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organiser une resistence, une lutte contre ce qui peut paraitre inexorable est deja quelque chose d
Par revesolution, le 15.09.2019
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Par Anonyme, le 27.05.2019
je voudrais bien ecrire mais il n'apparait que ce petit cadre alors tant pis je vais l'utiliser.
l e mouvemen
Par Anonyme, le 24.01.2019
le mouvement des gilets jaunes à pris sa source dans le mécontentemen t d'une grande partie de la population;
Par Anonyme, le 23.01.2019
oui, une enquete s,impose.... http://revesol ution.centerbl og.net
Par revesolution, le 25.11.2018
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Date de création : 03.03.2015
Dernière mise à jour :
04.02.2025
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Torpiller son navire pour en devenir le capitaine. Depuis bientôt dix ans, Manuel Valls applique la même méthode. En annonçant, une fois de plus, la mort du Parti socialiste et son ralliement à la nouvelle majorité présidentielle, il vient d’enrichir son étrange curriculum.
Cette fois, Manuel Valls a peut-être raison. Le Parti socialiste dont il annonce périodiquement la fin est bel et bien en état comateux. Déchiré, anémié, divisé entre une aile qui veut participer à la nouvelle majorité et une autre, autour de Benoît Hamon, qui veut s’ancrer dans une ferme opposition. Un parti comateux mais à bout de nerfs. Pour s’en convaincre, il fallait entendre la colère de ses camarades, y compris les plus proches, à l’entrée du bureau national qui se tenait mardi matin, au siège de la rue de Solférino.
Après l’annonce de sa candidature sous l’étiquette de La République en marche, même les amis de l’ancien premier ministre exprimaient leur consternation – depuis, le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a annoncé la saisine la commission des conflits du PS en vue de l'exclusion de Manuel Valls. « Ce n’est pas parce que les moments sont difficiles qu’on doit tourner le dos à sa famille politique, je suis très déçue », disait par exemple la secrétaire d’État aux personnes âgées, Pascale Boistard. Et François Rebsamen haussait les épaules : « Le PS ne tourne pas autour des états d’âme de Manuel Valls », tandis qu’André Vallini déplorait à haute voix : « C’est un peu précipité. Il faut garder son sang-froid. » Enfin, le patron du groupe socialiste à l’Assemblée, Olivier Faure, qui n’a rien d’un frondeur, avait les mots les plus définitifs : « Les vrais amis, ce ne sont pas ceux qui, lorsqu’on est dans la tourmente, s’en vont ramper devant le nouveau pouvoir. »
En juin 2009, après la débâcle du PS aux élections européennes, il préconise l’abandon du mot socialisme, « sans doute dépassé », et Martine Aubry lui réplique : « Tu donnes l’impression d’attendre, voire d’espérer la fin du Parti socialiste. » En mars 2014, il passe un accord avec Arnaud Montebourg pour devenir premier ministre mais rejette dans la foulée la relance qu’il préconise, le vire en septembre avec Benoît Hamon, le remplace par Emmanuel Macron, et invente le concept des gauches irréconciliables. À l’automne 2016, en jurant fidélité à François Hollande, il le pousse à renoncer à sa candidature. En janvier 2017, il s’engage, pendant la primaire, à soutenir le candidat qui l’emportera. Battu par Benoît Hamon, il annonce, un mois et demi plus tard, son vote pour Emmanuel Macron, en assurant encore que le PS est fini.
Pourtant, en août, quand Macron quitte Bercy, il s'était posé en défenseur de la fidélité : « Il n’y a pas de destin personnel en dehors du collectif, il n’y a pas de destin individuel dans l’ambiguïté. On ne peut pas partir, on ne peut pas déserter, c’est trop important, il y a tellement à faire ! Ce que l'on doit aux Français, c'est de la loyauté. On ne s'improvise pas candidat à la présidentielle. »
Pourtant, le 16 novembre, interrogé sur la déclaration de candidature de son ancien ministre, Valls dénonce son inexpérience : « Pour porter cette responsabilité, il faut, j'ose le dire devant vous, une éducation à la conduite du pouvoir, à la responsabilité, un sens de l’État. Il faut de l'expérience, une expérience qui a été éprouvée par le temps. »
Fidèle à lui-même et à son style qui consiste, dit-il, à oser nommer les choses, Manuel Valls vient donc présenter sa candidature aux législatives sous la bannière de son ancien rival, au nom du réalisme et en constatant le décès du PS, qu’il ne quitte pas pour autant. C’est d’ailleurs l’une de ses constantes. Il rompt mais ne s’en va pas, il reste à la périphérie, mais pour s’approcher du centre. Du centre du pouvoir.
Manuel Valls se pose depuis le début de sa carrière comme une sorte d’avant-garde, mais avec sa manière de faire, et de « trahir », comme l’en accusent ses adversaires, il a toujours un train de retard. En 2009, il enterre le PS mais François Hollande devient président trois ans plus tard, quand lui-même plafonne à 5 %. Après 2014, il recommence en préparant 2017, mais se fait doubler par le jeune Macron qu’il combat, avant de lui faire des offres de service.
Avec ou sans Valls, le Parti socialiste affronte une crise vertigineuse qui, de fait, est peut-être la dernière. Mais la manière dont l’ancien premier ministre a voulu s’en dégager pour rebondir chez le vainqueur du 7 mai est si révélatrice qu’elle pose problème au nouveau président. « Si le délai est encore possible, la commission qui se réunit demain analysera », a réagi Jean-Paul Delevoye, le président de la commission d’investiture de La République en marche, en ajoutant, pour mieux se faire comprendre : « S'il s'agit d'une opération pour ensuite créer un groupe totalement indépendant, ces calculs politiciens sont d'une autre nature par rapport à notre état d'esprit. Nous allons être extrêmement attentifs à ce qui est une sincérité de soutien ou une opération de calculs stratégiques que nous n'acceptons pas »
Dans le documentaire diffusé lundi soir par TF1, Macron, les coulisses d’une victoire, réalisé par Yann L'Hénoret, on entend celui qui n'était alors que candidat et pas encore président commenter le curriculum vitae du sauveur qui souhaite le rejoindre : « Si y a un traître, si y a quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls. »
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