Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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monfghir
Par Anonyme, le 29.01.2025
son adresse postale
Par Anonyme, le 29.01.2025
bonjour
il s'appelle pas "lbaid" par hasard parce que c'est le seul menuisier juif année 1955 à 1960 a peut
Par Anonyme, le 28.01.2025
j'y suis allé en 1972 cousin de ma femme anna marciano
Par Anonyme, le 28.01.2025
bonjour, j'habitais là en 1960/62, j'y retourne dans 15 jours ...
merci pour les informations trouvées sur vo
Par Gérard Couvert, le 27.01.2025
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Expérimentation médicale nazie
L’expérimentation médicale nazie désigne les expériences médicales pratiquées en vertu de l'idéologie nazie par des médecins SS sur des déportés dans les camps de concentration et des instituts scientifiques, ainsi que par la société Ahnenerbe — héritage des ancêtres dont Heinrich Himmler était le président.
Le Block 10, lieu d'expérimentation « médicale» nazi à Auschwitz I.
Contexte
Les médecins nazis sont influencés par l'enseignement prodigué dans les facultés européennes de médecine au XIXe siècle : les promoteurs du racisme biologique, Arthur de Gobineau et Houston Stewart Chamberlain, construisent le mythe de la pureté de la race qui affirme la supériorité des races pures sur les races dites métissées. Les médecins allemands, dont 45 % sont membres du parti nazi (SA et SS) en 1942, empruntent un Sonderweg basé sur l’imaginaire médical de la souillure et l'hygiène raciale allemande développée par le médecin Alfred Ploetz, sur la notion d'espace vital forgée par le pharmacien Friedrich Ratzel puis sur le mythe de la race aryenne prôné par Adolf Hitler.
Les médecins nazis se voient eux-mêmes comme des hommes d'action (Tatmenschen) forgeant un monde nouveau. Ils ne soignent pas des individus, mais le peuple allemand considéré comme un corps total (Volkskörper). La survie de la race allemande purifiée relève d'un darwinisme social, où la lutte pour la vie nécessite de sacrifier les faibles et les indésirables. Cette dureté nécessaire, qui place l'intérêt de la race au-dessus de tout, constitue une auto-discipline, au cœur du système nazi.
Le programme Aktion T4 , qui euthanasie des personnes handicapées allemandes et les malades jugés incurables, est lancé en octobre 1939. Il est étroitement lié avec l'entrée en guerre. Son motif est d'abord économique : il s'agit de libérer des lits d'hôpitaux pour les armées allemandes, économiser de la nourriture et du matériel. Pour cela, il faut éliminer les « vies qui ne valent pas la peine d'être vécues ». Ce programme est le prélude des exterminations qui suivent.
Le régime nazi dispose d'une centaine de spécialistes de la mise à mort issus des six stations d'euthanasie T-4, dont des médecins qui sont envoyés à Odilo Globocnik, chef de la SS et de la police du district de Lublin dans le cadre de l'Aktion Reinhard.
Reste du pavillon d'expérimentations de Josef Mengele à Auschwitz II.
Expériences
Les expériences dirigées par les médecins nazis se sont déroulées en dehors des règles d'usage de l'époque, en l'absence des protocoles scientifiques et des codes déontologiques actuellement admis et reconnus par la communauté scientifique et médicale internationale. Souvent pratiquées par un personnel non qualifié, pouvant choisir leurs victimes de façon arbitraire, ne leur laissant ni information, ni consentement, ni possibilité de retrait, elles exposaient les cobayes humains à des conditions cruelles, voire barbares pour les plus extrêmes d'entre elles, avec des apports scientifiques contestables voire inutiles.
Des expériences comme des inoculations de germes mortels (typhus) étaient également pratiquées, ainsi que des expériences sur l'alimentation, sur les gaz de combat, les brûlures au phosphore, des injections intraveineuses de phénol, essais de nouveaux sulfamides, etc. Ces expériences ont été commanditées par l'armée allemande (Wehrmacht, dont la Luftwaffe, et la Kriegsmarine).
L'utilisation de la population des camps de concentration est l'aboutissement logique d'une idéologie fondée sur le racisme et la notion de sujets sans valeur, assimilés à des parasites (rats, poux..) ou au cancer (les juifs comme cancer du peuple allemand). La mort de centaines de « sous-hommes » se justifie par la possibilité d'améliorer les chances de survie d'un seul pilote allemand. En novembre 1942, Himmler répond aux critiques concernant ces expériences médicales « dans le milieu médical chrétien, on accepte qu'un jeune pilote allemand risque sa vie, mais pas qu'un criminel dispensé de service militaire risque la sienne ».
La plupart des expériences sont menées au nom d'un effort de guerre, en raison d'une urgence nationale permettant de se passer de règles. D'autres sont en rapport avec une « hygiène raciale » (purifier, nettoyer, préserver la race allemande), ou encore pour donner un vernis scientifique à des lubies idéologiques (construire une histoire de type « biblique » du peuple allemand, remplaçant celle des juifs). Alors que la guerre se prolonge, les pertes allemandes commencent à se compter en centaines de milliers d'hommes, notamment sur le front de l'Est. Les chefs nazis jugent alors qu'ils perdent les meilleurs, ce qui justifie encore plus l'extermination dans les camps considérée comme un rééquilibrage, la population des camps étant faite « d'existences de ballast ».
En allemand, le mot Opfer signifie à la fois « sacrifice » et « victime sacrificielle ». En 1941, après un naufrage qui causa la mort de centaines de personnes, Claus Schilling, spécialiste du paludisme, déclara : « Si nous pouvions sacrifier le même nombre de personnes qui viennent de mourir inutilement, il n'y aurait pas de maladie qui ne puisse être vaincue ». Un an plus tard, il mettait son idée en pratique à Dachau.
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