Nom du blog :
justhom
Description du blog :
Blog d'expression anarchiste
Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
14.09.2008
Dernière mise à jour :
28.02.2025
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Derniers commentairesce gouvernement brutal pour ne pas dire assassin devrait comprendre et admettre que le chemin qu'il nous trace
Par Antoine Carennac, le 14.04.2019
bravo ! je n'aurai pas dit mieux. quelle suffisance cet emmanuel, j'avais honte. il est certain qu'il est plus
Par Anonyme, le 19.06.2018
« Rien n’est donné aux hommes et le peu qu’ils peuvent conquérir se paye de morts injustes. Mais la grandeur de l’homme n’est pas là. Elles est dans sa décision d’être plus fort que sa condition. »
Albert Camus / La nuit de la vérité (Combat, le 25 août 1944)
Monsieur Bayrou, il est inutile de tergiverser, de se contorsionner, de chercher des subterfuges, de mettre sur pied des usines à gaz pour donner l’impression que vous allez, avec les partenaires dits sociaux, remettre à plat et réécrire un autre projet de loi sur les retraites. Alors que vous n’en avez pas l’intention.
Le peuple a, à maintes reprises, dit « non » et manifesté son mécontentement. Il a crié sa désapprobation en défilant à chaque fois et je dis bien à chaque fois par millions dans les rues du pays.
C’est tellement évident que vous ne savez pas quoi inventer pour leurrer le peuple. Je ne parle pas des représentants des partis politiques qui ne représentent rien. Quant aux députés ils sont tous vos complices. Ils font semblant de s’agiter dans l’Hémicycle et de s’invectiver mais ils s’entendent comme larrons en foire.
L’examen grandeur nature de cette loi sur les retraites, le peuple l’a fait, il a dit et redit qu’il n’en veut pas. Et ce en long et en large.
Allez-vous l’écouter, vous qui nous serinez à en perdre haleine que vous êtes les représentants du peuple ?
Le président et son 1er ministre ne veulent pas supprimer la réforme, comme le veut le peuple. Ils sont plutôt à l’écoute des lobbies des assurances privées. Leur but est de supprimer la retraite par répartition pour une retraite par capitalisation et ainsi engranger l’ensemble des cotisations des salariés.
Le grand camerlingue, ne sait plus à quel saint se vouer
Ne voilà t-il pas que le grand camerlingue, François Bayrou, qui a la charge de gouverner le pays au nom du pape Emmanuel Macron, ne sait plus à quel saint se vouer !
Pour tenter d’amener les fidèles (les députés) à lui accorder la confiance ou qu’ils le précipitent en enfer, le camerlingue se répand en propositions, et tel un catalogue publicitaire, il annonce tout et son contraire : remise à plat de la loi, sa réécriture, sa suspension, sa justification mais surtout pas sa suppression…
Tout cela pue l’arnaque !
« Peut-on être un saint sans Dieu : c’est le seul problème concret que je connaisse aujourd’hui. »
Albert Camus / La peste
Inspiration divine « un conclave »
Le grand camerlingue pense avoir trouvé la parade en proposant la tenue d’un conclave pendant trois mois qui réunirait les partenaires sociaux (les pontifes syndicaux) jusqu’à l’aboutissement d’une réforme. Gageons que les tractations secrètes se solderont par des non-dits dont les futurs retraités en feront les frais. Ce conclave aurait l’avantage d’éviter le passage à l’Assemblée nationale transformée par les députés en champ de foire.
Quid de de la volonté du peuple ?
Il s’agit de retarder l’échéance d’une nouvelle censure et si possible faire durer ce gouvernement jusqu’au mois de juillet où là, le pape Macron, pourrait dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale.
Une façon pas très élégante et irrespectueuse de bâillonner le peuple
Le conclave est encore une de ces usines à gaz pour donner l’illusion que le gouvernement et le président prennent en compte la problématique des retraites. Mais son but est d’asphyxier le débat et d’ignorer les propositions qui sont susceptibles d’émerger.
Avant le conclave nous avons eu droit à :
- Un grand débat national en janvier 2019 présidé par Macron suite au deux années de manifestations des gilets jaunes. Ce grand débat a été relayé par plus de 100 débats sur toute la France auxquels ont participé plus d’un million de personnes. Ces consultations se sont terminées en avril 2019.
Les propositions qui ont émergé de ces consultations ont été lettres mortes, le/les gouvernements qui se sont succédé n’en ont pas tenu compte.
La fiscalité n’a fait que croître sauf pour les nantis, les dépenses publiques se sont creusées (la dette publique dépasse aujourd’hui plus de 3 300 milliards d’euros), la démocratie et la citoyenneté sont superbement bafouées...
- Une convention citoyenne pour le climat, s’est tenue d’avril 2019 à juin 2020 a abouti à 146 propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. Eh bien, le censeur Macron en a retenu 10 %.
- Le Ségur de la santé, a eu lieu entre le 25 mai et le 10 juillet 2020, les décisions prises quatre années plus tard, tardent à voire le jour… les 19 millions d’euros pour améliorer le système de santé et la prise en charge des patients et les conditions de travail des soignants, où sont-ils ? L’engorgement des urgences est persistant et l’on continue à mourir dans les couloirs, le manque de personnel soignant est récurant.
Les 15 000 recrutements à l’hôpital public sont une chimère tout comme l’ouverture de 4000 lits. On continue à assister à des démissions (le manque de personnel est criant) et à la suppression de lits.
C’est dire si l’autocrate qui préside respecte le peuple ! C’est cause toujours tu m’intéresses ! Mais je fais ce que j’ai décidé. Le peuple comme au tarot, c’est l’excuse. C’est une façon pas très élégante et irrespectueuse de bâillonner le peuple.
Les vautours
La manne financière des caisses de retraites font l’objet de toutes les attentions des braconniers de la finances.
Et leurs chiens de politicards se chargent de déblayer le terrain en votant des réformes qui, à chaque fois, je dis bien à chaque fois, les vide un peu plus de leur contenu et ce au détriment des retraités. Il s’agit de drainer l’argent des travailleurs vers les assurances privées.
Depuis 1993 et la réforme Balladur, jusqu’à 2023 et la loi Borne, les caisses de retraites ont subi de la part des prédateurs politiques une longue agonie et je suis prêt à parier que cela va continuer jusqu’à leur mort certaine, si le peuple n’y met pas le holà !
La réforme Balladur c’est : -
- un allongement des cotisations de 37,5 à 40 annuités ;
- le calcul de la retraite sur les 25 meilleures années et non plus sur les 10 meilleures années ;
- la revalorisation des retraites se fera à partir de l’évolution des prix et non plus à partir de l’évolution générale des retraites.
Le plan Juppé de 1995 tentera d’étendre la réforme Balladur au secteur public. Il sera contraint d’y renoncer. Des millions de personnes sont descendues dans la rue les 24 et 29 novembre 1995 pour crier leur colère.
Ce sera la loi Fillon de 2003 qui imposera cette réforme et l’allongement de la durée de cotisation à 41 annuités ainsi qu’elle jettera les bases de la retraite par capitalisation.
La réforme Woerth, du 12 octobre 2010 fera passer l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans.
La loi Borne de septembre 2023 a fait passer l’âge de départ à la retraite à 64 ans, par un coup de force d’une manière dictatoriale, en utilisant le 49,3.
La vigilance s’impose
Pour autant, le danger qu’il y ait de nouvelles réforme des retraites n’est pas écarté. Je pense à un prédateur qui est tapi dans l’ombre du pouvoir et qui n’a pas laissé un souvenir impérissable lorsqu’il a été 1er ministre de sa sainteté Macron, un nommé Edouard Philippe.
Qui à la suite du coup de force de Borne sur les retraites a commenté : qu’elle jouait petit bras car pour lui, si l’on veut sauver le régime des retraites, il faut une retraite par capitalisation et travailler jusqu’à 65 voire 67 ans !
Attention ! Ce Monsieur a des ambitions présidentielles !
C’est ainsi que se prépare la privatisation des caisses de retraites comme cela a été le cas pour les caisses de retraite complémentaire.
Cette situation n’est pas fatale. Le peuple a montré sa capacité à se mobiliser et en nombre. Pour réussir et empêcher ce mauvais coup et le hold-up, il doit agir en s’émancipant des boutiquiers syndicaux et des beaux parleurs que sont les députés.
Car les grèves sporadiques, aussi importantes soient-elles en manifestants (des millions), étalées dans le temps, se révèlent totalement inefficaces. Au point où, les tenants du pouvoir regardent ces défilés comme des distractions.
Le peuple doit occuper la rue, bloquer la production par des grèves, mais également faire la grève du zèle et ralentir la production. En gros, manifestez, mais nous, les détenteurs du pouvoir, nous ferons ce que bon nous semble.
La preuve par la réforme des retraites
Il nous faut déclencher la grève jusqu’à la mise à mort de nos tortionnaires. C’est eux ou nous ! Sans nous, ils ne sont rien, alors en avant toute. Ne lâchons rien. Classe contre classe !
Chaque jour des millions de travailleurs mais aussi des retraités, des jeunes… doivent occuper la rue pacifiquement, éviter l’affrontement avec les forces de police. Demain, pour bâtir une société égalitaire et autogestionnaire, il faudra des bras et personne ne sera laissé sur le bas-côté. Tous les membres de la société pourront être partie prenante de la vie sociale, de son organisation. Sans intermédiaire.