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thomas21
Description du blog :
Remarques et observations personnelles sur 50 ans d’expérience religieuse.
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
06.04.2014
Dernière mise à jour :
06.08.2023

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05. La Science a-t-elle fait évoluer la façon de croire

05. La Science a-t-elle fait évoluer la façon de croire

 

Les pratiques religieuses (messes, bénédictions, adoration, processions, jeûne, port de vêtements et accessoires spéciaux, etc. …) qui semblent normales aujourd’hui le seront-elles dans le Futur ?

Dans quelques siècles, peut-être moins, comment les générations futures les qualifieront, sauf si elles reviennent en arrière dans la bêtise, l’occultisme, le dogme, rejettent non seulement les connaissances scientifiques accumulées depuis ce temps mais aussi les valeurs morales ?

N’auront-elles pas de nous la même image, la même pensée que nous avons actuellement des Egyptiens du temps des Pharaons, des Mésopotamiens (Babyloniens, Assyriens …), des Incas, Aztèques & Maïas, des Grecs … en résumé de toutes les anciennes civilisations aux pratiques qu’on qualifie maintenant et ici d’arriérées, aux rites inutiles … même barbares ? Ces croyances avaient été interdites par la religion "officielle" et ont disparus, peut-être un jour cette religion connaîtra-t-elle aussi le même résultat et sera qualifiée d’archaïque ?

Toutefois, le Christianisme réinterprété et "imposé" par les Espagnols-Conquistador chez les Incas, etc. a eu un avantage : faire disparaître les sacrifices humains. Mais de quelle façon ? L’évangélisation s’est faite par la violence, la contrainte. Jésus que l’on dit pacifique aurait-il souhaité cela ?

 

Imaginons des gens du Moyen Age découvrant brutalement les technologies du XXIe siècle. Comment auraient-ils réagi en observant par exemple la commande à distance des objets par les ondes électromagnétiques ou infrarouge sans en comprendre le fonctionnement ? N’auraient-ils pas affirmé qu’un esprit tout puissant anime ces objets ? Comment les Grecs anciens expliquaient l’origine de l’éclair, du tonnerre, les Egyptiens anciens : de l’arc-en-ciel, d’une éclipse de Soleil ? La réponse qu’ils avaient déjà leur suffisait, ils s’en satisfaisaient car ne disposant pas d’autres connaissances, donc trouvé la vraie cause.

Face à un phénomène inexplicable, "mystérieux", comment certains d’entre nous réagissent aujourd’hui ?

 

***

 

Selon les critères actuels en médecine, Jésus ne serait-il pas diagnostiqué schizophrène (1), se croyant le fils de Dieu comme le sont certains dirigeants de sectes affirmant avoir des contacts avec les habitants de la planète X ou de la constellation Y (2) avec mission de sauver toute l'Humanité ? Ou paranoïaque comme Jean-Marie Viannet, curé du village d’Ars, portant en permanence sur lui un chapelet (antidote contre Satan) ?

(1) cette hypothèse sera encore une fois intolérable à certains conservateurs dogmatiques : Jésus ne peut pas avoir de défauts (bien qu’il fut du genre Homo sapiens). Aurait-il eu des qualités, des capacités, des pouvoirs supérieurs à l’Humanité, à l’égal d’un dieu ? Un mode de pensée hérité, venant des habitants proches des Hébreux comme les Mésopotamiens, les Grecs, les Romains, les Egyptiens : le Pharaon était considéré comme un dieu, après sa mort il "voyageait" vers un autre Monde, pour l’accomplir, de la nourriture était déposée dans le sarcophage. Cette idée s’est encore maintenue récemment : l’âme quitte le corps après la mort(elle était définie par l’arrêt du cœur).

(2) dessin fantaisiste en 2D en utilisant le plus souvent les étoiles les plus brillantes.

L’idée du dieu unique vient du pharaon Akhenaton, ayant observé qu’il n’y a qu’un Soleil, source de vie, de chaleur, de lumière (en réalité une étoile de taille moyenne dans la galaxie).

Ce concept du dieu unique a été repris par les Juifs. Ainsi il cumule, englobe toutes les fonctions, les pouvoirs, les particularités des anciens dieux : une solution pratique, instituant (imposant ?) un seul rite.

 

Qu'est-ce que le syndrome de Jerusalem ? Des personnes hystériques soignées dans les hôpitaux psychiatriques israéliens ou bien des personnes en contact direct avec Jésus ?

On découvre que des religieuses, dans les siècles passés, se fouettaient parce qu’elles avaient eu des idées de désir sexuel considérant cela comme le mal d’après l’enseignement qu’elles recevaient de l’autorité ecclésiastique qui en ignorait bien sûr la cause biologique, hormonale, affirmant que Satan en fut l’auteur. Le mettant en pratique aujourd’hui, n’aurait-on pas dit que ces religieuses sont malades et doivent êtres soignées par les psychiatres ?

Ce genre de raisonnement s’est appliqué aussi à l’homosexualité, qualifiée de péché par quelques religieux (selon la Bible*), ce qui risquera d’encourager, de "légitimer" l’homophobie … "ouvrir la porte" à tous les excès jusqu’à brûler les corps de ces malchanceux pour en éliminer Satan. Par une thérapie de "conversion", exorcisme, croient-ils pouvoir soigner le trouble hormonal causant l’homosexualité ? Les perturbateurs endocriniens (bisphénol, phtalates …) en seraient probablement une des causes.

*ceux qui l’ont écrit il y a plus de 2000 ans, savaient-ils qu’elle a une autre origine ? L’ignorance n’est pas un péché.

 

Question finale : où s'arrête la Raison, la Sagesse, où commence la bêtise, la folie ?

 

***

 

Pour ces quelques religieux, l’homosexualité est un péché, alors le suicide (ainsi que l’euthanasie) n’en est-il pas aussi un ? Il serait considéré comme un affront à l’autorité de Dieu (lui seul décide de la mort), un manque de courage à supporter ses souffrances, une fuite de ses responsabilités, interdisant encore récemment d’avoir des obsèques.

Peut-on blâmer (donc juger) un suicidé qui logiquement n’a pas cru en Dieu et donc n’a eu aucun espoir ? Ce qui revient à dire : peut-on obliger une personne à croire … et comment vérifier si elle y croit vraiment, sincèrement ?

Quelque soient les arguments pour essayer de me convaincre, je n’accepte pas ce verset : « Qui croit en Dieu n’est pas condamné. Qui ne croit pas est déjà condamné. » Jn 3 (18). La foi ne s’impose pas, ne s’improvise pas, pour être authentique : elle doit venir naturellement, jamais sous la contrainte. Sinon on fait semblant : faire croire aux autres qu’on y croit, ce comportement s’appelle hypocrisie, mensonge. Je compare la foi à l’attirance pour telle personne, à la préférence pour telle couleur, pour tel aliment, pour telle musique, etc. = une affaire de goût personnel qui ne doit pas être forcé.

Il est facile de détecter les indices chez les personnes qui font semblant d’avoir la foi : leur comportement méchant, dominateur, égoïste, arrogant, intolérant révèle l’imposture.

 

La religion aurait-elle trouvé la manière de justifier les souffrances ?

 

Pourquoi doit-on les subir injustement ? 

Les ennuis, les déceptions, les échecs, les injustices, les tortures, les catastrophes, etc., tout ce qui les provoque n’a rien d’anormal dans un Monde où la perfection n’existe pas. Ils font partie des événements naturels de la vie, issus de divers facteurs, des effets du hasard, des coïncidences.

Les religieux n’essayent-ils pas de faire croire que les souffrances sont voulues par une quelconque autorité supérieure= le devoir de supporter le poids de la croix.

Quelques références :

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite … » Mat 7 (13-14)

« Quiconque ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut être mon disciple» Lc 14 (25-27).

Ils rappellent en permanence celles de Jésus pour aider à les supporter pour soi-même car elles conduiront au Bonheur éternel. Comme si elles seraient une nécessité pour être un chrétien !

S’il existait une vraie Justice, chaque souffrance, chaque contrainte, chaque ennui devrait correspondre uniquement et automatiquement à une punition qui fait suite au mal fait aux autres, à l’Environnement (dégradations de la Nature qui causeront des souffrances à d’autres). Celles/ceux qui ne font pas le mal (les innocents) ne devraient jamais souffrir.

Je n’accepterai jamais les souffrances injustifiées = si elles ne correspondent pas à une sanction = Justice.

Il faudrait que les souffrances soient à chaque fois clairement justifiées, annoncées, ne laissant aucune place au doute, aux interprétations.

 

Pour mieux supporter leurs effets négatifs notamment sur le psychisme, la religion a montré Jésus comme un être normal qui souffre aussi. Jésus : un justificatif aux souffrances ? On s’identifie à lui et cela nous console.

Ne serait-il pas devenu le réconforteur des malheureux, des faibles, des pauvres, des personnes subissant les injustices, les pressions, les persécutions, le chantage, la calomnie, la trahison ? Il serait le symbole d’un refuge virtuel, éventuellement d’un protecteur, d’un sauveur (on dit aujourd’hui : un soutien psychologique).

 

Paradoxe.

Alors pourquoi prier Dieu pour supprimer les souffrances ou du moins les alléger puisqu’il est écrit le devoir de "porter le poids de la croix"(interprétation) ?

 

Une autre religion, le Bouddhisme propose plutôt de les éviter par la méditation, les exercices physiques (Yoga, Qi Gong …). N’a-t-on pas qualifié la religion catholique/chrétienne de doloriste ? Le symbole de la croix l’exprimant clairement.

 

***

 

La religion "se mangerait-elle à toutes les sauces" ? Autrement dit, selon la façon dont on interprète les textes dits sacrés*, elle a servi (et sert encore) à faire le bien ou faire le mal du fait qu’il n’existe pas de Maître supérieur capable (ou ayant la volonté) de réguler, de contrôler le comportement des Humains où, par conséquent, la loi du plus fort sur le faible s’impose naturellement.

* pas uniquement les textes, mais aussi les objets puisqu’ils sont bénis : autel, calice (les vases "sacrés" de l’autel), cloches, orgue, etc. Et qui a déterminé ce qui est sacré ? Dieu ? Non : l’être humain.

Et les êtres humains le sont-ils aussi, même si parfois ce sont des homosexuels/lles, des avorteuses, des divorcés/ées, des suicidés, etc. ?

Il est habituel (et quasiment automatique) de qualifier la Bible de livre sacré … donc parfait. Est-ce la réalité ?

On y découvre entre autre des imprécisions, des erreurs sur l’origine de l’Humanité (Genèse), de la violence (guerres entre les Juifs et leurs voisins), des injustices : supériorité en droit de l’homme sur la femme (épîtres de Paul).  En théorie, un livre "sacré" (donc parfait) ne peut/ne devrait jamais être en contradiction avec la Science contemporaine, être critiqué, donc ne devrait jamais contenir d’incohérences.

« Le savant montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». J’interprète ce proverbe chinois de cette façon : la Lune symbolise la Morale, le doigt symbolise tout le reste dans la religion en particulier les rites, les traditions, les mythes, les dogmes, l’aspect extérieur, la façade.

 

***

 

Durant des millénaires, la religion a eu le temps de s’ancrer, de s’enraciner dans la société, son impact fut alors remarquable sur les peuples. Certains prétendent que sa longévité, sa stabilité sont la preuve de sa crédibilité, de sa validité, sauf qu’ils ont oublié de préciser ceci : sur cette longue période, il n’existait aucune science capable de la contredire, de la remettre en question : la religion apparaissait comme un édifice indestructible, immuable, éternel.

 

On pourrait soupçonner l’autorité ecclésiastique, inspirée, influencée par la mythologie d’avoir inventé puis répété une histoire qui, aujourd’hui pour la plupart des gens, objectivement ne "tient plus debout" avec absence de preuves et où y sont apparues des incohérences.

 

Et pire encore ! l’accuser d’exercer un pouvoir, la domination, la violence sur toute la société (surtout dans le Passé), de bénéficier de privilèges, d’avantages matériels, financiers.

Un exemple.

Sous la menace d’une condamnation par le tribunal de l’Inquisition, Galilée a été forcé d’accepter la théorie du géocentrisme de Aristote/Ptolémée, un théorie fausse sur laquelle se sont "appuyés" les religieux durant des siècles. Il mettait en danger les dogmes du Vatican, ses intérêts. Imaginons les conséquences sur les populations si l’Eglise catholique avait avoué qu’elle s’était trompée, donnant raison à Galilée. Un climat de doute, de suspicion, même de trahison serait apparu. L’Eglise aurait perdu la confiance des peuples qui aurait cessé de financer son budget grâce, entre autre, aux indulgences. Alors pour assurer sa survie, elle a interdit la propagation de la théorie de Galilée.

Mais n’est-ce pas le premier événement majeur qui provoqua le début de la perte de crédibilité qui s’est amplifiée avec d’autres découvertes scientifiques (darwinisme, etc.) ?

Bien sûr, pour ne pas perdre son influence, son "pouvoir ", l’Eglise catholique évitera d’aborder ce sujet pendant des siècles jusqu’en 1992 : officiellement le pape reconnaît que Galilée avait raison.

Un autre fait marquant fut l’incompréhension du séisme destructeur de la ville de LISBONNE le jour de la Toussaint en 1755 : Dieu ne pouvait pas être injuste, mauvais.

 

***

 

J’ai déjà observé au cours de ma vie des phénomènes étranges, paraissant inexplicables par exemple des disparitions d’objets, des coïncidences troublantes. Je reconnais qu’ils existent. On en ignore la cause, la Science pourra éventuellement un jour en donner la réponse comme elle l’a déjà fait pour d’autres phénomènes qualifiés à l’époque de "mystérieux". La physique quantique (l’intrication) pourrait-elle apporter de nouveaux éléments de réponse ?

 

Un miracle de guérison est défini comme un fait sans explication médicale : systématiquement il est classé d’origine divine. Réponse facile ne réclamant aucune  interrogation sur d’éventuelles autres causes inconnues pour le moment !

Magnétiseur, rebouteux, don* de guérison, comment cela fonctionne ? Mystérieux ! diront certains. N’associe-t-on pas tout simplement ce qui ne peut s’expliquer rationnellement à l’intervention de Dieu (ou de Ste-Marie, de Ste-Odile ou de Ste-…) ?

* donné par la génétique (ou hérédité)

Le jour où la Science découvrira le mécanisme, évoquera-t-on encore le pouvoir de Dieu ? Parmi beaucoup d’exemples cités dans ce blog, en voici deux :

  1. l’origine du mal : Eve a mangé la pomme, influencée par le dieu du mal Satan(péché originel).

Aujourd’hui pour expliquer le mal, l’agressivité, la tentation, l’envie, l’addiction, etc., la Science contemporaine a la réponse : l’influence des diverses hormones.

  1. sacrifices, offrandes faites par les Anciens pour plaire aux dieux/à Dieu afin que le temps soit favorable pour l’agriculture.

Aujourd’hui la variation du temps ou du climat s’explique par la météorologie.

 

L’esprit humain (par des activités comme la concentration, la méditation) n’aurait-il pas des pouvoirs inconnus que la Science n’a pas pu découvrir jusqu’à présent ? On entend parler parfois d’aura, d’ondes alpha, beta émises par le corps, le cerveau. Comment les moines bouddhistes se soulèvent du sol (lévitation) ? Comment les magnétiseurs guérissent certaines maladies, troubles ? Comment expliquer les blessures de Padre Pio aux emplacements de celles de Jésus ? Les qualificatifs ne manqueront pas : extraordinaire, sublime, fantastique, stupéfiant, incroyable !!!

On voudrait tellement que ce soit d’origine divine pour devenir merveilleux, surnaturel qu’on risque de ne plus avoir de rationalité, d’abandonner les recherches scientifiques pour en connaître les causes, finalement se déconnecter des réalités terrestres qui ne sont pas toujours agréables, ... et dont on aimerait se libérer, fuir ! Pour justifier une intervention divine, le risque est de se focaliser uniquement sur ce genre d’événements exceptionnels (et magnifiques) et négliger tous les autres, notamment les moins spectaculaires, les moins agréables, les banals.

 

Ce n’est pas le fait que ce soit incompréhensible, troublant, bizarre, extraordinaire, mystérieux que cela prouve de manière indiscutable, automatique et définitive l’existence des dieux, des esprits, de Dieu.

 

Il y aura encore et toujours ces manifestations inexplicables car on ne connaîtra JAMAIS TOUT de l’Univers avec ces notions fascinantes : l’Infini grand - l’Infini petit - l’Eternité - l’Espace-Temps (étudié par A. Eisntein)… et cette question simple dans son énoncé mais complexe dans son explication : « Qui de l’œuf ou de la poule est apparu le premier ? ».

 

Selon la Bible : Dieu aurait créé l’homme subitement, immédiatement, en une seule étape = il n’y eu pas d’évolution. D’après leurs observations, les scientifiques ont une autre version : la vie telle qu’elle a été définie a commencé dans l’eau par la formation des cellules indépendantes il y a environ 3 milliards 800 millions d’ans.

 

Il a été récemment découvert que les gènes conditionnent, "commandent" le comportement, l’évolution des êtres vivants. Les gènes modifient leur structure pour permettre l’adaptation d’un être vivant à son nouveau milieu (épigénétique). Avant cette découverte, j’avais entendu dire autrefois que Dieu était "l’artisan" (le "Grand Horloger") de ce processus.

Les religieux n’ont pas de problèmes avec les nouvelles explications mettant en doute (parfois contredisant) les anciennes. Jamais en manque d’arguments, ils ont déjà leur réponse : Dieu a créé les cellules, les gènes … et l’épigénétique ! Ils peuvent se permettre de raconter n’importe quoi du fait que leur profession (ou métier) ne les oblige pas à se justifier avec des preuves, des démonstrations contrairement aux scientifiques.

 

Un autre exemple.

Si on n’arrive plus à trouver l’origine, par exemple qui avait-il avant le Big Bang (la création de l’Univers observable) et quelle est la cause de son apparition, dans tous les cas, quelque soit les configurations, on "mettra" toujours et partout Dieu, au-dessus de tout, avant de ce qui est avant, la cause de la cause. Pourquoi ce réflexe ? Parce qu’on l’a enseigné depuis longtemps à beaucoup de gens dès l’enfance et encore maintenant. Imaginons qu’on en n’ait jamais parlé. Quelle serait alors la réponse ?

 

Lorsqu’on avait pensé à l’action des dieux, ensuite de Dieu, puis des Saints, on ne connaissait pas la vraie nature de l’Univers*. Et si on l’avait connue, entre autre la présence d’exo-planètes, n’aurait-on pas pensé aux extraterrestres, à leur pouvoir, à leur influence ? Une autre religion (ou mythologie) serait née, probablement avec les mêmes rites (adoration, sacrifices, constructions de temples, etc.).

* sauf Giordano Bruno qui avait eu l’idée d’autres mondes et qui lui a été fatale en 1600 pour avoir annoncé cette hypothèse.

D’ailleurs encore aujourd’hui, connaît-on sa vraie nature ? De quoi est composée la matière noire constituant la plus grande partie de l’Univers ? D’où provient l’énergie noire ? De Dieu ?

 

Au lieu de s’interroger sur son existence et son caractère, ses facultés, ses performances, ses intentions, ne doit-on pas commencer par s’interroger sur soi-même, sur notre propre nature … imaginative et inventive ! De qui Dieu est-il l’image ? Ce ne serait pas lui qui aurait créé l’être humain à son image mais l’inverse … par l’imagination (anthropomorphisme).

Basé sur cette réalité que l’inconnu, l’inexplicable existent et continueront à exister, entretenant le "mystère", se maintiendra toujours le mythe de Dieu  (ou d’autres variantes) dans l’esprit d’une partie de l’Humanité.

 

***

 

Pour combler l’absence normale d’explications de la Science, j’avais alors pensé naturellement et simplement que la religion aurait pu être une autre source d’information. Mais à cause de ses incohérences, ses contradictions, ses paradoxes, son comportement douteux, même indigne* tout au long de son histoire, elle a perdu pour moi toute crédibilité, je ne lui fais plus confiance. Elle a échoué à me convaincre que ce genre de phénomènes : apparitions, miracles, sont d’origine divine.

* elle ne peut pas être parfaite, composée d’êtres humains avec leurs propres qualités et défauts (éventuellement avec des troubles psychiques), soi-disant appelés par Dieu (vocation). Quel intérêt, pourquoi aurait-il choisi des êtres se situant le plus souvent dans la moyenne sur le plan moral, parfois mauvais, risquant de faire échouer la mission ?

On a évoqué l’infaillibilité du pape.

On a évoqué que l’Esprit-Saint guide le choix du nouveau pape.

Que penser de celui qui a autorisé les Croisades ?

Que penser de celui qui a eu l’idée de l’Inquisition et ensuite ceux qui ont continué à s’en servir durant 600 ans ?

Que penser du comportement du pape Alexandre VI/Borgia ?

 

Quelle serait la loi appliquée dans "l’Etat" du Vatican ? N’est-ce pas celle de l’Evangile ? Oui ? Non ? Que dit cette loi ? Des exemples ont déjà été donnés, en voici d’autres concernant les richesses matérielles : « … il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux… » Mt 19 (23-26) - «… Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne le aux pauvres et tu auras un trésor aux Cieux … » Mt 19 (16-22)

Un conseil qui devrait concerner tout dirigeant : « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, se fera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, se fera votre esclave. » Mt 20(24-28)

 

***

 

Ce que j’ai découvert sur les religions durant toute ma vie m’a fait douter sur leur honnêteté, leur crédibilité, créant un malaise, provoquant un conflit, un choc avec mon esprit logique, laissant un sentiment malsain qu’elles seraient le résultat de l’interprétation donc de l’imagination, de l’invention. J’aurais pu conclure que je n’y comprends plus rien, me sentir désorienté, abandonné, comme marchant sur un chemin sans visibilité, sans objectif, mais …

Finalement, dans cette situation de l’incertitude, l’intransigeance et la rigueur me restent désormais le seul moyen, la solution pour éviter de me perdre dans le labyrinthe infini d’un Monde virtuel, imaginaire, fictif, irrationnel, rempli d'illusions, d’impressions, de sensations conduisant à les interpréter comme des vérités, mais réellement inventé, créé par le fonctionnement du cerveau humain.

En Science, une théorie* n’est pas admise s’il subsiste un doute sur une des observations ou des expériences, on en reste au stade de l’hypothèse.

* qui n’est pas un dogme, elle pourra éventuellement être remise en question en fonction de nouvelles découvertes.

Est-ce que la Foi est une hypothèse ?

Un seul paradoxe ou une seule contradiction ou une seule incohérence me conduit inévitablement au soupçon, à l’incertitude.

Ainsi, personnellement, pour moi, même s’il existe un SEUL doute, la Foi n’a définitivement plus aucune valeur = elle est nulle. Comme l’impureté dans un diamant ou dans l’or qui lui fait perdre sa valeur.

 

Au XXIe siècle, est-ce une utopie de penser que les religieux arriveront un jour à me convaincre comme les scientifiques ont pu et su le faire depuis longtemps ?

 

La Science est l’autre chemin pour progresser vers l’Inconnu. Par sa rigueur, sa cohérence donc sa crédibilité c’est ce chemin que j’ai choisi sans hésitation … ce qui n’implique pas qu’elle est parfaite : elle a connu des contradictions, des conflits mais réussi à les surmonter.

 

Pourtant une théorie scientifique m’a toujours paru incohérente, paradoxale, Einstein en fut l’auteur. Une 4ème "dimension" a été découverte : l’Espace-Temps.

Le mouvement dans l’espace, la masse affectent l’écoulement du temps. Le temps ne s’écoule pas de la même manière pour chacun si on est l’observateur d’un phénomène en mouvement ou si on est soi-même en mouvement.

L’écoulement du temps dépend de deux facteurs pour un observateur extérieur :

  1. la vitesse
  2. la masse près de laquelle on se trouve (exemple : un trou noir).

Le paradoxe apparaît ici : si chacun a une horloge, son temps ne varie pas et s’écoule de la même manière !

La preuve matérielle est ici : l'horloge d'un satellite utilisé pour le GPS se décale de 1/40 000 000e de seconde par jour provoquant une erreur de localisation sur le terrain.

Il faut donc constamment la remettre à l’heure.

 

Pour expliquer l’aspect "mystérieux" de cet exemple, quelques-uns n’hésiteront pas à l’interpréter comme une intervention de "la main de Dieu" ???

 

 

Je vais reprendre les thèmes et donner des détails, des compléments dans l’annexe qui suit.

N’étant pas un expert en littérature, il y aura des répétitions et quelques désordres dans la présentation des idées. L’essentiel est d’exprimer toutes mes pensées que j’avais commencé à noter depuis une cinquantaine d’années.