Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
24.02.2025
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vous oublier le rock and roll circus a st germain la ou jim morisson est mort un soir de 1971 over dose j'y ét
Par Anonyme, le 25.02.2025
il y en a un qui a été pdt du stade marocain section tennis, pendant pas mal d'années. c'est là que je préféra
Par Anonyme, le 25.02.2025
que de beaux souvenirs,j'en ai la larmes aux yeux ...j'ai les mêmes souvenirs...me rci merci grandement.
b er
Par Anonyme, le 17.02.2025
salam ahlikum shalom aleikhem je suis de kasba tadla et un jour sur un site qui s’appelle dafina j’avais deman
Par Anonyme, le 16.02.2025
av omar ibn khattab
Par Anonyme, le 16.02.2025
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Juifs éthiopiens
Les Juifs éthiopiens ou « Beta Israel » ( hébreu : ביתא ישראל, la « maison d’Israël » au sens de la « famille d’Israël »), ou les « Falasha », sont des Éthiopiens de religion juive ou leurs descendants, qui ont pour la plupart émigré en Israël.
Selon leurs traditions, ils descendent de la tribu de Dan.
Ils ont vécu pendant des siècles dans le nord de l’Éthiopie (Gondar, Tigré), où ils ont constitué des États indépendants, qui ont été détruits au XVIIe siècle par le pouvoir impérial. Ils deviennent alors une minorité marginalisée, le plus souvent sans droit de posséder des terres et, à l'occasion, accusée d’attirer le « mauvais œil ».
Kahen montrant les rouleaux de la Torah dans la synagogue de Gondar
« Beta Israel » est le nom qu'ils se donnaient lorsqu'ils vivaient en Éthiopie. Le nom « Falasha » (amharique : « exilé », « errant », « sans terre »), couramment utilisé pour les désigner en Europe, est rejeté par les Juifs éthiopiens qui le considèrent comme péjoratif. Depuis l’immigration en Israël, le terme Beta Israel tend à y être remplacé, y compris au sein de la communauté elle-même, par l'expression « Juifs éthiopiens » ou « Etiopim » (« Éthiopiens »).
Durant les siècles qu'ils ont passé en Éthiopie, ils affirment que leur foi (qu'ils appellent haymanot) est israélite, et ils règlent leur vie sur la Torah (qu'ils appellent l’Orit). Leur bible, écrite en langue guèze, semble avoir été traduite de la Septante. Elle comprend principalement la Torah (les cinq livres traditionnellement attribués à Moïse ou Pentateuque), plus les livres de Josué, des Juges et celui de Ruth. Leurs pratiques présentent de nombreuses ressemblances avec le judaïsme en vigueur à l’époque du second Temple de Jérusalem.
Ils n'avaient pas de relations avec le judaïsme européen lorsque celui-ci est entré en contact avec eux à la fin du XIXe siècle. Mais ils se sont alors immédiatement identifiés à l'ensemble du monde juif et, désireux de l’intégrer, ils réduisent progressivement leurs particularismes religieux pour rapprocher leurs rites de ceux du judaïsme orthodoxe.
Le gouvernement d'Israël reconnaît leur judaïté en 1975. À partir de 1977, sur décision du gouvernement Begin, la plupart des Beta Israel émigrent en Israël. Leur exode s'opère dans des conditions difficiles et grâce à un pont aérien. Leur intégration en Israël pose moins de problèmes, quoique malaisée au vu de la différence entre les cultures. N’ayant pour la plupart pas bénéficié d’une éducation à l’occidentale, ils sont en butte à diverses discriminations qui les mènent à manifester à plusieurs reprises dans les premières décennies du XXIe siècle.
Les conditions économiques dont ils jouissent sont cependant meilleures qu’en Éthiopie et mènent les Falash Mura, descendants de Beta Israel qui avaient adopté le christianisme et été par conséquent exclus du groupe, à revendiquer une origine ou un statut de Juif. Celui-ci leur a généralement été reconnu et ils sont venus rejoindre les rangs de la population qui comptait environ 110 000 personnes en 2009 en Israël, et environ 138 200 en 2014.
En Éthiopie
Religion
Ancien livre saint des Beta Israel en langue Ge'ez
Dans l’identité des Beta Israel, la religion est déterminante, tant vis-à-vis des autres Éthiopiens que des autres Juifs. La description qui suit était valide en Éthiopie, mais évolue rapidement en Israël.
Les Beta Israel avaient la même version du Pentateuque que les chrétiens éthiopiens, rédigée en guèze, la langue liturgique commune. Outre les cinq livres du Pentateuque, leur version de la Bible comprend les « livres propres à la Septante grecque (Tobie, Judith, le Siracide), ainsi que le Livre d'Hénoch et le Livre des Jubilés ». La version des Septante a quelques différences avec le canon hébraïque actuel.
Ancien lieu de culte Beta Israel, abandonné en 1991 et devenu un site touristique
Ils n’utilisaient pas de Pentateuque en hébreu, langue qu’ils ne connaissaient pas. Joseph Halévy rapporte que les Beta Israel de 1868 achetaient parfois des Bibles chrétiennes qu’ils raturaient pour en expurger des formules chrétiennes. Au côté du Pentateuque, on trouvait aussi « une vaste littérature sacrée en guèze », en partie d’origine chrétienne, mais expurgée. Toute la littérature rabbinique, en particulier le Talmud, était ignorée.
Poterie dans un village juif de Gondar
Les Beta Israel ne pratiquaient pas les fêtes juives de la tradition rabbinique, postérieures au Ier siècle, comme Hanoucca, Pourim, le Jeûne de Guedalia ou Sim’hat Torah. Ils pratiquaient les fêtes de Pâque, de la Moisson, le jeûne d’Av et celui d’Esther, le Nouvel An, le Grand Pardon, les Tabernacles. Les Beta Israel avaient aussi des fêtes particulières : Arfeasärt, Lesa et surtout le Segd.
Régions où les Beta Israel vivaient à l’époque moderne.
Mémorial de Kiryat Gat en mémoire des Beta Israel morts sur la route vers Israël