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soleildesmots
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Dans ce blog, je partage avec les internautes mes pensées et mes écrits. La poésie surtout...
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
24.04.2015
Dernière mise à jour :
11.03.2022

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LES LUNDIS DE POESIE

N° 104 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 28/12/2017 à 08:38 par soleildesmots Tags : vie chez

QUAND UNE ANNEE S’ACHEVE

 

Quand une année comme celle-ci s’achève

Il y en a qui la trouvent quelque peu brève

Il y en a qui la trouvent riche

Il y en a qui la trouvent chiche

 

Quand une année comme celle-ci s’achève

D’aucuns la regardent un peu comme une élève

Ils crient qu’elle aurait pu faire encore mieux

Ils s’écrient qu’elle n’aurait pas dû faire si peu

 

Quand une année comme celle-ci s’achève

Cela démontre aussi que la vie est brève

Car en elle meurent les douze mois

Qui ne viennent qu’une seule fois

 

Quand une année comme celle-ci s’achève

Il y en a par endroit un peu partout qui crèvent

Il y en a chez qui chaque mois n’aura été qu’un conte

Il y en a pour qui chaque mois aura été un bon compte

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA

 



N° 103 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 18/12/2017 à 08:23 par soleildesmots Tags : festival aubades daurades festin virage rivag

LES VALSES DU DESTIN

 

Chaque jour était un beau matin

Ils ont connu ces moments aux couleurs de festival

Ils ont connu des instants aux odeurs estivales

Qui commençaient toujours par des aubades

Qui s’achevaient toujours par des daurades

 

Chaque jour était un bon festin

Ils dépensaient sans compter n’étaient pas malins

Ils estimaient que tel était leur compte avec le destin

Qui un jour comme les autres a pris un virage différent

Les voilà comme les autres pris dans ce rivage indifférent

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA

 



N° 102 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 11/12/2017 à 08:24 par soleildesmots

LES TOILES DU SYSTEME

 

Le système a tissé de multiples réseaux

Réseaux qui ont de multiples noyaux

Noyaux d’où viennent toutes ces identités

 

Ces identités qui font germer la tribalité

La tribalité qui multiplie les particularismes

Les particularismes qui gomment le nationalisme

 

Le nationalisme qui se met à l’ombre de ces particularismes

Ces particularismes qui heurtent tous ceux qui ont des valeurs

Tous ceux qui ont des valeurs ont du mal à imposer leur hauteur

 

Leur hauteur qui les condamne à être toujours appauvris

Toujours appauvris par ce système de réseaux de tribus

Réseaux de tribus qui un jour en paieront un fort tribut

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA



N° 101 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 04/12/2017 à 14:35 par soleildesmots

LA DIGNITE CEDEE

 

Même l’Histoire ne sait plus quand tout a commencé

Même l’Histoire ne sait plus quand tout va s’arrêter

 

C’est lui qui a montré sa joue que l’autre a giflée

Il a montré l’autre joue et il l’a aussi bien giflée

 

Et puis il a recommencé enchaîné

Et l’autre pas gêné s’est déchaîné

 

Quand il le voyait pâlir rougir

L’autre se mettait à rougir de plaisir

 

Après il a demandé qu’il courbe l’échine

Il a courbé l’échine et il est devenu la machine

 

La machine à dire oui aux envies de l’autre

La machine à dire non à lui-même à ses envies

 

Il a transmis cette habitude à ses fils

Qui ont soumis à leur tour leurs fils

 

Qu’ils ont appelés des imbéciles

Et qui sont restés tous dociles

 

Quiconque les soumet est appelé Maître

Quiconque s’en soustrait est appelé traitre

 

Les Maîtres toujours ont le droit de piller

De piller et d’interdire les pleurs

 

Les traitres n’ont même pas le droit de prier

De prier et maudire ce mépris ces malheurs

 

Qui sont nés de cette dignité qui leur a été cédée

Qui sont nés de cette piété qui leur a été imposée

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA



N° 100 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 27/11/2017 à 18:14 par soleildesmots Tags : prison temps oeuvre piège penser

SORTIR DE LA PRISON DU TEMPS

 

Le temps et une prison

Dont on ne s’évade qu’en pensant

En restant différent en créant souvent

Son temps qui devient alors œuvre

Du temps qui pris au piège libère

Celui qui a pu penser su créer

Qui devient lui-même comme le temps

Qui héberge dans son creux tous les espoirs

Qui avec lui demeurent éternellement

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA



N° 99 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 23/11/2017 à 16:37 par soleildesmots Tags : confort trésor nanti démuni vu loin

VU DE LOIN

 

Dans ses mains de longues vues

Il veut savoir si j’en suis pourvu

 

Il se demande si j’en ai aussi

Tant tout lui semble raccourci

 

Il n’aperçoit rien de là-bas

Il se dit que je n’en ai pas

 

Comme lui j’en suis nanti

Mais il m’en croit démuni

 

J’ai comme lui ces trois trésors

Qui font ma fierté mon confort

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA

 

 



N° 98 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 13/11/2017 à 10:37 par soleildesmots Tags : vie mort

SI TOUT EST VANITE

 

Si tout est vanité

Le dire est vanité l’écrire est vanité

Y penser est vanité ne pas y penser est vanité

Tout savoir est vanité tout avoir est vanité

Travailler est vanité paresser est vanité

Etre pauvre est vanité être riche est vanité

Etre est vanité ne pas être est vanité

 

Si tout est vanité

Le questionnement est vanité l’étonnement est vanité

L’ignorance est vanité l’intelligence est vanité

La naïveté est vanité la fatalité est vanité

La vie est vanité la mort est vanité

Le bruit est vanité le silence est vanité

L’existant est vanité l’inexistant est vanité

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA

                                                 



N° 97 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 10/11/2017 à 09:18 par soleildesmots Tags : pouvoir

LA DECISION

 

Je ne veux plus rester dans le noir

Je veux un jour conjuguer la gloire

 

Il me faudra un peu de cran

Pour franchir ce nécessaire pan

 

Je veux cueillir ces moments d’espoir

Je veux jouir de ces instants de pouvoir

 

Il me faut déjà être grand

Et le demeurer tout le temps

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA



N° 96 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 02/11/2017 à 09:06 par soleildesmots Tags : femmes animaux

LES HOMMES AU CŒUR FANTOME

 

J’ai vu des Hommes

Qui aujourd’hui parlent si haut des Droits de l’Homme

Qu’hier achetaient vendaient et revendaient des Hommes

 

J’ai vu des Hommes

Qui passaient pour des nobles

Qui ne dépassaient pas les ignobles

 

J’ai vu des Hommes

Qui avaient dans leurs mains la Bible

Mais faisaient des choses horribles

 

J’ai vu des Hommes

Qui s’improvisaient partout autochtones

Et apprivoisaient partout les autochtones

 

J’ai vu des Hommes

Qui concédaient les leurs pour des broutilles

Qui acquéraient les autres avec des pacotilles

 

J’ai vu des Hommes

Se servir des Hommes comme des chameaux

Se servir des Hommes comme des radeaux

 

J’ai vu des Hommes

Nourrir des animaux comme des Hommes

Abreuver des Hommes comme des animaux

 

J’ai vu des Hommes

Qui se servaient des êtres des femmes

Comme si elles n’avaient même pas d’âme

 

J’ai vu des Hommes

Enchaînés comme des monstres

Déchaînés comme des monstres

 

J’ai vu des Hommes

Avec des cœurs de racaille

Avec des cœurs de papaye

 

J’ai vu des Hommes

Etaient-ils vraiment des Hommes

N’étaient-ils pas seulement des fantômes

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA



N° 95 DES LUNDIS DE POESIE

Publié le 24/10/2017 à 16:18 par soleildesmots Tags : histoire état Etat Nation train temps

UN BRIN D’HISTOIRE

 

Quand ils criaient manifestaient leur continuelle galère

Les autres répondaient avec leur habituelle arrogance

Qu’ils ont alors changée transformée en grosse colère

Les autres en ont dès lors soulignée l’importance

 

Ce n’était au départ qu’un cri de frustration

Dans cette partie de notre jeune Nation

Qui voulait juste être prise en considération

Qui reste et demeure de la même émanation

 

De ce grand beau vaste et incomparable Etat

Où l’on doit savoir traiter à temps tous les états

Et ne jamais fouler aucun brin d’histoire

Au risque d’être écrasé par le train de l’histoire

 

Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA