Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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La synagogue Hourva hébreu : בית הכנסת החורבה Beit ha-Knesset ha-Hourva, « la synagogue de la ruine »), aussi connue sous le nom de Hourvat Rabbi Yehouda he-Hassid (« Ruine de Rabbi Juda le Pieux »), située dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem, était le site de la principale synagogue ashkénaze jusqu'en 1948.
La synagogue reconstruite (2010)
En 1864, la communauté des Peroushim, disciples du Gaon de Vilna, y érige une synagogue officiellement consacrée synagogue Beis Yaakov. C'est cette dernière qui a été détruite pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949. Après la prise de la vieille ville en 1967, de nombreux plans sont soumis pour la reconstruction d'une synagogue, notamment ceux de l'architecte américain Louis Kahn1. Après des années de délibération, une arche commémorative est édifiée en 1977 sur le site, devenant ainsi un symbole important du Quartier juif. Les plans pour la reconstruction à l'original de la synagogue sont approuvés par le gouvernement israélien en 2000. L'inauguration de la synagogue reconstruite a lieu les 14 et 15 mars 2010.
Aspect général de la synagogue
Façade nord
Façade est
La synagogue est conçue par l'architecte officiel du sultan, Assad Effendi. Construite en style néo-byzantin, elle repose sur quatre pilastres massifs situés aux quatre coins, sur lesquels repose un large dôme. Seule une des tours est terminée; Le dernier niveau et le petit dôme sur le dessus manquent sur les trois autres tours. La façade est couverte de pierres finement taillées et comprend des fenêtres à arc de 13 mètres de haut.
La hauteur de la synagogue jusqu'à la base du dôme est d'environ 16 mètres, et jusqu'au sommet du dôme de 24 mètres. Douze fenêtres sont situées autour de la base du dôme qui est entouré d'une véranda permettant d'avoir une vue splendide sur une grande partie de la vieille ville et sur la région autour de Jérusalem. Le bâtiment est un des plus élevés de la vieille ville et est visible des miles à la ronde.
Intérieur de la synagogue
À l'intérieur de la synagogue Hourva. Septembre 2021.
On pénètre dans la salle de prière de la synagogue par une entrée avec trois portes en fer. La salle fait environ 15,5 mètres de long sur 14 mètres de large. Les galeries construites sur trois des côtés de la salle, à l'exception du mur est, sont réservées aux femmes. On y accède par des escaliers situés dans les tours d'angle.
L'Arche sainte avec ses portes ornementales provient de la synagogue Nikolaijewsky située à Kherson en Russie. La synagogue Nikolaijewsky a été utilisée par des cantonistes (conscrits juifs russes, forcés de passer vingt-cinq ans dans l'armée tsariste). L'Arche comprend quatre colonnes corinthiennes et est décorée de ciselures baroques. L'Arche elle-même possède deux niveaux, recouverts par un rideau, et contient les 50 rouleaux de Torah.
L'alcôve où se trouve l'Arche est décorée avec de splendides gravures sur bois de fleurs et d'oiseaux. Au-dessus de l'Arche on aperçoit une fenêtre triangulaire dont les angles ont été arrondis, et devant à droite de l'Arche est situé le pupitre du chantre, conçu comme une version miniature de l'Arche à deux niveaux.
Intérieur de la synagogue, vers 1935
La synagogue en 1934
Au centre de la synagogue était située initialement une haute bimah en bois, qui fut remplacée ultérieurement par une tribune plane recouverte de plaques de marbre.
De nombreux chandeliers en cristal pendent du dôme. Le dôme lui-même est peint en bleu ciel et parsemé d'étoiles en or. Des fresques avec des motifs religieux, tels que des étoiles de David, des menorot, le Mont Sinaï et les Dix Commandements décorent chacun des murs. Aux quatre coins, les peintures de quatre animaux conformément au texte du Pirke Avot (Maximes des pères): « Soit fort comme le léopard et rapide comme l'aigle, léger comme le daim et brave comme le lion pour obéir à la volonté de votre Père qui est au Cieux ».
Une des donations les plus généreuses vient de Pinchas Rosenberg, le tailleur de la cour impériale de Saint-Pétersbourg. L'émissaire envoyé de Jérusalem pour collecter des fonds pour la synagogue, rabbi Hayim ha-Levy, raconte dans son journal intime que Rosenberg a spécifié en détail l'utilisation exacte de son argent.
Parmi les pièces achetées avec son argent, figurent deux grands candélabres en bronze, un chandelier de Hanoucca en argent, qui fut livré « miraculeusement » le 1er Tébeth [1866], précisément à temps pour allumer la dernière des huit bougies de Hanoucca, et une porte en fer, fermant le dessous de l'Arche afin de mettre en lieu sûr le chandelier.
En plus, son argent a servi à la construction « d'une belle grille en fer forgé autour du toit, en dessous des fenêtres supérieures, de façon à faire une véranda, pour que nos frères qui feront le pèlerinage aperçoivent notre Temple abandonné, ainsi que d'une cloison pour les femmes pour la fête des Tabernacles et de Sim'hat Torah ».
2005–2010 - Reconstruction de la synagogue
La reconstruction débute en 2005 après des recherches historiques minutieuses pour se terminer début 2010.
Le 15 février 2007, pendant les travaux de reconstruction, le rabbin Simcha HaCohen Kook, rabbin de Rehovot, est nommé rabbin de la Hourva. Un certificat de confirmation est signé par les principaux rabbins, dont Yosef Shalom Eliashiv. Menahem Porush, qui se souvenant de la grandeur du bâtiment original, indique comme il est transporté de joie de voir l'accomplissement du rêve auquel il n'avait jamais renoncé, la reconstruction de la Hourba.
Au terme de la reconstruction, la synagogue est inaugurée le 14 mars 2010 (28 adar 5770 selon le calendrier hébraïque), ce qui est le prétexte de manifestations du Hamas.
Selon le Figaro, « le Hamas dénonce la reconstruction de la synagogue de la Hourva, dans le quartier juif de la Vieille Ville comme une menace dirigée contre la mosquée al-Aqsa toute proche, et la partie d'un plan visant à reconstruire le temple biblique de Salomon et d'Hérode à la place des Lieux saints musulmans. Que ces projets ne soient défendus que par une poignée de sionistes religieux millénaristes importe peu, dans un conflit où les perceptions ont plus d'importance que la réalité ».
Quant à Leila Shahid, représentante de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne, elle dénonce le 17 mars, au micro de France Inter, la « construction d'une synagogue en face de la grande mosquée de Haram al-Sharif38 » (sic), sans rappeler que cette synagogue détruite en 1948 se situe, non pas en face du Haram al Sharif mais au cœur du quartier juif de la vieille ville de Jérusalem.
Contexte urbain de la Synagogue Hourva à Jérusalem