Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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monfghir
Par Anonyme, le 29.01.2025
son adresse postale
Par Anonyme, le 29.01.2025
bonjour
il s'appelle pas "lbaid" par hasard parce que c'est le seul menuisier juif année 1955 à 1960 a peut
Par Anonyme, le 28.01.2025
j'y suis allé en 1972 cousin de ma femme anna marciano
Par Anonyme, le 28.01.2025
bonjour, j'habitais là en 1960/62, j'y retourne dans 15 jours ...
merci pour les informations trouvées sur vo
Par Gérard Couvert, le 27.01.2025
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Pèlerinage, hiloula et zyara.
La célébration de la hiloula près de la tombe du saint, est un événement religieux et social qui occupe une place de choix dans le cycle annuel de la vie juive marocaine.
Toute la famille – mari, femme, enfants, grand-mère, grand-père…- participait à ces festivités hagiographiques…
Pèlerinage, hiloula ou commémoration joyeuse de l’anniversaire de la mort :
Les juifs du Maroc visitent tout au long de l’année les sanctuaires de grandes célébrités hagiographique, tel R.Amran Ben Diwan, Moulay Ighli, R David, u,mosheh,R.david ben barukh ou R.david hashomer achkenazi.
Mais c’est surtout pour la commémoration de la hillulah qu’une multitude de pèlerins affluent aux sanctuaires. Le pèlerinage à l’occasion de la hillhula illustre la concrétisation du lien interne qui rattache le fidèle à son saint.
Le séjour dans les sanctuaires pendant les festivités annuelles dure généralement sept jours –d’où l’expression courante chez les juifs du Maroc : « tayrfd seb’a iyyam » (littéralement : il prend les sept jours) mais plusieurs visiteurs prolongent leur séjour et s’attardent parfois dans le sanctuaire un mois ou plus.
En effet, outre la raison qui les a fait venir, il existe d’autres facteurs les encourageant à demeurer comme la beauté de la nature et du paysage ou la compagnie des amis et des autres familles.
Parfois, le pèlerin joue le rôle de médiateur et invoque le saint en faveur d’une autre personne. Le plus souvent des juifs servent de médiateurs à leurs voisins musulmans et les saints exaucent leurs vœux. Cette solidarité entre voisins juifs et musulmans résultant d’une coexistence millénaire, réunit les cœurs en détresse en une foi commune.
Règles de conduite pendant le pèlerinage :
L’allumage des cierges près de la tombe est de rigueur pendant le pèlerinage. Il est également d’usage d’apporter avec soi un repas de couscous qu’on partage avec les autres pèlerins et les indigents du lieu saint.
Ce mets nommé communément ma’ruf est préparé à l’avance chez soi, et cuit à la vapeur sur ce lieu même du sanctuaire, et il est consommé prés de la tombe.
Avant de prendre le départ pour le pèlerinage, le fidèle prend soin de se purifier. Il procède aux ablutions rituelles du corps, se coupe les ongles et parfois même il s’impose le jeûne.
La femme impure ne peut pas être présente sur le territoire saint et doit quitter les lieux sur-le-champ, sous peine de provoquer la tempête ou l’orage. Les mêmes manifestations se produisent quand une femme a ses règles pendant le pèlerinage.
a- Coutumes, rites, ex-voto :
Les rites et les coutumes qui ont lieu aux alentours de la sépulture sainte sont multiples : on prie, on chante, on danse, on allume des cierges, on abat des animaux. On dépose sur la tombe, pour la durée de la nuit des bouteilles d’eau ou d’huile, des bijoux, des pièces de monnaie et divers objets personnels. Les femmes stériles déposent leurs ceintures sur les branches de l’arbre qui ombrage la sépulture, on accroche des chiffons, les foulards, des rubans… Ces ex-voto expriment des vœux, de la gratitude, ou le désir de les imprégner de la sainteté du lieu et des pouvoirs bénéfiques du grand thaumaturge, l’eau ou l’huile déposées sur la tombe serviront de remèdes, les bijoux ou les pièces de monnaie seront portés comme des médaillons porte – bonheur, les femmes stériles mettront les ceintures autour de la taille pour concevoir.
Ces Ex –voto ont également une fonction de communication : ils représentent une sorte de billet personnel adressé au saint pour cette même raison ou dépose sur la tombe de petites pierres qui ont la fonction de rappeler à l’âme du saint -quand elle viendra assister aux festivités de la hilloula ou lus tard – les vœux des fidèles.
Plusieurs autres coutumes en usage dans les sanctuaires relèvent du domaine des médecines populaires. Les malades mentaux, les aveugles… sont attachés avec des cordes ou des chaînes de fer à la tombe ou à l’arbre qui l’ombrage, et ce durant la huitaine ou plus…
b- L’abattage rituel dans le sanctuaire :
L’abattage rituel est sans doute l’une des cérémonies les plus importantes et les plus impressionnantes du pèlerinage. On abat des volailles, des moutons, des chèvres, des vaches et des bœufs. Naguère, on traînait la bête jusqu’à la sépulture pour l’abattre pendant que sa tête faisait face à la tombe.
L’assistance murmurait des prières, les uns pour s’acquitter d’un vœu, les autres pour solliciter une faveur. Une grande tension régnait pendant que le rabbin-sacrificateur procédait à l’examen des parties internes de la victime.
Mais dès qu’on proclamait la bête Kesherah (conforme au rite), les fidèles se détendaient, chantaient, poussaient des cris de joie…En effet, un résultat négatif de cet examen aurait été, selon la croyance populaire, de mauvais augure. Les fidèles se pressaient ensuite pour recueillir des gouttes de sang dont ils se servaient comme remède.
c- La cérémonie de la vente aux enchères des cierges :
L’une des attractions de la hillulah est la vente aux enchères des bougies et des verres d’alcool « au nom du saint ». Les fidèles s’entassent dans le sanctuaire et leur ardeur se mesure à la montée des offres.
L’adjudicataire de chaque cierge reçoit généralement à titre gracieux un verre d’alcool. La vente du premier cierge suscite toujours de nombreuses surenchères car, dit-on, il a la vertu d’attirer plus particulièrement l’attention du saint.
Les chants de la hillulah et de la Zyara :
C’est par le piyyut, « le poème liturgique », que le fidèle s’exalte et exprime aux saints son attachement et son adoration, pendant les cérémonies de la hilloulah qui ont lieu aux sanctuaires, à la synagogue, sous le toit familial ou pendant une visite occasionnelle au lieu saint.
La liturgie hagiographique des juifs au Maroc comprend quelques genres dont les principaux sont le piyyut, poème rédigé en hébreu ou bilingue (en hébreu et en judéo-arabe) et la qasida.