Liste des Tsadikims du Maroc :  Boujaad. 

Pèlerinage. Les juifs de Bejaâd.

 Bejaâd attire de nombreux touristes de confession juive.

Il faut dire que la ville abritait autrefois une communauté juive importante.

Ceux qui n’ont pas rejoint Israël ont migré vers Casablanca ou Rabat.

En visite à Bejaâd, ils viennent découvrir l’ancienne école de l’Alliance Israélite, qui comptait parmi ses professeurs l’historien Haïm Zafrani.

C’est également là que Yehuda Lancry, ambassadeur d’Israël en France puis aux Nations Unies, a usé ses petites chaussures.

Quelques tombes du cimetière juif font l’objet d’un petit commerce : moyennant quelques dirhams, les femmes stériles peuvent venir y déposer un cierge.

La stèle du rabbin Yossef Gabay, éminent kabbaliste, attire, elle, un public plus averti.

Le mellah abrite un mikveh, un bain utilisé par les juifs pour les ablutions. Ce dernier est aujourd’hui muré et, paraît-il, en cours de destruction.

Photo de la tombe de Rabbi Yossef GABBAY, connu également sous le nom de Baba Hazane, enterré au cimetière de Boujaad.

 Le cimetière juif situé dans la bourgade de Boujaad, à 173 km à l'est de Casablanca, a été profané par des inconnus qui ont inscrit sur les tombes des slogans antisémites et ont mis le feu à la maison funéraire, à l'entrée du cimetière. Mars 2015.

Autrefois il y avait une importante communauté juive dans la ville de Bejaâd (ou Boujad).

Les Bejaâdis ont également acquis un sens de la tolérance et du respect des différences qui force l'admiration.

Contrairement aux autres médinas du Maroc, celle de Bejaâd est dépourvue de mellah, ces quartiers où les juifs vivaient à l'écart de la population musulmane.

 « À Bejaâd, juifs et musulmans vivaient côte à côte.

Ils fréquentaient les mêmes écoles, les mêmes fours et les mêmes bains publics ».

Malgré leur exode massif, de nombreuses familles juives disposent toujours de maisons dans la médina de Bejaâd.

Bejaâd attire tous les ans de nombreux touristes de confession juive.

Il faut dire que la ville abritait autrefois une communauté juive importante.

Ceux qui n’ont pas rejoint Israël ont migré vers Casablanca ou Rabat.

En visite à Bejaâd, ils viennent découvrir l’ancienne école de l’Alliance Israélite, qui comptait parmi ses professeurs l’historien Haïm Zafrani.

C’est également là que Yehuda Lancry, ambassadeur d’Israël en France puis aux Nations Unies, a usé ses petites chaussures.

Quelques tombes du cimetière juif font l’objet d’un petit commerce : moyennant quelques dirhams, les femmes stériles peuvent venir y déposer un cierge.

La stèle du rabbin Yossef Gabay, éminent kabbaliste, attire, elle, un public plus averti.

Le mellah abrite un mikveh, un bain utilisé par les juifs pour les ablutions.

Ce dernier est aujourd’hui muré et, paraît-il, en cours de destruction.

Reste le cimetière juif de Bejaâd.

La nostalgie.

La séparation entre juifs et musulmans a été douloureuse pour les deux côtés.

A Bejaâd à cette époque, “ces départs ont été vécus comme un arrachement, un déracinement.

C’est une injustice de l’histoire.

Ces différentes communautés cohabitaient ensemble au Maroc.

L’art, le mode de vie, tout était partagé.

C’était important que le Maroc ait son indépendance mais ça n’aurait pas dû entraîner ça”.