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SALOMON, VA T'EN LIBÉRER LA FRANCE DE LA GUERRE 14-18.

Publié le 26/01/2024 à 14:38 par rol-benzaken Tags : homme carte société mort enfants centerblog france marne sur mer afrique vie saint monde photo

Je parle de la grande guerre qui a eu lieu en France en 1914-1918 concernat mon grand père paternel SALOMON BEN ZAKEN.

Ici je raconte comment un citoyen français né et vivant à Oran fut envoyé à l'âge de 27 ans pour défendre la France contre l'occupation par l'Allemagne en 1914.

Les Allemands arrivent en France en 1914, suivi par l'occupation d'une partie du territoire français.

Les Ardennes est le département entièrement occupé.

Les autres départements partiellement: Aisne, Oise, Somme, le Nord, le Pas-de-Calais, les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et la Marne.

1914.

L'origine de la guerre.

La compétition économique est l'une des causes principales de la Première Guerre mondiale. L'Allemagne, qui manque de ressources pour assurer son développement industriel, cherche à y remédier par une politique expansionniste.

Elle parvient ainsi à expulser la Grande-Bretagne des marchés balkanique et proche-oriental (construction, notamment, du chemin de fer entre Constantinople et Bagdad.

L'engrenage. 
Le déclencheur de la Grande Guerre est un événement d'apparence mineure : il s'agit de l'assassinat, à Sarajevo , en Bosnie-Herzégovine, le 28 juin 1914,  de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche.

L'assassin, un bosniaque du nom de Prinzip, est membre - on ne le saura qu'après la guerre, d'une société secrète, la Main Noire, créature des services secrets serbes. Vienne, soutenue et encouragée par l'Allemagne, envoie à Belgrade un ultimatum sévère (23 juillet), exigeant que ce soit l'armée autrichienne elle-même qui se charge de capturer les terroristes. Rejet serbe le 25 juillet, avec le soutien de la Russie. La Serbie et l'Autriche mobilisent. Le jeu des alliances (Triple Entente contre Triplice) peut désormais déployer toute sa logique. la machine infernale est en route.

Le 28 juillet, l'Autriche déclare la guerre à la Serbie.

Le 30, la Russie mobilise.

Le 31, l'Allemagne somme la Russie de cesser la mobilisation dans les 12 heures. Un autre ultimatum est adressé à la France pour qu'elle reste neutre. Refus de la Russie et de la France. Le député socialiste et pacifiste Jean Jaurès est assassiné à Paris.

Le 1er août, l'Allemagne mobilise et déclare la guerre à la Russie. La France mobilise. 

Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France; la Belgique est envahie. Protestations de  l'Angleterre le lendemain, qui menace d'entrer en guerre à son tour.

Le 6 août, la Serbie déclare la guerre à l'Allemagne; l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie;

Le 11 août, la France, et le lendemain, l'Angleterre, déclarent la guerre à l'Autriche-Hongrie. (France et Angleterre, empires coloniaux, impliquant aussi leurs forces d'outre-mer, principalement d'Afrique, pour la France, du Canada, de l'Inde, etc. pour l'Angleterre).

Seule l'Italie se tient pour le moment à l'écart, préférant afficher sa neutralité. Mais de nouveaux pays  font leur entrée dans la guerre au cours de l'année. Le 23 août1914, le Japon déclare la guerre à l'Allemagne, afin seulement de s'emparer des îles allemandes du Pacifique(Marshall, Carolines, Mariannes) et, en Chine, de la concession allemande de Kiao-Tchéou dans le Chan-toung.

Une fois son objectif rempli, Tokyo refusera d'envoyer des troupes sur le front allié (il participera cependant à la guerre maritime). Au mois de novembre, la Russie, le 2, l'Angleterre, le 5, et la France, le 11, déclarent la guerre à la Turquie, après qu'elle ait signé un traité d'alliance avec l'Allemagne.

La campagne de 1914. 
Le front de l'Ouest. 
En vertu de ce que l'on a appelé le plan XVII, les Français positionnent leurs troupes en vue d'une offensive des Allemands en Lorraine, mais ceux-ci choisissent le contournement des lignes françaises  et arrivent par la Belgique, pourtant neutre. Négligent la résistance des forts belges et, ils dessinent un vaste mouvement tournant qui déborde par l'Ouest le dispositif défensif des Alliés (plan Schlieffen).

Commence alors la bataille des frontières. De durs combats ont lieu dans la région comprise entre Maubeuge et Sarrebourg, qui tournent rapidement au désavantage des Français : la Première Armée (commandée par Dubail) et la 2e (Castelnau), subissent de graves revers, même si elles réussissent une riposte à la Trouée des Charmes.  Même chose pour la 3e Armée (Ruffey, Sarrail) et pour la 4e (Langle de Cary), à Longwy et dans les Ardennes. Au nord, l'Armée britannique et la 5eArmée (Lanrezac) sont forcées à évacuer les secteurs de Mons et de Charleroi. C'est la retraite généralisée.

Régiment d'infanterie française sur le quai d'embarquement (août 1914).

1915.

La guerre à l'Ouest. 
Début 1915, Joffre tente deux vaines offensives pour percer le front allemand (16 février-20 mars) : en Artois puis en Champagne, où l'assaut est précédé d'un effroyable pilonnage d'artillerie : pendant trois jours, plus de 3 millions d'obus s'abattent sur les lignes allemandes. Les Allemands pilonnent de la même façon les positions françaises de l'Argonne. Le 22 avril, ils utilisent même pour la première fois les gaz de combat, dans la région d'Ypres. 

D'autres attaques tout aussi violentes vont se répéter au cours de l'année, sans qu'à aucun moment les Alliés ne parviennent à rompre le front occidental. Les Franco-canadiens échouent ainsi à Vimy (9 mai-23 juillet); les armées commandées par Castelnau connaissaient également un échec en Champagne (22 septembre-26 novembre). La guerre a déjà fait des centaines de milliers de tués. Près de 600.000, rien que pour la France.

Les fronts de l'Est. 
La situation est tout aussi défavorable pour les Alliés sur les fronts de l'Est. Dès le début de l'année 1915, les Allemands parviennent à chasser les Russes de la Prusse orientale (bataille des Carpathes, bataille des lacs de Mazurie), puis de la Galicie et de la Bukovine (batailles de Tarnov et de Görlitz, en mai). De nouvelles offensives ont lieu au milieu de l'été : les troupes austro-allemandes occupent Varsovie, Kovno et Brest-Litovsk en août; en septembre, elles s'emparent de Vilnius. Le front s'établit désormais sur une ligne qui relie Riga à Chernivtsi (Czernowitz).

Venu en soutien des troupes russes, un corps expéditionnaire franco-anglais formé à l'initiative du  premier Lord de l'Amirauté, Winston Churchill, débarque, le 25 avril, aux Dardanelles, mais il est stoppé dans la presqu'île de Gallipoli (Gelibolu) par les Turcs.

L'affaiblissement des Serbes dans les Balkans conduit également les Alliés à débarquer, le 5 octobre, à Salonique, pour leur prêter main-forte. Ce qui n'empêche pas la chute de Belgrade, le 29, qui est le prélude de l'occupation de tout le pays par les forces des Empires centraux dans les semaines qui suivent.

Notons enfin que deux nouveaux pays rentrent dans la guerre en 1915. L'Italie, convoitant certains territoires autrichiens, abandonne sa neutralité et se retire de la Triple Alliance (3 mai) pour déclarer la guerre aux Empire centraux (23 mai). Dès le mois de juin, elle tente de percer sur l'Isonzo. En vain. La Bulgarie, qui a, quant à elle, des visées sur une partie de la Macédoine, entre en guerre aux côtés de l'Allemagne (14 octobre).

1916.

Le front occidental. 
La bataille de Verdun. 
1916 est d'abord l'année de bataille de Verdun. 

«Verdun est le cœur de la France, disaient les Allemands, et la France est notre principale ennemie. »

Prendre Verdun est pour eux le moyen le plus sur d'écraser la France et de lui imposer les conditions de la paix. Le 21 février 1916, un bombardement d'une violence inouïe est dirigé contre les positions françaises de première ligne (rive droite de la Meuse,  Brabant, Haumont, Herbebois, Ornes, Fresnes). Les soldats français, trop peu nombreux, opposent en vain une résistance désespérée. Ils doivent se replier le 24 sur leur seconde ligne (Talou, côte du Poivre, bois d'Haudromont), sous la protection des forts de Douaumont et de Vaux. Le bombardement redouble et l'ennemi continue d'avancer. 

Mais le 21 au soir Castelnau arrive et prend les mesures nécessaires pour organiser la défense. Il confie le commandement au général Pétain. Le 26 un régiment brandebourgeois s'empare par surprise du fort de Douaumont.

Il est repris le jour même par la division de fer de Nancy, qui ne peut s'y maintenir. Les Allemands y entrent le 2 mars. Cependant des renforts considérables arrivent de toutes parts, le ravitaillement en munitions et en vivres est assuré par le chemin de fer meusien, la ligne par Châlons-Sainte-Menehould étant détruite, et par des milliers de camions.

L'attaque allemande commence quelques jours plus tard sur la rive gauche : bombardements et combats acharnés pour la possession de Béthincourt, Forges et Régneville, de la côte de l'Oie, de Cumières, du bois des Corbeaux et du bois d'Avocourt, surtout du Mort-Homme et de la cote 304. La lutte se poursuit sur les deux rives de la Meuse. En mai, Pétain fut remplacé par le général Nivelle. 

La bataille, un instant ralentie, se déchaîne plus violente que jamais sur les deux rives de la Meuse : à l'ouest, 3 divisions allemandes lancées le 20 mai à l'assaut du Mort-Homme et de la cote 304 sont repoussées avec des pertes énormes, mais à l'est, le fort ruiné de Douaumont, enlevé aux Allemands le 22 par le général Mangin, est repris par les Bavarois; le fort de Vaux, héroïquement défendu par le commandant Raynal, succombe le 7 juin.

Cette perte et celle de l'ouvrage de Damloup découvrent l'avant-dernière ligne de résistance des Français (Thiaumont, Froideterre, Fleury, Souville), que les Allemands s'apprêtaient à forcer. 

La situation est critique. Les 22 et 23 juin, après un effroyable bombardement, 5 divisions d'élite, des Stosstruppen se ruent contre les positions françaises, prennent  Thlaumont et Fleury, mais sont écrasées à Froideterre et à Souville. Au final, les combats de juillet, d'août et de septembre, acharnés surtout dans la région Thlaumont-Fleury, ne procureront aucun avantage aux Allemands.

Le 21 octobre, Nivelle  engage sur la rive gauche de la Meuse une vigoureuse contre-offensive, remporte le 24, en présence de Joffre et de Pétain, une première victoire qui rend Damloup au Français, ainsi que le fort de Douaumont, réoccupe le 2 novembre le fort de Vaux abandonné par ses défenseurs, et, dans la « splendide journée » du 15 décembre (bataille de Louvemont-Bezonvaux), reporte le front sur l'emplacement qu'il occupait le 23 février 1916. L'« enfer de Verdun », aura fait un million de morts supplémentaires. 

"Comment ils écrivent l'histoire". 

Sur cette photo, des soldats écrivent à leurs familles depuis le front.

1917.

Le front français. 
A partir du 22 février 1917 et pendant le mois qui suit, les Allemands commencent à se replier derrière une ligne qui va de Soissons à Arras (portion de la ligne Hindenburg, un retranchement fortifié de 4 à 20 km de profondeur qui relie la Suisse à la Mer du Nord).

Cela encourage Nivelle à lancer, le 16 avril, une grande offensive entre l'Oise et Reins. C'est un échec. Une nouvelle tentative, le 5 mai, est tout aussi infructueuse. Dans le seul camp français, on dénombre 30 000 morts et 80 000 blessés après seulement deux jours de combats.

Au Chemin des Dames, à l'Ouest de Reims, des soldats se mutinent. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain, qui rétablit la discipline.

Plusieurs dizaines de mutins sont fusillés. Désormais les offensives de grande envergure attendront l'arrivée des tanks britanniques et surtout celles des troupes envoyées par les Etats-Unis récemment entrés en guerre aux côtés des Alliés. 

1918.

La bataille de France. 
Pressés par l'arrivée prochaine des Américains, les Allemands, forts de 60 divisions, lancent, de mars à juillet 1918, quatre offensives, qui seront toutes bloquées : le 21 mars, au sud de la Somme. L'attaque force les Anglais de Haig à replier  vers l'Ouest, tandis que les Français de Pétain sont contraints de reculer vers le Sud.

Le général Foch est alors placé à la tête d'un commandement unique des armées alliées. Le 9 avril, dans les Flandres, l'armée allemande attaque les Britanniques, qui résistent. Le 27 mai, les Allemands percent les lignes françaises au Chemin des Dames et atteignent la Marne et bombardent Paris avec un canon géant, la Grosse Bertha, mais ils ne vont pas plus loin.

Le 15 juillet, une dernière attaque, en Champagne, se heurte aussitôt à la contre-offensive de Foch, qui, à partir du  8 août, lance depuis la forêt de Villers-Cotterêts une grande offensive franco-anglaise, appuyée par 500 chars. 

La bataille de France est alors engagée. Elle implique 171 divisions alliées (Français, Britanniques, Américains, Belges, Italiens et Portugais). Le 26 août, près de Lille, les Britanniques parviennent à percer la ligne Hindenburg derrière laquelle les Allemands avaient fini par se replier. En septembre, Français et Américains font de même dans la région de Verdun.

Une offensive franco-belge dans les Flandres repousse, peu après, les lignes derrière l'Escaut et la Meuse.  Enfin, du 13 octobre au 11 novembre, une dernière grande offensive contraint les Allemands à demander la fin des combats (armistice du 11 novembre).

La paix et les traités.

L'armistice.  
En Allemagne, Guillaume II a abdiqué et s'est enfuit aux Pays-Bas. La république a été proclamée et des plénipotentiaires du nouveau régime sont désignés pour signer l'Armistice. Le 8 novembre, Foch et l'amiral Wemyss les reçoivent dans leur train militaire, garé au petit village de Rethondes, en forêt de Compiègne, et leur dictent leurs conditions. Ce sont celles d'une capitulation, avec quelques-uns des honneurs de la guerre. 

Comme un délégué américain demande à Foch de « dire simplement, du point de vue militaire, toute autre considération mise à part, s'il aimerait mieux que les Allemands rejetassent ou acceptassent l'armistice », le maréchal répond qu' « on ne fait la guerre que pour des résultats » et que, « le but atteint, nul n'a le droit de faire répandre une goutte de sang de plus ». Le 11 novembre, à 4 heures du matin, après une nouvelle intervention pressante de Hindenburg, les Allemands signent.

A 11 heures, le canon, qui n'avait pas cessé de tonner depuis plus de 1500 jours, se tait. On entend comme un immense silence. La plus grande bataille que le monde ait jamais connu jusqu'alors est terminée.

Libération de l'Alsace-Lorraine. 

En exécution de l'armistice, les troupes allemandes évacuent l'Alsace-Lorraine, la Belgique, les pays de la rive gauche du Rhin, trois fortes têtes de pont sur la rive droite, et abandonnent un immense matériel de guerre; la flotte se rend et est internée dans les eaux anglaises, tous les sous-marins sont livrés aux alliés, tous les prisonniers rendus.

Le 19 novembre, Pétain, nommé de la veille maréchal de France, fait son entrée à Metz; Castelnau entre le 22 à Colmar et Gouraud, le même jour, à Strasbourg.

Les provinces retrouvées accueillent les armées libératrices avec des transports de joie. Avant même que les Allemands soient partis, les maisons, jusque dans les plus humbles villages, se sont pavoisées aux couleurs nationales. « Le plébiscite est fait!-», peut dire, quelques jours plus tard, le président de la République aux acclamations passionnées des foules accourues à Strasbourg, de toute l'Alsace et de toute la Lorraine.

Les Traités. 
Une série de traités rédigés par les vainqueurs puis soumis aux vaincus forcés de signer sont élaborés dans les mois et les années suivantes. Le traité de Versailles scelle le sort de l'Allemagne; le traité de Saint-Germain, celui de l'Autriche; le traité de Neuilly, celui de la Bulgarie; le traité de Trianon, celui de la Hongrie; le  traité de Sèvres, celui de l'Empire ottoman (Turquie). 

LLoyd George, Clémenceau et Wilson, à la sortie de la signature des 
"Quatorze Points" du Traité de Versailles.

 Le Traité de Versailles (28 juin 1919) . 

Jugée responsable de la guerre, l'Allemagne devra payer des réparations (pour la forcer à payer, la France enverra des troupes occuper la Ruhr en 1923). Elle doit aussi rendre l'Alsace-Lorraine à la France et céder de petits territoires à la Belgique. Elle doit aussi abandonner les provinces polonaises, qu'elle occupait depuis un siècle, ainsi qu'une petite partie de la Silésie qui doit elle aussi revenir à la Pologne que l'on  reconstitue.

Pour qu'elle dispose d'un accès à la mer, on sépare par ailleurs la Prusse orientale de l'Allemagne par un « corridor ». Le Danemark, bien que neutre pendant le conflit, se voit attribuer le Slesvig du nord, au détriment de l'Allemagne. Le pays perd ainsi, au total, près de 70 000 km² et 8 millions d'habitants.

Le Traité de Saint-Germain (10 septembre 1919).

 L'Empire Austro-hongrois disparaît (reconnaissance de l'indépendance de la Hongrie). 

L'Istrie et une partie du Tyrol doivent être donnés à l'Italie. Et surtout plusieurs nouveaux  nouveaux États sont constitués:

• La Pologne est reformée grâce à la fusion de la Galicie (enlevée à l'Autriche-Hongrie), de la Posnanie et du corridor de la Basse-Vistule (enlevés à l'Allemagne).
• La Tchécoslovaquie est formée à partir de la Bohème et de la Moravie, deux provinces autrichiennes; le rattachement de la Slovaquie (province hongroise) sera officialisé quelques mois plus tard.

• La Yougoslavie est formée (en plusieurs étapes également, puisqu'ici aussi la Hongrie est impliquée), à partir de la fusion des anciens États indépendants de Serbie et du Montenegro avec les provinces slaves du sud de l'Empire des Habsbourg (la Dalmatie et la Croatie).

Le Traité de Neuilly (27 novembre 1919). 

La Bulgarie doit abandonner à la Grèce sa façade maritime sur la mer Égée. Elle doit par ailleurs céder à la Roumanie la Dobroudja et à la Yougoslavie  une partie de ses régions occidentales.

Le Traité de Trianon (4 juin 1920).

 Ce traité complète ou permet de rendre effectives les dispositions du Traité de Saint-Germain. La Hongrie s'est déjà séparée de l'Autriche. Elle doit maintenant céder la Slovaquie et la Ruthénie autonome, à la Tchécoslovaquie.  La Croatie doit être donnée au nouveau pays des Serbes, Croates et Slovènes (qui préfigure la Yougoslavie). La Transylvanie revient quant à elle à la Roumanie. Le pays perd ainsi le tiers de sa surface, toute sa façade maritime et les trois cinquièmes de sa population d'avant-guerre.

Le Traité de Sèvres (10 août 1920).

 Bien qu'envisagé, l'Empire ottoman ne disparaît pas (il sera bientôt remplacé par la république de Turquie, mais pour des raisons intérieures). Il perd cependant une grande partie de son territoire. La France et l'Angleterre se partagent une grande partie du Proche-Orient (de la Palestine et la Syrie à l'Irak). Ce qui est aujourd'hui la Turquie d'Europe (sauf Constantinople et ses environs) est donné à la Grèce, de même que Smyrne et sa région. Des îles du Dodécanèse reviennent à l'Italie. Les Détroits (Bosphore et Dardanelles) sont neutralisés. Certaines dispositions du Traité de Sèvres seront modifiées par le Traité de Lausanne (23 juillet 1923). 

Récit avec le concours de Imago-Mundi Encyclopédie gratuite en ligne.

...Salomon Ben zaken, tu as rempli ta mission, tu as fait la guerre en France sous l'occupation allemande.

Tu as risqué ta vie, tu as fait des sacrifices, tu as quitté ta famille à Oran.

Tu as libéré la France.

 

Mobilisé en France à la grande guerre de 14-18. Il a 27 ans.

Il laisse son épouse Zahra et ses 3 enfants à Oran.

        Il rentre à Oran fin 1918. Il a 31 ans.

Reçoit une citation et la Carte d'ancien combattant.

 

 

 BEN ZAKEN . CES HÉROS DE GUERRE .

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Voir ces liens:

SALOMON BEN ZAKEN . CE HEROS .

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SALOMON BEN ZAKEN.CLASSE 1907.MATRICULE 335.

Salomon Ben zaken (frère de Isaac et Samuel), tu as rempli ta mission, tu as fait la guerre en France sous l'occupation allemande.

Tu as risqué ta vie, tu as fait des sacrifices, tu as quitté ta famille à Oran.

Tu as libéré la France.

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Isaac Ben zaken (frère de Salomon et Samuel), tu as rempli ta mission, tu as fait la guerre en France sous l'occupation allemande.

Tu as risqué ta vie, tu as fait des sacrifices, tu as quitté ta famille à Oran.

Tu as libéré la France.

ISAAC BEN ZAKEN.CLASSE 1912.MATRICULE 108.

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Samuel Ben zaken (frère de Salomon et Isaac Ben zaken), tu as rempli ta mission, tu as fait la guerre en France sous l'occupation allemande.

Tu as risqué ta vie, tu as fait des sacrifices, tu as quitté ta famille à Oran.

Tu as libéré la France.

SAMUEL BEN ZAKEN.CLASSE 1915. MATRICULE 2242.

 

SIMON BEN ZAKIN. CLASSE 1899.MATRICULE 319.

Tout comme Salomon Ben zaken, ses 2 autres frères (Isaac et Samuel) ainsi que leur beau frère (Simon Ben zakin) ont libéré la France.