20 mars Otages identité haouzia
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« Paris s’engage pour la liberté de tous les otages dans le monde ! » Merci l’AFP pour cette nouvelle qui a fait chaud aux cœurs de tous les amoureux de la France et des Libertés ! Sans oublier Paris et son maire, qui n’est pas Chirac certes mais qui ne manque pas de suite dans les idées…
C’est à l’emplacement où se trouvait jusque là le portrait de l’ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt que la Mairie de Paris vient de faire installer un panneau,lettres bleues sur fond blanc, qui concrétise cet engagement persistant en faveur de la liberté de celles et de ceux que l’on retient contre leur gré, dans un statut de monnaie d’échange ou de moyen de pression. L’occasion est belle de rappeler que prendre des otages est un acte de guerre d’une extrême vilenie, même si cela s’est énormément pratiqué aussi dans l’art de la diplomatie…
Au dessus du panneau, décrit l’AFP, pas de portrait mais un extrait de l'article 1er de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droit... »
Pourquoi un texte préféré à des portraits ? « Parce qu'il y a beaucoup d'otages », a expliqué le maire de Paris avant de préciser : « Il faut qu'à partir de la liberté d'Ingrid on globalise notre engagement pour la liberté de tous les otages, sinon on serait dans une espèce de choix entre les otages »
Pas de choix entre les otages, peut-être ! Il se trouve que tout récemment, dans l’enceinte du Sénat français, Bernard Kouchner en sa qualité de ministre sarkozyen des Affaires étrangères s’était fait harponner par une sénatrice tendance gauche écolo qui le rappelait à l’ordre du sort d’un otage, « légal » celui-là, du gouvernement israélien et qui n’avait pourtant d’autre tort que d’avoir été soupçonné d’espionnage pour le compte des « terroristes » palestiniens…
On comprend mieux que la dépêche AFP se poursuive par cette précision : « Par ailleurs, les portraits des deux soldats israéliens, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, dont les corps avaient été rendus le 16 juillet par le mouvement chiite libanais Hezbollah, ont été retirés lors d'une autre cérémonie vendredi matin. Le portrait du soldat franco-israélien, Gilad Shalit, toujours otage du Hamas, a lui été réinstallé dans le jardin Yitzhak Rabin, à Paris. »
À propos de Gilat Shalit, il se trouve des citoyens ordinaires ici et là dans le monde, d’humbles lecteurs de journaux et spectateurs de télévision, pour estimer que la France de certains Français y va un peu fort dans le « deux poids, deux mesures ».
Que le soldat Shalit soit binational et que l’opinion publique française dans sa majorité le considère comme encore Français, bien qu’il serve dans l’armée régulière d’une puissance étrangère, cela ne dérange personne et encore moins les concernés.
Mais que deux familles algériennes, unissant leurs enfants dans une mairie de la sacro-sainte République française, osent arborer un drapeau algérien dans lequel on veut tout de suite voir un déni de la France, là c’est « haro sur le baudet ». Les « bons » français, les inconsolables de n’être pas morts à Verdun ou ceux qui regrettent peut-être aussi Charlemagne, voire Pétain, sont indignés : comment, le drapeau algérien au fronton de nos mairies ? Que font Sarkozy, Hortefeux, Besson et compagnie ?
Certes il faut les comprendre, ces Français-là. Mais aussi, que font ceux qui sont censés leur expliquer que dans certaines circonstances, le drapeau symbolise, sans la moindre volonté d’offenser qui que ce soit, cette parente absente avec laquelle on aimerait, où que l’on se soit enraciné ailleurs dans le monde, partager la joie immense de certains moment.
Le drapeau, image de cette mère qui serait restée au pays, une mère qui serait celle de tous, une mère qui demeurerait éternellement la mère patrie. En résumé, leur expliquer qu’accrocher un drapeau algérien à une mairie, c’est tout de même moins grave que combattre dans l’armée d’un pays, pas si ami que ça à y regarder de plus près…