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Date de création : 06.01.2009
Dernière mise à jour : 03.05.2020
1080 articles


Tterka ou les animaux malades de la peste

Publié le 03/05/2020 à 20:35 par hacemess

 

 

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste [puisqu'il faut l'appeler par son nom]
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de La Fontaine
Les fables - Recueil II, livre VII

 

Source : https://www.bacdefrancais.net/les-animaux-malades-de-la-peste.php

"Igelliden n iderwicen" ou "les Rois des fous"

Publié le 31/03/2020 à 21:03 par hacemess
"Igelliden n iderwicen" ou "les Rois des fous"
 
Le texte de Roland Magdane date de 1981 mais il est décidément et malheureusement toujours d'actualité…
 
J’ai revisté ce poème pour que l'on puisse fixer quelques images sur la toîle de la langue kabyle..
 
 
 
La terre s'est mise à tourner à l'envers
Le monde est devenu un grand hôpital psychiatrique
Où les fous se promènent en liberté
Chaque pays a élu son chef le roi des fous
Et pour ne pas que les rois s'ennuient
On leur a donné des jouets
Des petits soldats, des canons et des avions à réaction
Et les rois des fous du monde entier
S'invitent entre eux au cours de petits goûters
Ils se comparent leurs jouets
«T'as vu mon sous-marin?»
«Et toi t'as vu mon canon comme y tire bien?»
Tous les soirs ils jouent très tard, ils font la bombe
Ils poussent leurs petits soldats qui tombent sous les billes
Quand y' en a plus ils les remplacent
Parfois les rois fous échangent leurs jouets
«J'te donne mon pétrole, mais toi tu m'donnes ta bombe à neutrons»
«D'accord, file-moi ton uranium et moi je te prêterai mes petits camions de soldats»
Et puis il y a des rois qui n'ont rien à échanger
Ils n'ont pas de jouets, même pas de quoi manger
A quatre heures, ils ont droit à un petit goûter
A partager en trois
Ils vivent au tiers, c'est le tiers-monde

Karim Tabbou : un acharnement judiciaire inouï

Publié le 24/03/2020 à 23:54 par hacemess
Karim Tabbou : un acharnement judiciaire inouï

Karim Tabbou :

un acharnement judiciaire inouï

C’est avec une grande colère et inquiétude que nous venons d’apprendre le malaise (convulsions et paralysie faciale) dont  Karim Tabbou est victime aujourd’hui à la Cour de Ruisseau à Alger. Malaise qui l’a contraint à quitter précipitamment l’audience. En dépit de l’état de santé critique de Tabbou, le juge a tenu à poursuivre le déroulement normal du procès et à le condamner à un an de prison ferme faisant fi des contestations de ses avocats qui ont demandé instamment le report du procès.

Karim Tabbou, un homme libre, mais révolté, un homme politique digne et courageux, l’une des figures de proue du hirak, est victime d’un acharnement judiciaire inouï depuis son arrestation le 12 septembre 2019.

D’abord, son interpellation s’apparente à un véritable enlèvement et sa condamnation pour « atteinte au moral de l’armée » ou « entreprise de démoralisation de l’Armée » ne repose sur aucun fondement juridique. Placé sous mandat de dépôt à la prison de Koléa, puis remis en liberté conditionnelle le 25 septembre 2019, il a été illico arrêté le lendemain et placé en isolement à l’intérieur de la prison.

Condamné ensuite en mars dernier par le tribunal de Sidi Mhamed d’Alger à un an de prison dont six mois ferme, il vient enfin d’être  condamné par défaut par la juridiction d’appel de Ruisseau à un de prison ferme, alors même que sa famille ainsi que des millions d’Algériens attendaient avec impatience sa libération le jeudi 26 mars. Le régime n’a tiré aucune leçon de la mort programmée en prison de Mohamed Tamalt en décembre 2016 et Kamel Eddine Fekhar en mai 2019.

Soumis à une très  forte pression, aucun détenu pour délit d’opinion n’a été soumis à un tel traitement, à un tel acharnement judiciaire, en violation des droits élémentaires de la défense, Tabbou n’a pu supporter l’arbitraire et l’arrogance d’une justice aux ordres, son corps a réagi.

Profitant de l’état de crise sanitaire et la suspension des marches du hirak, la justice a programmé un simulacre de procès, en l’absence du public, pour empêcher sa libération. Qui a peur de Karim Tabbou et de sa libération ? 

Sa condamnation arbitraire, dans un contexte de crise sanitaire défavorable aux manifestations publiques et donc privé d’un soutien populaire lors de ce procès, outre la désapprobation de principe et sans équivoque qu’elle suscite, loin de dissuader les Alériens ne fera en vérité qu’accroître leur colère et leur détermination à dénoncer les manquements aux droits fondamentaux des citoyens et à vilipender les pratiques autoritaires et liberticides d’un régime finissant.

Tahar Khalfoune

Lyon, le 24 mars 2020.

I yiri-nwen ! (J'accuse !)

Publié le 08/12/2019 à 18:30 par hacemess

"I yiri-nwen"

La confiscation de la liberté - sur tous les plans - fait de cet espace géographique que l'on appelle "Algérie" un camp de concentration, un asile de fous dans lequel des aliénés tiennent les rennes du pouvoir. Une dictature à visage découvert s'y est installée. Doit-on parler du Système ou des systèmes qui gangrènent les cerveaux ankylosés par les années de braise et le silence rampant? Qu-avons-nous à dire des faux démocrates, des Chiens de garde de la dictature, de ce peuple qui a tissé sa corde en alimentant par ses soins la corruption et l'étouffement social? Et les Kabyles, sont-ils vraiment ouverts, laïcs, libres et émancipés comme le font certains avec un excès de zèle?

Et le statut de la femme dans cette société de domination masculine ? Y-a-t-il des choses à revoir dans nos habitudes (que l'on appelle traditions) ou elle est destinée à vivre - presque effacée - sous la loi de cette "société à laquelle on a inculqué la négation d'elle-même"?

En m'inspirant de la fameuse lettre qu'Emile Zola a envoyée au Président de la République Félix Faure, "I yiri-nwen" s'adresse : - aux juges de l'injustice et de la soumission;

- aux nouveaux chiens de garde de la répugnante République;

- aux faux démocrates lâches et opportunistes;

- aux islamistes et la horde barbare aux services de la médiocrité;

- à ces pseudos défenseurs de la Kabylie à laquelle ils n'ont jamais appartenu;

- la femme dans cette société de domination masculine.

"I yiri-nwen" est un message de paix et de liberté.

 

Première partie :

Deuxième Partie :

Troisième Partie :

Ferhat Mehenni : Tamurt n Leqbayel deg ul

Publié le 08/12/2019 à 18:27 par hacemess

Journaliste : Zira

Réalisation et montage : Hace. MESS. 

 

Première Partie

 

Deuxième Partie

 

[+ 18] Lqeḥba, ger igenni d imeṭṭi

Publié le 21/10/2019 à 20:51 par hacemess

Entre prostituée et pute 18+


Texte de Taous Ait Mesghat
Adapté en kabyle par Hace Mess

Il venait de la traiter de pute et elle fit semblant de ne pas l'avoir entendu ; elle se baissa pour ramasser ses sous-vêtements bon marché au pied du lit , vêtit la petite nuisette achetée 500 Da à Meissonnier et alluma une Business Royal mentholée pour oublier le goût du pourri qui émanait de lui .
Elle se retourna enfin pour lui parler d'une voix douce mais cruellement teintée de mépris .

"Je t'ai vu à la télé tu sais et j'ai beaucoup, mais vraiment beaucoup rigolé ; tu parlais des valeurs en déperdition dans notre société , de la pureté de la religion et de sa beauté , de la conscience et de l'intégrité , de l'éducation sur les préceptes conservateurs des anciens et de la préservation de l'identité . Il parait que tu es journaliste , tu parles bien mais Dieu ce que j'ai rigolé ; et puis ma petite tête de prostituée s'est demandé si tu ne serais pas de ceux qui prêchent tout le contraire de ce qu'ils sont en réalité et j'ai cherché ton nom sur Google pour lire les articles que tu as publiés .... " .

Les yeux délavés écarquillés , la bave sèche au coin des lèvres , de ces lèvres qu'on n'embrasse jamais , il avala une gorgée d'Absolut et lui lança avec dédain : "Depuis quand les prostituées comprennent elles les débats télévisés et les écrits des lettrés ? Tu n'es qu'une analphabète bête comme ses pieds !"

Sans se départir de son sourire narquois elle le freina dans sa lancée .
"J'ai quitté l'école très jeune mais je ne suis ni inculte ni stupide , la vie m'a beaucoup enseigné . Tiens d'ailleurs je vais t'apprendre une chose qu'un client intellectuel m'a appris dans une soirée . Tu sais le genre d'intellectuel qui porte des lunettes , lit beaucoup et tire sur ce bidule qu'il appelle vaporette ; moi elle me rappelle plutôt le phallus qu'il n'a pas et qu'il voudrait compenser , mais ça c'est dû à la déformation professionnelle il ne faut pas trop le complexer . Je te disais alors que cet intellectuel qui vapote m'a appris que le mot pute venait de putride ou de puer .
Tu vois ces sous-vêtements ? Ils ne valent pas cher mais ils sont neufs et jamais portés.
J'ai un savon spécial pour mon intimité , je me douche plusieurs fois par jour et je ne fais rien sans me protéger . Je me prostitue mais je ne pue pas , je fais mon travail et je n'aime pas la saleté .
Toi par contre tu écris ce que tu ne penses pas , tu prêches ce que tu ne fais pas , tu es l'avocat du diable pour quelques dinars payés . Tu vends ta plume , ton esprit et ton âme pour un poste , pour un logement , pour un voyage ou même pour un permis confisqué . Tu mens à tes lecteurs , tu trahis tes confrères qui ne bradent pas leur dignité et ne monnayent pas leur intégrité . Tu te mets à plat ventre le visage enfoui dans tes faux papiers , tu lèches les bottes et les culs de tes "sidi" de la même langue qui te sert d'épée , tu fais commerce des principes et de la religion pour servir ton opportunisme de scribouillard de caniveaux des torchons et des médias de la vilité.
Tu vois , je me prostitue mais je n'ai personne à tromper , je ne prétends pas la vertu quand mon pain est de sperme mouillé ; mais toi tu te prostitues et tu trompes le monde entier .
De nous deux prostitué.e.s , je crains fort que la pute c'est toi qui l'es et tu auras beau te laver rien ne pourra te purifier . Ton nom est à jamais inscrit dans la poubelle de l'histoire des journaleux de triste renommée " .

Les petits yeux délavés rouges de colère , la mâchoire crispée il leva son poing pour la frapper .

"Ne t'avise surtout pas à utiliser ta force physique sur une femme pour prouver ta piètre virilité ; tu es nu , sans pantalon ni chaussures et je suis dans mes quartiers . Un seul cri et mes collègues fidèles vont te lyncher et à la Une d'Ecchorouk demain on lira [Scandale du journaliste nu chez des prostituées]....Et qu'est ce que je vais encore rigoler ......." .

Il sortit de la chambre abattu , la queue entre les jambes comme un chien maltraité et elle lui jeta ses vêtements dans les escaliers . Il rhabilla sa fierté , ravala sa bave , essuya une larme qui perlait de son oeil délavé quand le téléphone a sonné : " Ahlan Sidi !!! Oui bien sûr à votre service Sidi !! La campagne sera grandiose Sidi !! Anâam Sidi !! " .
Et le sourire des vauriens hypocrites sur son visage s'est redessiné en élaborant dans sa tête les textes mensongers dans la langue du prophète qui feront l'éloge de l'élu de la mascarade législative imposée .

 

 

 

Le dictateur algérien

Publié le 08/07/2019 à 16:10 par hacemess Tags : hace mess dictature

Adaptation du texte de Charlie CHAPLIN en kabyle.

Lecture : Hace MESS.

 

Conférence de Nacira ABROUS

Publié le 11/06/2019 à 12:55 par hacemess

Conférence Débat

Le samedi 16 mars de 16h à 18h

L'enseignement du berbère au Maroc et en Algérie : Le bilan ?

Avec Nacira ABROUS, Linguiste et spécialiste en sociolinguistique, Chercheure associée Iremam-Cnrs Coordinatrice de recherche Maison méditerranéenne des sciences de l'Homme Aix Marseille Université

Lieu : Esapce Bancel

 

Première partie :


Dexième partie :

 

Troisième partie :

 

Quatrième partie :

 

Cinquième partie :

 

Hommage à Dihya Lwiz par Sabrina Azzi

Publié le 11/04/2019 à 20:42 par hacemess Tags : sabrina azzi dihya lwiz
Hommage à Dihya Lwiz par Sabrina Azzi

Akin iw selqef

     D tameddit n wass, rziɣ ɣer wasif i wakken ad waliɣ cbaḥa n igenni wa ad sleɣ i ṣṣuti-s. Dɣa qqimeɣ ɣef yiwen weẓru, rrig iḍarren-iw deg waman. Refdeɣ allen-iw s igenni. Ig cbaḥ yiṭij mi ara yegli i wakken as yeǧǧ amḍiq-is i leḥmuregga n tmeddit, i cebḥen n yefrax mi ara tturaren deg igenni, ur ẓrig ara isemawen-nsen, maca ur d clieeg ara xater, yak waleg cbaḥa-nsen, dayen kan id-iyi rḥan. Medleg allen-iw, slig ṣṣut n usigna, ṣṣut n ucelyaḍ nni asemmaḍ mi ara yesluffu i weglim-iw...caxeg akken cwit, xemmeg dgagef (Win yettḥewwisen d yiman-is  n Jyiwen akken umaru), xemmeggef asmi llig d tacawrart, mi ṭṭafareg iṭṭij s wallen mara igelli di tferka-nneg.

allen-iw medlent i wakken ad sesleg iwul-iw, ad sleg i leḥzen d ṭlam it-izedgen...

     Seg asmi id nebda tikli, d asawen ig d-yettmagaren. Yal yiwen akken id-tyettali, d iswi it yeddeggiren. Amzun yal wa yettali adrar, azrugef we3rur-is, ad yettali cicwi, s nhati, s usfaglat,  tikwal ad as-d-yegli weẓru-nni dga ad yughal timendeffirt i wakken digen ad tid-yessali...D tagi i d tudert-nneg...yal wa s usawen-is, yal wa s weẓru-is, yal wa s wallu-ines...ma d kem a Dihya, dayen tesserseḍ taeekkemt it bbubeḍ acḥal aya...

 

Nek yidem, nemlal ditalsa di talsarit.

 

     Sligh i nnehta-m taneggarut, nnehta-nni txulef nhati tiyaḍ, nnehta-nni n ṛwaḥ mbaɣir tuɣalin, n beqqay i sslam i tudert, nnehta nni mi tebḍiḍ d terwiht, mi feṛqen i barden d wayen im d-yezzin, nnehta n usḥissef ɣef wemḍiq i teǧǧiḍ deg uxemma, di taddart, ger temdukal d yemdukal, di tmurt, ger wid i kem iḥemlen, it ḥemleḍ, iḥemlen tira-m, d win iwumi tezziḍ ul d tasa. Nnehta nni taneggarut n usgunfu di talwit.

     Dɣa din din iɛedda-d lexyal, udem n yemmam ger wallen im, i tekkelt taneggarut, tawalaḍ acmumeḥ-ines, amzun d ticraḍ ɣef lḥiḍ n tumyilt... Ahhhh a tameddakelt,  tessarmeḍ limer ad as-tiniḍ, a-kem ter teg urebbi-s am llufan, iwakken am d-tezzem allen, i wakken  ad as tinid ayen akk yetḥulfu wul-im ɣer tama-s, ad s tiniḍ :

     - A yemma, tifeḍ akk tilawin, tifeḍ akk tiyemmatin n ddunit...A yemma, ur ttarra ugur i wul-im, ur d yit-tesxasseḍ kra, ur d kem cuḥnegdeg acemma, ferḥaɣ imi d kem id yemma, ur ttru fell-i, ass-a ul-iw ad yennefsusi.

 

Nek yidem, d yiwet n suta

     D tasuta-nteg d tasuta id yekrenḥ deggeblan, ig dren di lḥif n yiwet tmurt id as yeksen azal i wemdan, ig seeddan temzi-s di teecrett anida uzlen idammen, anida mmezlen, ggujlent tullas, ggujlen d warrac imecṭaḥ, anida lmut tugal tettidir ger-aneg, tleḥḥu, tettniffis, u tettaddam lerwaḥ n yiwen yiwen yal ma ar a bghun yeedawen n tudert. Nettwali imeṭṭawen, idammen d wid yemmuten deg isallen n yal-as...

Nekred- deg aya, nekred di tugdi, anida isura n luxf nettwali-ten yallas, nettwali-ten mebla lexlaṣ, mebla tiliẓri  !

Tasuta-nteg ur turar ara am tiyid, ur tezha ar am tiyiḍ.

Dtasuta iwumi bgan ad ksen iles, iwumi skadben widen yeṭṭfen taqacuct.

D tasuta iwumi bgan ad ksen tirga d usirem.

 

Nek yidem, d tilawin.

 

Am tilawin ig umnen s tirga-nsent.D tilawin ur nerri tilas i yiswi nsent. Asirem iwumi meqret tgelda i tarriḍ d talaba-inem.  Cubeg-kemger tezerzert nni taweḥcit yettnadingef wemda di tlemmast n ṣṣeḥra, ur tugad lesrar-is, ur tudagad agamac-is, tebbiḍ abrid werǧin wwint tiyaḍ. Tluleḍ-d d tameṭṭut i wakken ad tilliḍ d tigejdit, d taessastgef wayen i nes3a d ayla-nneg, ig d ǧǧan lejdud nneg. S wul zeddigen ḥninen ad tarreḍ talabagef yergazen id am dyezzin ama d baba-m neg d gma-m d win i wumi tefkiḍ tasarutt n wul-im. D tameṭṭut ig kkatengef tmeṭṭut fiḥel ma teefesgef wergaz.

 

     D tameddakelt n imetti. Ah a tameddakult, ẓrig tettruḍ mara twaliḍ wiyaḍ ttrun, ẓrig tasa-m tneddef yal mara tesleḍ s ineẓman n wiyaḍ. Deg imi-im yezga wecmumeḥ wama deg wallen-im, yettquddur leḥzen. Xas ma aseḍsu-inem irreffed asalas, tamugli-im d tamugli n jeǧǧigt mara yegli yiṭṭij tameddit.Tudert-nneg anida wa yewwet wa, wa yekk-as iwa, wa yessexnunes wa, wa yexdae wa, wa yenga wa. Tudert anida bu nniyya yettwagdar si deffir sgur wid iḥemmel. D annecta akk i kem id yessenṭaqen, id yessenṭaqen imru-inem.

 

     D tameddelt n yimru, tira-m d afus yesluffuyen i lǧerḥ, deg-s ddwa, deg-s cfawat yettawin tafat i yal allag yettwarzen s tatut. Tsenniḍ imeslayen am teeqqucin, yiwen yiwen, ttruḥun-d seg wul-im, yessifiyi-ten wallag-im.

 

Nemlal di tusna, deg unadi

Tebbiḍ-id yiwen webrid ur neshil ara, yezzi, yenneḍ am usaru. Abrid n tmusni talqayantgezzif, d win ig ttawin lweqt, sber, d waṭṭas n usaeef. Teseid acqirrew acku teẓriḍ kullec d asayes.

D tameddakult n tirga, tleqmeḍ targit, tleqmeḍ, tettseggided tafat, iwakken ahat ad teqeed teswaet deg yiwet n tizi anida neqḍen tamugliger ugemmaḍ.  Tebdiḍ-d abrid meqren, telḥiḍ-d deg-s, turi-ḍ , tnudaḍ, tessarmeḍ, tḥemleḍ, tenniḍ-d ayen ikem qerḥen, ayen ikem icegben.

 

 

Nemlal di temi,

Ussan n temẓi ttazalen, teseeddaṭen ger 4 leḥyud, tikwal s yimru d tezmamt, tikwal s uselkim.Temẓi-m teseddaḍ-tt ger yedlisen, di temkarḍiyin.

Anagi-inem macci ger tmura maca ger imeslayen it senniḍ s tayri-m, neg ger yemḍanen (les chiffres) akked yezwilen( les formules) n uxeddim-im di tusna. Teqqareḍ-as, ad fkeg akk ayen yellan di tezmert-iw, akka, i wakken ad selkeg ayen id bdig, ad ssiwdeg gher yisew-iw, ad yeffeg leeteb-eer tafat...

 

      Dihya, teǧǧiḍ-dger teffir tamsirt i tsuta-inem, i telmezyin ig rran ulawen nsent d irebbi d leḥbs i tirga d tiktiwin nsent. Ayen i tebdi-ḍ, ayen id teǧiḍ d asafu ara yetturebten.

    Wama Ssurfagh, nettaeraḍ iwakken ad necmumeḥ iwakken am neddu di lebgi wama tasa tceqqeq...

 Nemlal di tirga, di tlelli, deg usirem, di tayri, d tameddakelt n wul !

 

Sabrina Azzi

Canada, le 16 juillet 2017

D nekk i d Taninna

Publié le 25/02/2019 à 13:07 par hacemess Tags : hace mess sabrina azzi

 

 
Texte : Sabrina Azzi.
Adaptation en kabyle : Hace Mess.
 
Tous pour Thaninna En 2015,
 
      Thanina aurait reçu un diagnostic qui n’a pas été reconfirmé depuis. Elle serait atteinte d’une maladie orpheline, l’amyotrophie musculaire spinale avec détresse respiratoire de type 1 (SMARD1).
        Selon ses médecins, le pronostic vital était de 1 an, donc Thanina devait décéder suite à sa maladie vers l’âge d’un an et demi. À cette époque, l’équipe médicale avait décidé de transférer Thanina aux soins palliatifs et la laisser mourir, mais les parents se sont opposés à cette décision.
     Malgré le refus des parents, l’équipe médicale a quand-même maintenu Thanina en soins palliatifs d’octobre 2015 à mai 2016 et l’a ensuite placée aux soins intensifs. Depuis trois ans jusqu'à ce jour, Thanina ne reçoit aucun traitement thérapeutique et aucun objectif de soins…
       Les parents se sont longtemps battus pour que leur enfant ne soit pas maintenue aux soins palliatifs et qu’elle reçoive les soins nécessaires. Leur refus a engendré les conflits dans lesquels ils se retrouvent aujourd’hui. En représailles, ils ont constaté des négligences quant à la prise en charge réelle de leur enfant, ce qui les a amenés à introduire des plaintes auprès des instances concernées.
      Depuis, un climat de tension s’est installé entre l’équipe médicale et les parents, ce qui a déclenché de gros problèmes de communications.