forme parfaite pour moi, sur le même "patron" que le premier.

J'avais depuis longtemps en tête l'idée de combiner rayures et uni, histoire de ne pas refaire exactement le même (à rayures) que la première fois. Pour l'uni, c'est un tee-shirt mal-aimé par monsieur qui m'a servi ! Il était au "bac à recyclage", avait bien peu servi et était d'un jersey de bonne qualité : il a remporté sans tergiverser les élections !

Quant au dos, il est "décoré" d'un rond un peu parachuté, car bien évidemment c'est une fois la couture péniblement terminée (le jersey et ma machine ne sont pas trop copains) que j'ai vu que le tissu à rayures avait un mini-trou ; d'origine ... quelle bécasse je suis ! J'ai camouflé tant bien que mal (plutôt mal que bien d'ailleurs puisque la couture gondole - mais je pense qu'après quelques lavages le gondolage disparaitra)

Et malgré l'absence honteuse de repassage, ce tee-shirt que j'ai montré sur mon compte Instagram a eu un vrai petit succès ! Incroyable quand on sait le peu de temps et de réflexion que j'ai mis dedans !

A moi les "douze" cours de danse par semaine, maintenant !! (enfin ... bientôt, bientôt !)

100 jours créatifs #7 : le top Areli brodé

Sans plus attendre donc, voici la fameuse broderie utilisée : 

Comme j'avais brodé sans aucune anticipation d'usage de la broderie, mon morceau de tissu n'était pas immense, même si j'avais placé le motif plus ou moins au milieu, me permettant de tourner un peu autour.

En feuilletant mes patrons, je suis tombée sur Areli de République du Chiffon qui comportait LA pièce idéale pour une broderie (d'ailleurs, dans les commentaires de la créatrice sur son patron, apparait bel et bien l'idée que ce plastron puisse être brodé).

Il ne restait plus qu'à trouver le tissu principal ! Ce mini-coupon vert anis, dégoté une fois de plus dans le bac à chutes de Mondial Tissus pour quelque chose comme 3€, m'a semblé la couleur idéale pour ne pas faire trop gnangnan avec la broderie (si j'avais voulu être raccord avec les couleurs employées dans les fleurettes brodées, ça m'aurait mené vers des roses ou des mauves, dans une tonalité romantique pas forcément à mon goût).

Le problème étant que, comme toute chute qui se respecte, celle-ci était vraiment riquiqui : j'ai donc dû modifier les pièces devant et dos de la blouse (les rendant plus étroites : j'ai donc créé la fente de côté visible ci-dessus pour pouvoir passer les hanches !)

De même, manquant de largeur dès le haut de la pièce, je n'ai pas pu faire tous les plis poitrine. J'ai choisi de garder uniquement le pli le plus près de l'aisselle (visible ci-dessus) ce qui était un peu une erreur, cela donne un effet "boite" à l'ensemble. Il aurait mieux valu que je garde le pli proposé tout près du plastron, plus proche visuellement d'une pince poitrine.

Malgré ces aménagements imparfaits, le résultat me plait bien. Comme prévu dans le patron, j'ai ajouté un (faux) passepoil entre le haut et le bas, que j'ai même pu couper dans le reste de tissu autour de la broderie !

Bref, j'ai à la fois utilisé joliment (à mon goût) la broderie, et testé ce patron qui me faisait envie depuis bien longtemps, je suis très contente !

Quant au patron lui-même, d'ailleurs, il propose un montage de façon à avoir un intérieur très propre, sans coutures visibles : pas très intuitif, mais fort bien expliqué, et au rendu impeccable. Je n'avais pas assez de coton vert anis pour faire la doublure du haut de la même couleur, mais une autre chute bleu pâle m'a paru adaptée.

Je n'espère plus qu'une chose : que la chaleur arrive enfin pour pouvoir porter ce haut !!