Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
12.02.2025
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bonjour,moi j'ai habité rue de la confédératio n helvétique,et ai travaillé au clavecin e à l'upm ,je suis par
Par Anonyme, le 12.02.2025
je vais lire ça à mon père, il va être ému ! il est né à rabat en 1943. salvatore vassalo surnommé noé
Par Vassalo Nadine, le 11.02.2025
que de souvenirs et de merveilleux souvenirs !
Par Anonyme, le 10.02.2025
merci pour ces photos je suis née est grandit a rabat ca me fait énormément plaisir de revoir comment etait
Par Anonyme, le 09.02.2025
bonjour,
je chercher également la rue rodin à rabat.
je ne parviens pas à la retrouver sur les vieux plans.
Par Anonyme, le 09.02.2025
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Cette rue située entre la place des Vosges et la place de la Bastille présente une différence de niveau qui a modifié l'architecture de plusieurs bâtiments de la rue.
Au numéro 28, se trouve l'hôtel Mansart de Sagonne, construit entre 1674 et 1685 par Jules Hardouin-Mansart, architecte du château de Versailles et du dôme des Invalides.
On y trouve encore des plafonds de Mignard et Le Brun. Au 21 bis, une synagogue de 1876 dont la structure intérieure en fer a été conçue par le célèbre Gustave Eiffel.
A voir L'hôtel Mansart de Sagonne.
La synagogue de structure métallique conçue par Eiffel.
A proximité La place des Vosges La place de la Bastille
21bis - La synagogue de la rue des Tournelles
C’est en 1872 que débutent les travaux de construction de la synagogue de la rue des Tournelles (IVe) au N° 21 bis. Ils s’achèveront 4 ans plus tard et la consécration aura lieu le 15 septembre 1876. Ce projet né en 1865, suite à une délibération du Conseil Municipal de Paris, répondait d’abord au souhait exprimé par Napoléon III de mieux intégrer les juifs à la Nation mais aussi au besoin de donner des lieux de culte (la Grande synagogue de la rue des Victoires IXe et celle de la rue des Tournelles ont été construites en même temps) aux nombreux « émigrés » juifs installés dans le Marais puis ceux venus de l’Alsace- Lorraine passée sous le joug prussien. Plus tard ce lieu sera aussi celui des émigrés de la communauté ashkénaze arrivés de différents pays d’Europe Centrale, de Pologne et de Russie.
Le bâtiment est souvent qualifié de style « romano-byzantin », mais surtout il a été conçu comme s'il s'agissait d'une église. En effet, l’architecte retenu, Marcellin-Emmanuel Varcollier, un ancien élève de Baltard qui a construit la Mairie du XVIIIe, n’avait jamais édifié de synagogue avant celle-ci. Il n’a pas donc pas hésité à installer à l’intérieur de l’édifice deux éléments anachroniques dans une synagogue, une chaire et un orgue ! Il prit d’emblée le parti d’utiliser le fer très en vogue à l’époque comme élément du décor architectural, ce qui donne une allure très élancée à l’espace. Les matériaux ont été produits par les Ateliers de Normandie qui étaient en relation avec Gustave Eiffel.
La façade principale située rue des Tournelles (car il existait une entrée 14 place des Vosges) est assez imposante car il s’agit de la deuxième plus grande synagogue de Paris avec plus de 1300 places, longue de 50 m et large de plus de 20 m. Elle comprend une partie centrale et deux côtés formant pendant. Elle est ornée d’une rosace et de 3 fenêtres entre lesquelles sont sculptées les armes de Paris, les rouleaux de la Loi et un texte en hébreu tiré des psaumes qui commence par « Ouvre moi les portes du salut….».
Intérieur de la synagogue et la struture en métal
Après avoir franchi un péristyle, nous nous trouvons dans la nef qui se termine par une seconde nef semi circulaire. Des poutrelles et arcades ouvragées de métal reposent sur des piliers de chaque côté formant des tribunes sur deux étages. L’ensemble est très harmonieux, bien proportionné et agréable à l’œil. Il faut aussi souligner que l’édifice tourne le dos à Jérusalem, une façon de monter que l’on entre dans la Nation française et que l’on quitte la Nation juive. Le bâtiment a été endommagé lors de l’affaire Dreyfus à la fin du XIXe siècle. Réservé à la communauté ashkénaze décimée lors de la guerre, la synagogue de la rue des Tournelles accueille aujourd’hui les séfarades, les ashkénazes pratiquant leur culte de l’autre côté qui lui est accolé, place des Vosges.
Le monument a été classé en 1987, il est un témoin très intéressant de l’architecture du XIXe siècle et de la volonté politique du Second Empire et de la IIIe République naissante de donner en France toute sa place au judaïsme. Dominique Feutry
47 - Plaque : "Raoul Stéphan, romancier et historien, a vécu dans cette maison de 1936 à sa mort, 28-3-1965."
58 - Plaque : "Merlin de Thionville, 1762-1833, député à l'Assemblée législative à la Convention, au Conseil des 500, représentant aux armées, est mort ici le 14 septembre 1833."
"Appelée primitivement rue Jean-Beausire en 1546, entre la rue Saint-Gilles et la rue Saint-Antoine, et Petite-rue-Neuve-Saint-Gilles, entre la rue Saint-Gilles et le boulevard en 1637, elle prit en 1801 le nom de rue des Tournelles, parce qu'elle longeait autrefois le palais des Tournelles, ainsi nommé, à cause des tours à tournelles qui l'entouraient. Les rues Neuve Saint-Gilles et Jean-Beausire furent réunies à la rue des Tournelles en 1834.
Ce palais des Tournelles avait été construit originairement par Pierre d'Orgement, chancelier de France en 1388. Il fut habité par Charles VI en 1410, pendant sa démence; le régent Bedfort l'occupa lors de la domination anglaise et Charles VII vint s'y fixer, dès que les Anglais furent chassés de France. Louis XI y vécut; Louis XII et Henri II y moururent."
Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Gustave Pessard, 1904
Rue des Tournelles au niveau de la caserne de gendarmerie
Bas-relief du n°84
Bas-relief du n°86