Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
24.02.2025
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vous oublier le rock and roll circus a st germain la ou jim morisson est mort un soir de 1971 over dose j'y ét
Par Anonyme, le 25.02.2025
il y en a un qui a été pdt du stade marocain section tennis, pendant pas mal d'années. c'est là que je préféra
Par Anonyme, le 25.02.2025
que de beaux souvenirs,j'en ai la larmes aux yeux ...j'ai les mêmes souvenirs...me rci merci grandement.
b er
Par Anonyme, le 17.02.2025
salam ahlikum shalom aleikhem je suis de kasba tadla et un jour sur un site qui s’appelle dafina j’avais deman
Par Anonyme, le 16.02.2025
av omar ibn khattab
Par Anonyme, le 16.02.2025
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Massacre d'Hébron (1834)
Le Massacre d'Hébron de 1834 est un massacre commis contre des Arabes et des Juifs dans la ville d'Hébron le 24 juillet 1834 par des soldats égyptiens sous les ordres d'Ibrahim Pacha. Cinq cents Arabes furent tués en représailles de leur révolte contre leur enrôlement forcé dans son armée.
Les Juifs de cette ville, bien que n'ayant pas participé à la révolte, subirent des exactions, 12 d'entre eux furent assassinés.
Déroulement
Durant et après la prise de la ville, 500 civils et rebelles musulmans furent tués et 750 furent enrôlés de force par les soldats égyptiens. Pendant trois heures, les troupes commirent des atrocités contre la population de la ville. Alors que de nombreux musulmans réussirent à s'échapper, les Juifs qui n'étaient pas soumis à la politique de conscription de l’armée d'Ibrahim Pacha, restèrent estimant qu'ils ne seraient pas lésés par les Égyptiens, les Juifs de Jérusalem ayant reçu l'assurance de Pacha que les Juifs d'Hébron seraient protégés.
Les Juifs de la ville bien que n'ayant pas participé à cette révolte subirent la colère des troupes qui pillèrent le quartier juif avec « une cruauté terrifiante ». Ils égorgèrent les Juifs européens et violèrent publiquement leurs épouses, leurs synagogues furent profanées. Ces exactions firent 12 morts dont cinq fillettes assassinées après avoir été violées. L'ensemble de la communauté se trouva démunie. Vingt quatre ans plus tard, en 1858, cette communauté se rétablit complètement.
Vue de Hébron en 1839 par David Roberts.
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Le massacre d'Hébron de 1929, s'est déroulé le 24 août 1929 dans la ville d'Hébron, en Palestine mandataire. Des Arabes y tuent environ 70 Juifs , en blessent une cinquantaine et pillent des maisons et des synagogues. Les Juifs survivants sont au nombre de 435, dont certains grâce à l'intervention de voisins arabes. Ils sont évacués par les autorités britanniques les jours qui suivent.
Ces attaques, qui font suite à des rumeurs selon lesquelles les Juifs essayeraient de conquérir les lieux saints de Jérusalem, sont les plus importantes de celles liées aux émeutes de Palestine en 1929 qui font un total de 133 Juifs et 116 Arabes tués.
Les attaques de 1929 et le massacre d'Hébron en particulier sont un pas supplémentaire dans l'évolution des relations entre Juifs et Arabes dans la région et jouent un rôle déterminant tant pour l'histoire du sionisme que pour celle du nationalisme palestinien. Elles mettent un terme à une présence juive à Hébron.
Maison juive saccagée à Hébron durant les émeutes.
Les Arabes d'Hébron
La communauté arabe d'Hébron est majoritairement composée de musulmans traditionalistes, peu impliqués dans la vie politique en Palestine. En particulier, l'influence du grand mufti de Jérusalem, qui sera mis en cause pour son rôle dans les émeutes de Palestine, y est faible.
La plupart des habitants arabes d'Hébron sont des descendants de groupes bédouins arrivés de Transjordanie au XVIe et XVIIe siècles. Dans les dix années précédant les événements, de nombreux Arabes hébronites se sont installés à Jérusalem tout en maintenant un lien avec leur ville d'origine.
Les Juifs d'Hébron
Photo d'archive en noir et blanc de Juifs vêtus selon le mode traditionnel hassidique.
La famille hassidique Slonim, installée à Hébron depuis 1844. Au centre, assis, le rabbin Mordechai Dov Ber Slonim, décédé en 1919 ; à droite, assis, son fils, le rabbin Shneer Zalman Slonim ; à gauche, son petit-fils, le rabbin Jacob Joseph Slonim ; à droite de ce dernier, son arrière-petit-fils, Eliezer Dan Slonim.
La communauté juive d'Hébron est à l'époque la plus ancienne de Palestine. La présence continue de juifs à Hébron est attestée depuis le XIIIe siècle . Le nombre de familles juives semble y avoir fluctué entre huit et vingt durant les XVe et XVIe siècles.
La communauté juive de Hébron bénéficie du déclin de celle de Safed au XVIIe siècle et compte une centaine de personnes au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, la population juive d'Hébron croît en raison de deux facteurs, l'établissement à compter de 1820 d'une communauté de Juifs hassidiques du mouvement Habad, ainsi que l'arrivée de Bagdad en 1848 du rabbin Eliahu Mani, qui prend la tête de la communauté séfarade et suscite l'installation d'une douzaine de familles de Juifs mésopotamiens et l'achat de terrains pour renforcer la communauté locale.
Selon les recensements de Montefiore, la population juive d'Hébron passe, entre 1855 et 1875, de 391 à 922 personnes, dont respectivement 64 % et 47 % de Séfarades, le reste étant constitué d'Ashkénazes hassidiques. En 1912, le mouvement Habad acquiert à Hebron la maison Romano et y établit la yechiva Torah Emet, dans le but, selon Hillel Cohen, « d'avancer le combat contre le sionisme ».
La Première Guerre mondiale entraînant la conscription dans l'armée ottomane des jeunes Juifs hébronites et le tarissement des dons de la haloukah, la population juive d'Hébron est fortement réduite et seul subsiste alors le kollel séfarade.
Entre 1890 et 1923, elle passe de 1 429 Juifs (dont 810 Séfarades et 619 Ashkénazes) à 413 (dont 306 Séfarades et 107 Ashkénazes). Cette décroissance conduit Eliezer Dan Slonim à publier en 1924 dans Haaretz un article intitulé « Hébron doit être sauvée ».
En 1924, le rabbin Nathan Zvi Finkel, fondateur de la yechiva Slobodka, du mouvement du Moussar, ouvre à Hébron la yechiva Kenesset Israel. Elle attire des étudiants étrangers d'origine ashkénaze, au nombre de 130 à l'origine et qui sont un peu moins de 200 en 1929. Cette même année, la population juive d'Hébron compte environ 700 personnes (800 selon l'Agence juive, 600 selon la police).
Certains Juifs habitent au centre d'Hébron mais la plupart louent des maisons à des propriétaires arabes dans les faubourgs. Outre des institutions traditionnelles, tels plusieurs synagogues dont la synagogue Abraham Avinou datant du XVIe siècle, un bain rituel et une boucherie cachère, le quartier juif compte également une succursale de la banque Anglo-Palestine Company (créée en 1907 et possédée par la famille Slonim), l'hôpital Beit Hadassah (depuis 1893), quelques hôtels et des lieux où l'on peut acheter de l'alcool. Au début du XXe siècle, on y remarque même quelques charpentiers et cordonniers.
Cette population est constituée en grande partie de personnes âgées, vivant des contributions charitables (haloukah) versées en faveur du yichouv ainsi que de jeunes étudiants de la yechiva Slobodka. Les deux communautés ashkénaze et séfarade ont des écoles et des synagogues distinctes ; leurs membres ne se marient pas entre eux. Les Séfarades parlent arabe, s'habillent à l'arabe et sont relativement bien intégrés.
Parmi les Ashkénazes, les étudiants de la yechiva Slobodka conservent leur mode de vie d'origine et offrent une apparence qui contraste tant avec celle des membres de la communauté séfarade qu'avec celle des hassidim du mouvement Habad car « en général ils ont l'air de jeunes gens modernes, particulièrement parce qu'ils sont habillés de vêtements britanniques ou américains».
Ils ont souvent des difficultés ou des malentendus avec la population arabe. Par ailleurs, « de nombreux habitants de la ville sont endettés auprès de marchands juifs, ce qui est depuis longtemps une cause de ressentiment »66 et Hillel Cohen note que l'activité de la banque Anglo-Palestine Company, en plein développement, sera ultérieurement considérée par l'historien palestinien al-Rajabi comme un des facteurs aggravants de la tension entre les deux communautés.
Quoique la communauté d'Hébron fasse partie du vieux yichouv, très religieux et réputé hostile au mouvement sioniste, « la communauté Chabad se tenant à l'avant-garde du combat contre le sionisme et la yechiva Slobodka à l'écart », Hillel Cohen souligne que ces tensions, comme celles existant entre la population sépharade traditionaliste et les jeunes pionniers sionistes, étaient moindres, tant pour les Juifs que pour les Arabes, que l'identité juive commune, et que les différences entre les Juifs « séculiers » du mouvement sioniste et leurs opposants orthodoxes ne l'emportaient pas sur « le consensus concernant la position de leur peuple vis-à-vis du monde non juif et de la terre d'Israël ».
Sionistes et haredim étaient notamment d'accord sur le fait que « l'achat de terrains et la construction de maisons, d'institutions et de nouvelles communautés sur la terre d'Israël étaient légitimes, nécessaires et dignes d'éloge », alors que les Arabes de Palestine « rejetaient le droit des Juifs, qu'ils soient séculiers ou religieux, à une souveraineté en Palestine dans le présent ou dans le futur » et estimaient à cet égard la distinction entre sionistes et non sionistes comme superficielle, quand bien même ils faisaient la distinction entre ceux qui avaient l'air de « Juifs arabes » et ceux qu'ils réputaient « sionistes » d'après leur tenue ou leur langue
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Le Massacre d'Hébron de 1517.
Est commis dans la ville d'Hébron en 1517 par des soldats turcs de l'empire ottoman durant lequel une grande partie de la communauté juive de cette ville fut assassinée. Ce massacre fut accompagné de viols et de pillages.
Déroulement
Un compte rendu de ce massacre, qui intervint peu après que les Ottomans eurent pris le contrôle de la Palestine dans la guerre qu'ils firent aux Mamelouks de 1516 à 1517, fut rédigé par Japhet ben Manassé en 1518. Il relate l'attaque qui a été lancée par les troupes turques dirigées par Mourad Bey, l'adjoint du sultan de Jérusalem, et la manière dont les Juifs furent attaqués, battus et les femmes violées.
Un grand nombre furent tués, leurs maisons et leurs commerces pillés et saccagés. Selon Fred Skolnik, « le fait que le représentant du sultan se soit donné la peine d'envoyer son armée piller Hébron […] prouve que les juifs d'Hébron avaient des biens considérables ». Alan David Crown, professeur émérite d'histoire des peuples sémites de l'Université de Sydney évoque une révolte locale contre le nouveau régime ottoman.
Les survivants du massacre fuirent à Beyrouth. Seize ans plus tard, en 1533, une communauté juive se réinstalla à Hébron.
Le massacre d'Hébron de 1517 La communauté juive s'est battue, mais a été submergée lors de la conquête ottomane de la Terre d'Israël.Une carte de la Méditerranée tirée de l'atlas Teatrum Orbis Terarum d'Abraham Ortelius, Anvers, 1570. La ville d'« Ebron » est entourée en rouge.