Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Paysages d'ailleurs (537)
· Paysages 3D et autres (363)
· Chevaux (388)
· Animaux divers, seconde édition (348)
· Paysages divers 3D et autres (2nde édition) (469)
· Mes créas d'images nature et autres,bonne soirée, bonne nuit (89)
· Loups, fonds d'écran (57)
· L'eau (264)
· Animaux en vrac (253)
· Autres photo montages (69)

Rechercher
Derniers commentaires Statistiques

Date de création : 29.02.2008
Dernière mise à jour : 28.03.2014
7222 articles


Liste de lecture Deezer
Thèmes

animaux animaux afrique animaux félins antarctique antarctique arctique arctique et antarctique arromanches automne calvados cheval chevaux chine

Dossier, être éco-citoyen

une responsabilité, un devoir ! // LES VACANCES

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse

Etre éco-citoyen en vacances
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement a réalisé un site Internet dédié aux vacances éco-citoyennes : "le Passeport vert", vous pouvez le consulter en cliquant ici.
Le transport

* Préférer un mode de transport moins polluant
Tant que possible, éviter de prendre trop l'avion notamment sur des distances courtes, en France, le TGV est une alternative très confortable et rapide.

A la plage

* Eviter de se baigner après un orage
En effet, suite aux pluies violentes, les eaux de ruissellement qui proviennent des terres ou sont canalisées dans les systèmes d'évacuation et rejetées dans la mer peuvent être ponctuellement polluées par nos activités.

* Conserver ses détritus pour les poubelles
Malgré la présence de corbeilles, chaque vacancier laisse en moyenne 2 litres de déchets par jour sur les plages ! Ainsi, plus de 120 millions de sacs plastiques sont dispersés sur le littoral français ! Ceci oblige les communes concernées à tamiser le sable avec des herses tirées par des tracteurs qui nuisent aux écosystèmes de l'estran. Chaque année, selon le PNUE, les déchets en plastique provoquent la mort d'un million d'oiseaux, de 100 000 mammifères et d'un nombre incalculable de poissons.
Or, l'océan est fortement affecté par les pollutions. 75 % des débris trouvés en mer sont en matière plastique et 80 % des débris trouvés en mer proviennent de la terre.

A l'étranger

* Ne pas acheter n'importe quels bijoux
Les articles (bijoux, statuettes, peignes, montures de lunettes...) fabriqués en ivoire ou en écailles de tortues sont strictement interdits à l'importation en Europe afin de ne pas favoriser le commerce d'espèces en voie de disparition. De la même façon, il ne faut pas acheter des souvenirs fabriqués à partir d’animaux : coquillages, étoiles de mer, hippocampes... qui entretiennent une activité destructrice pour leur habitat et leur survie.

une responsabilité, un devoir ! // DANS LA NATURE

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse



En randonnée
Sacs pris dans les branches

* N'allumez pas de feu
Même si agréable de se trouver près d'un feu en soirée, veillez bien à ne pas les allumer n'importe où. On retrouve trop souvent des feux à demi-éteint en pleine forêt, sur des tapis de feuilles mortes, ou près de buissons qui s'enflamment rapidement. A vouloir passer un moment de détente, vous risquez de brûler une forêt et de tuer ses habitants. C'est pourquoi, vérifiez bien qu'il n'y a rien d'inflammable autour de vous.

* Ne pas prélever les espèces sauvages
De nombreuses espèces de fleurs sont maintenant protégées à cause de notre cueillette facile, pensez-y ! Cette pratique nuit considérablement à la régénération des écosystèmes fragilisés par tant de prélèvements. Certaines espèces et certains milieux peuvent alors complètement disparaître vous privant ensuite de leur présence. Si toutefois il vous est possible de faire un bouquet, veillez bien à ne pas arracher les racines pour les repousses suivantes.
Evitez de toucher aux petits des animaux qui, une fois imprégnés de votre odeur, pourraient être abandonnés par leurs parents, les livrant à une mort quasi certaine.
Enfin, ramener un animal appartenant à une espèce protégée peut vous coûter jusqu'à 9 000 euros d'amende et 6 mois de prison !

* Suivre les sentiers balisés
Pour éviter de détruire la flore et d'apeurer les animaux, restez dans les chemins qui nous sont proposés et qui sont régulièrement entretenus pour notre sécurité et celle de notre environnement.

* Maintenir la propreté d'un site
Quelqu'il soit, nous apprécions tous de traverser ou d'occuper un endroit propre et donc agréable. Il nou suffit de veiller lors de chacun de nos passages à ne pas ajouter de déchets. Nos éventuels détritus seront conservés pour être mis à la poubelle ultérieurement. Pour exemple, un papier de bonbon met 5 ans à se désagréger, une bouteille plastique : 500 ans !

* Fumeurs, ne laissez plus vos mégots
Dans l'herbe, sur la plage, en forêt, sur le trottoir... Pensez à éteindre et à conserver vos mégots jusqu'à la poubelle car au delà du désagrèment visuel et olfactif, ils sont aussi souvent à l'origine de feux.

Les activités dans la nature
chasse

* Pêcheurs, vérifiez la taille de vos prises
Afin de laisser le temps aux poissons de grandir et de se reproduire par la suite, il est interdit de prendre des poissons trop petits. Selon la Fédération Nationale de la Pêche en France et de la Protection du Milieu Aquatique, cette taille est déterminée par l'âge de la première reproduction et la croissance du poisson. De plus, elle varie suivant les différents types de milieu (milieu pauvre = croissance lente = petite taille de capture ; milieu riche = croissance rapide = grande taille de capture). Vous trouverez des indications sur les tailles acceptables pour la pêche sur les sites départementaux de la Fédération Nationale de la Pêche.

* Chasseurs et pêcheurs, respectez les dates d'ouvertures
Pour la chasse et la pêche, il existe des périodes privilégiées pour la reproduction des animaux. Ces moments importants pour la survie des espèces ne doivent pas être perturbés par nos pratiques (de loisir de surcroît). C'est pourquoi, le chasseur et le pêcheur doivent respecter des périodes d'ouvertures qui sont précisées sur le site de Fédération Nationale de la Pêche en France et de la Protection du Milieu Aquatique et sur le site de la Fédération Nationale des Chasseurs.

* Proscrire les activités motorisées et bruyantes qui n'amusent que vous
Respectez la tranquillité des autres ! Que le vouliez ou non, vous n'êtes pas seul dans les espaces naturels : 4x4, scooter des mers, motos trails, scooters et cyclomoteurs débridés, quads... sont autant de véhicules inutiles, polluants et destructeurs pour les écosystèmes et les oreilles.
En France, depuis la réglementation de 1991, la circulation des véhicules à moteur n'est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique : routes nationales, départementales, communales et chemins ruraux. La pratique du "hors piste" est donc interdite.
Enfin, par exemple, il a été mesuré qu'un scooter débridé passant de nuit à Paris réveille environ 100 000 personnes...

Dans les lieux publics

* Respecter les non-fumeurs
Vous n'êtes pas tout seul ! Des personnes sont fortement gênées par la fumée de votre cigarette et plus de 3 000 personnes par an en France (dits fumeurs passifs) en meurent ! Pourquoi faire subir aux autres votre faiblesse irresponsable ?

une responsabilité, un devoir ! // LORS DES ACHATS

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse

es éco-labels

* Choisir des produits avec un écolabel
Attention ! Un certain nombre de produits sont trompeurs et se désignent comme "verts" ou "contribuant à la défense de l'environnement" sans aucune justification. Seuls les labels suivants attestent de leurs efforts pour moins dégrader l'environnement.

L'écolabel européen ou français (NF-Environnement) sont des certifications officielles (AFAQ AFNOR) apposées sur certains produits qui en garantissent l'efficacité et surtout un impact limité sur l'environnement. Ils doivent satisfaire à une grille de critères étudiés dans tout le cycle de vie du produit, depuis l'extraction des matières premières jusqu'au traitement des produits après usage. Bien sûr, leur impact sur l'environnement durant leur utilisation est limité.
Voici les logos a bien repérer :
L'écolabel européen et NF-Environnement
NF-Environnement a pour objectif de "guider le choix des consommateurs et d'encourager les industriels à améliorer la qualité écologique de leurs produits".
Ecolabel européen a pour objectif de "promouvoir la conception, la production et la commercialisation de produits ayant une incidence moindre sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie".(Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, 2006)
Pour en savoir plus : Ministère de l'écologie et du développement : Les écolabels.

Plusieurs marques de produits d'entretien commencent à apparaître. Nous vous conseillons notamment :
- L'Arbre Vert, marque française, qui propose une gamme complète de produits d'entretien écologiques. Chaque produit est certifié Ecolabel. Les produits écologiques L'Arbre Vert contribuent au respect de l'environnement tout en étant aussi efficaces que les produits classiques. Ils sont disponibles en grande distribution au même prix que les autres marques. La gamme écologique L'Arbre Vert propose des liquides vaisselle, des lessives linge, des poudres et tablettes lave-vaisselle, des nettoyants ménagers multi-usages, des nettoyants vitres, des anticalcaires, des gels WC, et toute une gamme de produits pour les collectivités.

Les gestes au quotidien

* Utiliser des lessives sans phosphates
Vous éviterez ainsi la prolifération d'algues nuisibles à la vie aquatique.

* Choisir des peintures avec l’écolabel français « NF Environnement »
Ces peintures vous assurent une bonne qualité et respecte davantage l'environnement.

* Dans le traitement du bois
Refuser les produits qui affichent le R40 (effets cancérogènes ou mutagènes possibles), le R61 et le R63.

* Préferer les produits "éthiques"
Ceux-ci contribuent à des échanges commerciaux équitables entre le Nord et le Sud, ils sont visibles sous les marques : Artisans du monde, label Max Havelaar.

une responsabilité, un devoir ! // DANS LA MAISON

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse



Près de la moitié de la consommation d'énergie en France
En France le secteur résidentiel-tertiaire (logements et bureaux) représente 43% de la consommation énergétique finale française ! (Observatoire de l'énergie, 11/2006).
La maison

* Utiliser tant que possible des peintures à l'eau (acryliques)
Plutôt que des peintures glycérophtaliques. Ces dernières vous contraindront en effet à utiliser des solvants extrêmement polluants pour nettoyer vos pinceaux et rouleaux.

* Eviter la climatisation
La généralisation des systèmes de climatisation contribue à de fortes consommations d'électricité nécessitant parfois l'emploi de centrales thermiques qui dégagent du CO2 contribuant à l'effet de serre. De surcroît, la facture d'électricité est salée : 25% de plus pour un deux pièces avec un climatiseur banal.

* Penser aux énergies renouvelables pour l'alimentation énergétique de votre habitat

* Eviter les déboucheurs liquides agressifs
Ces produits contiennent de la soude caustique polluante. Préferer la ventouse en caoutchouc, ou le nettoyage manuel du siphon engorgé, souvent plus efficace.

* Aérer régulièrement les pièces les plus humides
Vous diminuerez ainsi la prolifération des acariens à l'origine d'allergies.

* Faire construire sa nouvelle maison selon la norme Haute Qualité Environnementale (HQE)
Cette norme de construction implique la prise en compte de nombreux paramètres et la mise en place de procédés qui limitent significativement l'impact environnemental de la future maison tout en privilégiant l'économie d'énergie.

Le chauffage et l'eau chaude
80% de la consommation énergétique de la maison est liée à ces deux postes : chauffage (69%) et eau chaude (12%), ils méritent donc toute notre attention (chiffres CEREN, ADEME).

* Garder une température ambiante inférieure à 19°C
Chaque degré en dessous de cette limite permet une économie de chauffage de 7%. Or, le chauffage, si il est d'origine électrique représente 50% de la consommation du foyer.
Voici les températures recommandées (pour la santé et les économies d'énergie) dans votre logement :
- 19°C dans les pièces à vivre,
- 16°C dans les chambres (pour la nuit)

* Opter pour une régulation automatique par thermostat
Ce système peut faire diminuer de 25% la consommation de la chaudière. Avec un thermostat couplé à un programmateur, vous pouvez fixer la température désirée en fonction de votre présence. Ainsi, quand vous sortez vous pouvez diminuer la température ambiante et donc alléger votre facture.

* Vérifier et renforcer votre isolation.
Vous ferez d'importantes économies de chauffage !

* Entretenir régulièrement sa chaudière ou son chauffe-eau
Vous pourrez ainsi économiser 10 à 20% d'énergie.

* Limiter la température du ballon d'eau chaude
Si vous le pouvez, une témpérature de 50 à 60°C est largement suffisante pour l'eau contenue dans votre ballon plutôt qu'une température de 80°C. Vous économiserez ainsi une chauffe supplémentaire inutile.

* Bien choisir la taille du ballon d'eau chaude
En fonction de la taille de votre ménage, vous pouvez adapter la capacité de votre ballon à vos besoins. En moyenne, une personne a besoin de 50 l d'eau chaude par jour.

* Conserver la chaleur
La nuit la chaleur se conserve mieux si vous avez tiré vos volets, ou au cas échéant vos rideaux voir vos doubles-rideaux.

une responsabilité, un devoir ! // AU TRAVAIL

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse


Dans votre bureau

* Eviter la climatisation
Les climatiseurs fonctionnent avec des fluides frigorigènes dont les fuites contribuent massivement au réchauffement climatique. Tant que possible, éviter de mettre en marche la climatisation lors de faibles chaleurs. En voulant se refroidir, on augmente encore davantage les dépenses énergétiques et les risques de canicules par la suite...
Si la climatisation est indispensable, penser à bien fermer portes et fenêtres pendant et après avoir climatisé ! En effet, si les fenêtres ou portes sont ouvertes, l'air chaud rentre de nouveau et annule l'effet de la climatisation.

* Eteindre les lumières et les appareils
N'oubliez pas d'éteindre les lumières et votre ordinateur en partant, ou vérifiez que ce dernier passe bien en veille complètement (pas seulement l'écran). Il n'est pas rare de voir la nuit que des bureaux restent allumés en permanence...

* Profitez de la lumière naturelle pour votre éclairage
Avant d'allumer systématiquement la lumière au bureau, vérifiez que vous ne pouvez pas profiter de notre soleil en déplaçant un meuble, une plante ou tout simplement en ouvrant les stores. La lumière naturelle est bien plus agréable et moins fatiguante pour travailler.

* Eviter les couverts et récipients jetables
Si vous mangez un casse-croute le midi, une salade, ayez le courage d'apporter vos couverts et non de les renouveler à chaque repas sous prétexte qu'ils sont jetables.
Les produits de consommation deviennent de plus en plus éphémères, entraînant de graves dégradations de notre environnement de par l'augmentation alarmante des déchets et de la consommation d'énergie nécessaire à leur fabrication.

* Eviter les gobelets fournis près des fontaines
Dans nombre d'entreprises des fontaines accompagnées de gobelets (en plastique souvent) proposent de l'eau à volonté. Une bonne démarche surtout avec les chaleurs que nous connaissons de plus en plus. Pour autant, plutôt que d'utiliser à chaque fois un verre jetable pour quelques gorgées, pensez à utiliser une bouteille à multiple usages.
En effet, consommer de nombreux gobelets augmente nécessairement les déchets et l'énergie dépensée pour les produire, d'autant plus que, bien souvent, ils ne font pas l'objet d'un tri sélectif.

Pour vos impressions
feuilles de papier

* Modérer la consommation de papier
Dans les bureaux, l'imprimante, de plus en plus accessible, nous pousse à "sortir" de nombreux documents numériques, au cas où. Or, trop souvent ces impressions sont inexploitées tout en négligeant le formidable moyen de stockage qu'est notre ordinateur via une bonne gestion de nos fichiers. Il en résulte un important gâchis puisque chaque année selon l'ADEME, nous consommons environ 80 kg de papier par personne.
Utiliser du papier c'est forcèment favoriser les coupes dans des forêts qui sont encore peu gérées durablement et c'est exploiter des ressources qui sont nécessaires à sa fabrication comme l'eau : la fabrication d'un kilo de papier nécessite 60 litres d'eau... et l'énergie.
Une feuille sur six imprimée sur le lieu de travail n'est jamais utilisée et 43 % des employés français impriment jusqu'à 50 pages par jour (Ipsos Global, 04/2005)

* Utiliser du papier recyclé
Faîtes connaître le papier recyclé à votre service achats, et/ou achetez-en pour votre consommation personnelle. Plus de 40% du bois exploité commercialement sert à la fabrication de papier. Or, le papier recyclé nécessite 20 fois moins d'arbres, 10 fois moins d'eau et 2 fois moins d'énergie que le papier blanc ordinaire, pour un prix quasi identique.

* Utiliser le verso des feuilles imprimées
Quasiment toutes les feuilles que nous utilisons ne sont imprimées que sur le recto. Or, nous en jetons des quantités importantes puisque par exemple, le papier constitue 80% des déchets produits par une administration. Pourquoi ne pas conserver ces feuilles comme brouillon en se réservant le verso ? Faites l'expérience et vous verrez le nombre de feuilles de brouillon qui s'accumulent ainsi et que vous pourrez utiliser aussi pour des ré-impression en mode brouillon sur le verso !
Mieux encore : imprimer directement en mode recto-verso si votre imprimante le permet.

* Eviter les impressions couleurs
Tant que possible, n'imprimez pas en couleur un document qui n'en vaut pas la peine. Certains schémas et photos passent très bien en noir & blanc.

* Pour photocopier un document épais
Placer des feuilles blanches autour de la zone à copier. Ceci évite l'utilisation massive d'encre noire, extrêmement polluante lors du recyclage du papier.

* Centraliser les cartouches d'encre des imprimantes
Une fois que vos cartouches d'encre sont épuisées, ne les jetez pas à la poubelle ! Normalement, votre entreprise doit mettre à votre disposition des bacs de récupération. Ensuite, toutes les cartouches ainsi déposées seront traitées par des spécialistes. Si ces bacs n'existent pas, parlez-en à vos services généraux ;-)

une responsabilité, un devoir ! // DANS LA CUISINE

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse


Le réfrigérateur

* Un réfrigérateur adapté
Adaptez la taille de votre réfrigérateur à la taille de votre famille, halte à la mode des frigos américains pour deux, plus votre réfrigérateur est grand, plus il consomme !

* Les températures et zones de froid d'un réfrigérateur
Il existe différentes zones de froid dans un réfrigérateur, en fonction de la température qui y règne, celles-ci accueilleront divers aliments.
- zone froide (de 0 à 3°C) : viande, poisson cru, charcuterie, produits frais entamés, fromages frais et au lait cru, produits traiteurs frais.
- zone fraîche (de 4 à 6°C) : restes de plats cuisinés et d'aliments déjà cuits, laitages.
- bac à légumes (6°C) : légumes et fruits frais.
- porte (de 6°C à 10°C) : boissons, condiments, oeufs.
Pour le congélateur, la température idéale est de -18°C afin de bien conserver les aliments et d'économiser l'énergie. Inutile de diminuer cette valeur.

Et attention à ne pas pousser inutilement vos thermostat : 1°C de moins = 5% de consommation en énergie en plus (ADEME, 2007).

* Dégivrer le réfrigérateur et le congélateur régulièrement
5 cm de glace multiplient par 3 la consommation d'électricité de l'appareil.

* Ne pas mettre d'aliments chauds et suremballés au réfrigérateur
Laissez les aliments et plats encore chauds se refroidir à l'extérieur. Ensuite, vous pouvez les recouvrir d'un film plastique afin d'éviter la formation de givre par desséchement.
Pensez également à enlever tous les emballages superflus (comme sur les paquets de yaourts par exemple), ils n'ont pas besoin d'être refoidis par le réfrigérateur.

* Nettoyer pour durer
Nettoyez aussi la grille à l'arrière du réfrigérateur, encrassée elle ne permet plus à la chaleur produite de s’évacuer correctement et donc la consommation augmente. Vérifiez l’étanchéité des joints, qui évite la déperdition de froid.

* Un bon placement
Ne placez pas votre réfrigérateur ou votre congélateur près d’une source de chaleur comme un four, une plaque électrique, un radiateur, ou en plein soleil.

La vaiselle

* Lave-vaiselle ou vaiselle à la main ?
Si vous avez un lave-vaiselle : effectuez un cycle de lavage lorsqu'il est plein : vous économiserez l'énergie nécessaire au chauffage de l'eau (80% de la consommation énergétique) et l'eau (un lave-vaiselle récent consomme environ 15 et 20 litres d'eau / cycle).
Un lave-vaiselle consomme environ 20 litres d'eau (pour 12 couverts), le même volume d'eau peut-être utilisé avec une vaiselle à la main pour seulement deux couverts. Toutefois, méfions nous des messages simplistes qui privilégient le lave-vaiselle à la vaiselle à la main sous prétexte que cet équipement consomme moins d'eau. En effet, n'oublions pas les matières premières et l'énergie qui ont été utilisées pour sa fabrication et la pollution engendrée de par son transport et son traitement en fin de vie...

* Les produits vaiselle
Respecter les doses de lessive recommandées : davantage de produit ne donne pas de meilleurs résultats et pollue davantage l'eau rejetée. Enfin, penser à utiliser des produits bénéficiant d'un éco-label.

La cuisson des aliments

* Pour maintenir à ébulition l'eau dans une casserole
Utilisez un simple couvercle qui permet de diviser par quatre l'énergie nécessaire. Vous économisez ainsi cette même énergie et du temps.

Pour réchauffer : le four à micro-ondes
Il consomme près de 5 fois moins d'énergie qu’un four classique. Il vaut donc mieux le privilégier pour réchauffer vos plats (ADEME, 2007). Cependant, éviter de faire cuire les aliments car le four à micro-ondes détruit les éléments nutritifs et les vitamines des aliments.

Les plaques chauffantes
La plus courante mais la plus gourmande en énergie reste sans conteste la plaque électrique. Ensuite viennent les tables vitrocéramiques et les plaques en fonte. La plus économe à l’utilisation est la table à induction, qui est toutefois plus chère à l’achat...

Utiliser des casseroles adaptées
Pensez à utiliser des casseroles adaptées à la taille des feux sous peine de déperditions de chaleur inutiles.

* Cuire à gros bouillons dépense de l'énergie
Cette méthode n'accélère pas la cuisson puisque la température de l'eau ne dépasse pas 100°C...

une responsabilité, un devoir ! // DANS LE JARDIN

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse


L'arrosage
un jardin potager
Un jardin potager

* En été, arroser dans la soirée
Lorsque les températures sont plus fraîches vous minimisez l’évaporation et donc vous augmentez l'efficacité de votre arrosage. Par contre, en automne, arroser le matin afin d'éviter le gel de la nuit. N'oublions pas que l’arrosage peut représenter la moitié de la consommation d'eau !

* En été, penser à biner la terre avant d'arroser
Vous évitez ainsi une évaporation trop importante, votre arrosage en est plus efficace et sera donc moins gourmand en eau.

* Arroser moins et mieux !
Plutôt que d'arroser en dispersant sans efficacité une eau qui devient plus en plus précieuse avec les sécheresses successives, vous pouvez utiliser des tuyaux poreux qui fournissent directement de l'eau au pied de vos plantations ou encore une bouteille en plastique coupée en deux dont l'ouverture sera plantée dans la terre. Dans ce dernier cas, vous remplirez l'entonnoir ainsi créé d'une eau qui pénétrera doucement dans la terre.

* Récupérer les eaux pluviales pour de multiples usages domestiques
L'eau de pluie, qui sera récupérée dans un conteneur assez volumineux, peut par exemple être utilisée pour l'arrosage du jardin, le lavage de la voiture (qui réclame en moyenne 200 l d'eau). En récupérant l'eau de pluie vous en consommez moins, ce qui est bien pour le porte-monnaie, les nappes phréatiques fortement sollicitées et allège les stations d'assainissement d'eau qui consomment de l'énergie, des produits chimiques. Notons qu'un arrosage consomme de 15 à 20 l d'eau par m².
Pour autant, en France, il n'est pas permis d'exploiter les eaux pluviales pour nos usages domestiques qui réclament plus de salubrité.

* Ne pas arroser nécessairement votre pelouse
Pourquoi s'obstiner à conserver une pelouse bien verte et fraîche en été ? Au prix d'une consommation d'eau excessive et souvent irraisonnée lors de sécheresses... La nature se remet très bien de nos quelques étés trop chauds et vous retrouverez une verdure une fois le déficit hydrique passé.

Le jardin
une tondeuse à main
Une tondeuse à main

* Composter vos déchets verts
Vous pouvez ainsi alimenter en humus d'autres parties de votre jardin sans apports extérieurs enrichis en engrais. Ce qui soulage le porte-monnaie, n'entretient pas le cycle des déchets verts mis en décharge et contribue à un bon équilibre en éléments nutritifs pour votre jardin. C'est finalement le cycle naturel de la vie végétative qu'il faut conserver.

* Préserver un espace plus sauvage et naturel
C'est en laissant la nature faire que se développent une flore et une faune locales plus diversifiées et appréciables. Vous serez surpris de constater la présence de nouvelles fleurs qui n'on rien à envier à celles que l'on achète communément. Pour cela, il ne faut aucun traitement ni débroussaillements excessifs. Ces espaces sont particulièrement importants en ville où leur absence nuit notamment aux populations d'oiseaux privées de nourriture.

* Utiliser des insectices biologiques
Dans un premier temps, renseignez vous bien sur la nocivité potentielle des insectes visés : certaines espèces sont présentes en grande quantité mais ne représentent aucun risque pour votre jardin. En cas de doute, vous pouvez poser vos questions sur nos forums de discussions.
Ensuite, il existe des plantes répulsives (oeillets d’Inde, ciboulette, oignons, ail, basilic, dahlia), des purins à base de végétaux ou d'eau savonneuse pour éloigner les insectes indésirables. Pour les pucerons, procurez vous des coccinelles qui s'en nourissent.

* Eviter au maximum les désherbants chimiques
Les jardiniers en herbe sont aussi d'importants consommateurs de pesticides dont les caractéristiques souillent durablement notre santé. Ils sont ainsi responsables de 25% de la pollution des eaux de surfaces et des nappes souterraines ! En effet, les traitements que vous appliquez sur les plantes de votre jardin perdurent, se répandent et sont un risque important pour les personnes (notamment les enfants) et les animaux vivant à proximité (comme les animaux de compagnie).
Plusieurs solutions possibles : désherber à la main, ce qui entretient votre physique et à le mérite d'être sélectif dans les espèces supprimées ; utiliser de l'eau bouillante (2 litres pour 4 m²) qui est aussi efficace qu'un désherbant chimique mais tue la vie macro et microscopique qui participe à l'enrichissement et l'entretien de la terre.

* Utiliser une tondeuse à main, sans électricité ni carburant
Les avantages sont nombreux : aucune dépense d'énergie et donc pas de pollution, un peu d'efforts (nous manquons d'exercice), les herbes coupées forment un tapis dans le jardin qui protège et favorise les pousses suivantes, pas de bacs pleins d'herbes à vider dans la poubelle des déchets "verts", peu de bruit, maniable. Attention : la coupe est un peu difficile lorsque l'herbe est trop haute.

une responsabilité, un devoir ! // L'ALIMENTATION

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse


L'alimentation

* Acheter des produits peu transformés et emballés
Il faut néanmoins privilégier les produits en vrac, en conditionnement économique, afin de réduire les emballages, et les produits locaux, afin de modérer les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports.
Par ailleurs, les produits ayant subi diverses transformations (céréales soufflées, riz précuit...) représentent aussi généralement des transports et des dépenses énergétiques supplémentaires (passage par les sites de mise en valeur agroalimentaire) : plus le produit acheté est proche du produit brut, plus il est écologique et, souvent, nutritif ; car les produits raffinés perdent souvent de leurs qualités (comme les farines blanches, qui contiennent moins de fibres, de minéraux et de protéines que les farines complètes).

* Acheter des produits biologiques
Les produists 'BIO' (label AB) sont de plus en plus courants à des prix de plus en plus abordables.
En plus de leur qualité gustative qui est incomparable, ils sont nettement plus sains car sont garantis sans OGM, ne contiennent pas de pesticides pour les fruits et légumes, respectent davantage la croissance et le bien-être des animaux qui ne sont pas dopés aux hormones ou antibiotiques et respectent davantage notre environnement.
Cependant, il faut éviter les produits BIO importés qui ne correspondent pas à l'objectif écologique recherché à cause du transport.

L'agriculture biologique est soumise à un cahier des charges précis et contraignant, seuls les producteurs qui le respectent et qui sont certifiés ont le droit de vendre leurs produits sous le label Agriculture Biologique. Tout produit qui se dit BIO sans mentionner au moins l'un des deux labels suivants vous trompe :
Le label français et le label européen attestent que le produit est issu de l'agriculture biologique
* Acheter des produits de saison
En vous fournissant en fruits et légumes de saison, vous améliorez la qualité gustative de vos aliments qui n'ont pas été produits en re-créant artificiellement leurs conditions normales de développement. Ils subissent donc moins d'apports extérieurs visant à assurer leur croissance. De surcroît, ils sont moins chers et vous favoriserez nécessairement les produits locaux qui n'ont pas subi un transport souvent dommageable pour les produits alimentaires.
Enfin, sur un plan humain, acheter des produits locaux et de saison permet de privilégier les circuits courts qui rémunèrent moins d'intermédiaires et plus les producteurs.

Ce tableau devrait vous aider à mieux connaître les produits de saison disponible en France (liste non exhaustive):

Printemps artichaut, asperge, choux, petit pois, concombre, radis, salade (laitue, scarole), fève, chou-fleur, champignon, épinard, citron, orange, rhubarbe...
Eté ail, aubergine, oignon, pomme de terre, haricot vert, melon, pastèque, poivron, salade, tomate, carotte, brocoli, courgette, abricot, cerise, fraise, framboise, mûre, myrtille, pêche...
Automne brocoli, châtaigne, coing, poire, raisin, pomme, carotte, céleri, échalote, champignon, potiron, navet, champignon, épinard...
Hiver avocat, céleri, endive, mâche, poireau, topinambour, salade (cornée d'Anjou, mâche), chou de Bruxelles, radis, champignon, épinard, poireau, avocat, clémentine, kiwi, orange, poire, pomme...
Les fruits et légumes de saison

Source : notre-planete.info
Par exemple, manger au mois de mars 1 kg de fraises provenant d'Israël et transportées par avion revient à consommer 4,9 l de pétrole tandis que déguster le même poids de fraises produites localement consomme 0,2 litres.

* Acheter au fur et à mesure
En moyenne, 26% de notre nourriture finit à la poubelle, n'achetez pas en quantité importante si vous n'êtes pas vraiment sûr(e) de pouvoir finir. Les fruits et les légumes, même dans le réfrigérateur perdent vite leurs vitamines et se flétrissent (MEDD, 2004).

* Eviter de consommer des produits provenant d'espèces menacées et de pêcheries mal gérées.
Les ressources en poissons de mer sont de plus en plus surexploitées, atteignant des niveaux proches de l'épuisement.
Pour exemple, "les espèces démersales" vivant en profondeur comme la morue, merlu, merlan, sole ont vu leur population chuter de 90% en 25 ans au niveau mondial. Le thon rouge, très prisé des amateurs de cuisine japonaise, est victime d'une surpêche liée à l'engouement récent des occidentaux pour les sushis.
De surcroît, les océans abritent aujourd'hui moins de 10% des populations de grands poissons qu'ils hébergeaient avant l'arrivée de la pêche industrielle. Le déclin des requins en est un exemple dramatique.
Les ONG Greenpeace et WWF nous proposent également des guides pour consommer du poisson en connaissance de cause :
- guide WWF du consommateur pour une pêche durable
- guide Greenpeace "Et ta mer t'y penses ?"

* Ne pas manger trop de viande
La production d'un seul kilo de viande demande 4 à 5 kg d'aliments (pour nourrir le bétail) qui, au niveau mondial, monopolisent 38% des surfaces cultivées en céréales (A. NICOLAS, 2004). Nous consommons de plus en plus de viande alors que notre ration quotidienne dépasse déjà les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé. Cette sur-consommation entraîne le maintien et le développement de cheptels importants qui prélèvent leur espace vital sur la forêt notamment (cas en Amazonie).

Les boissons

* L'eau en bouteille n'est pas indispensable
L'eau courante en France est souvent d’excellente qualité, bien que depuis quelques temps une polémique enfle sur la présence d'aluminium en quantité trop importante. Boire l'eau du robinet permet d'épargner à notre environnement les bouteilles en plastique. Si vous achetez de l'eau, réutilisez les bouteilles, ou achetez-en de plus grandes (comme celles de 2 ou 5 litres).
Si l'eau fournie par votre commune vous semble douteuse et/ou a un goût de chlore prononcé, vous pouvez opter pour une carafe filtrante ou un filtre adaptable au robinet de votre évier. A base de charbon actif, ces filtres restent une source de pollution bien inférieure aux bouteilles en P.E.T. et améliorent sensiblement la qualité de l'eau.

une responsabilité, un devoir ! // L'ELECTRICITE

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse


- Pour faire des économies.
- Pour limiter les émissions en gaz à effet de serre induites par la production d'électricité, même si elle majoritairement d'origine nucléaire.
- Pour limiter la construction d'infrastructures dédiés à la fourniture d'électricité qui défigurent les paysages et sont coûteuses. - Pour limiter les tensions sur la production qui nous obligent à importer de l'électricité à prix fort et/ou utiliser des centrales thermiques polluantes pour subvenir aux besoins.
Les gestes au quotidien : l'éclairage
En général, pour l'éclairage, il faut privilégier tant que possible la lumière naturelle et favoriser son entrée dans les pièces. En ce qui concerne la consommation électrique, il faut la diminuer au maximum.

* Veiller à éteindre les lumières inutiles
En effet, l'éclairage représente en moyenne 10 % de la facture d'électricité d'un ménage français (CEREN, 2003).

* Préférer les ampoules à basse consommation d'énergie
Il existe des ampoules qui éclairent autant qu'une 60 W pour une puissance de 11 W avec une durée de vie multipliée par 6. Vous ferez ainsi jusqu'à 80% d'économies...
Ces ampoules, qui réclament quelques secondes après l'allumage pour être pleinement efficaces, doivent être installées dans les pièces les plus régulièrement et longtemps éclairées.

* Privilégier les lampes de type LED
Les lampes de poche à LED consomment entre 5 et 10 fois moins d'énergie qu'une lampe classique pour une durée de vie comprise entre 50 000 à 100 000 heures. Pensez à vos lampes de poche qui usent les piles en seulement quelques heures et qui sont munies d'une lampe dont la durée de vie ne dépasse pas quelques dizaines d'heures. Attention : n'utilisez pas ce type d'ampoules sur des variateurs de courant.

* Opter pour les ampoules à fluorescence
Ces ampoules consomment 5 fois moins et durent 10 fois plus longtemps que les ampoules classiques.

* Eviter les lampes halogènes
Elles sont trop gourmandes en énergie (de 25 à 50 fois plus que les lampes basse consommation).

* Ne pas abuser pas des abats jours
Leur couleur sombre peut absorber 50 à 80 % de la lumière, obligeant à multiplier les sources lumineuses.

* Ne pas oublier la lumière naturelle !

Consommation moyenne des appareils électroménagers
Voici quelques chiffres sur le coût moyen annuel d'un appareil électrique hors abonnement avec le tarif de base :

Cuisson 60 euros
Sèche-linge catégorie C 50 euros
Réfrigérateur-congélateur catégorie A 33 euros
Lave-vaiselle catégorie A 25 euros
lave-linge catégorie A 19 euros
Téléviseur 17 euros
Ordinateur 13 euros
Chaîne hi-fi 6 euros
Aspirateur 2,3 euros
Fer à repasser 4,3 euros
Source : SIPPEREC, chiffres 2003
Les gestes au quotidien : l'électroménager

* Acheter des appareils mentionnant une étiquette européenne de classe énergétique au moins "A"
Ils sont plus économes et respectueux de l'environnement pour un prix souvent identique. Depuis septembre 1999, les appareils de classe E, F et G sont interdits à la vente. Enfin, des appareils de classe énergétique A++ font leur apparition, réduisant la consommation et donc la facture d'électricité de 20% par rapport à une classe A+.

* Eviter tant que possible le sèche-linge
Cet appareil, qui n'a pas toujours son utilité si vous avez de l'espace pour sécher le linge, consomme deux fois plus d'électricité qu'un lave-linge et a tendance à abîmer le linge. Un essorage, même à 600 tr/mn suffit.

* Eviter le lave-vaisselle
Un lave-vaisselle, c'est pratique et c'est facile. Pour autant, il faut souvent rincer une première fois la vaiselle avant de la disposer dans la machine dont l'efficacité est parfois douteuse. Enfin, dans un foyer qui comporte peu de personnes, il s'agit plus d'un gadget dont la fabrication, le transport et la mise en décharge n'est pas sans conséquences sur notre environnement...

* Eteindre les appareils électriques qui restent en veille
De plus en plus d'appareils se mettent en veille plutôt que de s'éteindre comme avant. Or, la veille ne sert à rien, si ce n'est à éclairer nos intérieurs la nuit. Vous pourrez tout à fait débrancher TV, radio, magnétoscope, chaine HI-FI, ordinateurs... (par contre, vous pouvez perdre la mise à l'heure de vos horloges intégrées). Ce petit geste vous permettra d'économiser environ 7% du montant de votre consommation électrique (CEREN, 2003).

Les gestes au quotidien : le multimédia et les appareils portatifs
Dans tous les achats de ce type, la démarche est simple et relève du bon sens. L'achat doit répondre à un vrai besoin et pas seulement à un gain de confort souvent peu significatif.

* Eviter les appareils portatifs
Ils ont envahi notre quotidien et remplissent un tas de fonctions futiles : agenda électronique, console de jeux, lecteur multimédia... Certes ils sont sympas et égayent le quotidien de l'Homme moderne mais ils sont obsolètes très rapidement, utilisent des piles ou une batterie à recharger et contiennent des composants dangereux pour notre environnement.

* Eviter les appareils qui nécessitent de l'energie
Quasiment tous les téléphones fixes sont maintenant raccordés au secteur pour assurer diverses fonctions souvent peu utiles. Est-ce bien nécessaire ? Il existe encore quelques téléphones simples, sans connexion électrique séparée et qui fonctionnent parfaitement ! En général, il faut veiller à refuser les appareils qui utilisent de l'énergie à des fins superficielles.

* Modérer la taille de son écran de télé et d'ordinateur
Alors que les écrans LCD et plasma se généralisent, la taille de nos écrans ne cesse d'augmenter au détriment de la consommation électrique. Les gains obtenus par ailleurs en éteignant les veilles sont largement perdus dans cette course au gigantisme.

une responsabilité, un devoir ! // L'EAU

Publié le 12/07/2008 à 12:00 par sosduneterrienneendetresse

Pourquoi économiser l'eau ?
- L'eau qui nous est délivrée est prélevée dans le milieu naturel et donc soustrait à une nappe, une rivière ou un lac qui sont autant de réserves d'eau naturelles pour la végétation et les animaux.
- Une fois utilisée, l'eau est en partie traitée puis rejetée encore impropre dans l'environnement.
- Le prélèvement, le pompage, le traitement, la distribution, l’évacuation et l’épuration de l’eau consomment de l’énergie et émet donc indirectement des gaz à effet de serre.
- Le cycle urbain de l’eau exige des infrastructures coûteuses à établir et à entretenir. En stabilisant ou en réduisant notre consommation d’eau, on diminue la construction de nouveaux ouvrages de captage, de distribution et d’épuration.
- Un accroissement de la consommation conduirait à aller chercher des ressources de moindre qualité qui exigent des traitements plus sophistiqués.
La consommation d'eau en France
Répartition de la consommation en eau domestique
Un Français consomme environ 150 l d'eau potable par jour pour ses besoins domestiques dont seulement 7% pour l'alimentation !

Source : Centre d'Information de l'Eau, 02/2007
Les gestes au quotidien

* Eviter de faire couler l'eau inutilement
Vous pourrez ainsi l'economiser (sous la douche, pour la vaisselle...). Par exemple, fermer le robinet pendant les trois minutes où l'on se lave les dents peut économiser quelques dizaines de litres d'eau ! D'ailleurs j'en profite pour vous rappeler que l'on devrait se laver les dents trois fois par jour ! ;-)

* Opter pour des systèmes de chasse d'eau à deux débits
Appelées aussi chasses d'eau à deux réservoirs, elles permettent de réduire le volume d'eau utilisé d'environ 15 litres par jour pour un foyer de deux personnes. Et si vous n'en avez pas, il vous suffit de placer une bouteille d'eau pleine de sable dans le réservoir de la chasse d'eau de vos toilettes, moins d'eau sera ainsi gaspillée. Une chasse d'eau classique consomme entre 6 et 12 l d'eau, une double commande 3 à 6 litres...

* Essayer les toilettes sèches !
Les toilettes à litière biomaitrisée peuvent remplacer, si vous avez un jardin et la possibilité de faire du compost, nos toilettes classiques qui utilisent de l'eau.
Le principe ? Les excréments et l'urine s'entassent pendant quelques jours dans un réservoir (placé en dessous de la cuvette) qui contient de la sciure ou des copeaux de bois qui recouvrent chaque passage. Une fois la poubelle presque pleine, on se sert de ce mélange (papier toilette compris) pour en faire du compost... Ce n'est pas dégoûtant, c'est juste l'exploitation du cycle naturel de la matière organique...
Les avantage ? On économise des milliers de litres d'eau, on évite l'emploi de composés chimiques nécessaires au traitement de l'eau et on se fait de l'engrais gratis ;-)

* Vérifier qu'aucun robinet ne fuit
Un écoulement goutte à goutte peut faire dépenser plus de 4 000 litres d'eau par an. Faites donc réparer les robinets et chasses d'eau qui fuient : de 10 litres par jour pour un robinet à 500 litres par jour dans le cas d'un simple filet d'eau dans la cuvette des WC !

* Prendre des douches
La douche est plus tonique et hygiénique que les bains et consomme de 50 à 80 litres d'eau contre 150 à 300 litres pour un bain.

* Equiper vos robinets de réducteurs de débits
Mitigeurs et aérateurs limitent significativement votre consommation d'eau. Appelé mitigeur, aérateur, économiseur ou mousseur, ce dispositif se place facilement à la sortie de vos robinets. Son rôle est de diminuer le débit d'eau qui coule en dispersant le flux. Cela ne nuit pas du tout à l'usage courante de l'eau (douche, vaisselle...).
par défaut, l'eau du réseau de distribution est délivrée à 3 bars, c'est à dire 17 l/mn, un mitigeur classique peut abaisser le débit à 12 l/mn tandis que les certains mitigeurs mécaniques haut de gamme économisent jusqu'à 50% d'eau.
Pour un foyer de 4 personnes, les aérateurs placés sur les robinets et les éco-douchettes génèrent une économie annuelle de l'ordre de 30 % soit 6,5 m3 avec un mousseur et 29 m3 avec une éco-douchette.

* Penser à récupérer l'eau
Une partie de l'eau que vous utilisez et qui n'est pas souillée par des produits chimiques peut-être utilisée pour d'autres usages. Par exemple, lorsque vous patientez pour faire venir de l'eau chaude au robinet, profitez en pour récupérer l'eau encore froide pour arroser ensuite vos plantes. De même, si vous utilisez de l'eau du robinet à table, le surplus éventuel en fin de repas peut servir à arroser vos plantes ou à remplir l'évier pour la vaisselle.

La récupération d'eau de pluie

* Ce que dit la réglementation
La gestion des eaux pluviales est régie par le Code Civil (articles 640-641-681), qui indique que "tout propriétaire a le droit de disposer et d'user des eaux pluviales qui tombent sur son fond", à comprendre sur ses terres. Toutefois cela ne doit pas être préjudiciable aux personnes situées en contrebas. Un particulier peut donc prévoir une installation pour recueillir les eaux de pluie à des fins personnelles, mais il est préférable de le signaler à votre mairie qui avisera s'il est nécessaire d'en faire une déclaration à la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales).

* Une cuve ou un bidon ?
Il faut pouvoir dimensionner votre système de récupération en fonction de la pluviométrie de votre région et de l'usage que vous souhaitez faire de votre eau. En effet, il existe différents types de cuves : béton, polyéthylène et acier que l'on peut enterrer ou reste le bon vieux bidon. Des pluies rares mais abondantes comme dans le Var exigeront une grande cuve pour récupérer un maximum d'eau lors des orages alors qu'en Normandie, par exemple, les pluies sont rapprochées mais de moindre quantité, un petit réservoir peut alors suffire. Pour information, voici des estimations réalisées par Sotralentz en France :

Surface de toiture Volumes à stocker Utilisations
40 m² 150 à 500 l selon les régions arrosage < 50 m²
80 m² 500 à 1500 l arrosage > 50 m²
100 m² 1500 à 3000 l arrosage > 50 m² et lavage
150 m² 3 000 à 5000 l arrosage > 50 m², lavage et appoint d'un bassin