Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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monfghir
Par Anonyme, le 29.01.2025
son adresse postale
Par Anonyme, le 29.01.2025
bonjour
il s'appelle pas "lbaid" par hasard parce que c'est le seul menuisier juif année 1955 à 1960 a peut
Par Anonyme, le 28.01.2025
j'y suis allé en 1972 cousin de ma femme anna marciano
Par Anonyme, le 28.01.2025
bonjour, j'habitais là en 1960/62, j'y retourne dans 15 jours ...
merci pour les informations trouvées sur vo
Par Gérard Couvert, le 27.01.2025
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LES GRANDS RABBINS DE MOLDAVIE.
Actuellement, quelque 15.000 Juifs peupleraient la Moldavie : 70 à 80% résideraient à Chisinau ; Balti et la Transnistrie abritent également des communautés relativement importantes.
L'existence de la communauté juive de Fălticeni en Moldavie (Roumanie) se confond avec la première esquisse de la ville de Fălticeni, en 1490. Elle se développe durant le XIXe siècle pour décliner à partir du début du XXe siècle jusqu'à devenir symbolique au siècle suivant.
Histoire
Cryto-communauté
La première attestation écrite de la ville date du 15 mars 1490, quand le trésorier Isac a acheté les terres du village Fulticenii, situé sur la rivière Șomuz, de Neacșa, la fille d'Hanea.
Situation de la communauté jusqu'en 1918
Au XVIIIe siècle
La ville de Fălticeni est fondée en 1779 sous le règne de Constantin Moruzi, Hospodar de Moldavie. C'est la première ville de Roumanie fondée par des Juifs sous la protection des princes. L'historien de la ville, Artur Gorovei, mentionne dans sa monographie qu'en 1772, trois frères juifs vivaient déjà en ville, et précise que l'origine de la ville provient de l'établissement de ces Juifs. En 1774, quand la Bucovine est annexée par l'Autriche, plusieurs Juifs s'enfuient à Fălticeni.
Le 1er juillet 1780, le contrat signé entre le propriétaire terrien Ioniță Bașotă et les Juifs, leur permet de construire une synagogue dans le voisinage à condition que de l'extérieur, celle-ci ne se différentie aucunement des maisons avoisinantes. Il leur cède aussi une parcelle de terre pour y créer un cimetière. Une pierre tombale datant de 1780 se trouve actuellement encore dans l'ancien cimetière juif. Ils ont l'autorisation d'exercer un commerce et ne sont obligés que de payer les taxes fixes. Les résidents ont l'interdiction de vendre leur maison sans l'autorisation du propriétaire terrien.
Approuvé par le prince, ce contrat est aussi signé par les boyards possédant les terres avoisinantes. Aucune restriction n'est imposée quant au nombre de Juifs pouvant s'installer dans la ville, et la validité du contrat est permanente. Cet accord pour la création d'une telle ville va s'avérer si réussi, que le prince accordera des droits similaires aux Juifs d'autres villes, afin d'attirer de nombreux Juifs dans ces villes. Afin de séduire d'autres Juifs, le propriétaire terrien ajoute d'autres droits au contrat initial, comme le droit d'élever des animaux pour la vente.
Il écrit aussi une lettre aux Juifs de Suceava en Bucovine pour les informer des privilèges offerts sur ses terres. Il invite aussi les Juifs de Bessarabie et de Galicie. Plusieurs Juifs s'installent à Fălticeni en provenance de la ville de Baia, fuyant les inondations de la rivière Moldova, et de Bucovine du sud, à la suite du refus des autorités autrichiennes de leur louer des terres et des auberges.
En 1795, la Grande synagogue (Sinagoga Mare din Fălticeni) est construite en bois.
Au XIXe siècle
Grande synagogue de Fălticeni
À partir de 1810, avec le changement de propriétaire du domaine, des disputes éclatent entre les Juifs, le nouveau propriétaire et les propriétaires des domaines avoisinants, chacun prétendant être en droit de recevoir les taxes payées par les Juifs. Les Juifs portent l'affaire en justice, mais le jugement se faisant attendre, ceux-ci ne payent plus de taxes, et profitant de l'absence d'un propriétaire légal, décident de construire des synagogues en pierre avec comme seule autorisation, celle des autorités.
Pendant la révolution de 1821 en Moldavie et Valachie, la ville est pillée et incendiée par les Etéristes. Les révolutionnaires grecs s'emparent des dirigeants de la communauté juive, les conduisent au monastère de Targu Neamt et exigent une forte rançon pour leur libération. Plusieurs seront torturés et assassinés, les autres ne devront leur salut qu'à l'arrivée de l'armée ottomane.
En 1823 le prince Ioan Sturdza accorde les droits de propriété sur le domaine à Andrei Bașotă, neveu du premier propriétaire. Celui-ci abroge l'accord de 1780 et désire signer un nouveau contrat avec les Juifs, qui augmente les taxes existantes et en crée de nouvelles.
Se basant sur le contrat de 1780, qui mentionnait une validité permanente, les Juifs s'opposent à cette abrogation et éconduisent au printemps 1825 les collecteurs venus pour percevoir les impôts. Mais le prince annule l'accord de 1780 et autorise le nouveau statut. Ce n'est qu'en 1836, que les Juifs et le propriétaire du domaine arrivent à s'entendre et qu'ils obtiennent la possibilité d'acheter les terrains dans le centre-ville sur lesquels ils ont vécu.
Les Juifs de Fălticeni travaillent principalement dans le négoce de marchandises. La ville est située à la frontière entre la Roumanie et l'Autriche-Hongrie, ce qui entraîne un fort développement du commerce entre les deux pays, qui profite à la communauté juive. Le poète bessarabien (en) Constantin Stamati affirme à cette époque que le chef de son domaine de Ciurea soutient les Juifs et que, par conséquent, la population chrétienne est forcée « d'acheter du pain et de la viande d'une manière détestable aux Yids ».
La communauté juive voit le nombre de ses membres croître rapidement, passant de 1 500 en 1803 à 3 200 en 1831, avec l'arrivée de Juifs de Bessarabie et de Bucovine, puis à 4 152 en 1838. En 1859, 5 767 Juifs vivent à Fălticeni, représentant 63,5 % de la population totale de la ville.
Dès 1832, les Juifs deviennent la population majoritaire dans huit des quarante foires moldaves. Celle de Falticeni dure trois semaines et est considérée comme l'une des plus importants d'Europe. Parmi les villes à population majoritairement juive, figurent en tête Fălticeni à égalité avec Dorohoi, Bucecea constituées de 85,9 % de Juifs dans la population totale, suivis de Frumuşica, Hârlău, Burdujeni, Lespezi, Şeuleni, Burdujeni, Lespezi et Şeuleni.
La Grande synagogue de Fălticeni est incendiée et reconstruite en brique et pierre en 1852.
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, la communauté est florissante (100 familles juives en 1857) et s'équipe de plusieurs institutions: un Mikvé (bain rituel) en 1857, un hôpital juif en 1857 (dont la qualité est louée dans le journal officiel du gouvernement en 1892), un Talmud Torah (école primaire juive) en 1874 et une école secondaire juive en 1897. Le nouveau cimetière ouvre en 1870.
Les Juifs sont majoritairement commerçants et jouent un rôle important dans l'exportation du bois et des peaux de la région. La Banque de Suceava et la petite banque de crédit sont fondées par des Juifs, ainsi que plusieurs entreprises de teinture et deux imprimeries. Le nombre de Juifs varie pendant cette période entre 4 000 et 5 000, atteignant même un pic à 5 499 membres en 1899. À partir de cette date, la population juive décroit en raison d'une forte émigration vers les États-Unis.
En 1882, l'expulsion des Juifs des villages commence ; Falticeni et ses environs sont un endroit privilégié pour les pogroms à cause de la présence du chef de la police hostile aux Juifs, nommé vice-curateur de la région. Des Juifs de plusieurs villages tentent de se soulever contre l'expulsion vainement ; certains autres qui se plaignent sont emprisonnés.
En 1900, le ministère de l'Intérieur détourne la taxe sur la viande qui était perçue par la communauté au profit de la mairie, afin qu'elle nomme des abatteurs rituels (shochtim) et verse leurs salaires. L'appel de cette décision par la communauté montre que la majorité des 1 500 chefs de famille juive manquait de moyens, et affirme que la communauté ne peut pas maintenir un hôpital et deux écoles sans la perception de cette taxe. Quelques années plus tard, le ministre de l'Intérieur décide que le maire n'est pas autorisé à s'impliquer dans les affaires de la communauté.
En 1910, on ne recense plus que 4 751 Juifs à Fălticeni dont 291 marchands, 104 tailleurs, 83 cordonniers, 20 forgerons, 25 charpentiers et 236 praticiens de diverses professions2 ; en 1916, 34 synagogues et maisons de prière sont en fonctionnement.
Actuellement, la seule synagogue qui subsiste dans la ville est la Grande synagogue, qui ne fonctionne plus par manque de fidèles.
Rabbins
Parmi les rabbins qui ont officié à Fălticeni :
Ephraim Halevi Horwitz, rabbin arrivé en 1846 et décédé en 1864 ;
Yehoshua Falk Wolfsohn Zeev, né en 1835 et auteur de livres d'exégèse biblique et de loi juive ;
Shimshon Tenen, né en 1857 ;
Abraham Arie Leib Rosen (1870-1951) qui a été nommé rabbin de la synagogue "Habad" en 1916 ;
Yaakov Shechter Brezis, rabbin de la période 1937 à 1950 ;
le Dr Moses Rosen (1912-1994), rabbin de la petite synagogue «Mahala» entre 1938 et 1940, qui deviendra par la suite Grand-rabbin de Roumanie.
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le 12 mars 2022. Le rabbin Zusha Abelsky, directeur de Chabad en Moldavie, à droite.