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JUIFS NOIRS DANS LE MONDE.

Publié le 20/07/2015 à 18:14 par rol-benzaken Tags : cadres image afrique sur roman france center place monde fille pouvoir

Juifs noirs à travers le monde

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La récente émergence en France d’une association de Juifs noirs, la Fraternité Judéo-Noire que préside Guershon N’duwa, association qui envisage très sérieusement l’édification d’une " synagogue noire " à Paris, dirige les projecteurs de l’actualité vers des communautés méconnues, celles des Juifs noirs que l’on trouve aussi bien en Europe, en Afrique, qu’en Asie et, bien entendu, en Israël.

Depuis les grandes opérations , "Moïse" et "Josué", de sauvetage des Juifs d’Éthiopie, dans les années 80, tout le monde connaît les Falashas dont on dit qu’ils descendent de Ménélik 1er, fils du roi Salomon et de la reine de Saba. Signalés par les grands voyageurs juifs à travers les siècles, ils ont été "redécouverts" dans les années trente par l’anthropologue Jacques Faitlowitz.
La quasi totalité des Falashas, plusieurs dizaines de milliers, dont la judéité, un temps contestée, a été finalement reconnue par les deux grands rabbins, séfarade, Ovadia Yossef et ashkénaze, Chlomo Goren, du pays, vivent aujourd’hui en Israël . Leur intégration et leur adaptation dans un pays moderne a été difficile, mais elle est considérée aujourd’hui comme réussie.

 

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Des premières promotions de cadres, dans tous les domaines, y compris militaire sont en train d’émerger. Un épisode historique avéré demeure peu connu, celui de la reine des Falashas, Yéhoudit, fille de Gédéon IV, qui naquit vers 950 et qui, à l’instar de la fameuse Kahéna nord-africaine, s’opposa farouchement aux "envahisseurs" chrétiens. Elle demeura au pouvoir dans la ville d’Axoum pendant quarante ans et ce n’est qu’avec l’alliance des Chrétiens avec les Musulmans d’Erythrée que le royaume juif d’Éthiopie fut vaincu. Les Falashmuras sont, eux, d’anciens Falashas qui ont été convertis au christianisme, il y a quelques siècles, par des missionnaires. Ils ont, au fil des ans, demandé à bénéficier de la Loi du Retour et, petit à petit, au cas par cas, ils rejoignent actuellement Israël où ils retrouvent leurs " cousins ", les Falashas. Bien avant l’arrivée massive des Juifs d’Éthiopie en Israël, il existait, essentiellement dans la ville de Dimona et ses environs, à Arad et à Mitspé Ramon, des Juifs noirs, les " Black Hebrews ". Venus de Chicago sous l’impulsion de leur leader spirituel Ben Ami Carter, ils avaient d’abord tenté, en 1967, un retour en Afrique, au Libéria. Ce fut un échec. Mal perçus par l e s Libériens, ils finirent, en 1969, par débarquer en nombre en Israël où, tout en r e v e n d i - quant leur judaïsme, ils se sont vu accorder le statut de nouveaux immigrants, mais, contrairement aux Falashas, quoique désormais " résidents permanents " dans le pays, ils ne sont pas reconnus en bloc par le rabbinat. À Tahiti, en Polynésie française, descendants, dit-on, d’un Juif anglais, Salmon, qui épousa il y a quelques siècles la reine de Tahiti, Pomaré, de nombreux Noirs portant des patronymes considérés comme juifs : Lévy, Cohen, Solal, Yéroushalmi, Salmon…, bien qu’halakhiquement non Juifs, fréquentent assidûment l’ "Association Cultuelle des Israélites et ympathisants de Polynésie" , participant notamment à toutes les fêtes juives. En Martinique comme en Guadeloupe, par le biais de mariages " mixtes ", un certain nombre de Noirs ont adopté également le judaïsme.

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Abayudaya de l’Ouganda

En Afrique même, des tribus noires se déclarent juives et veulent rejoindre Israël. Des émissaires ont été envoyés sur place pour vérifier le degré de judéité des candidats et organiser éventuellement leur alyah. C’est le cas, en Afrique du Sud, des Lembas, qui sont quelque quarante mille. On retrouve des Lembas au Malawi et au Mozambique. En Nouvelle-Zélande, une centaine d’aborigènes maoris, s’estimant les descendants de la tribu d’Ephraïm, veulent aussi rejoindre Éretz Israël. Tout comme les centaines d’Abayudayas d’Ouganda, convertis au judaïsme en 1919.

Le professeur Eliyaou Avihail, grand spécialiste des " Tribus perdues " estime que 15 millions d’Ibos vivant au Nigeria et au Biafra, que 2 millions d’Imbassas du Cameroun, que 4 millions de Somaliens des tribus des Inoum et des Fayoum et que plusieurs tribus du Zaïre se revendiquent de nos jours comme Juifs.

L’histoire du judaïsme à travers le monde et le temps n’a pas fini de nous étonner.

Jean-Pierre Allali