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organiser une resistence, une lutte contre ce qui peut paraitre inexorable est deja quelque chose d
Par revesolution, le 15.09.2019
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Par Anonyme, le 27.05.2019
je voudrais bien ecrire mais il n'apparait que ce petit cadre alors tant pis je vais l'utiliser.
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Par Anonyme, le 24.01.2019
le mouvement des gilets jaunes à pris sa source dans le mécontentemen t d'une grande partie de la population;
Par Anonyme, le 23.01.2019
oui, une enquete s,impose.... http://revesol ution.centerbl og.net
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Date de création : 03.03.2015
Dernière mise à jour :
04.02.2025
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Il fallait voir Edouard Philippe, ton martial et regard noir, commenter jeudi 29 juin l’audit des finances publiques rendu par la Cour des comptes. Un rapport qui flingue allègrement le précédent gouvernement, accusé d’avoir largement sous-estimé les dépenses en élaborant son budget 2017. Résultat : le déficit public risque de s’établir à 3,2% du PIB cette année, au lieu des 2,8% promis à la fin du quinquennat Hollande. « Nous héritons donc d’un dérapage de plus de huit milliards d’euros. C’est inacceptable », a gravement constaté le Premier ministre, qui avait travaillé ses effets de dramatisation : « C’est comme si le gouvernement précédent avait construit un budget en oubliant celui de la justice. » Et Edouard Philippe de fustiger des « artifices » qui « placent la France dans une situation de grande fragilité vis-à-vis de ses voisins européens ».
Ni une ni deux, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin - lui aussi issu de la droite - a aussitôt embrayé dans le numéro de tragédie. « Je veux dire aujourd'hui, à la suite du Premier ministre, à quel point le moment est grave », s’est-il solennellement ému sur le plateau de France 2 jeudi.
Le gouvernement a choisi la fermeté : le déficit sera contenu à 3% du PIB, la sacro-sainte règle européenne. Pour autant, « nous tiendrons toutes les promesses du président de la République et nous n'augmenterons pas les impôts », a assuré Darmanin. Reste une seule solution : le coup de rabot dans les dépenses publiques. La première facture concerne les fonctionnaires, qui verront leurs rémunérations gelées en 2018, en attendant la suite de la douloureuse, annoncée d’ici à la mi-juillet. Et voilà justifiée d’un coup la politique d’austérité vers laquelle s’oriente l’exécutif.
Sauf qu’en faisant mine de découvrir avec indignation le dérapage des finances publiques, Edouard Philippe et Gérald Darmanin jouent aux enfants de chœur qu’ils ne sont pas. En effet, les alertes n’ont pas manqué ces derniers mois sur les soupçons d’« insincérités »qui entachent le dernier budget bouclé sous l’ère Hollande - précisément le reproche que formule noir sur blanc la Cour des comptes, pour qui le glissement résulte « quasi exclusivement d’une sous-estimation des dépenses de l’Etat ».
Primo : lors du vote du budget 2017, à la fin de l’an dernier, l’opposition n’a cessé de tempêter contre les hypothèses bâties par le gouvernement. La droite majoritaire au Sénat était allée jusqu’à refuser d’examiner le projet de loi de finances, fustigeant un budget « bidon » et « électoraliste ». Certes, ces critiques étaient évidemment politisées, mais elles rejoignaient les doutes émis par d’autres voix bien plus impartiales. Ainsi, dès septembre 2016, le Haut Conseil des finances publiques taxait d’« improbables »les projections que retenait alors le gouvernement, c’est à dire un retour du déficit à 2,7% en 2017, et pointait « les risques pesant sur les dépenses », jugés « plus importants en 2017 que pour les années précédentes ».
Fin 2016, le Conseil constitutionnel avait rendu une décision d'une sévérité inédite pour le gouvernement.
Mais c’est surtout le Conseil constitutionnel qui, en examinant le budget voté par le Parlement fin 2016, avait rendu une décision d’une sévérité inédite pour le gouvernement. « Les hypothèses retenues pour 2016 et 2017 peuvent être regardées comme optimistes, particulièrement en ce qui concerne le déficit pour 2017 », écrivaient les Sages, qui avaient pourtant l’habitude de ne pas s’avancer sur le terrain brûlant du cadrage de la loi de finances. Sans aller jusqu’à qualifier le budget d’insincère - ce qui aurait conduit à son annulation pure et simple - le Conseil constitutionnel a donc émis haut et fort un sérieux avertissement.
C’était il y a six mois et il est impossible qu’Emmanuel Macron, Edouard Philippe ou Gérald Darmanin aient manqué cette alerte parmi d’autres. Pourquoi n’avoir pas anticipé hier, au lieu de faire mine de se lamenter aujourd’hui