Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
12.02.2025
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bonjour,moi j'ai habité rue de la confédératio n helvétique,et ai travaillé au clavecin e à l'upm ,je suis par
Par Anonyme, le 12.02.2025
je vais lire ça à mon père, il va être ému ! il est né à rabat en 1943. salvatore vassalo surnommé noé
Par Vassalo Nadine, le 11.02.2025
que de souvenirs et de merveilleux souvenirs !
Par Anonyme, le 10.02.2025
merci pour ces photos je suis née est grandit a rabat ca me fait énormément plaisir de revoir comment etait
Par Anonyme, le 09.02.2025
bonjour,
je chercher également la rue rodin à rabat.
je ne parviens pas à la retrouver sur les vieux plans.
Par Anonyme, le 09.02.2025
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Moulay Ismaïl voit le jour en 1645 à Sijilmassa, dans l’actuelle province du Tafilalet. Il est le fils d’une esclave noire et de Moulay Chérif Ben Ali, considéré comme le premier souverain de la dynastie Alaouite.
En 1659, Ahmed al Mansour, le dernier sultan Sâadien meurt.
Le territoire marocain est alors morcelé en plusieurs états indépendants.
Il y a d’un côté la zaouïa de Dila qui contrôle le centre du Maroc, de l’autre la zaouïa d’Illigh qui règne sur la région de l’actuel Souss alors que les sultans Sâadiens tentent en vain d’exercer l’ombre de leur pouvoir à Marrakech.
Le patio du mausolée de Moulay Ismail est occupé par une vasque de marbre.
C’est dans ce contexte, à la fois instable et disloqué que les Alaouites prennent le pouvoir. Moulay-Mohamed Ben Cherif, le deuxième prince Alaouite (qui n’est autre que le frère aîné de Moulay Ismail… et donc le fils de Moulay Chérif Ben Ali) étend l’influence Alaouite jusqu’à la région du Drâa.
Mais le cadet de la famille, Moulay Rachid a lui aussi des ambitions… Pour les mener à bien, il tue son frère aîné (radical mais efficace) et prend sa place en 1664.
Moulay Ismaïl, le benjamin et protégé du nouveau prince est immédiatement nommé gouverneur de Meknès pendant que son frère s’attèle à combattre les factions rebelles du sud. Jusqu’à ce que… Patatras… Moulay Rachid meurt des suites d’une chute à cheval. Nous sommes en 1672.
Moulay Ismaïl a 26 ans (ou peut-être 27) et est intronisé à la tête du trône. Le Maroc s’apprête à vivre son âge d’or.
Qui sont les Alaouites ?
Heureux détenteurs du titre de chorfas (descendants du prophète Mohamed par Ali, le gendre du prophète… d’où le nom alaouite), les Alaouites seraient venus de la péninsule arabique au XIIIe siècle pour s’installer dans la province du Tafilalet, dans le grand Sud saharien.
Plus de vingt sultans et trois rois se sont succédé depuis le XVIIe siècle parmi lesquels le roi actuel Mohamed VI, petit-fils lointain de Moulay Ismaïl (pour ceux qui suivent…)
L’accession au pouvoir de Moulay Ismaïl n’est pas un long fleuve tranquille. Le souverain doit faire face à un oncle usurpateur, un neveu avide de pouvoir, aux chefs de guerre tribaux mais aussi aux comploteurs qui tous contestent le trône. Mais Moulay Ismaïl n’entend pas se laisser impressionner.
Première mesure forte ? Doter le Royaume d’une armée puissante. Moulay Ismaïl parvient à unir une force de soldats qui, révoltes après révoltes parvient à faire tomber les adversaires du monarque ainsi que tous ceux qui les ont soutenus.
Tout y passe : les Anglais à qui il reprend le port de Tanger, les Espagnols qu’il chasse de Larache mais aussi les Ottomans qu’il renvoie d’Algérie.
Le mausolée de Moulay Ismail à Meknès, un des rares sanctuaires du Maroc ouvert aux non-musulmans.
Son armée forme le corps des Abid al Bukhari, composée en partie d’esclaves noirs (les boukharas) qui lui sont totalement dévoués. Pour assurer la pérennité de ses hommes, le monarque a l’idée ingénieuse de leur dédier un harem.
C’est ainsi que de 16 000 combattants d’élite au début de son règne, cette armée, appelée aussi la « garde noire » passa à 150 000 hommes à son apogée. Moulay Ismaïl en profite aussi pour réorganiser le guich des Oudayas, la milice arabe léguée par ses prédécesseurs.
Mais si le destin du monarque fut fabuleux, celui de ses prisonniers le fut nettement moins. On dit que les prisons du monarque courraient sous toute la ville impériale et que le sultan, un brin « sanguinaire » exécutait parfois de ses propres mains…
Cela ne l’empêchait nullement de nouer des relations diplomatiques avec l’Angleterre et la cour de Versailles. Commerce et échanges de captifs chrétiens fructueux enlevés par la flotte de corsaires de Salé menaient les pourparlers.
Ainsi allait la vie pour le sultan le plus légendaire du Maroc. Moulay Ismaïl eut le mérite de consolider le pouvoir central et de faire de Meknès une cité à l’image de la grandeur de son règne (plus de 50 ans !)
Au terme de celui-ci, le vieux sultan mourut des suites d’une maladie. Ses successeurs héritèrent d’un royaume florissant qui en un rien de temps s’enlisa dans une inextricable guerre de rébellion. Grandeur et décadence….
Moulay Ismaïl : Un procréateur de choc !
Moulay Ismaïl aurait eu, selon une étude de l’université de Vienne, pas moins de 1 167 enfants… Rien que ça ! Inutile de préciser que le sultan « possédait », en plus de ses 4 femmes officielles, un harem de quelques 500 concubines qui ont sans doute contribué activement à la réalisation de cette « prouesse ». Le souverain peut d’ailleurs se targuer d’être le détenteur du record du nombre d’enfants du Guiness book.
Moulay Ismaïl, bâtisseur insatiable, fit de Meknès la capitale de son empire. Son gout du faste, sa frénésie de construction et sa mégalomanie lui ont souvent valu d’être comparé à Louis XIV.
Tel le roi soleil, il ne fit rien dans la demi-mesure. Il flanqua son palais de jardins dignes de Babylone, de murailles cyclopéennes et de bassins immenses. 20 000 à 30 000 prisonniers furent mis à contribution parmi lesquels 1000 à 3000 captifs chrétiens.
Tous s’attelèrent à donner vie au rêve de pierre du sultan qui souhaitait faire de sa cité impériale une réplique de Versailles.
Heri-es-Souani, construction monumentale servant d'écurie aux 12 000 chevaux de Moulay Ismail
Pour ce faire il ne lésina pas sur les moyens. Le palais sâadien d’El Badi (Marrakech) fut pillé de ses richesses.
Le site archéologique de Volubilis fut dépouillé de ses marbres et de ses piliers.
Le sultan fit courir pas moins de 25 km remparts colossaux pour protéger sa cité. Il dota aussi sa ville impériale d’écuries titanesques qui, dit-on, pouvaient accueillir 12 000 chevaux.
Médersas, portes et mosquées défiaient les superlatifs. Et c’est ainsi que le nom de Moulay Ismaïl fut gravé à tout jamais dans la pierre.
Dans les annales franco-marocaines
Moulay Ismaïl a caressé le projet d’un mariage avec Marie Anne de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois.
Pour convaincre le père de la belle, un certain Louis XIV, le sultan marocain envoya une mission diplomatique, laquelle précisa au souverain de Versailles que la princesse pourrait garder sa foi chrétienne. Mais l’argument ne fit pas mouche.
Aussi, le roi soleil refusa de donner la main de sa fille, mais il le fit… avec élégance.
Comment ? En offrant au sultan de somptueuses pendules toujours visibles de nos jours dans le mausolée de Moulay Ismaïl à Meknès.
Le sultan Moulay Ismaïl qui régna sur le Maroc de 1672 à 1727.
Lequel avait demandé à Louis XIV la main de sa fille.
Il était le contemporain de Louis XIV.
De l’autre côté de la Méditerranée, le sultan Moulay Ismaïl régnait sur le Maroc depuis 22 ans lorsqu’en 1698 il envoya à Versailles Abdellah Benaïcha – un célèbre corsaire devenu son ambassadeur- pour y négocier un traité.
Un soir, celui-ci est invité à un bal au château de Saint-Cloud par Philippe d’Orléans, le frère du roi. Parmi les danseuses, se trouve Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti.
Celle-ci n’est autre que la fille que le roi Soleil a eue avec sa favorite Louise de La Vallière. Fille qu’il a légitimée.