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soleildesmots
Description du blog :
Dans ce blog, je partage avec les internautes mes pensées et mes écrits.
La poésie surtout...
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
24.04.2015
Dernière mise à jour :
11.03.2022
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Derniers commentairesjolis tercets
Par Anonyme, le 24.05.2023
c'était en 2015...
déj? ? la maturité des grands
c'éta it en 2015
déjà la vision des plus grands
c'éta it e
Par Anonyme, le 23.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.03.2022
il y a écouter et entendre... celui qui sait écouter, entend la voix de l'autre. j'ai perçu vos mots. j'appréc
Par Peggy.B, le 14.12.2019
il y a ceux qui lisent, et disent qu'ils ont appréciés... http://au-fil- de-mes-deambul ations.centerb log.ne
Par Peggy.B, le 14.12.2019
QUAND UNE ANNEE S’ACHEVE
Quand une année comme celle-ci s’achève
Il y en a qui la trouvent quelque peu brève
Il y en a qui la trouvent riche
Il y en a qui la trouvent chiche
Quand une année comme celle-ci s’achève
D’aucuns la regardent un peu comme une élève
Ils crient qu’elle aurait pu faire encore mieux
Ils s’écrient qu’elle n’aurait pas dû faire si peu
Quand une année comme celle-ci s’achève
Cela démontre aussi que la vie est brève
Car en elle meurent les douze mois
Qui ne viennent qu’une seule fois
Quand une année comme celle-ci s’achève
Il y en a par endroit un peu partout qui crèvent
Il y en a chez qui chaque mois n’aura été qu’un conte
Il y en a pour qui chaque mois aura été un bon compte
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
LES VALSES DU DESTIN
Chaque jour était un beau matin
Ils ont connu ces moments aux couleurs de festival
Ils ont connu des instants aux odeurs estivales
Qui commençaient toujours par des aubades
Qui s’achevaient toujours par des daurades
Chaque jour était un bon festin
Ils dépensaient sans compter n’étaient pas malins
Ils estimaient que tel était leur compte avec le destin
Qui un jour comme les autres a pris un virage différent
Les voilà comme les autres pris dans ce rivage indifférent
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
LES TOILES DU SYSTEME
Le système a tissé de multiples réseaux
Réseaux qui ont de multiples noyaux
Noyaux d’où viennent toutes ces identités
Ces identités qui font germer la tribalité
La tribalité qui multiplie les particularismes
Les particularismes qui gomment le nationalisme
Le nationalisme qui se met à l’ombre de ces particularismes
Ces particularismes qui heurtent tous ceux qui ont des valeurs
Tous ceux qui ont des valeurs ont du mal à imposer leur hauteur
Leur hauteur qui les condamne à être toujours appauvris
Toujours appauvris par ce système de réseaux de tribus
Réseaux de tribus qui un jour en paieront un fort tribut
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
LA DIGNITE CEDEE
Même l’Histoire ne sait plus quand tout a commencé
Même l’Histoire ne sait plus quand tout va s’arrêter
C’est lui qui a montré sa joue que l’autre a giflée
Il a montré l’autre joue et il l’a aussi bien giflée
Et puis il a recommencé enchaîné
Et l’autre pas gêné s’est déchaîné
Quand il le voyait pâlir rougir
L’autre se mettait à rougir de plaisir
Après il a demandé qu’il courbe l’échine
Il a courbé l’échine et il est devenu la machine
La machine à dire oui aux envies de l’autre
La machine à dire non à lui-même à ses envies
Il a transmis cette habitude à ses fils
Qui ont soumis à leur tour leurs fils
Qu’ils ont appelés des imbéciles
Et qui sont restés tous dociles
Quiconque les soumet est appelé Maître
Quiconque s’en soustrait est appelé traitre
Les Maîtres toujours ont le droit de piller
De piller et d’interdire les pleurs
Les traitres n’ont même pas le droit de prier
De prier et maudire ce mépris ces malheurs
Qui sont nés de cette dignité qui leur a été cédée
Qui sont nés de cette piété qui leur a été imposée
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
SORTIR DE LA PRISON DU TEMPS
Le temps et une prison
Dont on ne s’évade qu’en pensant
En restant différent en créant souvent
Son temps qui devient alors œuvre
Du temps qui pris au piège libère
Celui qui a pu penser su créer
Qui devient lui-même comme le temps
Qui héberge dans son creux tous les espoirs
Qui avec lui demeurent éternellement
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
VU DE LOIN
Dans ses mains de longues vues
Il veut savoir si j’en suis pourvu
Il se demande si j’en ai aussi
Tant tout lui semble raccourci
Il n’aperçoit rien de là-bas
Il se dit que je n’en ai pas
Comme lui j’en suis nanti
Mais il m’en croit démuni
J’ai comme lui ces trois trésors
Qui font ma fierté mon confort
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
SI TOUT EST VANITE
Si tout est vanité
Le dire est vanité l’écrire est vanité
Y penser est vanité ne pas y penser est vanité
Tout savoir est vanité tout avoir est vanité
Travailler est vanité paresser est vanité
Etre pauvre est vanité être riche est vanité
Etre est vanité ne pas être est vanité
Si tout est vanité
Le questionnement est vanité l’étonnement est vanité
L’ignorance est vanité l’intelligence est vanité
La naïveté est vanité la fatalité est vanité
La vie est vanité la mort est vanité
Le bruit est vanité le silence est vanité
L’existant est vanité l’inexistant est vanité
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
LA DECISION
Je ne veux plus rester dans le noir
Je veux un jour conjuguer la gloire
Il me faudra un peu de cran
Pour franchir ce nécessaire pan
Je veux cueillir ces moments d’espoir
Je veux jouir de ces instants de pouvoir
Il me faut déjà être grand
Et le demeurer tout le temps
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
LES HOMMES AU CŒUR FANTOME
J’ai vu des Hommes
Qui aujourd’hui parlent si haut des Droits de l’Homme
Qu’hier achetaient vendaient et revendaient des Hommes
J’ai vu des Hommes
Qui passaient pour des nobles
Qui ne dépassaient pas les ignobles
J’ai vu des Hommes
Qui avaient dans leurs mains la Bible
Mais faisaient des choses horribles
J’ai vu des Hommes
Qui s’improvisaient partout autochtones
Et apprivoisaient partout les autochtones
J’ai vu des Hommes
Qui concédaient les leurs pour des broutilles
Qui acquéraient les autres avec des pacotilles
J’ai vu des Hommes
Se servir des Hommes comme des chameaux
Se servir des Hommes comme des radeaux
J’ai vu des Hommes
Nourrir des animaux comme des Hommes
Abreuver des Hommes comme des animaux
J’ai vu des Hommes
Qui se servaient des êtres des femmes
Comme si elles n’avaient même pas d’âme
J’ai vu des Hommes
Enchaînés comme des monstres
Déchaînés comme des monstres
J’ai vu des Hommes
Avec des cœurs de racaille
Avec des cœurs de papaye
J’ai vu des Hommes
Etaient-ils vraiment des Hommes
N’étaient-ils pas seulement des fantômes
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA
UN BRIN D’HISTOIRE
Quand ils criaient manifestaient leur continuelle galère
Les autres répondaient avec leur habituelle arrogance
Qu’ils ont alors changée transformée en grosse colère
Les autres en ont dès lors soulignée l’importance
Ce n’était au départ qu’un cri de frustration
Dans cette partie de notre jeune Nation
Qui voulait juste être prise en considération
Qui reste et demeure de la même émanation
De ce grand beau vaste et incomparable Etat
Où l’on doit savoir traiter à temps tous les états
Et ne jamais fouler aucun brin d’histoire
Au risque d’être écrasé par le train de l’histoire
Pierre Emmanuel OMBOLO MENOGA